dimanche 27 novembre 2011

Dimanche 27/11/2011 : la Polaire

 Depuis l'année dernière, la Polaire mérite moins son nom avec une date avancée de 15 jours dans le calendrier. Pour cette année, ce sera donc un terrain plutôt sec et roulant avec un mois de Novembre brumeux mais pas pluvieux. Nous sommes partant avec Benoit, Ludovic et Michel G. confirment leur présence. Quant à Franck, inquiet à l'idée d'affronter des petits hommes verts féroces, il rameute toute la cavalerie d'élite ADP et associés, voilà qui présage d'une belle partie de manivelles. Nous arrivons peu après 8h sur place, où nous retrouvons un Eric matinal bientôt rejoint par le reste de la troupe. On s'inscrit pour 6€, tarif unique, pas donné pour 45 km . Nous prenons finalement la direction des chemins à 8h40, après avoir attendu les uns, observé les autres partis rechercher les vélos restés sur la voiture. Finalement on roule. Je prends les devants, espérant mettre un peu de distance avec la meute féroce avant qu'elle n'enclenche le turbo. Petite hésitation à la sortie de Dourdan, un panneau "45" indique une direction improbable qui sème le doute dans les esprits. On change le panneau de place et on reprend le parcours. Les jambes tournent plutôt bien, on s'échappe avec Benoit. Petit à petit, il accélère sur un parcours qui reste roulant et finit par me distancer. Je m'accroche néanmoins en roulant avec deux concurrents qui mènent un bon train. Au km 19, j'entends une voie familière qui m'interpelle "alors on bouchonne ?". La meute m'a rattrapé, je ne suis pas mécontent d'avoir tenu jusque là. Je m'accroche dans les roues, pendant que Marco s'effondre en haut d'une bosse simulant l'épuisement. Bon, il revient en 300m ensuite, on ne joue pas dans la même catégorie d'autant que j'ai oublié la raclette hier soir. Finalement Ludovic revient aussi, il retrouve la forme et nous arrivons quasiment tous ensemble au ravito 1 où Benoit nous a précédé. Ravitaillement rapide, Michel arrive. Nous repartons. Je m'accroche derrière le TGV pendant quelques kms puis je les laisse partir, je n'ai plus l'habitude de rouler à ce rythme, je repasse en mode diesel laissant Benoit en grande forme et Ludovic défendre les couleurs vertes ce qu'ils feront avec brio. Le parcours n'est pas exceptionnel hormis le légendaire single de l'autoroute. Beaucoup de grandes allées, la moyenne est élevée, même en mode diesel je frôle le 19km/h de moyenne. Il y a moyen de faire beaucoup mieux comme tracé dans ce coin. La partie finale est plus sympa avec quelques singles. Et je termine avec 46k au compteur, 600m de D+ et à peine  2h30 de roulage rejoignant la bande de furieux qui terminait son sandwich.


