dimanche 27 septembre 2009

Dimanche 27/09/09: Les Virades de l'Espoir à St Remy les Chevreuse

Il y avait l'embarras du choix pour ce dimanche : Grand Huit Cellois avec des collègues, Virades de l'Espoir avec ADP (mais RDV un peu trop matinal pour moi ) ou St Michel et la Bacotte qui recueillait les suffrages du président. Dans le doute, je prépare le HIHM3 en lui remettant les ZTR. Option performance, au cas où il faudrait tenter de suivre Franck et Marco. Je ne vois pas passer beaucoup de mails ce samedi et comble de malchance, j'ai perdu le RDV pour le Grand Huit Cellois suite au vol de mon PC dans la voiture au cours de la semaine dernière. Finalement en début de soirée, une heureuse surprise avec un coup de fil d'Hervé. Cette fois ça y'est, il est de retour sur le vélo. Youpi ! En grande méforme, comme d'habitude. Et St Michel se reveille, avec Michel puis Olivier qui sont partants pour le 50km des Virades. Ce sera donc l'option Virades, avec une bonne action au passage. Je passe chercher Hervé et nous arrivons sur place pour 8h15. On croise ADP et le VCBS qui démarrent tout juste ( hum , pas si matinal que ça finalement le RDV ) . Michel G. et Olivier nous attendent aux inscriptions. Il fait frais et les premières hectomètres sont difficiles. Heureusement, on rejoint rapidement une bosse suivie de la célèbre montée en lacets dans le forêt. Première partie de parcours assez roulante, Olivier tient la super forme et appuie comme un forcené sur les pédales, atomisant tous les concurrents sur son passage. Petite pause forcée toutefois, Michel a coincé sa chaine derrière la cassette, on l'attend quelques minutes. Hervé applique sa tactique habituelle, suivre le leader. Au grès de quelques bouchons ( il y a du monde ) , il prennent quelques mètres d'avance. Alors que j'emmène Michel dans ma roue, je les vois passer ... dans l'autre sens sur un chemin en contre-bas. Etrange. J'hésite à les rappeler, le parcours ferait-il une boucle? Pas du tout, et nous enchainons par un très beau single bien ludique. On arrive au 1er ravito, super bien garni. Et voilà Hervé et Olivier qui arrivent finalement. Officiellement, ils auraient été distraits par un chien qui promenait sa jolie maitresse. Ah ces chiens dirait Benoit ... On repart, 2ème partie très agréable, avec notamment un single avalé full speed et qui tournicotait dans tous les sens. Tellement sympa qu'on continue tout droit à l'exception d'Olivier plus attentif. Je reconnais l'endroit où nous sommes passés cet hiver avec Benoit, Franck et Marco. Quelques montées et descentes, le single des 17 tournants où Hervé fait une petite chute en remontant un talus sur le mauvais rapport. Olivier prend de l'avance et n'oublie pas de me crier la bonne direction aux intersections. Douterait-il de mon sens légendaire de l'orientation? Nous arrivons finalement au ravito 2 où je constate que le GPS s'est éteint tout seul dans le camel. Pas de trace pour aujourd'hui snif. Dernier tronçon connu mais sympa. On arrive au faux plat dit de de "l'homme en jaune". Une pensée émue pour Benoit qui se remet de sa soirée de la veille et a préféré faire un petit tour. J'appuie fort sur les pédales, mais ça suit derrière. Quelques variantes nouvelles et quelques belles difficultés pour le final qui commencent à attaquer les organismes. A ma grande satisfaction, je viens à bout du raidillon dans la remontée vers les hauts de Choisel. On redescend pour remonter le long du parc du château de Breteuil. Pas mal de randonneurs dans la montée, il faut faire attention. Olivier me dit qu'il est au bord des crampes, Hervé est lui épuisé. Moi ça va très bien, mais je n'arrive pas à les larguer pour autant, c'est agaçant. Et c'est le retour vers St Remy. Arrive la descente finale, assez technique et caillouteuse. Alors que je prépare une attaque sur Hervé, mon pneu arrière heurte une pierre tranchante et pschiiiiit , à plat malgré le latex, flanc lacéré. Pas glop. Hervé ne se rend compte de rien et poursuit derrière Olivier. Je m'arrête, démonte la roue et caramba ! La valve me la joue en mode Eric : impossible de la dévisser. Je tente la manip Franck Mc Gyver avec le dérive chaine, mais le mien n'est pas adapté pour que cela fonctionne. Un concurrent s'arrête, on essaie à deux , rien à faire. Je sens que vais finir à pied, pas question de rouler à plat avec mes belles ZTR. Avec la rage du desespoir, je fais une dernière tentative et miracle, petit à petit, j'arrive à dévisser. Michel qui avait pris du retard arrive et m'aide à finir la réparation. Ouf. Nous arrivons 5 minutes plus tard après 54km ( quelques petites erreurs de parcours ... ) 3h10 de roulage et environ 800m de D+ .

