samedi 29 décembre 2012

Samedi 29/12/12 : Le retour du Benoilator

Beau temps prévu pour ce samedi matin, ça fait du bien de voir un peu le ciel bleu et le soleil. J'ai tracé un nouvel itinéraire, pour tester quelques variantes nouvelles et un bout de trace de Pedalator pour le retour. La sortie faisant un peu moins de 30km, je propose sans trop y croire à Benoit de m'accompagner. Et la réponse tombe, je m'y reprends à plusieurs fois pour lire le message : c'est ok !! Une bonne nouvelle pour terminer l'année 2012 :-) . Me voilà donc en route pour aller chercher notre Benoilator, avec les quelques minutes de retard qui vont bien pour ne pas faire mentir la tradition. Le Lapierre et son propriétaire sont de retour après une révision générale pour les deux. Le terrain va-t-il  confirmer les essais en statique ? On prend la direction de Fontainebleau sous un ciel où quelques nuages rougeoient au soleil levant. La matinée s'annonce belle et elle le sera ! Nous sortons les vélos, un vététiste qui vient de se garer vient nous voir pour nous dire qu'il lit régulièrement le blog d'un gars de Saint Michel où il récupère des traces. Le connaissons-nous ? Et bien oui, on le connait bien, c'est même moi en fait :-) . On lui souhaite une bonne sortie, pour nous c'est direction le sommet d'Apremont par la nouvelle montée impossible puis on file sur l'itinéraire de Patrick mais en descendant par un chemin droit dans la pente qui démarre au milieu du single. Belle descente, un peu encombrée de branches au milieu, il faudra prévoir un petit nettoyage. On passe devant l'hippodrome pour remonter  par le chemin de Xavier, celui qui fait mal aux jambes. Malgré deux mois d'inactivité, notre Benoilator avance à un rythme bien sportif, on ne va pas tarder à souffrir de nouveau dans sa roue. Le bras semble tenir et il se rejouit de pouvoir tirer dessus sans arrière pensée pour franchir les difficultés. Nous empruntons ensuite le single à gauche de la N7 qui serpente en descente jusqu'à Fontainebleau. Traversée du carrefour et on reprend la direction inverse par le single qui mène à l'ancienne montée impossible désormais impraticable. Mais cette fois, l'idée est de le suivre jusqu'au bout. Le test est plus que concluant, c'est joli et ludique. Cela nous mène jusqu'à l'entrée des Gorges de Franchard. A refaire impérativement sur d'autres sorties, dans l'autre sens qui doit être encore plus sympa car en descente. Petit passage ultra technique dans des rochers pour rejoindre le GR au milieu des Gorges. On met pied à terre en pensant à Xavier qui n'aurait fait qu'une bouchée des obstacles. Petite pause à la sortie du GR puis retour vers Apremont. Une bosse bien pentue pour commencer, où j'ai une frayeur en voyant Benoit se coucher sur le coté. Pourvu que ... mais pas de souci tout va bien. On continue par l'itinéraire de Patrick. Dans une longue bosse, Benoit avise deux vététistes qui rament un peu devant nous et accélère comme une fusée puis se ravise en voyant la longueur de la pente. Chassez le naturel et il revient au galop. Nous arrivons à Apremont, avec la nouvelle variante Pedalator pour le retour. Variante très ludique et agréable, tout à fait roulable avec de la belle bosse et des descentes avec de grosses marches. Retour à la voiture après 27km, 450m de D+ et 2h03 de roulage. On a le sourire, c'était bien agréable. Rendez-vous en 2013 pour de nouvelles aventures !

mercredi 26 décembre 2012

Mercredi 26/12/12 : Barbizon


Difficile de résister à la tentation de tester les nouvelles roues. Direction Barbizon, sur le dernier parcours réalisé pour comparer les sensations. Le résultat est à la hauteur de mes espérances. Tout le vélo est bonifié, il n'y a pas photo. Plus léger, il grimpe mieux et franchit mieux les obstacles avec une inertie moindre des roues et une meilleure réponse de la roue libre au coup de pédale. Sur le plat, les accélérations sont plus franches et la maniabilité est bien meilleure dans les singles, toujours du fait de l'inertie moindre. Le confort est en net progrès, tout simplement parce-que les ZTR permettent de gonfler à une pression plus faible sans prendre de risques. Bref, j'ai du me faire violence pour respecter la contrainte horaire de retour pour cause de belle maman à reconduire à la maison. On en connait qui ont fini sur le bord de la route pour moins que ça :-) .Ce matin, je me serais bien lancé sur le parcours de la Granit !

mardi 25 décembre 2012

Mardi 25/12/12 : Merci Père Noël !

Quelques émotions avec mes roues ZTR Crest by Asterion. Je m'y était pris un peu tard pour la commande. Le montage était prévu le 27 décembre, un peu juste pour la livraison à Noël. Mais avec une réactivité remarquable, Asterion a très gentiment proposé d'avancer la date, un grand merci à eux. Livraison le samedi, il a fallu attendre trois jours pour pouvoir les monter sur le vélo. Montage sans souci, et cette fois, les pneus se sont clipsés au premier coup de compresseur, que du bonheur, rien ne vaut les ZTR pour les montages NoTubes. Normal me direz-vous, c'est justement pour cela qu'elles sont faites. Le vélo a perdu presque 500g dans l'affaire, vivement le test sur le terrain ! Dans la rue, le vélo accélère désormais comme une fusée ...

dimanche 23 décembre 2012

Dimanche 23/12/12 : Barbizon

Remake du parcours de la veille. Le vent a bien séché le terrain. Au départ, j'ai le plaisir de saluer Bastien et Xavier qui partent pour un belle boucle, variante de BlobyXav édulcorée pour éviter de trop solliciter l'épaule de Bastien. Le rendement est bien meilleur qu'hier. Cette fois, la montée impossible passe sans frayeur mais ça fait mal aux jambes quand même. Le single en haut est jonché de branches en travers. Elles sont tellement bien disposées que je doute que le vent soit le seul responsable. Je m'arrête pour en virer deux disposées en diagonale et dont le franchissement n'était pas sans risque. Le Magic Single rend beaucoup mieux et la moyenne s'en ressent favorablement. En haut de la Grotte aux Cristaux, j'emprunte un petit single qui comporte quelques trous bien remplis d'eau, heureusement que les roues sont grandes. Retour à la voiture avec 1h33 de roulage seulement, presque 1/4h de moins qu'hier.

samedi 22 décembre 2012

Samedi 22/12/12 : Barbizon

Dimanche, il faut aller chercher belle maman. Donc, pas de grande sortie possible. Histoire de ne pas perdre le rythme, et profitant de la précision de la météo aviation, je trouve une fenêtre roulable entre 14h et 16h30 pour ce samedi. Direction Barbizon. Il y a du monde sur la route avec les départs en vacances, je suis sur place à 14h20. J'ai prévu un parcours avec le même départ que la semaine dernière mais avec un retour direct après la fin du Magic Single, en traversant quand même le massif de la Grotte aux Cristaux. Le terrain est super humide. Des flaques partout que je m'emploie à éviter. La montée impossible de la semaine dernière est fatale au RaRa arrière qui ne trouve pas de grip sur le sol totalement détrempé. Je patine et cale à mi-pente, zut. Le Magic Single quant à lui est toujours aussi ludique mais impossible de foncer. Le terrain colle et glisse beaucoup dans les virages. Au retour, je découvre un single génial en y allant un peu au jugé. Enregistré pour le partager plus tard. Retour à la voiture après 1h47 de roulage et un peu moins de 27km au GPS.

