dimanche 14 février 2010

Dimanche 14/02/10 : Savigny-Saulx-Marcoussis

Avec les chutes de neige de la semaine et le froid ambiant, la sortie du dimanche s'annonçait prometteuse avec des chemins tous blancs. Une proposition de Franck tombe en fin de semaine : un 55K à Fontainebleau sur un parcours "mortel". C'est tentant mais j'ai promis de ne pas rentrer trop tard pour la Saint-Valentin. Je décline, un peu refroidi par ailleurs au vu des températures annoncées à Fontainebleau : -9°C, ça commence à faire froid quand même. Je prépare donc un parcours au départ de la maison ( ça fait gagner du temps ) , avec au programme la forêt du Rocher de Saulx, le Bois de St Eloi et ses jolis singles ( et aussi ses chiens féroces ... ) , puis Marcoussis et son escargot mythique suivi d'un retour par Nozay. Le terrain sera gelé, donc pas de risque de boue, il faut en profiter pour aller rouler sur ces chemins que j'apprécie beaucoup pendant la belle saison. Nous partons à 8h30 avec Benoit. Il fait froid, mais cela reste supportable. On descend vers l'Orge par le chemin de la vanne des eaux. Il y a moins de neige que ce que pensais. Et mauvaise surprise dans la descente, une énorme flaque de boue qui repeint le vélo et le pilote en marron ! On remonte vers le parc de Morsang, il commence à y avoir plus de neige, c'est joli et très agréable sous les roues. Nous empruntons ensuite le parcours le long de l'Yvette pour traverser le parc de Gravisy-Baligny puis monter vers Ballainvilliers et Saulx. Arrivés dans le forêt, la couche de neige s'épaissit. J'adore rouler dans la neige, c'est super agréable et on se croirait à la montagne avec ce beau paysage tout blanc. La forêt est méconnaissable par endroits : il y a eu beaucoup de coupes d'arbres cet hiver. Et les engins qui sont passés ont complétement labouré les sentiers, les pédales touchent presque le bord des ornières. Heureusement que le sol est bien dur, sinon, on ne passerait pas. Petite pause en haut de la forêt avant de redescendre vers la Ville du Bois. La descente est super sympa, sur un beau tapis de poudreuse immaculée. On remonte de l'autre coté, et c'est un magnifique passage ludique dans le Bois de St Eloi avec des singles recouverts de 2 à 3 cm de neige. Quelques passages techniques et impressionnants avec le sol un peu glissant. On tente la montée impossible, et au moment où je crie victoire, la roue arrière ripe alors qu'il ne restait que 1m à passer. On tournicote un peu puis direction Marcoussis toujours pas des chemins très joueurs. On arrive dans la zone "chien féroces". Ouf, pas de chiens. Mais si, juste à la sortie, il y en a un qui déboule. On reste impassibles avec Benoit, ignorant le fauve et bien occupés à franchir un tronc d'arbre qui barre le chemin. Un aboiement plus féroce et hop, on saute au dessus du tronc facilement. Le chien méchant, il n'y a rien de tel pour améliorer les performances du cycliste ! Nous sommes récompensés par une descente sympa. Nous roulons alors vers Marcoussis, direction l'escargot. Benoit attaque, je limite les dégats en conservant mon rythme derrière. On passe le long de la carrière qui fait office de terrain de moto-cross puis on prend notre itinéraire secret pour sortir par le parc de l'école en bas. Remontée vers Nozay, il y a des travaux sur le chemin, on est obligés de se rabattre sur la route juste au moment où passe un peloton de routiers suivi par une petite camionnette aux couleurs du club. Benoit saute sur la route et prend l'aspiration du véhicule. Retardé par un franchissement aléatoire de fossé, j'appuie comme un damné pour recoller. 50m, 30m, 20m, je suis à fond et je n'arrive pas à rattraper Benoit. Ca aide, une camionnette ! Changement de tactique, je retourne sur le chemin maintenant praticable, pariant que Benoit aura un peu de mal à le récupérer en restant sur la route. Tactique payante, on se retrouve le long de la ligne haute tension. Retour par Saulx en exploitant tous les singles disponibles puis direction Savigny via le Bois des Templiers. Dans la côte de retour, je mijote une attaque mortelle mais Benoit se méfiait et attaque en premier sur la plaque. J'arrive à le suivre mais pas moyen de le dépasser au sprint ! Coriace le Benoit . On finit en haut à 25km/h, pas mal pour une montée à 10% . Retour à la maison après 50km, 800m de D+ et 3H20 de roulage. C'est toujours un grand plaisir de rouler sur la neige.