dimanche 20 novembre 2011

Dimanche 20/11/11 : l'Escapade du Petit Prince

Une semaine de beau temps sec au mois de Novembre, cela n'arrive pas tous les ans. C'était donc l'année ou jamais pour rouler sur l'Escapade du Petit Prince. Une rando que j'apprécie, malgré le terrain traditionnellement bien gras. Mais pas cette année. De toute façon, Pierre, un collègue de PSA l'avait prédit de longue date, "ce sera sec". Benoit était partant, avec un programme d'entrainement adapté pour pouvoir affronter la meute de mes collègues qui s'annonçait au départ. Afin d'assurer le coup, nous avions aussi convaincu Franck de nous accompagner, lequel motive également Yann , Patrick ainsi que le redoutable Eric du VCBS. J'adopte la méthode Benoit pour la préparation finale. Soirée chez des amis avec raclette, charcuterie, champagne et vin blanc. Bref, exactement le contraire de la diététique sportive. Et vous savez quoi ? Et bien, ça marche ! Je me lève en pleine forme et tout content de rouler par le beau soleil qui s'annonce. Je récupère Benoit, et nous prenons la direction de Poissy sous un ciel bleu avec quelques bancs de brume. Le brouillard fait son apparition sur l'A12 et nous passons devant les pistes de St Cyr l'Ecole sans les voir. J'ai prévu de voler cette après-midi, je ne suis pas inquiet, ça va se lever. Nous arrivons à 8h01. Je m'attends à trouver une place facilement, les premiers départs étant annoncés vers 7h50. Pas du tout, nous devons ressortir du parking et nous garer plus loin. On retrouve Pierre qui nous attendait aux inscriptions, entouré d'une délégation respectable de l'USPCA et de l'ASCAP de Poissy Usine. Ca fait du monde ! Et nous croisons Henri qui décline l'invitation de rouler avec nous. Thierry manque à l'appel, il avait des doutes sur sa condition physique. Inscription rapide, c'est Mme Pedalator qui me fait l'honneur de me remettre le numéro du diable : 666 !!! On aurait dû se méfier :-) On retrouve Eric et Patrick, mais Franck est en retard et nous prenons la direction des chemins à 8h30. J'ai une contrainte horaire, il va falloir mener un bon train. Le départ me rassure, les jambes tournent bien. On papote avec Franck, dont le vélo a nécessité une belle séance de mécanique après une sortie mouvementée la semaine dernière. Tout à l'air de fonctionner. Nous ne prenons pas les singles de la forêt de Saint Germain mais une route directe vers Marly. Il y a un brouillard à couper au couteau, les lunettes sont pleines de petite gouttes, il faut ouvrir l'oeil pour suivre le balisage pourtant parfait. Nous voici enfin à Marly après être passés devant le lycée agricole. C'est le début du vrai parcours. Les bosses bien raides s'enchaînent. C'est un passage digne des JR de la belle époque, on alterne toute une série de montées/descentes qui piquent les jambes. Il y a beaucoup de monde sur cette partie commune du parcours et il faut parfois patienter pour se frayer un chemin. Patrick ne se sent pas trop bien et nos amis d'ADP font quelques pauses pour l'attendre. On en profite pour prendre un peu d'avance à chaque fois avant que le TGV derrière ne nous rattrape. Nous rejoignons le premier ravito après 18km et c'est avec une certaine surprise que j'y vois Pierre qui était pourtant derrière dans la grosse montée droit dans la pente. Comment a-t-il fait ? Une fonction téléportation secrète de son BlackBerry fétiche qu'il utilise comme GPS vélo ? Mystère. Je pense réquisitionner l'appareil lundi pour enquête. Franck arrive avec un pneu dégonflé et s'empare d'une pompe à pied tout en espérant que le préventif vienne à bout du trou sur la bande du pneu. Pierre et son groupe repartent devant, tout comme Henri qu'on avait retrouvé. Nous repartons à notre tour. Le rythme est élevé. Le soleil déchire le brouillard et les paysages sont magnifiques pendant que nous serpentons sur les singles sous un halo de lumière qui fait resplendir les couleurs automnales. Magique !  Au hasard d'un dépassement raté qui m'oblige à patienter derrière un petit groupe, je vois avec angoisse les locomotives s'éloigner un peu devant. Ca va être dur de recoller me dis-je. Et bien non, le pneu de Franck déclare définitivement forfait et il faut mettre une chambre. Le préventif bave de tous les côtés, scène d'horreur mais Franck courageux pose sa chambre et regonfle cette fois à la main. Quelle maîtrise du pompage :-) :-)  Je prends les devants, c'est toujours quelques mètres de gagnés :-) . Quelques minutes plus tard, Eric, le maillot jaune passe. Je prends la roue, et les tours/minutes du moteur augmentent. Au bout de quelques km, la surchauffe n'est pas loin. Une bifurcation mal négociée me fait perdre les roues, je rame derrière. Je décide de baisser le rythme, le temps de laisser les tours diminuer. Mais les jambes sont toujours là, pas fatigué. D'ailleurs quelques panneaux humoristiques avant une bosse infernale nous posent la question "fatigués?" puis "c'est pas fini ..." . Je rejoins finalement rapidement le groupe, pour cause de nouvelle crevaison. Cette fois c'est Eric. Il était vexé de la démonstration de Franck et veut montrer son savoir faire.  Il pompe avec énergie. Je décide une nouvelle fois de prendre un peu d'avance, j'aime bien rouler devant, çà me rappelle ma jeunesse :-) . A cet instant, j'ignore que je ne reverrai plus mes camarades. Le parcours reste sur le même tempo. J'appuie autant que possible sur les pédales, espérant retarder au maximum le moment où je serai rejoint. Et me voilà au ravito après 37km et déjà presque 800m de D+ . Toujours personne, je suis perplexe. Un SMS de Benoit me dit "nouvelle crevaison on répare". Aie ! Finalement je décide de repartir, craignant que le groupe n'ait décidé de couper devant l'heure qui tourne.Ce qu'ont d'ailleurs fait Patrick toujours malade, Franck et Yann qui ne voulaient pas rentrer trop tard. Une bosse redoutable nous attend 2 km après le ravito, c'est avec plaisir que j'atteint le sommet après que le concurrent devant moi se soit lancé dans un backflip involontaire en plein milieu de la pente. Je fonce sur le beau chemin en balcon, un grand moment de plaisir. Et manifestement, j'ai du rater qqch à cet endroit, car je repasse devant Pierre sans les avoir doublés. Nous finissons ensemble les 10 derniers kms à un rythme endiablé. Dans les derniers singles de St Germain, j'y vais de bon coeur, lorsqu'une pierre traîtresse fait riper l'avant et légèrement déjanter le pneu qui perd sa pression. Je fais une super démonstration de vol plané / roulé boulé , sans égratignure. On repart, mais mon pneu m'oblige à prendre les virages doucement, il n'y a presque plus d'air. Je termine avec précaution avant de déguster un sandwich et un coca à l'arrivée après avoir regonflé. Je patiente pendant plus de 45 minutes pour voir finalement arriver Eric et Benoit. Eric a crevé à nouveau et faute de chambre à air, il a fallu réparer à la rustine 2 fois. Heureusement, Saint Michel assistance était au rendez-vous. Et pour finir, Eric se prend aussi une gamelle dans St Germain. Benoit est quand même satisfait de voir que les derniers entraînements lui ont permis de suivre Eric. Je sens qu'il va falloir s'accrocher  lors des prochaines sorties. Au final une belle rando de 56km et plus de 1000m de D+ au GPS. Cela faisait longtemps que je m'étais pas senti aussi en forme, vive la raclette. Je vais envoyer la recette à Yannick Noah ! Ravitos et fléchage parfaits. Il serait peut-être intéressant de voir comment séparer petits et grands parcours au départ pour éviter quelques bouchons.