dimanche 16 décembre 2012

Dimanche 16/12/12 : Barbizon

Bastien, un peu frustré de son repos forcé après une tendinite à l'épaule m'avait commandé un parcours pas trop cassant pour son retour, histoire de ne pas faire revenir le mal. Je m'emploie à tracer un itinéraire fluide en évitant autant que possible les zones qui tapent de trop. Je ne résiste pas à l'envie de mettre au menu la zone des toboggans que Xavier nous avait fait découvrir dimanche dernier. Je profite d'un samedi calme pour une grosse séance de mécanique sur le 29". Je change le fond de jante de la roue arrière qui avait souffert lors de la fameuse explosion à 5 bars. Cela me permet de repasser en tubeless, la différence de confort va s'avérer très importante avec le RaRa remis en place et gonflé à 1,6 bars. Ma proposition de parcours rencontre un franc succès ! Franck, Marco, Bruno, Christophe, Eric,  confirment rapidement leur venue suivis par Xavier, Patrick, Olipic et OliPaul. Il ne manque que Benoit mais il s'en est fallu de peu, l'heure du retour du Benoilator approche ! C'est donc une vraie dream team qui se retrouve sur le parking de Barbizon à 8h30. Je découvre la fusée noire de Marco, un magnifique Epic Marathon 29" full carbone, même les roues. Déjà qu'il était dur à suivre ... Bastien a laissé son arme de guerre à la maison, jugeant son Canyon plus souple pour son bras convalescent. Quelques membres d'ADP sont là aussi et nous partons avec trois camarades supplémentaires. L'un d'entre eux s'appelle Jean-Pierre et vient de passer son brevet ULM à Nangis. On discute jusqu'à la première bosse d'échauffement nous éloigne. A ma grande surprise, les jambes sont bien là, ça tourne rond et je remonte la file sans trop de difficulté. Voilà qui augure une belle sortie, il vaut mieux compte-tenu du niveau des participants. La montée initiale semble avoir été fatale à nos trois recrues du matin, nous continuons à un bon rythme en direction des Longues Vallées. L'objectif est de tenter une montée impossible qui ramène sur la fin du single en devers. L'obstacle fait des dégâts importants dans le peloton. Sauf erreur de comptage seul Xavier passera en 26" pendant que les 29" se jouent de la pente ( ou presque, hein Marco ) . Nous nous dirigeons maintenant vers le Magic Single via un itinéraire plus direct que d'habitude. On croise une troupe de 20 vététistes qui tente la montée vers les Vestiges, on leur souhaite bon courage. Quelques gouttes tombent mais rien de vraiment gênant. Je me retrouve en tête sur le single. Je lâche les chevaux poursuivi par Eric qui ne lâche pas ma roue. Autant dire que ça pousse derrière, faut pas mollir, j'ai un escadron de chasse aux trousses avec Christophe, Marco, Bruno, Franck et Bastien.  Nous filons à pleine vitesse,  je profite pleinement des sensations grisantes sur ce sentier définitivement jouissif. A plusieurs reprises, les roues ripent sur une racine mouillée mais l'équilibre du 29" me sauve la mise. Lorsqu'on nous ralentissons pour traverser la route, un énorme trou s'est créé dans le peloton. Direction Denecourt, avec ascension vers la tour par le sentier qui monte directement. Malgré le terrain humide avec la petite pluie qui ruisselle, le vélo grimpe presque partout. C'est vraiment étonnant, l'adhérence de ces grandes roues. Evidemment, les marches finales demandent de mettre pied à terre. Patrick souffre un peu de son genou sur cette partie. Lorsque nous repartons, Franck prend l'option chemin de droite. Partie particulièrement cassante, je m'attends à quelques réflexions sur le tracé supposé roulant. Puis nous remontons pour rejoindre XavLand; Par une curieuse ironie du sort, nous perdons ... Xavier et Olipic qui prennent l'itinéraire dans le sens inverse. Nous attendrons du coup vainement Xavier devant la fameuse double bosse. Qu'à cela ne tienne, nous tentons d'imiter le maître, avec modestie mais détermination .


On enchaîne sur les supers toboggans et on retrouve Xavier et Olipic à la sortie dans l'autre sens. Xavier tient absolument à tenter la bosse, Bastien et OliPaul les accompagnent pendant que nous continuons sur l'itinéraire. On prend un bout du parcours de Patrick à l'envers, puis direction la Faisanderie via l'hippodrome de la Solle. On descend jusqu'à Fontainebleau sans traverser la N7, le single descendant de ce côté est un régal. Avec l'arrière en tubeless, le Canyon est redevenu très confortable, je me fais plaisir. Nous filons ensuite traverser le Rocher du Long Boyau. Franck fait le sprint pour me passer en haut de la bosse et s’effondre épuisé quelques mètres plus loin. Bruno se jette sur lui pour le réanimer (suite du texte censuré). Encore une belle descente et nous voilà devant le circuit de la gendarmerie. Nous faisons un tour, c'est ultra ludique, avec un bitume rendu très glissant par la pluie malgré le retour du soleil. Le virage relevé est un grand moment ! Nous sortons de là avec un grand sourire. En repartant, on voit soudain un panneau "piste noire". C'est une découverte, je n'y avait jamais fait attention. On ne résiste pas à la tentation et on fonce sur le circuit qui démarre par une pente abrupte. Derrière, c'est un grand huit ! Virages relevés, pente vertigineuse pleine de feuilles et puis ça remonte à pic. Ne connaissant par le circuit, on manque d'élan. Je cale aux 3/4, et me rattrape in extremis à un pin sur le coté. Eric est presque en haut mais cale aussi. Il tente de mettre le vélo en travers pour se bloquer et redescend toute la pente en glissade avec les deux roues à 90° sur ce terrain sans adhérence . Enorme !! Le spectacle est extraordinaire, on est pliés de rire avec Franck et Marco. Mais nous sommes bien décidés à vaincre l'obstacle, reprise d'élan et cette fois je franchis in extremis le sommet. Derrière c'est un gouffre ! Descente à pic sur le sol glissant, séquence adrénaline garantie. Le reste du circuit est fabuleux : bosses raides en pavés, virages relevés, ponts de bois, pif paf en devers, la totale. A la sortie on retrouve l'autre groupe mené par Xavier et Bastien qui nous ont rejoint. Retour par l'itinéraire habituel. Au final 46,7 km pour 620m de D+ et 3h05 de roulage, une belle moyenne de plus de 15 km/h.

dimanche 9 décembre 2012

Dimanche 09/12/12 : BlobyXav 1ère édition


Notre ami Xavier nous avait préparé un parcours à Fontainebleau à la hauteur de ses qualités techniques de chamois. La date était fixée au 9 décembre, attendu avec impatience par plusieurs d'entre nous. Hélas, la malchance a frappé Patrick, puis Bastien. Genou et épaule abimés, obligation de repos. Xavier nous envoie une vidéo de "teasing" extraordinaire. Tellement top que quelques volontaires deviennent un peu hésitants. Suivez mon regard du coté de Wissous :-) . Enormément de travail cette semaine, je n'ai pas trop le temps de réviser la transmission du vélo, mais je trouve quelques minutes pour raccourcir la chaîne. Vendredi soir je suis mort, mal à la gorge, je me réveille le samedi à presque 10h30, pas trop la forme. Il fait un temps pourri dehors, ça me mine encore plus le moral, je me dis que la soirée vol de nuit que j'attends avec impatience depuis plusieurs mois ne pourra pas avoir lieu. Et finalement miracle, en fin d'après-midi ça se dégage et même beaucoup plus que prévu. Du coup, on en profite au maximum et je rentre à la maison à 1h du matin. Réveil difficile le lendemain, mais j'arrive à 8h10 au RDV sur le parking de la N7, je suis ... le premier :-) . Olipic arrive quelques minutes plus tard, suivi de Xavier. Nous ne sommes que tous les trois finalement. Je me sens en petite forme mais le coté technique du parcours devrait éviter de dépenser trop d'énergie au pédalage. Nous voilà partis . Xavier a testé 95% du parcours qui est réputé "praticable" ( l'attention du lecteur est attirée sur le fait que ce terme appliqué à Xavier est à prendre avec prudence pour le vététiste normal ) . Nous commençons par les 5% pas testés ! En gros , 5km en 1 heure. Beaucoup de marche mais les paysages sont splendides, ça valait le coup.