Cliquer ici ou sur la photo pour voir l'album de la rando
  • Pas de lien GPX ( GPS éteint )

dimanche 20 septembre 2009

Dimanche 20/09/2009 : de l'Yvette à l'Orge

Ce dimanche avait lieu la très sympathique randonnée organisée à Savigny par le VTT de l'Yvette. Une rando à conseiller, avec une organisation parfaite et un parcours adapté à une sortie familiale. Cela faisait longtemps que Julie et Nicolas réclamaient de m'accompagner, je leur avais donc promis de les emmener aujourd'hui. Ludovic et Maël se joignent à nous après l'épisode de la rando mystère à Dourdan. Et comme ma fille a convaincu sa copine Anaïs, la fille de Benoit, de venir avec elle, on reconstitue finalement l'équipe du raid Merrell, avec Benoit et Clement qui nous rejoignent aux inscriptions. Il est 9h15, un horaire pour le moins inhabituel pour nous mais cette fois la relève nous accompagne. Philippe a également opté pour cette rando et nous avons le plaisir de voir Gilles nous rejoindre au départ. Saint Michel est donc en force et l'organisation nous informe que nous sommes bien placés pour la coupe du club le plus nombreux. Il semble toutefois qu'il y ait de la concurrence du coté d'ADP :-) . Le temps est couvert mais l'orage d'hier soir n'a pas suffit à détremper le terrain, heureusement. Nous optons pour le 23km qui semble un bon compromis compte-tenu des forces en présence. Nous voilà partis, ca discute un maximum derrière, les enfants sont enchantés et s'amusent comme des petits fous à la moindre petite bosse. Nous longeons l'Yvette pour rejoindre la gare de Gravigny et traverser le parc derrière la gare. J'en profite pour montrer un petit single qui entraine une chute de Clement, suite à une rencontre avec un arbre qui traversait sans avoir regardé ! Plus de peur que de mal, nous repartons donc pour l'escalade de la 1ère petite difficulté du parcours, la côte menant à Ballainvilliers. J'encourage les enfants à se placer sur un développement adapté et nous montons lentement mais surement. Nous prenons alors la direction de la forêt de Saulx en traversant la N20 sous le tunnel. Le petit talus pour entrer dans la forêt crée un peu d'animation dans la troupe, mais chacun tente vaillamment de franchir l'obstacle avec une réussite variable :-). Nous voici dans la forêt, les châtaignes font leur apparition au grand plaisir de Ludovic qui tenait absolument à faire la rando des Châtaignes aujourd'hui ! Nous abordons la partie la plus difficile du parcours avec quelques petits raidillons, où Julie et Nicolas montrent qu'ils ont bien hérités de l'affection de leur papa pour les montées impossibles. Bravo les enfants! Nous voilà dans la montée qui mène au ravito. Ça souffle, et par endroits ça pousse ... On se regroupe au sommet et voilà quelques centaines de mètres plus loin le ravito bien mérité. On reprend des forces pendant quelques minutes avant d'entamer le retour. Joli passage dans les singles de la forêt de Saulx , on redescend par une de mes descentes favorites. Prudence de rigueur avec les enfants, c'est du vrai VTT et il faut bien regarder où on met les roues. On arrive à Ballainvilliers, on resdescend la piste cyclable dite "de la brindille" ( comprenne qui pourra) , sous le regard inquiet de Benoit qui surveille attentivement mes évolutions :-) . Retour via le Bois des Templiers puis le bord de l'Yvette et nous voici à l'arrivée ou Philippe brandit une magnifique coupe que le maire lui a remis en échange d'une bise. Sacré Philippe ! Et devinez qui termine 2ème ? Nos amis d'ADP qui sont par ailleurs à la recherche du gugusse qui a parlé d'une histoire de pompe . Oups ! Heureusement, j'ai de nombreux gardes du corps , donc on convient d'une photo commune pour immortaliser cette belle journée . Les enfants sont enchantés d'autant qu'ils se voient remettre une médaille, un diplôme et même un tee-shirt pour les chanceux. 21/20 à l'organisation, voilà comment on donne envie aux enfants de rejoindre la tribu du VTT. Bravo !

