dimanche 28 mars 2010

Dimanche 28/03/10 : La Cernaysienne

Première rando de l'année en vallée de Chevreuse, c'est avec plaisir que j'envisage la Cernaysienne pour ce dimanche, en version 55km. L'étude du site de l'organisation montre un parcours assez roulant dans sa partie médiane, en souvenir des grandes allées à ornières ( et boue ... ) de l'année dernière, je décide de prendre le Prophet pour pouvoir foncer sans être trop secoué. C'est le week-end du changement d'heure et Benoit a en plus une contrainte horaire. Il va falloir se lever tôt, dur dur mais je me conditionne psychologiquement ! La météo semble correcte, couvert mais pas de pluie annoncée. Je passe chercher Benoit approximativement à 7h15 ( à 10 minutes près quoi :-) ) . Nous prenons la route de Cernay où nous arrivons un peu plus tard que prévu, le GPS nous a fait traverser St Remy et Dampierre ce qui n'est pas idéal avec tous les feux. On retrouve avec plaisir Michel de retour sur les chemins. Inscription licencié à 3€, Benoit est aux anges, l'Hivernale n'a qu'à en prendre de la graine. Il n'y a pas foule, le temps a du en décourager quelques-uns. Départ identique à l'année dernière avec une descente bien grasse. Ouh là, le terrain est beaucoup plus gras qu'attendu. Il y a des flaques d'eau partout ! Il ne me semblait pas qu'il avait autant plu ces derniers jours. Le début du parcours est glissant mais sympa avec de beaux singles et des belles descentes techniques dans le sable. Je redécouvre l'intérêt de la suspension arrière, j'ai l'impression de rouler sur un fauteuil et bien que moins maniable le Prophet est aussi beaucoup plus stable en descente. A la faveur d'une belle bosse, Benoit prend le large devant et nous suivons tant bien que mal avec Michel. Les jambes ne sont pas au top ce matin et je me sens tout raide. Je me dis que cela va s'arranger au fil des kms. Après quelques zones de plat avalées à bonne vitesse, on finit la première partie du parcours sur un beau single qui bouchonne pas mal et qui glisse tout autant, je perds l'avant dans un virage mais je réussis à rattraper le vélo. Il se met à pleuvoir de plus en plus fort, on arrive au premier ravito situé au km 17 près d'un étang. Pluie, boue, mauvaises jambes, le moral n'est pas au top. Vu notre moyenne limitée par le terrain, je suggère à Benoit d'opter pour le 35km, on ne sera jamais à l'heure sinon et pour parler franchement, je ne me sens pas de passer une heure de plus à progresser dans des grandes allées boueuses, sous la pluie. On repart, et justement, le parcours devient vraiment pénible . C'est tout plat, sur un terrain apocalyptique !! Des ornières de 30 cm de profondeur pleines d'eau et de boue à engloutir un vélo entier. Ma transmission crie grace, la chaine remonte et se bloque dès que je pousse sur les pédales. Arrive ce qui devait arriver, je bloque dans une ornière et m'étale sur le coté dans une mare de boue. Pfuiiiiii ..... pas glop du tout. Je repars à la poursuite de mes camarades mais le coeur n'y est pas trop. Heureusement, ils m'attendent gentiment. On passe une dizaine de km sur ce terrain vraiment pénible avant de revenir dans la forêt de Chevreuse sur un terrain plus sympa mais toujours aussi humide. En traversant une flaque, je rejoue le film Titanic, coulant courageusement sans lâcher la barre du navire en perdition... Il y avait bien 40cm d'eau ! Les dernières bosses sont un supplice, j'ai vraiment mal partout, aux jambes et aux bras, plus de jus et je suis gelé. Heureusement, l'arrivée est en vue et on la rejoint après 37km et 2h45 de roulage. Je suis plus fatigué qu'à l'arrivée du Merrell ! Un vrai jour sans comme je ne me souviens pas en avoir connu. Je mets 10 minutes à me changer à la voiture, tellement raide que je n'arrive pas à attraper mes pieds pour changer mes chaussettes transformées en éponges suite à mes aventures nautiques. Retour à la maison, je tremble toujours, impossible de me réchauffer malgré la douche. Je grignote à peine au repas de midi emmitouflé dans un gros pull en laine et part faire une bonne sieste. Miracle, 1 heure plus tard, tout va bien, plus froid, plus mal aux jambes, plus raide. Mystère ... Une rando à oublier.