Une fois sortis de la zone d'Apremont, ça roule beaucoup mieux, on frôle parfois les 7km/h. Mais presque tout passe sur le vélo, c'est super ludique, ça tourne tellement que sans le GPS, je serai incapable de dire où on se trouve. Dans un passage délicat du coté des Monts d'Ussy, je passe avec élégance un rocher pointu mais un trou plein de terre meuble derrière bloque la roue avant et je teste mon premier OTB en 29".  Je ne saurai vous dire s'il y a une différence avec le 26" :-) . En tout cas, pas de bobo, je repars pour rattraper mes camarades. On chemine sur ce sentier vraiment sympa. Soudain, je réalise avec horreur que j'ai perdu le petit GPS Holux dont je me sers pour enregistrer la trace, car il est super précis. Je ne le regardais pas, concentré sur le "GPSPhone" qui est définitivement top avec Oruxmaps. Olipic découvre au même instant que sa gourde est tombée aussi. Il faut dire que ça tabasse sévèrement sur cet itinéraire. On rebrousse chemin jusqu'à la zone de l'OTB, mais rien. Et zut, il ne valait pas bien cher mais quand même. Nous repartons à l'assaut des singles. Nous voilà vers la Roche Eponge, puis on prend les sentiers vers la tour Denecourt en sens inverse de l'habitude. La moyenne remonte sur ces zones où on peut pédaler à un bon rythme. Et là,  nous découvrons avec OliPic le terrain de jeu de Xavier. FABULEUX ! Je ne connaissais pas cette boucle. A retenir absolument et refaire sans limites. Un single au top avec des super toboggans et les remontées qui vont avec à passer avec beaucoup d'élan. J'adore ! Le premier toboggan à une particularité : après la prise d'élan, une énorme bosse permet de passer des figures pour les amateurs du genre. Après un petit double backflip suivi d'un superman grab, je me repose plein volets et stoppe sur la piste pour prendre mes camarades en photos.  Hélas, personne pour immortaliser mon passage ( ben euh, heureusement en fait :-) :-) )

Xavier en action
Et Olipic qui repassera trois fois pour finir par un beau saut , bravo !
Nous repartons en direction du Rocher Cassepot puis du coin de la Grotte aux Cristaux que nous sillonnons dans tous les sens. On découvre un passage typique "Granit Montana" avec une descente raide sur un sorte de tourbe bien glissante. Ca passe presque partout dans ces zones, on file sur le single et on s'essouffle dans les bosses parfois raides et longues. L'ami Xavier a mis les plus dures à la fin, ça fait mal aux jambes. On va chercher la redoutable montée vers les vestiges afin de revenir par la première partie du single en devers mais en sens inverse, sympa dans ce sens car en faux plat descendant. Et pour finir, on tente la traversée du Rocher Cuvier Chatillon par le GR. Très technique, je ne suis pas trop rassuré, avec l'humidité, les racines sont ultra glissantes et la chute guette à chaque difficulté. Un peu HS, j'abandonne Xavier et Olipic qui remontent pour une dernière boucle dans cette zone. J'arrive à la voiture avec 40,1 km, 3h40 de roulage pour 4h58 de temps total. Attention, la différence ce n'est pas les pauses mais le temps de marche ! . 620m de D+ au GPS. Un parcours absolument extraordinaire à refaire avec un départ différent. Et pour ma part, je ne suis pas fan du GR final, un peu trop dangereux à mon gout. Merci Xavier pour ce super moment de VTT.

dimanche 2 décembre 2012

Dimanche 02/12/12 : la Gatinaise

Dernière rando organisée de l'année, nous avions opté pour la Gatinaise ce dimanche. Bastien, Xavier, Olipic et deux amis, Michel H., Franck, Marco, Bruno et Eric sont des nôtres. Benoit soigne toujours son bras, Patrick soigne son genou après la chute en fin de parcours dimanche dernier. Il y a un monde fou aux inscriptions, j'ai quelques minutes de retard mais avec une bonne excuse. J'ai suivi un microbe de la route, terrorisé par la fine pellicule de gel et qui roulait à 40km/h depuis la sortie de l'autoroute. On retrouve tout le monde, et nous partons vers 8h30 sur le 53k. Il fait 1°C et les rues sont bien blanches. Olipic est déchainé, il file devant avec ses accolytes poursuivi par Bastien. Je reste prudemment avec Michel et le peloton AOOC un peu dispersé. Nous arrivons rapidement au premier ravito au km 16. Pas grand chose à se mettre sous la dent sur cette première partie, à part un beau single au km 11 à garder pour le remettre dans une sortie. Nous repartons avec Bastien et Xavier, Olipic et Michel sont devant, la troupe AOOC finit de dévaliser le ravito bien fourni, avec des boissons chaudes. Au bout d'une ligne droite sablonneuse, arrêt de Bastien. Sa manette X0 avant a rendu l'âme et tourne dans le vide. Il veut démonter mais on l'en dissuade. C'est plein de petits ressorts là-dedans et avec les feuilles, c'est un mauvais plan. On décide de tendre le câble du dérailleur afin bloquer la chaîne sur le plateau du milieu bien adapté au parcours du jour. Nous repartons, mais à peine quelques centaines de mètres plus loin, je déraille du plateau avant vers l'extérieur. Je joue avec la manette pour ramener la chaîne mais elle ne veut plus tourner. Arrêt obligatoire et là , horreur ! J'ai DEUX NOEUDS sur la chaine. Si, si ! Comment est-ce possible, je l'ignore. Je ne vois pas de solution évidente pour défaire les noeuds, ne comprenant déjà pas comment ils ont pu se former. Il reste à jouer du maillon rapide, lequel est bloqué par le sable. Je sens la galère arriver. Heureusement, Xavier et Bastien ont fait demi-tour. "J'ai la solution" dit Bastien. Je le regarde un peu incrédule et voilà qu'il nous sort une pince à maillon rapide. Vous saviez que ça existait ? Incroyable ! Quelques secondes plus tard, la chaîne est démontée et le problème résolu. Xavier et moi sommes candidats à l'acquisition de cet outil magique dont Bastien nous donne les références. C'est alors qu'un vététiste s'arrête, il a cassé la vis de sa selle. Xavier a tout un stock de vis mais hélas pas le bon diamètre. Nous voilà repartis. Dans les descentes, ma chaîne déraille presque systématiquement sur les chocs. Je dois faire preuve de prudence, je me débrouille mais perd du terrain. Du coup, ça me mine un peu le moral, mode turbo off. Je ne me traîne pas pour autant, le compteur indique 19 de moyenne, mais devant, ils ont surement lu le bouquin d'Armstrong ! Arrivée au ravito 2 après ... 42km. Je commençais à avoir faim. Un beau single au km 34 et dans l'ensemble les derniers kms avant le ravito étaient les plus sympas du parcours. J'attends avec impatience la dernière partie qui est en général très ludique avec une dernière descente technique. A part un beau sentier au km 47, rien à signaler, que des grandes allées et du champ jusqu'à l'arrivée, un peu déçu sur le coup. Une bonne soupe à l'oignon et un sandwich me consolent. Nos ennuis mécaniques nous ont bien retardé et toute la troupe à disparu. Au final 54,3 km en 2h57 de roulage et 600m de D+.On discute avec Xavier et Bastien du parcours de dimanche prochain. 35 km pour 4h de roulage annoncés, Blo by Xav, va falloir faire chauffer les pneus et les neurones.