vendredi 11 novembre 2011

Vendredi 11/11/11 : Saulx-Marcoussis-Nozay

Etant invité chez ma nièce dimanche midi, je prévois une sortie pour ce 11 Novembre histoire de ne pas perdre la forme en prévision de l'Escapade du Petit Prince le 20 Novembre. Benoit est partant malgré un rhume tenace. Il arrive avec un vélo remis à neuf : nouveaux pneus, nouvel amortisseur  Nous optons pour une sortie de 50km via Saulx, Marcoussis et Nozay. Un parcours que j'aime bien avec de beaux passages. C'est une première sur ce parcours pour le FS120. Je prévois donc de tenter ma montée impossible favorite à Saulx pour valider les qualités de grimpeurs du vélo. Nous prenons les bords de l'Yvette au départ, nous roulons sur d'épais tapis de feuilles mortes de toutes les couleurs. L'automne est une belle saison pour le VTT. Je n'ai pas mis de gardes-boue contrairement à Benoit, le terrain est humide mais tout à fait praticable malgré les pluies du début de semaine. Nous arrivons à Saulx sous un brouillard tenace qui ne nous quittera pas de la matinée. Pas de regret d'avoir opté pour le vélo, le temps n'était pas volable aujourd'hui. La montée impossible nous resiste, ce n'est pas la faute des vélos mais du terrain rendu particulièrement glissant par les nombreuses feuilles humides. Nous échouons à 3m du sommet, belle performance quand même. Benoit fait une petite pause mécanique pour remédier à un craquement tenace sur son Lapierre. Nous enchaînons par une de mes descentes préférées, le FS120 s'y révèle d'une précision redoutable et je descends tous freins lâchés soignant les trajectoires entre les arbres. Je précise qu'aujourd'hui, je n'ai pas oublié le casque ! Nous prenons ensuite la direction de Marcoussis via la Ville du Bois, puis le Bois de Saint Eloi où un arbre énorme tombé en travers du chemin nous force à mettre pied à terre dans une de mes bosses préférées, zut, impossible de passer à vélo. Les chiens du voyage sont découragés par le brouillard, nous passons dans la zone à risque sans un aboiement. On arrive bientôt dans la montée de l'escargot, Benoit place la traditionnelle attaque à 100m du sommet, je m'accroche derrière mais c'est dur. Nous rentrons via Nozay où nous dépassons un peloton de routiers de Ballainvilliers. Retour par Saulx puis le Bois des Templiers et nous arrivons à Savigny après 49km, 700m de D+ et 3h05 de roulage.


