samedi 29 mars 2008

Dimanche 30/03/08 : Rando des Roys à Dourdan : dur dur !



Arrivée à 8h sur le parking du gymnase à Dourdan. Pas grand monde à cette heure matinale. Le changement d'heure et le temps ont manifestement découragé pas mal de monde. On retrouve Jerome, Ludovic, les deux Michel, Philippe sur le parking : Saint-Michel est présent en force, d'ailleurs , nous allons remporter la coupe du club le plus représenté que les organisateurs nous remettrons au retour. J'ai poussé tout le monde à choisir cette rando, le terrain de Dourdan étant sablonneux et donc moins sujet à la boue que celui de Cernay qui avait lieu en même temps. Bon, surtout , on ne tape pas ! Il semble que durant la nuit, quelques terroristes aient emporté le sable pour le remplacer par de la boue. J'envisage de porter plainte auprès de l'ONF. Bref, c'est parti et rapidement, le terrain s'avère plus que gras. Après un départ tranquille, le rythme s'accélère. Au bout de 15km, panne de turbo. Ce n'est pas la panne sèche , mais plus moyen de rouler vite. Est-ce le décalage horaire, le terrain , le pneu arrière qui me scotche au sol , le fait que j'ai laissé le Prophet pour une fois à la maison , les astres , un sabotage terroriste ? Peu importe l'explication, les faits sont là . J'adopte donc un rythme plus tranquille jusqu'au ravito où je compte bien me refaire une santé. Bon, c'est un peu raté, vu que le ravito est carrément famélique : jamais vu ça sur une rando : pain d'épice, chocolat et quartiers d'orange , point final. Je mange donc un barre sortie du camel et on repart. Rien à faire , pas moyen de suivre le rythme. On rattrape Jérome qui a aussi un peu de mal et était parti devant, et nous roulons ensemble. J'ai toujours faim et je m'arrête une minute pour manger une autre barre. Je repars pour rattraper Jérome , mais personne en vue . Une demi-heure plus tard, je suis toujours tout seul et là , gloups , horreur enfer et damnation, je me rends compte que je viens de repasser strictement au même endroit ! J'ai manifestement raté un truc, et je viens de refaire une demi-boucle supplémentaire soit environ 8km ! Vu l'état du terrain, ce n'est pas le top pour le moral. Un groupe arrive, je les suis . Je comprends mon erreur en voyant qu'en haut d'une côte , il fallait tourner à droite alors que j'ai tourné à gauche. Là où je n'ai pas de chance , c'est que j'étais retombé rapidement sur le balisage la première fois, donc , je n'ai pas réalisé mon erreur. Bon cette fois , c'est le bon parcours, sauf qu'il reste un bon bout de chemin pour aller jusqu'au ravito. Alors que j'envisage de mettre le GPS en mode cartographique pour trouver un itinéraire de retour à Dourdan , je rattrape au pied d'une montée, trois charmantes joggeuses. Je les suis dans la côte, que je ne vois pas passer ... :-) :-) . Finalement, alors que le GPS affiche déjà 45km ( au lieu de 37,5 ) , voici le ravito N°2. Benoit m'a gentiment attendu . Le ravito est le digne pendant du N°1 , pas grand chose à se mettre sous la dent. Je mets donc encore la réserve de barres à contribution. On repart, il parait que le parcours est moins gras dans sa 2ème partie. Hum... très discutable ! C'est même de pire en pire, surtout que la pluie s'en mèle. Le célèbre single de l'autoroute à Saint Quentin s'en trouve un peu gâché : pas moyen de prendre de la vitesse , le vélo est scotché. Arrive un petit raidillon, je tente le coup, mais le vélo patine à mort . Pied à terre : ça gliiiissssse , et paf , je me retrouve à terre faute de point d'appui. Même à pied, pas moyen de monter sur le chemin, je passe donc sur le côté sous l'oeil goguenard de mister Benoit qui observe la scène. Heureusment, on trouve quand même quelques portions de sable sur le single ( je le savais ! ) . La pluie augmente. Petite pause, pour manger la réserve de barres de Benoit, je suis toujours affamé. Après quelques ultimes efforts, c'est avec plaisir que nous voyons arriver le gymnase non sans avoir parcouru quelques allées transformées en infâme bourbier. Au final, 61 km et 1200m de D+ pour moi ( après filtrage de ma boucle supplémentaire, le parcours faisait 54,6km et 1100m de D+ ) . Dans la série des bizarreries du jour, le GPS affiche 12,2 de moyenne mais l'analyse du fichier annonce 13,2 . Décidemment, drôle de journée . Bon entraînement psychologique en tout cas pour la Jean Racine , sauf que si le temps ne s'améliore pas rapidement , le 70km de la JR va être inhumain avec les 2000m de D+ annoncés.