dimanche 25 novembre 2012

Dimanche 25/11/12 : Barbizon-Trois Pignons

Ça passait, presque ...
Enfin un dimanche sans pluie. Pour profiter du terrain qui s'annonce impeccable, je réfléchis à un parcours ludique, passant par le fameux single que Patrick a adopté et reprenant la boucle que j'ai trouvée bien sympa lors de la Milliacoise. Et on en profitera pour passer par la bosse loupée au départ il y a 15 jours. Bastien me propose un parcours de son cru, juste quelques minutes trop tard, j'ai déjà lancé les invitations, ce sera pour une prochaine fois. D'ailleurs heureusement qu'on n'a pas pris cette option, j'aurais souffert, on verra plus loin pourquoi. Dimanche dernier, j'avais entendu un petit bruit à l'arrière à la fin de la rando. Samedi après-midi, je fais une séance de mécanique sur le vélo pour regarder ce qui se passe. J'en profite pour enlever le Beaver à l'arrière, Fontainebleau est au programme pour quelques semaines et je préfère avoir un pneu plus large, mieux adapté à ce terrain. Je monte donc un Maxxis Ikon 2.2. J'ai du mal à faire prendre le pneu en tubeless et il me faut une heure d'efforts au compresseur pour y arriver. L'origine du bruit est identifiée, les plaquettes étaient mortes après les sorties dans la boue et le sable mouillé. Je les change, tout comme à l'avant. Heureusement que j'ai loupé l'Escapade du Petit Prince, je n'aurais pas été au bout. Essai du vélo concluant après centrage des étriers. Je rentre au garage et décide de gonfler l'Ikon à bloc pour bien le faire adhérer à la jante. Et zoup, 5 bars au compresseur. Au moment où je déconnecte l'embout de gonflage une formidable déflagration me fait tomber à la renverse pendant que le vélo fait un salto ! Wouahhh ! Je pense que le compresseur a explosé avant de voir que c'est le pneu qui a déjanté. C'est la panique dans la maison. Mon fils descend voir et trouve son père tout blanc avec les cheveux dressés sur la tête collés par le latex qui s'est vaporisé sur moi. Je n'entends plus rien tellement le bruit a été assourdissant. J'explique ce qui vient de se passer pour rassurer tout le monde. Quelle émotion. Sagement je monte le pneu avec une chambre, ça ira bien comme ça pour demain. Il est temps de commander les ZTR pour remplacer les DT Swiss d'origine par vraiment adaptées au tubeless. Bastien, OliPic, Phillipe B., Franck, Patrick, Michel H. et Bruno sont partants pour le lendemain. Une belle équipe, toujours sans Benoit dont la blessure au bras met du temps à guérir. Un seul être vous manque ... Nous nous retrouvons à 8h15 tapantes sur le parking après avoir croisé la famille Pedalator qui établissait ses quartiers à l'entrée de la forêt. Bruno et Franck nous expliquent que Marco a remplacé son Scalpel par un Epic Marathon. On a hâte de le voir. Bastien observe un 29" "noname" monté en single speed tout rigide pour un poids de moins de 7kg. De son coté, il nous a sorti une selle uniquement constituée d'une fine lame de carbone. Gloups, ça a pas l'air confortable ce truc. Nous voilà partis après que Franck ait failli mourir de rire lorsque je lui raconte mes aventures de la veille. Cette fois nous ne loupons pas la fameuse montée qui passe avec le 29" hormis une petite erreur de trajectoire au début. J'ai tracé un itinéraire nouveau pour rejoindre la zone du Rocher de Milly. Philippe fait un vol plané après que sa pédale ait heurté une souche cachée au milieu des feuilles. Cette partie nous permet de découvrir un nouveau single sympa et un second que Franck a rajouté sur la trace avec une descente technique à la clef dont un des rochers entraîne une cabriole d'Olipic . Il faut dire qu'il glissait drôlement ce rocher et je passe de justesse avec un beau travers. Direction le single de rêve que certains vont découvrir pour la première fois. Nous nous échappons en tête avec Patrick. Cet endroit est vraiment super ludique, chaque obstacle semble avoir été dessiné pour être juste franchissable, c'est un jeu à chaque coup de pédale, génial. Si la vitesse est faible, il n'en va pa de même de la dépense d'énergie. Tout le corps est sollicité pour faire évoluer le vélo dans cet espace magique. Je passe pour la première fois un gros rocher un peu incliné grâce aux encouragements de Patrick. Trop bien ! Le second rocher du même genre est nettement plus gros. On tente plusieurs trajectoires sans succès bien que cela semble accessible. Olipic y va franchement mais retombe en marche arrière. Même pas peur . Petit arrêt technique pour détordre une dent du pédalier de Philippe, la zone est agressive pour les transmissions. Patrick plie aussi une dent. Le pédalier de 36 du Canyon est bien adapté pour éviter ces soucis. On enchaîne sur la boucle coté Milly qui s'avère toujours aussi sympa. Un mix de roulant, de singles, de bosses et de passages techniques. Bruno profite d'une pause pour nous faire une démonstration de réglage d'amortisseur sur son Spark 10. Un petit coup de brindille, et zoup pression ajustée. Enfin ... presque. Nouvel arrêt ... pour regonfler grâce à la pompe magique de Michel qui fait à la fois haute pression et gonflage des pneus. Je souffre dans les bouts droits dans le sable, j'ai du mal à prendre de la vitesse et je tire la langue en queue de peloton. Je me dis que les jambes ne sont pas là aujourd'hui, pourtant ça beaucoup mieux dès que le terrain tourne ou monte. On repasse coté Fontainebleau. De beaux passages mais aussi quelques lignes droites que je trouve épuisantes. Dans une montée bien technique, Michel crève. Pendant qu'il répare, on regarde avec Bastien ma roue avant qui émettait un petit bruit. Pour une cause inconnue, l'étrier s'est décentré et la roue fait à peine 1/2 tour lorsqu'on la lance. Voilà pourquoi j'avais du mal à haute vitesse ! Etrier réglé, ça va tout de suite mieux !! On rattrape le groupe après la réparation de Michel. Les derniers kms sont vraiment ludiques avec de beaux passages techniques et plusieurs bosses redoutables empruntées à Patrick. Le peloton s'étire, je navigue en 3ème position derrière nos deux leader du jour, Bastien et Bruno qui ne ratent jamais une occasion de mettre le feu dans le peloton. Retour aux voitures après 47km, 670m de D+, 3h25 de roulage. Un beau parcours complet avec tous les types de terrain, à garder dans les archives. Patrick a le genou en sang, il a coupé sur les derniers kms et s'est pris une grosse chute en descente. Espérons que le genou sera guéri pour la semaine prochaine. Quant à Bastien, eh bien, il a un peu mal au postérieur avec sa lame de carbone en guise de selle :-) .