dimanche 6 novembre 2011

Dimanche 06/11/11 : Les Boucles de la Juine à Lardy

Après la sortie terminée sous la pluie mardi, nous avions prévu de rouler à Lardy ce dimanche sur le parcours 60k des Boucles de la Juine. Franck préfère aller rouler avec Marco qui teste de nouvelles roues carbone, il n'a pas de supers souvenirs du parcours de Lardy. Nous l'avons déjà fait avec Benoit, mais à l'époque où cette rando était organisée en été. Effectivement, quelques zones peuvent être collantes, mais je suis raisonnablement optimiste, l'automne a été plutôt sec jusque là. Je remonte quand même le Toro hivernal à l'arrière et prépare les gardes-boue. Benoit est enrhumé, conséquences de la douche de mardi. De mon coté, j'ai la désagréable surprise en enfilant mes chaussures de constater qu'elles ne sont pas encore sèches. Aie ! Je retourne au garage, pose le casque et me lance à la recherche des chaussures d'hiver. Changement effectué, je retourne en vitesse à la voiture pour aller chercher Benoit. Le GPS nous fait emprunter un itinéraire improbable via la N20 qui nous met en retard, sans compter que nous jardinons un peu à l'arrivée, ne reconnaissant pas les lieux par ce chemin inhabituel. Bref, on arrive aux inscriptions avec 20 bonnes minutes de retard. Au moment de sortir les vélos de la voiture, je découvre avec horreur que j'ai laissé le casque au garage lorsque je suis retourné changer de chaussures. Flute !! ( version censurée ). Une pensée pour Franck à qui cela était déjà arrivé. En ce qui me concerne , c'est une première. Difficile de renoncer au parcours, donc je prends le risque, pas fier de moi . Inscription éclair contre 5€, la moitié de Larchant :-) . Nous rencontrons Gregory, un jeune membre de St Michel avec qui nous n'avons pas encore eu l'occasion de rouler sur une rando. Nous filons sur le parcours. Le départ est agréable, quelques beaux singles tapissés de feuilles mortes nous attendent, séquence plaisir. Le vélo file sur ce tapis multicolore.  Je me sens un peu tout nu sans casque, la prudence est donc de rigueur. Mais le tracé est commun à tous les parcours, et du coup, question prudence, nous sommes servis. Le moindre caillou provoque des bouchons. On reste 2 bonnes minutes arrêtés devant une descente que j'imagine vertigineuse. En fait non, juste un petit talus pas si pentu que cela. Nous finissons par dépasser les vététistes moins aguerris non sans qu'un coup de frein de Benoit pour éviter l'un deux dans une descente ne m'ai mis en position limite : roue arrière levée de 40 cm, mais ça se termine bien, ouf. Une petite escouade d'ADP est visible sur les chemins que nous retrouverons au hasard des aléas du parcours. Nous rejoignons le ravito 1 après 20 km et on y retrouve une bande de St Michel avec Stéphane qui fonçait ... pour nous rattraper, nous pensant devant. Nous repartons ensemble. Je me fais réprimander à juste titre par une jolie blonde de Ballancourt, qui me demande si je suis donneur d'organe. Profil bas, l'absence de casque, c'est une erreur, pas une philosophie. Stéphane mène un bon train devant, nous revenons petit à petit avec Benoit. Pas mal de beaux passages encore sur ce tronçon. Le parcours est sympa. Une descente rapide où je laisse mes camarades se détacher ne voulant pas tenter le diable, nous mène jusqu'au ravito 2. C'est la séparation 45/60. Nous repartons sur le 60 avec Benoit pendant que le reste de l'équipe part sur le 45. Après quelques minutes, nous arrivons sur une piste cyclable. Benoit relance dans le virage et la roue arrière glisse sur les feuilles bientôt suivie de son amie la roue avant. La chute inévitable est impressionnante mais heureusement Benoit se relève indemne. La boucle est un peu monotone, hormis un très beau passage sur un chemin tournicotant avec sable et racines. Le terrain est mou, le vent est de plus en plus fort. Les passages à découvert sont physiques. Nous revenons au ravito 2 après 15km effectués en à peine 50 minutes. Nous repartons pour la dernière partie du parcours. Beaucoup de passages dans les champs vent pleine face. Nous progressons avec difficulté et le rhume de Benoit commence à lui peser dans les jambes. Je passe devant pour qu'il puisse récupérer dans ma roue. Nous sommes quasi scotchés par endroit avec des passages à 10km/h où nous avons l'impression d'avoir de la super glue sur les pneus Tout le monde souffre. La partie finale est très belle, avec un beau single un peu humide qui tourne dans tous les sens. Descente finale dans les cailloux, j'y vais encore avec prudence. Et nous finissons par quelques kms encore bien ventés. Arrivée au bout de 63km au compteur et 60 au GPS pour 3h45 de roulage et 900 de D+. Et un bon vin chaud nous attend, miam. Une belle rando rendue physique par les conditions mais avec un terrain encore très acceptable pour la saison, les gardes-boue étaient superflus.