dimanche 7 février 2010

Dimanche 07/02/10 : Barbizon, parcours cinq étoiles !

Après la pluie de la semaine, Fontainebleau était la seule destination raisonnable pour ce dimanche. Histoire de varier les plaisirs, je me lance vendredi soir dans une recherche de parcours sur Internet pour voir si je trouve quelques nouvelles idées. Et effectivement, je trouve une trace d'un nouveau parcours que je m'empresse d'adapter pour ce dimanche. Du coup, c'est avec une certaine impatience que j'attends de tester la nouveauté. Je passe chercher Benoit et nous nous retrouvons vers 8h45 sur le parking de Barbizon. Départ classique, avec la traversée de la N7 sous le tunnel du parking et la montée de la belle bosse spéciale échauffement. L'inquiétude nous gagne sur les cinq premiers kms. Que du chemin large et rectiligne. Benoit se jette sur la première côte qu'il voit à portée, mais demi-tour, il fallait continuer tout droit sur le plat. On commence à se dire que ce nouveau parcours semble bien aseptisé. D'ailleurs, au premier single que l'on voit devant nous, nous l'évitons, persuadé que l'esprit du tracé privilégie le roulant. Ah ben non, tiens donc, nous ne sommes plus sur la trace, c'était bien le single qu'il fallait emprunter! On rattrape vite fait ce beau sentier qui nous tend les bras. Et là, tout change. Le chemin est technique avec un sol bien humide qui rend rochers et racines glissants. De plus, il y a un devers marqué, il faut faire attention où on met les pneus. Le parcours est de plus en plus fun : montagnes russes, passages techniques, whaouh, on se régale. Le moral est au beau fixe. Et c'est de mieux en mieux. Avec des passages pas évidents, mais avec un peu de concentration ça passe. Marches, descentes raides, montées impossibles, tout y est. Et cela va continuer sur tout le parcours sans interruption. On rejoint à un moment notre parcours favori pour quelques centaines de mètres avant de monter par un sentier très raide dont l'amas de rochers final aura raison de notre ténacité. Benoit nous déniche un petit passage ultra ludique avant d'entamer une boucle qui nous fera descendre jusqu'à Fontainebleau. Nous passons devant un parking qui sert de base aux vététistes locaux avant de repartir en single dans le forêt pour remonter vers le plateau par un chemin bien raide qui demande de gros efforts pour ne pas poser pied à terre. A nouveau un passage connu avant de prendre un petit bout du parcours de Patrick à l'envers. Nous avons de la peine à le reconnaitre dans ce sens. Et c'est à nouveau une orgie de singles, on se régale toujours autant. Une montée impossible se présente et le restera. La pente est trop forte et parsemée d'énormes racines. On traverse les Rochers du mont d'Ussy, le chemin devient plus praticable mais je suggère un petit single qui se termine finalement par un portage plus que physique, avec une pente infernale, limite escalade. Puis un petit sentier qui nous obligera à pas mal de portage, trop de cailloux infranchissables. Mais nous sommes récompensés par une longue descente, technique mais faisable et super ludique avec les vélos qui rebondissent de virage en virage. La moyenne peine à dépasser les 10km/h et nous devons finalement un peu couper sur la fin de parcours pour cause de contraintes horaires. Au final un parcours génial de 35km effectué en 3h20 de roulage pour 775 de D+ . Un bel entrainement physique et technique et une super base de parcours à améliorer encore.