dimanche 18 novembre 2012

Dimanche 18/11/12 : la Milliacoise

J'avais depuis longtemps inscrit l'Escapade du Petit Prince sur mon calendrier. Maxxis Beaver monté à l'arrière depuis un mois en prévision d'un terrain probablement gras avec la météo plutôt pourrie de ce mois de Novembre. Pendant la semaine, les prévisions évoluent en permanence dans le mauvais sens. Pas glop pour dimanche et pas glop non plus côté aviation, la situation anticyclonique ajoutée à un vent nul nous offre un temps brumeux permanent, tous les avions resteront cloués au sol. Samedi je passe la journée au terrain pour assurer la permanence du club, j'en serai quitte pour donner des cours d'informatique aux instructeurs histoire d'occuper la journée. Les mails fusent dans tous les sens, la météo prévoit maintenant de la pluie ce qui décourage quelques bonnes volontés. J'hésite aussi mais j'ai envie de faire ce beau parcours, alors je confirme ma participation tout comme Eric, Bastien et Olipic, sous réserve de la météo matinale pour ce dernier. Je confectionne samedi soir un "emballage" étanche à base de film alimentaire pour mon GPS-Phone qui n'aime pas l'eau. Me voilà fin prêt, affaires de rechanges dans la voiture pour me changer à l'arrivée. Réveil positionné à 6h10 pour un RDV à 8h aux inscriptions. Hélas, j'oublie un petit détail : réactiver la sonnerie que j'ai coupé la veille. Dimanche matin, je me réveille en pleine forme avec l'impression d'avoir fait une bonne nuit. Et pour cause, un regard horrifié au réveil m'indique 7h41 !!! Aaaarhgh ! C'est mort pour Poissy, trop bête. Petite consolation il tombe des cordes dehors, d'ailleurs un SMS d'Olipic annonce qu'il est retourné sous la couette. Je préviens Bastien et Eric de mon forfait involontaire. Voilà Bastien tout seul sur son vieux Canyon pour affronter Eric et son Merida. A cette heure, pas de nouvelles, sont-ils arrivés ? Seul l'avenir le dira . Je me demande que faire. Option couette sans intérêt, j'ai bien dormi. Tester un nouveau parcours à Barbizon ? C'est tentant et je charge quelques tracés sur le GPS. Direction Fontainebleau. Il pleut toujours sur l'autoroute, pourtant la météo semblait optimiste sur les tous derniers bulletins. Comme quoi ce n'est pas une science exacte. En chemin, je me dis que je n'ai pas envie de rouler seul. Et si j'allais finalement faire la Milliacoise ? Adjugé ! J'arrive aux inscriptions à 9h30, ce sera donc option 35km, j'ai du bricolage de prévu à la maison l'après-midi pour finir d'aménager l'extension de la maison dont les travaux se sont terminés cette semaine. Inscription rapide contre 4€, il n'y a pas grand monde à cette heure avancée. La bonne surprise c'est qu'il ne tombe pas une goutte et que le terrain est étonnamment sec Je m'élance sur le parcours, bien décidé à le boucler sur un tempo allegro. Le temps de chauffer un peu la machine et je réalise que les jambes sont au top ce matin. Sans doute l'effet dodo prolongé. Ce début de parcours est conforme à ce que j'attendais de cette rando : des grandes allées avec toutefois quelques belles bosses. Je vire le Kway inutile puis j'arrive au premier ravito en moins de 50 minutes pour 15 km avec presque 21km/h au compteur. Arrêt  éclair, je n'ai pas puisé dans mes réserves et donc pas faim. Le coté amusant, c'est que j'ai doublé un nombre incalculable de concurrents, c'est toujours bon pour le moral. Je repars et là c'est la bonne surprise. Le parcours devient soudain très ludique. De beaux singles, et même de vrais passages techniques avec des rochers dans des montées bien raides. L'entrainement joue à fond et je viens à bout de tous les passages au grand étonnement des autres concurrents tous à pieds. Je m'amuse bien et on a même droit au single des Longues Vallées, trop bien ! Je ne résiste pas à l'envie de faire une boucle du 55km. Après ce beau passage, on revient sur un terrain plus roulant, je relance la machine et je rejoins Michel G. et Fabian. On discute un petit peu, il commence à pleuvoir à ce moment. Je ne traine pas et distance rapidement mes camarades. C'est la super forme aujourd'hui, je peux appuyer aussi fort que possible sans avoir mal aux jambes.  Une dernière grosse bosse et on file sur l'arrivée. Je roule de concert avec un Sobre Dad 29" dont le proprio est bien décidé à ne pas se laisser doubler :-) . Les deux 29" font parler la poudre sur cette fin de parcours roulante. Arrivée peu avant midi après 2h10 de roulage, 41 km et 480m de D+. Je ne regrette pas d'être venu, j'ai découvert quelques chemins qui méritent qu'on y revienne.


dimanche 11 novembre 2012

Dimanche 11/11/12 : les 7 bosses impossibles de Fontainebleau

Pendant qu'Olivier organisait une rando en direction de Montmartre, je me lance de mon côté dans la préparation d'un parcours regroupant un bon échantillon des bosses les plus dures de Fontainebleau. Il faut bien préparer l'Escapade du Petit Prince que Pedalator annonce redoutable sur sa dernière partie. Benoit ayant toujours mal à l'épaule, la proposition d'Olivier lui convient à merveille et il opte donc pour cette option. Franck, Eric, Bastien, Patrick, Xavier et Bruno sont partants pour l'option guerriers. Nous nous retrouvons aux alentours de 8h sur le parking de Barbizon. Eric nous attendait depuis un bon 1/4h. A l'entrée de la forêt nous avons la surprise de découvrir Pedalator et Mary en train de se préparer. Bastien retrouve des amis sur le parking qui sont admiratifs devant le magnifique Spark tout carbone. Nous voilà partis, le départ ne manque pas d'options pour les singles et malgré les GPS on rate la première montée impossible remplacée par un passage qui impose un portage obligatoire sauf à s'appeler Danny Mac Askill :-) . Donc option pédibus généralisée, mais ce n'est que partie remise. On se retrouve devant avec Xavier et Patrick, le reste du groupe a disparu. Le malheureux Bruno a des soucis avec sa manette de dérailleur avant qui tourne soudain dans le vide. Il décide de rentrer à la voiture, pas de chance. Nous reprenons notre progression avec une belle traversée de fougères bien denses. Ca grogne dans les rangs . Nous prenons ensuite la direction du Rocher Cuvier Chatillon, avec la montée roulante mais physique qui mène au sommet et qui étire le peloton. Bastien et Eric se tirent la bourre, une constante de la journée, dans les bosses ... roulantes :-) . Après un arrêt au Point du vue de Chailly que Bastien ne connaissait pas nous filons en direction des Longues Vallées pour le premier challenge de la journée. Petite frayeur quand Patrick cale devant moi mais le 29" fait merveille et je parviens à passer sans élan une belle marche pleine de racines pour rejoindre Bastien et Eric au sommet où débute le single en devers. Il fait encore humide, donc il ne faut pas relâcher son attention sur ce passage bien piégeux. Nous empruntons une variante à la fin du single afin de pouvoir rejoindre la bosse des Vestiges dans le sens le plus raide. Malgré deux tentatives, une racine mouillée vient à bout de ma détermination à 3m du sommet, damned ! Petite pause en haut où nous avons le plaisir de rencontrer un lecteur du blog qui testait un de mes parcours. Sympa :-) . Je me lance dans la descente où une grosse branche est tombée en travers. Je réalise au dernier moment qu'elle ne touche pas le sol et que ça risque de ne pas passer. Je tente un freinage désespéré, option qui m’empêche de lever la roue qui se bloque net sur l'obstacle, je teste mon premier OTB en 29", la zone est sablonneuse, donc réception en douceur, ouf. On enchaîne sur Remiremont en montée, je ne suis jamais passé mais je compte bien y arriver avec le Canyon. Et effectivement, ça passe ! Yes ! Mes petits camarades sont dégoutés. Direction la Grotte aux Cristaux via la fin du single en devers à l'envers. Pas facile du tout avec les racines humides. Bastien nous découvre un single qui n'était pas sur la trace, ça passe super bien, à conserver, puis c'est la montée, physique mais roulable. On arrive sur un escalier en descente, raide et avec un virage au milieu. Pendant que tout le monde s'arrête pour méditer ce passage, Xavier est déjà en bas ! Seul Bastien aura le courage de suivre, ça passait surement mais quand on n'y croit pas, mieux vaut être prudent. On prend l'itinéraire de Patrick à l'envers, c'est tout juste si on le reconnait dans ce sens. Direction la Faisanderie via les Hauteurs de la Solle. Joli passage, avec une zone un peu compliquée à cause des travaux sur la N7 mais on avait trouvé le bon chemin il y a 15 jours, Bastien nous guide.  Montée vers le single du Mont Fessas. Xavier nous fait un incroyable roulé boulé à l'approche du sommet. 4ème bosse du challenge. Direction les Gorges du Houx où Eric nous montre qu'il connait aussi très bien le coin. Et c'est le drame : excès de confiance, je ripe sur une racine et me voilà à pieds ! Arghl ! Demi-tour et cette fois ça passe sous les remarques ironiques de l'assistance. Franck n'écoutant que son bon coeur bloque aussi sur la racine afin de détourner l'attention de la troupe :-) . Il ne reste plus qu'à rejoindre le Mont Aigu. Franck commence à fatiguer mais on l'encourage. On ne trouve pas le bon chemin au début de l'ascension ce qui complique les choses. Personne ne parviendra en haut sans avoir mis pied à terre mais c'était super ludique quand même. On improvise un passage vertigineux pour rejoindre la descente, Xavier en tête. Contre toute attente, tout le groupe suit et passe malgré l'ami Franck qui guettait la chute du 29" d'un oeil machiavélique. On rejoint à nouveau l'allée centrale du Long Boyau pour l'enchainement des bosses de Patrick. La N°1 est déjà un peu casse-pattes mais ce n'est rien comparé à la montée finale des pavés de l'enfer. Franck qui avait envie de couper nous a finalement suivi et reprend du poil de la bête sentant l'arrivée. Il se propulse en tête du groupe pour un raccourci effectivement plus court mais qui tabasse à mort sur le semi-rigide ! Xavier me confirme qu'il nous accompagnera à la Granit 2013. Une belle équipe se dessine pour ce futur objectif.  Reste la fin classique via Apremont,  où notre chamois expert en descentes impossibles se lance dans l'amas de rochers sans qu'on ait le temps de dire ouf. Ca passe presque, dans tous les cas suffisamment pour qu'il disparaisse de notre vue dans la descente que nous entamons à pieds sur les 10 premiers mètres avant de dévaler vers les voitures. Une belle sortie de 47km et 820m de D+ en 3h15 de roulage.