mardi 1 novembre 2011

Mardi 01/11/2011 : Igny

Pour profiter de ces quelques jours accordés par le pont de la Toussaint, j'avais prévu une sortie à Igny ce mardi sur un de mes parcours favoris. Benoit, Olivier Pi sont partants. Et bonne surprise, nous retrouvons l'ami Franck sur le parking. Cela fait plaisir de rouler ensemble. Nous partons peu après 8h30, direction la forêt de Verrières et la redoutable montée initiale droit dans la pente qui nous permet de nous réchauffer immédiatement. Nous enchaînons par le single qui fait le tour de la forêt, pour rejoindre le terrain de BMX. Et on continue dans le même esprit, le terrain est bien sec, il fait beau, le vélo file sur le sentier, c'est un vrai bonheur. Mon GPS est mal réveillé et tarde à se recaler à chaque virage, ce qui nous vaut quelques hésitations aux intersections. Je fais plus le parcours de mémoire qu'en suivant la trace. Notre petit groupe est homogène et on enquille le chemin à bonne allure. Cette partie est très ludique, avec des bosses et des virages dans tous les sens, on s'amuse comme des petits fous, le groupe se scinde parfois au grès des petites erreurs de trajectoire. Le terrain tourne suffisamment pour que Franck ne puisse pas trop prendre de vitesse. Nous arrivons à la sortie de la forêt, on traverse au Petit Clamart pour rejoindre le bois du même nom. Olivier nous fait le coup de la crevaison par pincement après un saut de trottoir. On en profite pour improviser une pause ravito qui révèle enfin de secret des performances d'ADP : une flaque d'huile sous le vélo de Franck, vous ne trouvez pas cela un peu louche ? Finalement, la fameuse histoire du moteur dans le pédalier n'était pas une légende, preuve à l'appui ! Réparation terminée, nous repartons, après qu'Olivier nous ai montré sa dextérité dans le maniement de la pompe, comme tout membre de St Michel :-) :-) .  Dans le bois de Meudon, Franck nous fait prendre la descente aménagée ... en montée. Je n'avais jamais essayé par ce chemin, ça passe sans problème à condition de faire attention aux furieux qui dévalent dans l'autre sens.
Au detour d'un chemin, je tente de régler le GPS récalcitrant pendant que la troupe patiente en suivant tranquillement une équipe de charmantes joggeuses. Nous reprenons le rythme, avec de nouveaux passages bien sympa sur les petits chemins qui pullulent dans ce coin. Benoit est soudain pris d'une envie irrésistible de faire "la montée de la tour" , le fameux chemin droit dans le pente qui remonte à la tour telecom. On fait donc un petit détour. En bas, je sens bien le coup et part sur un rythme endiablé. Franck suit et passe à droite. Hélas, j'ai un peu - beaucoup - présumé de mes capacités. Je zigzague en plein milieu de la pente au bord de l'asphyxie pendant que Benoit passe. Je reprends mon souffle et repart avec Olivier, c'était dur.
Nous prenons désormais les traces d'une belle édition du Rallye de Versailles, avec un single technique au bord d'un fossé et rempli de racines. Je suis content de franchir sans souci les quelques obstacles du parcours. Décidemment, je me sens à l'aise sur ce nouveau vélo. Le ciel tout bleu du matin est devenu bien noir. Au moment où nous arrivons à Vélizy, c'est un vrai déluge qui s'abat sur nous et qui n'était pas prévu par la météo. Zut ! Benoit médite sombrement sous un arbre, pendant qu'on attend le retour du soleil qui se fait attendre. Finalement, on se résout à repartir sous une pluie battante, avec option retour au plus court. La route est inondée, nous sommes trempés en quelques minutes, les chaussures sont transformées en baignoire. Heureusement, il ne fait pas trop froid. Les pneus  projetent des trombes d'eau, difficile dans rester dans une roue sans prendre une douche au Karcher. Nous filons à pleine vitesse sur la route de Bièvres, le compteur indique plus de 35 km/h. C'est un retour éclair aux voitures pour une belle sortie malheureusement raccourcie par les caprices de la météo.