samedi 30 janvier 2010

Dimanche 31/01/10 : Barbizon

Cela faisait quelques temps que je voulais essayer d'assembler le parcours de Patrick et le mien pour voir ce que cela pouvait donner. Chose faite pour ce dimanche, avec un 40km tournant en sens inverse des aiguilles d'une montre. Je propose à Eric, notre président, une sortie club pour étrenner le nouveau GPS investi par notre trésorier. Au menu, 25km et 40km. Hélas, le GPS tout neuf rend l'âme en ingurgitant le parcours! Ce n'est que partie remise. Entre les bugs de GPS, l'attrait de la piscine et les contraintes horaires, nous nous retrouvons finalement tous les deux avec Benoit. Bon, ce n'est pas un souci, nous avons l'habitude et nous sommes équipés pour affronter seuls le monde sauvage de la forêt de Fontainebleau et ses bêtes féroces. Nous arrivons sur le parking vers 8h30, le temps de sortir les vélos, nous partons à 8h40 , en direction de la célèbre bosse du départ. Les jambes vont bien ce matin, elle me semble plus courte que d'habitude. Le sol est bien ferme, il fait -2°C, la forêt est pleine de givre mais pas de traces de neige. Nous rentrons dans le beau single du début de parcours, j'aime tout particulièrement ce passage qui offre un point de vue magnifique et un terrain ludique. Nous passons à coté de l'hippodrome de la Solle, très joli à voir avec le temps superbe et l'herbe toute blanche. Nous remontons vers le passage des fusillés que nous franchissons sans difficulté ( Ndlr : en 2009, en ce lieu, plusieurs vététistes tombèrent au champ d'honneur sous mes yeux, mitraillés sans pitié par un dénommé Franck, équipé d'un ... appareil photo ! ) . Un petit single plus tard, nous voici sur la nouveauté du jour, notre parcours favori, mais en sens inverse. Nous sommes décontenancés avec Benoit. Dans ce sens, nous avons du mal à reconnaitre le tracé et il se révèle beaucoup plus technique. Le chemin qui contourne le Rocher Cassepot nous réserve des passages délicats. En particulier le fameux dévers, déjà difficile dans l'autre sens, mais là, gloups ! Benoit se lance et je vois avec horreur son vélo disparaitre brutalement en contrebas. Arrghll ! Mon sang se glace mais à ma grande surprise, je vois le vélo remonter de l'autre coté, piloté sereinement par l'ami Benoit pas déstabilisé pour un sou. Il y avait un replat au fond du trou et c'est passé ! Incroyable ... Je n'ose pas tenter la même manoeuvre et je passe prudemment à coté du vélo. Nous continuons, saluant au passage les nombreux promeneurs. L'ascension vers la tour Denecourt est amusante, les marches et les pavés forment des obstacles difficiles mais franchissables. Petite pause au sommet. On hésite à tenter la descente des premiers mètres. Sans doute faisable mais risqué. Le reste de la descente est ludique avec de nombreux passages techniques, marches et rochers mais ça passe ... presque partout. Et nous remontons de l'autre coté pour arriver à l'entrée de notre single favori. Le sol bien ferme permet de lâcher la cavalerie et nous virevoltons de virage en virage, avec une belle moyenne sur ce tronçon. Génial ! Nous croisons quelques marcheurs équipés de chiens énormes et sans laisse. Curieusement, plus personne ne se bat pour passer en tête ... Le sentier redevient technique du côté du Rocher Canon avant d'arriver sur la partie du parcours que j'avais volontairement voulue plus roulante histoire de varier les plaisirs. Je sens un peu mes jambes, payant l'enthousiame déployé sur les singles. Heureusement que Franck et Marco ne sont pas là me dis-je. C'était sans compter sur le Benoilator qui enclenche la plaque et imprime un rythme d'enfer avec un grand sourire. Dire qu'avant il n'aimait pas le plat ... Je m'accroche à sa roue, avec quelques petits sprints quand même lorsque la race canine s'intéresse à nous. Dangereux cette forêt, je vous dis ! On remonte vers le Rocher Cuvier Chatillon, une belle grosse bosse bien plus sympa en descente :-). Là, on a du mal à décoller sur les petits tremplins ! Heureusement, les promeneurs nous encouragent. Il ne nous reste plus qu'à descendre pour rejoindre le parking de Barbizon après 42km , 3h de roulage et 550m de D+. Un beau parcours, à travailler un peu pour rajouter quelques difficultés histoire de le rendre encore plus intéressant.