dimanche 21 mars 2010

Dimanche 21/03/10 : La Franckinoise

Pas de rando au programme pour ce dimanche. C'est avec plaisir que je vois passer une invitation de Franck de retour sur les chemins après la traditionnelle période de route du début d'année. Plusieurs centaines de vététistes d'ADP sont annoncés pour cet événement. Du coup Benoit prend peur et décide de partir un week-end au ski, me laissant seul affronter la meute déchainée. Après avoir accepté avec enthousiasme l'invitation, je commence à me poser des questions. Est-ce bien raisonnable. Je n'ai pas eu le temps de beaucoup rouler ces derniers temps et le nom des participants m'inquiète un peu. Finalement, je me dis que je vais opter pour le parcours plus cool, Franck ayant prévu deux options, une version pour les furieux et une autre pour les gens raisonnables. Mais l'appel de la forêt est le plus fort et prenant mon courage à deux mains, je parviens à me lever suffisamment tôt pour arriver au rendez-vous de 8h15 à Barbizon. J'y retrouve une belle délégation d'ADP mais aussi du VCBS et enfin Patrick himself, il faut dire que l'on emprunte une partie de son parcours fétiche. Franck a bien travaillé son sujet, je découvre un magnifique single au départ du parcours, bravo ! Suit la traditionnelle bosse du départ dans laquelle je me garde bien cette fois d'allumer l'incendie, je me contente de suivre tranquillement la troupe qui d'ailleurs ne roule pas tranquillement du tout ! Le rythme est soutenu et heureusement, notre Franck en pleine forme et décidé à manger du chemin innove régulièrement sur l'itinéraire, ce qui entraine quelques arrêts pour retrouver le bon chemin et me permet de recoller discrètement au peloton. J'ai aussi pris soin de semer quelques gros arbres en travers des singles pour ralentir tout le monde. Les singles sont humides et les racines encore plus. Je vois Marco chuter devant moi et je me dis de faire attention à ne pas en faire de même. J'adapte ma trajectoire pour prendre les racines bien à angle droit, peine perdue, je suis par terre avant même de dire ouf ! Plus de peur que mal. Marco continue à travailler son style et enchaine de magnifiques figures : descente de rocher en crabe en ripant des deux roues, 180° en virage, travers de l'avant et de l'arrière, le spectacle est impressionnant et en plus il reste sur le vélo. Nous bifurquons après l'hippodrome de la Solle pour rejoindre mon single favori que l'on enquille à Mach 2. Je suis dans mon jardin et j'ai l'avantage d'en connaitre le tracé presque par coeur, ce qui me permet de revenir sur la tête en optimisant le pilotage :-) . On approche de la tour Denecourt et je découvre plusieurs variantes nouvelles et fort bien sélectionnées par Franck. Soudain, je vois Eric du VCBS en sens inverse et ... à pied. La cale de sa chaussure s'est arrachée et malgré de vains efforts, elle reste introuvable. Il repart sur une jambe, ce qui dans son cas, suffit largement pour avancer à bon rythme. Nous enchainons par le passage habituel et technique dans la zone de la Roche Eponge . Et juste avant d'arriver à la N6 , je vois Patrick stopper brutalement dans un raidillon. La chaine a cassé net bien qu'elle soit neuve. En bon vététiste de Saint Michel, j'ai tout l'outillage nécessaire, la réparation ne prend pas beaucoup de temps avec un maillon rapide. Patrick n'est pas trop en forme et les chutes additionnées aux problèmes mécaniques commencent à lui miner le moral. Nous repartons, pour retraverser la N7 et remonter de l'autre coté en direction d'un de nos singles favoris puis de la montée des Gorges du Houx. Il va falloir assurer, tout le monde me guette dans la fameuse montée impossible qui termine cette ascension. Vu l'humidité du terrain, je suis moyennement confiant. Je vois Franck qui observe mon arrivée et je note au passage que personne n'est passé. La motivation est à son comble, assiette de montée, gaz à fond, je tire sur le guidon et le vélo grimpe vaillamment la pente , yaouh ! c'est gagné, l'honneur est sauf. Nous enchainons par le suite du parcours habituel, mais l'heure tourne et il faut se résigner à raccourcir le trajet pour ne pas arriver trop tard . Juste en entrant dans un chemin, une branche se prend dans le dérailleur d'Eric qui s'arrache de sa fixation. Du jamais vu ! Ce n'est pas la patte mais la vis qui est partie. Séance de mécanique, et coup de chance, le filetage n'est pas complément mort, j'arrive à remettre le dérailleur en place. Pauvre Eric, ce n'est pas son jour. On lui conseille de ne pas trop essayer de changer de vitesse jusqu'à l'arrivée que l'on rejoint quelques minutes plus tard après 44km et 3h12 de roulage sur un beau tracé de 700m de D+ . Merci Franck !