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dimanche 13 septembre 2009

Dimanche 13/09/09 : Le Bon Saint Arnoult

Après avoir dégusté samedi soir autour d'un barbecue le jeroboam de champagne ramené des Cadoles avec tout le club de St Michel, le Bon Saint Arnoult était au programme de ce dimanche. Benoit est de retour avec un genou encore convalescent, nous convenons donc de limiter le parcours au 55km pour ne pas forcer. Je passe le chercher vers 7H45 et nous sommes sur place à 8h15. Surprise, le départ n'est pas au même endroit que les autres années mais à l'entrée du village. Cela nous fait gagner du temps. On se gare en face des inscriptions, malgré l'heure déjà avancée, il n'y a pas grand monde. On croise Eric et un troupeau du VCBS à l'entrée. Franck et Marco sont déjà partis. Inscription faite pour 4€ tarif licencié, un petit café et on démarre tranquille. Le parcours tourne cette année dans le sens opposé des années précédentes, cela change. Malheureusement, le single de l'autoroute ne semble pas au programme, quel dommage ! C'est un must du coin, à remettre absolument. Début de parcours peu intéressant, c'est roulant, plat, bof bof ... Au bout d'une dizaine de kms, on arrive dans la bruyère c'est mieux. Soudain, je sens quelque chose me serrer la cuisse. Ouh là ! La bête de St Arnoult ? Un fauve échappé du zoo ? Une demoiselle séduite par mon style qui veut toucher la bête ? Un extraterrestre pensant avoir reconnu un autre petit homme vert ? Que nenni ! C'est Eric qui arrive avec sa troupe. Que fait-il là, ils étaient censés être devant. Surgit alors un raidar raide de chez raide, le premier du parcours. Tout à gauche, il y a du monde à pied. Au 3/4 de la pente, je m'écarte pour éviter un homme à pied, ma roue arrière glisse et je suis obligé de mettre pied à terre également, damned, pas glop sur ce coup là. Je pousse le vélo en courant pour ne pas me faire larguer par Benoit. C'est reparti, nous gardons le VCBS en point de mire et du coup, le rythme augmente nettement. Le genou du Benoitlator semble tenir. Cette partie est plus sympa : montées, descentes, et beaux passages jusqu'au ravito situé au km 20. Je pose le vélo, et je vois deux maillots oranges et bleus en train de contempler un beau KTM. Hello les amis ! Franck et Marco se retournent surpris de nous voir en ces lieux. Je sens que cela a du rouler fort, vu la tête décomposée d'un de leurs camarade de jeu. Ils repartent sur le 70 pendant qu'on grignote quelques victuailles avec Benoit. La 2ème partie est moins ludique, quelques passages en single mais cela ne vaut pas les parcours des autres années. Alors que Benoit prend un peu d'avance dans une bosse, un concurrent que je double me signale que je suis ... en train de perdre ma roue arrière. Une branche a du ouvrir le serrage rapide. Merci ! J'évite une cascade . J'en profite pour enlever une couche, le soleil fait son apparition, et prendre une photo du coin. Je repars le couteau entre les dents, pour rejoindre Benoit. Mais rien à faire, pas de Benoit en vue. Une petite bosse et c'est le ravito 2, un peu après 40km. Pas de Benoit. Ben ça alors, où est-il. Alors que je sors le GSM, je le vois arriver. Mystère ou petite erreur de parcours, nous n'aurons pas le fin mot de l'histoire. Les gars au ravito annoncent deux belles bosses. Effectivement après une descente rapide, ça remonte sévèrement. Pfuiiii, dur dur avec les jambes froides. Et c'est encore pire derrière lorsqu'on remonte la piste de descente, sauf que ce n'est pas le bon chemin. On redescend ( mieux dans ce sens là ... ) et on retrouve le parcours. C'est partie est agréable avec du single tournicotant et des passages techniques. Puis le parcours redevient plus roulant, un bout de route et on bifurque dans un champ fraichement coupé et rempli de branches bien pointues. Un vrai piège à pneus, d'ailleurs , c'est l'hécatombe à la sortie avec plein de vélos les roues en l'air. Je m'attends à voir ADP en pleine réparation, mais non, ils ont miraculeusement échappé au pire. On arrive à la bifurcation du 70, les 3 vététistes devant moi hésitent et jouent aux dominos en s'étalant sur le coté. Faut pas hésiter. Nous voilà sur la fin de parcours du 55. On arrive sur le single final, commun à tous les parcours. Même souci qu'à Ballancourt, comme il n'est pas possible de doubler, c'est le bouchon avec les concurrents plus lents des petits parcours. Un pseudo-caïd manque de m'envoyer dans un arbre en voulant passer à tout prix, sans doute de peur qu'on lui mange sa merguez avant qu'il arrive. Je sens soudain un léger flou à l'arrière. Crevaison, rebouchée immédiatement par le latex, mais le pneu a perdu 1 bar de pression. Bon, ça ira jusqu'à l'arrivée. Petite descente, je jette un oeil à mon pneu, puis en relevant la tête je vois un gros nuage de poussière. Que se passe-t-il ? Le nuage se dissipe et je découvre avec angoisse Benoit allongé par terre empêtré dans son vélo. Ca va ? Pas de réponse . Oups. Il a l'air bien sonné, avec le nez et la bouche ensanglantés. C'est la première chute de ce type depuis que nous roulons ensemble. Heureusement, il reprend ses esprits, plus de peur que de mal. Une petite souche traitre est probablement à l'origine de la chute qui a été soudaine et brutale. On attend quelques minutes, puis nous repartons pour finir la rando sans autre incident. Au final 57km en 3h17 et 915m de D+. Un parcours correct mais néanmoins un peu décevant par rapport aux précédents. Chers organisateurs, SVP, remettez-nous tous ces beaux singles qui font la beauté du coin pour les prochaines éditions.