2012-11-11 08:16





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  • dimanche 4 novembre 2012

    Dimanche 04/11/12 : Barbizon-Trois Pignons

    J'avais tracé il y a quelques temps un nouveau parcours joignant Barbizon au massif des Trois Pignons, via Franchard et le Rocher de la Reine, un coin vraiment top, avec des passages techniques et super ludiques. Puis le tour du Bois de la Charme via les chemins de la Vallée Close. De quoi bien s'amuser. Je le propose donc pour ce dimanche, avec une météo annoncée correcte, ça fera du bien de rouler un peu au sec, surtout sur ce terrain qui s'annonce très technique. Une bonne partie de la Dream Team AAOC répond présent avec Franck, Marco et Eric. Patrick est partant aussi, tout comme Bastien et Olipic. Benoit est toujours en convalescence avec consigne de ménager l'épaule. Je profite de l'occasion pour tester une idée imaginée pendant les vacances d'été: utiliser un ancien téléphone Android comme GPS vélo avec Oruxmaps et les cartes Opencyclemap. J'ai amélioré la fixation en utilisant une coque de protection fixée sur deux attaches adhésives prévues pour passer un collier rilsan. Le résultat me semble prometteur en statique, et l'expérience de cet été m'a permis de peaufiner les réglages du super logiciel qu'est Oruxmaps. J'ai aussi pris une batterie de rechange au cas où. Le total fait un beau GPS cartographique pour un prix dérisoire, en remplacement de mon Sportiva victime d'un coup de guidon dans l'écran au printemps et qui me manque sur les parcours sinueux nécessitant beaucoup de précision de lecture. Nous nous retrouvons à 8h sur le parking de la forêt. Le temps est bien couvert, Patrick a consulté Meteox qui prévoit de la pluie vers 10h. Hélas, les prévisions aviation annoncent aussi un risque à cette heure. Espérons que nous aurons de la chance. Départ par le chemin habituel mais j'ai prévu une variante après le premier single pour emprunter un itinéraire qui passe - presque - sur le vélo. Les racines sont encore humides et je cale sur l'une d'elles, le Beaver arrière avouant ses limites sur ce type d'obstacle. Eric et Bastien passent en utilisant une trace plus à gauche. Le ton de la journée est donné ! Direction Franchard pour une petite boucle ludique qui nous amène vers le point de vue de Hurlevent. Cette première partie de parcours nous a bien réchauffé, en attendant le plat de résistance. On descend à travers le Rocher de Milly. Passages bien techniques où nous avons une pensée pour les chamois Xavier et Giovanni qui auraient trouvé un terrain à leur convenance. Bastien apprécie ce passage pendant qu'Eric s'exerce au salto, sans bobo heureusement. Nous voilà arrivé sur le single du Rocher de la Reine. Un grand moment de bonheur. Il faut rester concentré en permanence, mais tous les obstacles sont franchissables sur le vélo à une ou deux exceptions. On a tous la banane, notre petit groupe serpente au grès des méandres du chemin. Patrick arrache la tétine de son camel sur un arbre ! Séance de recherche pour la retrouver, et bingo la revoilà au grand soulagement de son propriétaire. Peu après, Bastien ripe sur un rocher et chute assez lourdement sur le côté. Petit arrêt mécanique pour remettre en place la selle qui s'est désaxée. Nous repartons affronter la descente dans les rochers puis la remontée vers la vallée Close où nous pouvons accélérer un peu, après quelques kms de roulage entre 6 et 8km/h. Bientôt arrive le sentier qui fait le tour de la vallée. Là, ça se complique un peu. C'est super ludique mais aussi hyper technique. Quelques portages émaillent le parcours, parfois même un peu d'escalade le vélo sur le dos. Il tombe quelques gouttes, juste de quoi rendre les rochers ultra glissants. Et donc, nous glissons, parfois, et même souvent ! Les chutes sont légions, quasi à l'arrêt donc jamais rien de bien méchant. Bastien a un souçi avec des pédales trop difficiles à déclipser et on le voit parfois redescendre en mode tortue sur le dos avec le vélo au-dessus. Franck m'observe avec un drôle de sourire, le regard du gars qui imagine les différentes tortures qu'il va faire subir à sa victime. Je me demande d'ailleurs à quoi lui sert cette curieuse poupée verte dans laquelle il plante des épingles :-)  Patrick, pas toujours amateur de portages, décide de prendre la chose du bon côté, il est souvent mort de rire, ça fait plaisir à voir. Marco qui finalement va bien finir par s'adapter à son Scalpel nous fait d'impressionnantes démonstrations de franchissement. Je fais de mon mieux pour ne pas lui laisser la vedette et le clan des 29" démontre les incontestables avantages de la formule. Je me régale avec mon Canyon. Efficace, hyper précis et ludique, c'est un vrai bonheur. Je me surprends à tenter des passages qui m'auraient fait fuir auparavant. Et ça passe ! Je finirai néanmoins quelques fois dans des positions un peu couchées mais en douceur. Je réussis même un superbe travers à 90° ..  sur l'avant dans une zone semée de gros cailloux. La 2ème partie du sentier qui fait le tour du Bois aux Charmes est absolument géniale. Paysages magnifiques avec une trace lunaire et des points de vues en surplomb extraordinaires. On file dans la descente avant de repartir en direction d'Arbonne. Il pleut pas mal à ce moment, j'imagine qu'on finira trempés. Heureusement on retrouve le couvert de la forêt où les feuilles arrivent encore à réduire la quantité d'eau. Franck se ressent encore de sa cure de patisseries et commence à avoir mal aux jambes. N'écoutant que sa fougue, il attaque quand même dans une bosse. Je résiste puis accélère, j'entends le souffle court de l'adversaire, je m'apprête à savourer ma victoire lorsqu'un missile sol-sol fuse devant. Marco a pris le relais, d'ailleurs Franck lui passe le bâton. On pédale comme des forcenés, j'ai le temps de jeter un oeil au GPS ce qui me permet de tourner à droite dans le bon chemin contrairement à nos deux lascars. Une petite fable de Jean de la Fontaine me trotte dans la tête. On s'arrête, une chute à l'arrière. Retour vers Franchard, Franck et Marco coupent pour rentrer à la voiture, Franck a une contrainte horaire. Nous continuons avec une montée infernale. Bastien improvise ensuite une variante de la trace devant un amas de gros rochers. C'est beaucoup mieux par là : il y a encore plus de rochers mais ils étaient plus loin :-) . Séquence escalade, c'est chaud bouillant, les rochers glissent à mort. Olipic nous fait une démonstration de claquettes, avec patinage en règle des chaussures sur le rocher. Le Fred Astaire du VTT ! On parvient tant bien que mal en haut, ça redevient roulable. Dernier passage rocheux avec une descente de marches où Eric nous fait une super démo de style, une jambe sur le vélo, une dehors mais ça passe. On se lance tous à sa suite. Un toboggan rapide et caillouteux vient à bout du pneu arrière de Bastien, pincement. Il pleut à nouveau, on s'abrite sous un arbre en le regardant réparer, nous sommes des monstres sans coeur ni pitié. Petite variante pour la descente d'Apremont, on rate le bon chemin et on en est quitte pour la dernière séance de portage. Quand on aime, on ne compte pas ! Retour aux voitures après 48km, 800m de D+ et 3h50 de roulage. Super parcours à refaire par temps bien sec pour pouvoir encore plus profiter des passages techniques.Test du gps "maison" tout à fait concluant avec moins de 40% de la batterie consommée en 5h de sortie et une carte Opencyclemap bluffante de qualité.