dimanche 14 mars 2010

Dimanche 14/03/10 : la Castelviroise

Le printemps approche et la saison des randos revient. Pour ce dimanche, la Castelviroise était au programme. Une épreuve à la bonne réputation partant du Centre émetteur de l'Aviation Civile à Chevannes. Ayant des invités le midi, je propose à Benoit un départ matinal pour arriver à 8h aux inscriptions histoire d'avoir le temps de faire le 50km. Avec l'aide d'une demi douzaine de réveils, je parviens à me lever presque à l'heure et nous sommes sur place dans le timing prévu. On s'inscrit en échange de 4,5 € tarif licencié, l'organisation nous donne à chacun une plaque de cadre. Nous sommes sur le vélo à 8h10. Le terrain est bien sec, la rando devrait être agréable. Début roulant puis nous rejoignons la forêt des Grands Avaux avec de beaux sentiers et quelques passages techniques amusants. Je suis en mode touristique après 3 semaines où j'ai peu roulé pour cause de ski et d'emploi du temps chargé. Dès les premières bosses un peu longues, je vois Benoit s'envoler devant sans pouvoir y faire grand chose. On arrive rapidement au premier ravito situé au km 11. Un craquement régulier se fait entendre sur le vélo, ce qui finit par m'agacer. Cela semble provenir du tube de selle, mais rien ne semble desserré. Le tronçon suivant s'avère particulièrement ludique avec de beaux singles et quelques raidillons. Je peine encore à suivre Benoit mais je ne m'affole pas, je reste à mon rythme et plus le parcours avance plus les jambes s'améliorent. A la sortie de la zone technique je retrouve Benoit qui m'attendait gentiment. Nous repartons de concert sur une zone plus roulante. Je m'accroche dans la roue du Benoilator, je sens la pression du turbo qui se rétablit doucement. Un vététiste de Ballancourt est dans nos roues. Je déboite et je passe en tête, ça fait du bien de sentir les jambes revenir. Nous arrivons au ravito 2 situé au km 28. Je sors entièrement le tube de selle et le nettoie avant de le remettre en place ce qui aura raison du craquement. Sans doute des saletés qui sont rentrées avec quelques sorties boueuses. Après une petite pause, nous repartons pour la fin du parcours qui est aussi une réussite. Benoit part une nouvelle fois devant à la faveur d'une longue bosse, pourtant l'allure n'est plus touristique mais il est en forme le rascal. Un très beau single le long du grillage très rapide et ludique nous récompense de nos efforts. Puis c'est un raidillon redoutable et déjà emprunté sans succès sur plusieurs randos. Cette fois, avec le terrain bien sec, ça passe et je remonte un nombre considérable de concurrents qui mettent pied à terre. Un grand "yaouh" ponctue l'arrivé au sommet, c'est passé. La fin du parcours est roulante avec le compteur qui frole parfois les 40km/h. On retrouve à l'arrivée Philippe, Yann, David et Ludovic qui est de retour sur les chemins. Cela fait plaisir de le voir en bonne forme après ses soucis de l'hiver. Mention très bien pour le parcours de cette année, très ludique et avec plus de dénivelé que l'année précédente. Ravitos parfaits, organisation excellente, rien à redire ! Au final 50km en 3h07 de roulage et un peu moins de 800m de D+ .

dimanche 7 mars 2010

Dimanche 07/03/10 : Saulx

Après une pause vacances de ski, retour au vélo pour ce dimanche matin. Pour cause de contrainte horaire, juste un petit tour à Saulx sous un soleil magnifique mais un vent glacial. Le sol durci par le gel était bien roulant, pour une balade sympa de 26km et 1h37 dans la forêt de Saulx. Le fait marquant du jour est le nombre d'arbres abattus par la tempête. Plusieurs chemins étaient barrés avec des dégâts visibles dans la forêt.