samedi 5 septembre 2009

Dimanche 06/09/09 : la verte Ballancourtoise

Pas beaucoup de candidats pour aller à Ballancourt ce dimanche matin. Benoit soigne une tendinite et aucune manifestation d'activité à St Michel hormis un coup de fil de Philippe qui a préféré aller ailleurs, craignant de la boue ( :-) , faut pas pousser quand même ! ) . Du coup, j'ai un peu de mal à me motiver, j'arrive sur place à 8h15. Il y a du monde et une belle file d'attente aux inscriptions. Je pars à 8h35 sur le 68km mais en projetant de couper la dernière boucle car je dois être à 13h à la maison. Je découvre que la pile du compteur a été victime d'une mort subite cette nuit, je me contenterai du GPS pour surveiller le kilomètrage. Pas la moindre tête connue au départ. Le parcours est superbe, avec de beaux singles dès le départ. Balisage à prendre en exemple, tout est nickel avec des flèches d'avertissement suffisamment tôt avant les bifurcations et des rappels ensuite, parfait bravo. J'appuie un peu sur les pédales au départ car il fait 9°C, c'est frais et le coupe vent n'est pas superflu. Heureusement le parcours est bien vallonné et les bosses font rapidement chauffer la machine. 1er ravito atteint au bout de 17km. Il y a un monde fou. Je ne m'attarde pas, histoire de ne pas trop perdre de temps. La 2ème partie est encore mieux que la première avec de beaux passages dans la bruyère et un photographe dans la carrière de grès pour nous immortaliser. Je lui rends la pareille. La moyenne plafonne un peu au dessus de 15km/h, le parcours est en majorité sur de très beaux singles ludiques et parfois techniques . Quelques avions passent de temps en temps en rase-mottes, pas envie de forcer aujourd'hui, je garde mon rythme. On arrive au 2ème ravito juste en haut d'une montée bien connue avec les 5 derniers mètres bien raides. Je grignote quelques bananes et je repars. La 3ème partie est un peu plus roulante, avec quelques passages dans les champs. J'évite la boucle du 68km annoncée pour 3/4h, pas le temps. Arrivée rapide au 3ème ravito , arrêt éclair et c'est parti pour la dernière partie. Cette fois, c'est nettement plus facile avec des passages avalés à fond de 44x11 et quelques petites escarmouches localisées avec des concurrents joueurs. Dernière partie à la queue leu leu dans les derniers singles, le parcours est commun à toutes les distances et pas moyen de doubler. Le chemin s'élargi pour le dernier km et juste en arrivant sur la route, soudain je vois passer un missile ADP sorti de nulle part et monté sur un Lapierre noir. Kekcéksa? Je suis obligé de sprinter pour sauver l'honneur de Saint-Michel. Et voici l'arrivée, très beau parcours par un temps idéal, 62km au GPS en 3h45 en shuntant la dernière boucle du 68 ( dommage elle avait l'air bien ) . 1000m de D+ au GPS.