Cliquer sur la photo en haut à gauche pour voir l'album de la rando

Profil du parcours (filtré ) : 54,6 km , 1100 m de D+

vendredi 28 mars 2008

Samedi 29/03/08 : sortie à Saulx

Sortie à Saulx cette après-midi avec Benoit . Objectif : tester le petit frère du Prophet qui a été livré ce matin , histoire de vérifier avant la rando de demain que tout est bien serré sur le vélo et que les réglages sont ok. En effet, j'ai vendu mes anciens vélos et profité de soldes défiant toute concurrence pour acheter sur Internet un Qkikes Segment Ed Two ( petite marque française du Nord de la France ) , afin de disposer d'un second VTT avec une géométrie plus sur l'arrière que le Prophet histoire de faire quelques progrès en descente. Test très concluant : le vélo est super maniable , très rassurant en descente et à ma grande surprise, le rendement reste excellent. Terrain plutôt gras à Saulx, il fallait bien choisir les endroits où passer pour ne pas finir embourbé. Ceci dit, comparé à la rando de lundi dernier à Blois, c'était presque sec !

lundi 24 mars 2008

Lundi 24/03/08 : La Molineuvienne ( Loir & Cher )



En lisant le journal local samedi, j'ai découvert une annonce pour une randonnée VTT près de Blois. Ce n'est pas trop loin de Freteval : 45km environ. Donc, je décide d'y participer. Il y a deux parcours: 33 et 53 km. Le site internet du club local annonce 250m de dénivelé sur le parcours 53km (!) , je m'attends donc à une randonnée plate et très roulante dans de grandes allées forestières. Le lever lundi matin est un peu difficile : pas super motivé vu le parcours proposé et j'ai un peu mal aux jambes avec ma balade en terrain mou de la veille, je ne suis pas un grand amateur de ce type de terrain. Bon, on finit par se lever quand même, petit déjeuner et je décolle vers 7h45 direction Molineuf où j'arrive à 8h20. Surprise: Molineuf se trouve en plein dans la forêt domaniale de Blois , en bas d'une descente de 2km ! J'ai un gros doute du coup sur le dénivelé annoncé vu qu'il va bien falloir monter cette côte au départ. Par ailleurs, la traversée de la forêt m'a permis d'apercevoir des chemins forestiers qui ont l'air très boueux. J'opte donc finalement pour le 33km, quelque peu méfiant sur le terrain. 8h30, c'est parti. Je suis un groupe de locaux qui mène un bon train. Première côte : bon , va falloir chauffer la machine, un petit coup de danseuse et zoup, je largue les locaux. Tralala, tralalère. Hum ... au bout d'1km , je ne suis pas loin d'avoir déjà dépassé le dénivelé annoncé : c'est quelle dure cette côte. Manifestement, le gars qui a fait le site web ne doit pas connaitre la bonne définition du D+ . On tombe les vitesses, et on adopte un rythme plus tranquille. Caramba ! Ca revient derrière . Bon, je décide finalement de suivre ce petit monde. On redescend par un chemin bien glissant et on prend un chemin le long d'un champ. C'est gras, on n'avance pas. Et hop, on remonte dans la boue. Dur dur, ce n'est pas grande forme ce matin. Petit bout de route en haut, cela me permet de reprendre les 100m que j'ai perdu sur le groupe. Et on rentre dans un très beau single qui tourne, monte et descend en permanence, mais sur de la terre argileuse qui glisse un maximum. Le vélo part dans tous les sens , je maitrise moyennement. Au bout de 3 à 4 km très sympa bordés de neige, on reprend un grand chemin blanc. Je tombe les vitesses histoire de rattraper