    jeudi 1 novembre 2012

    Jeudi 01/11/12 : Barbizon

    Franck admirant le drapeau en haut des Gorges du Houx
    En voyant approcher le long week-end de la Toussaint, je me disais que cela allait être l'occasion de faire quelques belles sorties. Malheureusement, l'évolution de la météo se présentait de plus en plus mal et je commençais à douter. Mercredi soir, en rentrant du boulot et en voyant la pluie annoncée pour le lendemain matin, ma motivation était en baisse. Et puis, voilà qu'en lisant mes mails dans les embouteillages des jours de grands départs, je trouve un message de l'ami Franck qui propose une sortie à Fontainebleau. Impossible de refuser une telle proposition, depuis le temps qu'on n'a pas roulé ensemble ! Un coup d'oeil à la météo aviation donne un résultat relativement encourageant : il y aura de la pluie, c'est sûr mais à priori pas trop longtemps avec une tendance à l'amélioration nette en fin de matinée. Je prépare une tenue adaptée et des affaires de rechange. Les autres volontaires ne se bousculent pas. Jeudi matin, j'ouvre le garage sous une faible bruine, ça va encore. Je prends la route de Barbizon avec un peu de retard, craignant qu'à force de me voir arriver en avance lorsqu'il n'est pas là, Benoit en tire des conclusions erronées :-). Je retrouve Franck à 8h40 sur le parking de la forêt. Il n'y a que trois voitures en comptant les nôtres. Sortie rapide du Canyon. Connaissant les qualités de traceur de Franck qui m'avait annoncé un parcours de 40k, je n'ai rien prévu de particulier de mon côté. Mais voilà, Franck a tenu exactement le même raisonnement ! Bon, pas grave, on connait le coin, on opte pour un départ "Patrick". Mais au bout de quelques kms, nous obliquons à gauche pour aller rechercher le Rocher Cuvier Chatillon, Franck a emprunté le 29" de Marco et voudrait le tester sur le single en devers. Désormais, il pleut fort, ça risque de glisser fort sur les cailloux et les racines. Même pas peur, le petit padawan. On en profite pour faire un petit tour sur un single que je n'ai pas emprunté depuis longtemps, qui se révèle ludique à souhait. Arrive la bosse relativement longue et roulante qui part du parking de la N7 pour monter au sommet du Rocher. Je me méfie du fauve qui sommeille dans mon camarade du jour et monte au train en imprimant un bon rythme. A mon grand soulagement la terrible attaque du lion jaune n'arrive pas. Franck a testé le régime Benoit : saucisson, crème pâtissière et raclette, mais inexplicablement, les effets ne sont pas les mêmes que sur notre extraterrestre vert. On file ensuite sur le single avec une petite erreur de parcours au passage qui nous fait manquer le début. Il reste néanmoins de quoi faire. Après la descente dans le sable, je remonte en rythme de l'autre côté et constate soudain la disparition de Franck. Il apparait quelques instants plus tard, il a testé la voltige sur l'avion de chasse de Marco. Mais sans doute par manque de pratique, l'atterrissage a été dur et le Franck un peu sonné. Heureusement rien de grave et le beau vélo semble intact, ouf. Nous repartons donc de concert pour le passage bien technique avant la descente 'ADP' . Comme la fois précédente, le 29" ( enfin, le mien :-) ) vient à bout de la montée raide dans les racines. Puis c'est le passage Remiremont, la remontée infernale qui suit et enfin la récompense avec the Magic Single. On l'enquille à Mach 2 en faisant quand même attention aux appuis, la moindre racine est un piège.  Petite boucle technique en bas de la zone Denecourt et nous filons vers la Faisanderie. Il faut franchir la redoutable montée roulante, terrain de jeux bien adapté pour nos puissants amis qui font de la route. Je reste prudemment dans la roue de Franck prêt à parer une attaque. Franck reste prudemment devant, prêt à parer un démarrage de ma part. Nous finissons donc ensemble, match nul :-) . Direction le single des Gorges du Houx et le passage mythique qui suit. Le drapeau de Saint-Michel résistera-t-il à l'attaque du petit padawan repassé pour la journée du bon coté de la Force ? Le suspense est insoutenable ! Je me lance dans le passage, que la Force soit avec moi. Et elle l'est ! Youpi, me voilà en haut. Juste à temps pour voir Franck finir les derniers mètres en poussant le vélo. En haut de la montagne, le drapeau de Saint-Michel claque fièrement dans le vent. Retour par notre chemin habituel, qui nous ramène après une belle descente depuis le sommet d'Apremont à nos voitures après 2h50 de roulage, 39,5km et 600 de D+. Le soleil est revenu ce qui est une manière bien agréable de terminer cette belle petite sortie. Merci Franck de m'avoir donné une bonne raison de rouler ce matin en ta toujours très sympathique compagnie.