dimanche 24 janvier 2010

Dimanche 24/01/2010 : La Gatinaise

Au programme de ce dimanche, nous avions opté pour la Gatinaise avec Benoit. Malgré la soirée Paella de St Michel qui n'était pas la préparation idéale pour se lever à l'aube le lendemain. Mais j'avais négocié un petit délai, pariant sur un parcours relativement roulant ne nécessitant pas de partir trop tôt. Après une nuit courte mais bonne, je passe chercher Benoit vers 7h50 et nous prenons la direction de Oncy sur Ecole. Pas trop de monde aux inscriptions, nous échangeons 4€ tarif licencié contre un petit papier pour le casse croute à l'arrivée. L'affiche promet un parcours sans boue, mais les premiers kms de liaison pour rejoindre le massif forestier de Fontainebleau sont bien gras, je regrette de ne pas avoir pris les gardes boue. Il tombe un petit crachin pas trop gênant. Petite erreur de parcours en suivant un vététiste de l'Armée de Terre, finalement, on retrouve le bon chemin qui nous emmène enfin sur le vrai terrain de jeu. Cette première partie de parcours se révèle agréable. Pas de grosses difficultés malgré une bonne bosse interminable bien que relativement roulante. Petite pensée pour Franck qui aurait adoré. Quelques singles émaillent le parcours, dont certains que nous empruntons régulièrement. Mention bien pour une randonnée en forêt de Fontainebleau, les organisateurs ont du bien négocier avec l'ONF. On arrive au premier ravito au bout de 18km après avoir descendu les rochers au bord de l'A6 que l'on monte habituellement. Pas évident en descente d'ailleurs .. . Au ravito, on discute avec un vététiste lecteur de mon blog qui m'a reconnu. Discussion fort sympathique. Nous repartons pour la seconde boucle du 55km, qui se révèle plus physique. La semaine a été éprouvante sur le plan mental, je n'ai pas mal aux jambes mais je manque de punch et Benoit prend le large. Je me fais rattraper par un concurrent sur un Specialized, ça m'agace un peu, je fais l'effort de le suivre et nous rejoignons Benoit. Du coup, je me sens mieux et finalement la répétition des ascensions a raison de la fougue de notre adversaire qui finit par disparaitre après un bon raidillon. Nous filons sur un bon rythme et quelques beaux passages pour rejoindre le 2ème ravito ( en fait, le même que le premier, le parcours fait des boucles). On se restaure rapidement et on repart pour les 15 derniers km. Nous reconnaissons avec Benoit le single découvert il y a 3 semaines. On se sent comme chez nous ! Et soudain, au bord du chemin, trois maillots ADP qui semblent en détresse. St Michel dépannage arrive à la rescousse. Un souci ? Une pompe ?? :-) :-) . Et non, rupture de chaine. Autre petit point faible bien connu de nos camarades d'ADP, le dérive chaine présent ne semble pas très en forme. Plus rapide que l'éclair, Benoit sort son attirail et opère le pauvre vélo à chaine ouverte. Quelques secondes plus tard et avec l'aide d'un maillon rapide, la transmission reprend vie et nous repartons en direction de l'arrivée sous une pluie de plus plus présente. Nous remontons vers le Rocher de la Cathedrale, évitant malheureusement au passage un super single que nous prenons habituellement. L'idée de l'utiliser me traverse l'esprit mais nous ne savons pas où va le parcours au sommet, donc on s'abstient. A peine le sommet franchi, on arrive à une bifurcation sans fléchage. Aie! Demi-tour, on voit arriver ADP. On rebrousse tous chemin, mais non pourtant, c'était bien par là. On retente le coup et on finit par croiser un vététiste de l'organisation avec ... la pancarte qu'il venait de retirer. Pressés les débaliseurs, il est à peine 11h45 ! Nous voilà à nouveau sur le bon chemin et on prend un belle descente avec en bas une bifurcation entre le 20km et le 55km. Machinalement, je jette un oeil au GPS pour voir la distance parcourue et ... ENFER !!! PLUS DE GPS ! AAAARGHHLLLL ! J'appelle Benoit pour lui dire que je fais demi-tour, le GPS a du tomber dans la descente. Un concurrent nous dit l'avoir vu par terre au sommet. On remonte, puis on reprend le parcours en sens inverse pendant plusieurs kms. Rien. Sniiifffff ! On repart vers l'arrivée, il ne me reste qu'un vague espoir qu'il ait été ramassé par une bonne âme. La pluie est de plus en plus forte, arrivé en bas de la descente, on part sur le 20km pour raccourcir le trajet. Je veux essayer d'arriver le plus tôt possible au cas où quelqu'un aurait ramené le GPS. On retrouve ADP ( le 55 devait faire une boucle revenant sur le 20 ) . Etonnant cette fin de parcours du 20km. C'est le plus bel endroit de la rando avec un single bien technique avec marches et rochers. Certains ont du maudir le parcours ! On rejoint finalement le gymnase, on commence a être mouillés, pas glop. Mon moral n'est pas au beau fixe, je pleure mon GPS favori et toutes les aventures que nous avons vécu ensemble. Et arrivé au gymnase, que vois-je ? Une charmante dame et son mari qui manipulent un Vista HCX cherchant à identifier son propriétaire. YES !!!!!!!!! Je ne saurais jamais comment il a pu tomber de sa fixation qui en a pourtant vu d'autres. Mais l'essentiel est là, je l'ai retrouvé. Grand merci à mes sauveurs. Au final, une rando bien tracée et un parcours agréable malgré un temps très moyen. Le GPS de Benoit affiche 52km en 3H16 ( dont 1/4h de recherches intensives) pour environ 600m de D+ .