mes petits camarades du jour qui m'ont largué dans le single, les jambes ont toujours du mal à tourner. Tête dans le guidon, la vitesse monte. Au bout de quelques minutes, je réalise qu'il n'y a plus personne devant. Bizarre : soit je suis tombé sur l'équipe de France de contre la montre, soit j'ai raté quelque-chose. L'option 2 semble probable. Demi-tour . Effectivement, je viens de faire 3km pour rien , je retrouve le chemin, et c'est reparti pour un joli single qui glisse avec pas mal de boue , mais pas collante heureusement. Par ailleurs, il y a beaucoup de ruisseaux dans la forêt: les passages de gués se répétent régulièrement, penser à mettre les pédales à l'horizontale sous peine de pieds mouillés. En fait, 70% de la rando va se dérouler sur des singles superbes mais de plus en plus boueux. Il n'est pas rare de faire un bon km à 8km/h avec les roues qui patinent. Bonne surprise : le Continental Explorer devant fait merveille et la direction reste contrôlable. Le Schwalbe Smart Sam derrière a plus de mal mais ne s'en sort pas si mal. L'habitude aidant, je cesse d'essayer d'éviter les flaques et je m'habitue à voir le vélo zizaguer dans tous les sens. De toute façon, je suis couvert de boue malgré les gardes boue qui font de leur mieux. On arrive sur un raidillon sévère , tout le monde essaye de grimper à pieds en s'accrochant aux branches. Le moral dopé par le coté ludique de la rando, je tente le coup : turbo on, je donne toute la puissance et miracle, le vélo monte malgré les racines et le patinage de l'arrière. Super ! Un petit frisson dans l'échine, moral cette fois au beau fixe, les jambes reviennent. Tiens, au fait , 25km depuis le départ, où diable est passé le ravito ? Je me dis que vu le peu de monde, ils ont du l'annuler. Bon , pas grave j'ai des réserves dans le camel. Et ... 2km plus loin, voilà notre ravito ( étonnant comme emplacement sur un parcours censé faire 33km ). TOP le ravito ! Vin chaud, rillettes, tartines de confitures de toutes sortes , jus d'orange, pâtes de fruit, oeufs de Pâques (!!! ) etc ... en plus des denrées classiques. Petite pause, nettoyage de la transmission dans un ruisseau car elle se manifeste par des craquements sinistres , le vélo étant couvert de boue. Finalement le parcours fait plutôt 38km que 33. Je repars , nouveau single , cette fois , c'est le Vietnam ! Les roues s'enfoncent de 10cm, la boue ne colle pas mais la progression est très difficile. Les ruisseaux font facilement 30cm de profondeur , il faut bien choisir l'endroit où traverser. Mais ça passe, le vélo avance toujours. Je rattrape d'ailleurs pas mal de monde, dont le groupe du départ qui est à pied , la boue a fatigué les organismes mais aussi les vélos, il y a beaucoup de bris de transmission. On enchaine sur un single en devers avec racines, c'est un peu holiday on ice et il y a du monde en bas dans le fossé, heureusement, sans mal . Mais ça passe toujours. Et enfin, la récompense : une super descente de 2km sur un terrain curieusement sablonneux (plutôt atypique dans le coin) . Arrivée peu avant 12h , heureusement, il y a de quoi laver les vélos. Au final 38km, pour 521m de D+ au GPS à 13km/h de moyenne . Très belle rando très ludique malgrè la boue. Moi qui n'aime pas la boue, je me suis surpris à apprécier ce parcours. Finalement, la boue , c'est comme le sable : il faut foncer tout droit sans se poser trop de questions.



Profil du parcours : 521m de D+ sur 38km

Cliquer sur la photo du début pour voir l'album photo de la rando .

Dimanche 23/03/08 : balade à Freteval



En ce week-end Pascal, nous avons prévu de rendre une petite visite à la belle famille à Fretaval, près de Vendome. La méteo de ce dimanche matin s'avère correcte: temps froid mais beau soleil. Lever à 8h, en prévision d'une petite balade programmée sur le GPS. Freteval possède plusieurs itinéraires VTT que je connais bien, mais j'ai décidé de profiter de mon nouveau Vista HCX avec cartographie intégrée pour améliorer un peu le parcours. Départ par l'itinéraire habituel qui s'avère plus difficile qu'à l'habitude. Le sol est très mou et c'est in extremis que j'arrive en haut de la première côte, la roue arrière ayant une tendance affirmée au patinage. Les 10 premiers kms sont physiques : le rendement est franchement desastreux, les roues s'enfonçant dans l'herbe du chemin. J'emprunte néanmoins mon nouvel itinéraire qui s'avère finalement peu judicieux : la forêt traversée est privée et j'arrive rapidement à une clôture gardée par des barbelés et deux molosses féroces. On improvise donc un itinéraire bis ( merci la carte sur le GPS ) pour rentrer à la maison en visant des chemins plus roulants. Retour au bout d'1h40 d'efforts pour un petit 16 km/h de moyenne. Fausse manip en arrivant , j'efface la trace du GPS ! Pas trop grave elle ne méritait pas d'être conservée .

samedi 15 mars 2008

Samedi 15/03/08 : 20 km de singles à Fontainebleau

Au vu de la méteo très pessimiste pour dimanche , et de la température agréable de ce samedi, nous décidons avec Benoit d'avancer la sortie dominicale au samedi après-midi. Départ pour Fontainebleau à 15h sous un temps qui se couvre, mais avec 19°C au thermomètre ce qui permet de ressortir cuissard court et maillot à manches courtes, un vrai plaisir. L'objectif est de tester un parcours trouvé sur le Net, qui annonce quelques beaux singles. Départ du parking de la N7 à Barbizon, 1ers kms classiques avec la côte du Rocher Cuvier. Après un départ vallonné, nous entamons une longue serie d'allées un peu monotones. Où sont les singles ? Après 18km, on rentre enfin dans le coeur du sujet. Et là , c'est le bonheur total : chemin qui tournicote dans tous les sens , monte , descend. C'est un régal et on appuie sérieusement sur les pédales pour profiter de ce magnifique terrain. Montée ludique vers la tour Denecourt, avec rochers et racines, mais ca passe - presque - partout. Et on repart sur les singles après la tour Denecourt. La nuit tombant, on shunte un peu la fin de parcours pour arriver pile-poil avant l'averse après 39km très sympas et 550m de D+.

samedi 8 mars 2008

Dimanche 09/03/08 : petit decrassage à Barbizon

Dur dur de se lever ce matin, après une semaine à 2000m d'altitude, l'organisme a un peu de mal à se réadapter à la région parisienne. Départ de la maison à 9h pour rejoindre le parking de la N7 à Barbizon. Au programme, une boucle allégée, car les cuisses sont encore raides après une semaine de ski intensif. Heureusement, malgré les prévisions méteo pessimistes, le temps est tout à fait correct , couvert mais pas froid. A 9h30, départ tranquille histoire de se réhabituer à pédaler. La première côte tire dans les jambes, il manque un télésiège ! Au bout de 15km, cela commence à aller nettement mieux et j'arrive enfin à retrouver un rythme plus correct. J'en profite pour prendre une petite descente raide dans le sable, et elle parait finalement bien plate comparée à la piste noire du "Bois de L'ours" des Arcs 2000. La pluie faisant son apparition, retour au parking après 25km agréables et un tout petit 410m de D+, décidemment cette forêt est vraiment superbe.