dimanche 17 janvier 2010

Dimanche 17/01/10 : Le Beau Mollet à Velizy


Petite hésitation pour ce dimanche au vu de la météo pour le moins pluvieuse de samedi. Le Beau Mollet à Velizy avec de la boue ou une rando maison à Fontainebleau ? Je prépare un petit parcours sympa pour Fontainebleau, mais je reçois un mail de Benoit qui semble bien motivé pour le Beau Mollet. Philippe L. est partant aussi. Je pose donc les gardes-boue sur le Hilight. Exceptionnellement, on opte pour le 35km pour cause de contrainte horaire. Il faut rentrer tôt à la maison. Henri, un collègue de PSA nouvellement converti aux joies du VTT est aussi partant avec son club. Et effectivement, on retrouve tout ce beau monde à 8h15 aux inscriptions. J'ai du mal à trouver Henri sur le parking et la réciproque se vérifie : entre le costume et la tenue cycliste prêt à affronter un terrain boueux, l'apparence n'est pas la même! Nous partons vers 8h30, sur un rythme tranquille. Pas de côte féroce dans les premiers km, je ne peux donc pas appliquer ma méthode d'échauffement favorite :-) . Première petite bosse, la transmission toute neuve de Benoit émet des craquements sinistres, petit souci de réglage. Philippe franchit la difficulté en tête, bien content de devancer le maitre Benoit dans son exercice de prédilection. Le groupe se reconstitue au sommet. J'ai les jambes qui démangent un peu en voyant quelques concurrents passer à gauche. Et finalement, je craque, et rallume le turbo. Je me retourne au bout de quelques centaines de mètres, et je vois Benoit qui revient à toute vitesse, alerté par Philippe sur ma tentative de fuite. Le rythme change nettement, compte-tour à la limite de la zone rouge, on fonce sur les chemins qui sont quand même bien grassouillets et collants, ce qui nécessite à la fois de la cuisse et de l'attention pour maintenir le vélo sur la bonne trajectoire. Un mur nous résiste pour 2m, gênés par les concurrents à pied. Dans l'ensemble, l'adhérence reste correcte, la boue est liquide et les crampons des pneus arrivent à jouer leur rôle. Arrive un faux plat redoutable, la pente n'est pas très importante mais le terrain ne rend pas et l'ascension est interminable. Puis nous arrivons au premier ravito au bout de 12km. Ravito bien fourni, on bavarde un peu avec Benoit tout en nettoyant les transmissions. Quelques minutes plus tard, on retrouve Henri légérement entamé ( ah ce faux plat ! ) puis Philippe. Nous repartons avec Benoit pour une 2ème partie de parcours tout à fait agréable. On emprunte un single bien glissant le long de la nationale que nous ne connaissions pas puis pn découvre un passage sous l'A86 qui remplace la passerelle disparue récemment. Le vététiste devant moi est en grande difficulté dans les virages serrés qu'il passe pied à terre tout en appuyant comme un malade sur les pédales sur le plat. J'en conclus qu'il s'agit d'un routier égaré sur un terrain inhabituel. Le passage dans les bois de Jouy puis de Velizy est assez physique. Mauvaise nouvelle pour moi, le Benoilator est de retour et atomise tout le monde dans les bosses. Impossible de le suivre, je m'emploie donc à limiter les dégats en éviter de faire exploser le moteur. Les sentiers sont bien choisis, beaucoup de singles, bravo pour le tracé. Montées et descentes s'enchainent, avec comme feu d'artifice final, l'enchainement de deux des montées les plus raides du coin. On se croirait à la Jean Racine! . Malheureusement, arrivé au sommet, c'est fini : on rentre sur Vélizy par les grandes allées et nous arrivons vers 11h après 2h de roulage, 28 km ( où étaient les 35 ? ) et 580m de D+. Malgré tout, un parcours très agréable et ludique avec de jolis passages.

samedi 9 janvier 2010

Samedi 09/01/2010 : Savigny-Saulx

Pas disponible dimanche pour rouler, je profite de la fin d'après-midi pour aller rouler dans la neige. Direction la forêt de Saulx. Au premier chemin, je réalise que si rouler dans 5cm de neige est un plaisir extraordinaire, 10cm de plus changent la donne. Pas moyen d'avancer, je dois mettre pied à terre. Arrivé à Ballainvilliers, même souci : l'itinéraire habituel est impraticable, j'opte pour la route. Et finalement, je renonce dans le chemin après la N20, avec les ornières et le devers, je fais 500m en 5 minutes. La nuit approche demi-tour. Petit plaisir dans la descente avant le parc de Balizy, je double toute une brochette ... de surfeurs médusés de voir passer un VTT. En fait, tous les gens que je croise me prennent pour un fou furieux. Au final 19km en 1h20 pour une ballade bien agréable mais moins facile que prévu.

dimanche 3 janvier 2010

Dimanche 03/01/2010 : Milly

Après le champ boueux de dimanche dernier, retour à la sécurité avec un parcours déjà testé l'année dernière dans la forêt de Milly. Je passe chercher Benoit avec 1/4h de retard sur l'horaire pour ne pas faire mentir la tradition et nous partons en direction du parking de Milly que nous atteignons à 8h45. On sort les vélos et soudain Benoit devient tout pâle "j'ai oublié mon camel sur le trottoir!". Effectivement, j'ai sorti le mien ( nous avons les mêmes ) mais aucune trace de l'autre. Aie ! Bon, ce n'est pas trop grave, il fait froid on ne transpirera pas beaucoup et un seul camel suffira bien pour nous deux. Pour une fois que ce n'est pas à moi que cela arrive ... . Et Benoit jette un oeil sur le camel posé contre la roue, puis me regarde avec un grand sourire. Se pourrait-il que ??? Enfer et damnation, le camel que j'ai sorti, c'est celui de Benoit et l'étourdi c'est moi ! Petit moment de solitude ... Bon, on voyagera léger aujourd'hui en priant pour que la mécanique tienne. Nous partons pour notre parcours avec -5°C au thermomètre du compteur. Glaglagla. Le sol est bien dur, les portions sablonneuses ne posent aucun souci, le sable est transformé en tôle ondulée. Ca secoue bien . Après quelques chemins roulants, nous abordons les premiers singles et les premières difficultés techniques. Les marches et les rochers nécessitent un peu de portage mais rien de gênant. Nous faisons une petite pause près de la Roche qui Pleure. Le paysage est absolument superbe avec le givre et un soleil éclatant, pas le moindre petit nuage. Benoit me dépanne en boisson, je commence à avoir soif. Puis nous repartons au milieu des Gorges de Franchard, avec quelques passages bien techniques et amusants. Je réalise que la boue de la semaine dernière est venue à bout de mes plaquettes de frein arrière, ça couine et cela ne freine plus beaucoup. Changement à prévoir. On remonte le long du Rocher des Hautes Plaines avec un point de vue extraordinaire aux Hauts de Hurlevent. Visibilité maximale, on voit à 30km sans problème. Remise en route et nous découvrons un nouveau single le long de l'A6 que nous traversons ensuite par un tunnel après un passage portage dans les rochers. Petit passage plaisir sur le single en haut de la Vallée Close puis nous prenons le chemin du retour en évitant pour cette fois l'ascension de la piste cavalière dans le sable, remplacée par le Chemin du Nid d'Aigle dont la pente plus douce convient bien à mes petites jambes qui commencent à fatiguer un peu. Benoit trace la route avec sa régularité habituelle et s'enflamme un peu dans les côtes. Et nous voilà bientôt de retour après 3h24 de roulage, 50km et 650m de D+ pour un parcours bien agréable et équilibré.