    dimanche 28 octobre 2012

    Dimanche 28/10/12 : Guerville

    Depuis qu'il avait participé à l'édition 2012 de la rando de Guerville, Bastien n'avait de cesse que de trouver l'occasion de nous emmener découvrir ce parcours qu'il avait trouvé exceptionnel. Je connaissais de réputation mais n'avait jamais eu l'occasion de rouler sur ces chemins. Après plusieurs tentatives annulées pour cause météo, le temps plus clément de ces derniers jours offrait une fenêtre de tir. Benoit HS pour quelques temps suite à un problème à l'épaule gauche, séquelle de la chute de Juillet, c'est avec Bastien, Patrick, Philippe, OliPic que nous décidons d'aller affronter ces singles mythiques. Deux amis de Bastien, Alain et Salvatore sont aussi des nôtres. Le changement d'heure offre une belle opportunité de pouvoir faire le trajet de plus d'une heure depuis la maison jusqu'à Guerville sans se lever trop tôt. C'était le bon jour. Du coup, j'arrive sur place à 7h50 au lieu de 8h comme convenu ! ( si, si, je vous assure, j'ai des preuves sur le GPS ). Je suis un peu inquiet car j'ai vu une voiture ressemblant à celle de Bastien en warning sur l'autoroute. Je n'ai pas réussi à le joindre et j'espère qu'il n'a pas été victime d'une grosse malchance le jour tant attendu. Le GPS m'envoie sur une route à gauche avant Guerville et lorsque je vois un panneau Senneville, je me dis que ce doit être une erreur de navigation. Du coup, je tourne un peu en rond pendant quelques minutes avant de réaliser que j'étais bien au bon endroit et je finis par découvrir Bastien et Patrick sur le parking. Alain et Salvatore arrivent à leur tour, puis on rattrape par téléphone Olipic et Philippe qui comme moi sont passés devant le parking sans le voir, il est en retrait et en surplomb de la route. Il fait un froid polaire, 1°C au thermomètre de la voiture soit 20°C de moins que dimanche dernier ! J'ai sorti pour la première fois le blouson d'hiver aux couleurs du SLC récemment acheté. Nous partons un peu en retard vers 8h30. Au bout de quelques centaines de mètres, on est déjà dans le vif du sujet : le terrain est gras au possible tout en restant à peu près roulable et surtout, ça monte sec. Au sommet, je réalise que le blouson même avec un simple sous vêtement thermique en-dessous est trop chaud. Je vais transpirer beaucoup durant tout le parcours, heureusement que le camel est plein. La trace fait de nombreuses boucles qui se frôlent, du coup on va hésiter un bon nombre de fois sur le bon chemin avec quelques erreurs à la clef malgré les quatre GPS présents. Le maître Benoilator nous manque. On arrive rapidement sur le type de terrain qui va être notre menu du jour : le micro single à peine visible avec les feuilles qui tournicote à mort dans tous les sens, avec talus raides, racines, cailloux et quelques arbres qui nécessitent d'ouvrir l'œil avec mon guidon de 700. Dans la forêt le terrain est moins gras, tout en restant assez collant, la moyenne n'est pas élevée, à peine 10km/h.
    C'est super ludique, on s'amuse comme des petits fous. Contrairement à ce que j'imaginais, le terrain est technique mais il n'y a pas de passages trop chauds. Le 29" fait merveille, rien ne lui résiste. Je me surprends à franchir des amas de gros cailloux voire de rochers sans grande difficulté, au désespoir des mes camarades. L'adhérence est bluffante aussi bien dans le positif que le négatif et je prends rapidement confiance. Ah si j'avais eu ce vélo et ces pneus à la Granit ! Les descentes raides ne sont pas un problème, le contrôle est total. Bastien nous fait souffrir dans les bosses où il mène un bon train, avec Alain qui n'est jamais loin derrière. Je les vois soudain circonspects. Devant nos roues, c'est la descente la plus raide du jour. Passe ou passe pas ? C'est le terrain gras qui nous inquiète. Salvatore n'hésite pas une seconde et se lance, ça passe. Du coup, je me lance aussi et bien qu'impressionnante, la pente se laisse dompter sans difficulté, les crampons mordent bien. Patrick tente le mode pédibus qui se révèle bien plus risqué, pas de crampons sur les chaussures :-) . Olipic teste tout le débattement de sa nouvelle fourche de 130 dans la ressource en bas. Une petite pause ravito au bout de 15km et ... 1h45 nous permet de voir que les vélos sont dans un triste état avec la boue omniprésente sur les liaisons. Bastien nous sort quelques figures tout comme Alain qui réalise un super travers à 90° avec beaucoup de style. Parfois ça se termine couché sous le vélo. Les singles s'enchaînent, tous plus sympas les uns que les autres. Une trace à peine visible, des passages fluides en enfilade de virages ou plus techniques avec des montagnes russes qui donnent du fil à retordre si on est pas sur le bon tempo. A moins d'avoir un 29" :-) . Le challenge, c'est de ne pas mettre pied à terre, et ça marche, enfin presque partout. Quelques passages sont vraiment impossibles avec le terrain du jour. Les transmissions souffrent, Olipic ne peut plus passer le 32. Heureusement, il est moins utile ici que le 22 ! Les montées sont souvent longues et raides. Pas facile ce coin, mais magnifique, avec de très beaux paysages surtout lorsqu'on surplombe la vallée de la Seine. Deuxième pause au km 27. On repart droit dans la pente, le Canyon grimpe comme un cabri pendant que mes camarades tentent de prendre de l'élan pour passer l'obstacle. On rentre sur un single encore plus technique que les autres. Tout y est : racines, cailloux, devers, arbres ... On a la banane mais on n'avance pas bien vite. Arrivé au km 38, il est 13h. J'ai une contrainte horaire, je vais devoir couper, dommage mais pas le choix. Bastien, Alain et Salvatore continuent sur la trace pendant que je ramène le reste du groupe. Zut me dis-je, on va rater le single "Chuck Norris". Un bout de route, un panneau indique "Guerville 4km". On recoupe la trace, je me dis qu'on y est presque, alors autant finir en beauté par les chemins. Une belle descente puis on retrouve les singles. Et là, mes amis, wouaaahhhhhhh, le single de l'enfer ! Ca monte de folie, ça tourne, ça glisse. Heureusement que mes compagnons sont fatigués, sinon ils tenteraient l'étranglement sans hésitation. Patrick me regarde d'un regard noir :-) . La mécanique s'en mêle, Olipic voit son boitier de pédalier se desserrer puis Philippe crève. Pfuiii ... dur, dur la fin. On finit par rejoindre les voitures avec 46km au compteur, 4h20 de roulage et 1050m de D+. Quel parcours ! Super dur avec ce terrain. Je suis quand même bien content de la performance du vélo, je suis passé à des endroits que je n'aurais jamais tenté avant. Il est 14h, très en retard, je file vers la maison après avoir salué les survivants de cette sortie qui restera dans les annales. A refaire par grand soleil et temps sec ! Merci Bastien pour cette super matinée.

    dimanche 21 octobre 2012

    Dimanche 21/10/12: Barbizon

    Semaine encore bien pluvieuse. Initialement,nous projetions avec Bastien de participer aux Boucles de la Juine. Mais la pluie qui redouble samedi nous incite à nous rabattre sur l'option Fontainebleau. Olipic qui nous avait annoncé sa participation à une rando dans le Loiret se rallie finalement à nous. Benoit se remet d'un rhume et ne semble pas croire à mon optimisme météo, il vote pour l'option couette malgré mon insistance. Patrick bien que lui aussi aux prises avec un virus tenace annonce sa venue à la tête d'une délégation ADP en compagnie d'Alex. Il faut dire que Marco lui a une nouvelle fois prêté son Scalpel 29" qui est définitivement à vendre, la position trop haute lui fait mal au dos. Lecteurs du blog, avis aux amateurs de beaux vélos. Bastien, Olipic, Michel H., Stéphane G. et un nouveau venu Philippe forment une redoutable escadrille à même de lutter contre ADP et Wissous représenté par Marco himself tout auréolé de sa récente victoire sur route. Il a taxé le vélo de Franck pour vérifier que ses soucis de dos sont bien liés à la position du Scalpel. L'équipe des cascadeurs Xavier et Giovanni est aussi de la partie. Nous sommes 14 au départ !

    J'ai prévu un beau parcours avec une incursion dans la partie sud de  la forêt. Nous voilà partis via le Rocher Cuvier Chatillon pour aller chercher le single en devers et ses cailloux et racines. Le Canyon s'y montre impérial. On discute avec Alex et Marco. Patrick peste un peu contre ce terrain qu'il n'aime pas trop. Un magnifique soleil fait rapidement son apparition révélant l'incroyable palette de couleurs d'automne au sein de la forêt. C'est grandiose, je suis heureux d'être là. Pensée pour Benoit qui aurait dû venir. Le Canyon vient à bout de deux passages jamais franchis en 26" : la zone pleine de cailloux dans le couloir entre les rochers et la montéee raide pleine de racines humides avant la descente "ADP" . Alex devant moi passe magistralement sur son Epic 29". En bas j'explique à Bastien qu'en général ce passage fait des dégâts. A peine dit, voilà Stéphane G. qui fait un superbe OTB .  Olipic finit en glissade souple sous le vélo pendant qu'un membre d'ADP met tout le monde d'accord avec un looping par l'avant sans lâcher la machine!

    Nous croisons à ce moment l'avant garde de la Malmontagne, la rando du jour au départ de Veneux les Sablons. Ludovic y participe mais nous ne le verrons pas. On repart en sens inverse de la rando par le passage "Remiremont" cher à Franck avant la bosse redoutable qui commande l'entrée du Magic Single. On mène grand train sur ce dernier, le compteur affiche régulièrement 25km/h, ce qui crée quelques cassures dans le peloton. Le Canyon fait merveille dans les passages sinueux, pas le moindre manque de maniabilité, ce vélo, je l'adore!  Philippe ne lâche pas les premières places du peloton et il en sera ainsi pendant toute la sortie. On prend le chemin le long de la voie ferrée pour revenir vers Fontainebleau. On recroise la rando, pendant qu'ils prennent les allées, à nous les singles. On sème un peu la panique parmi les participants car la taille de notre groupe en incite certains à nous suivre, croyant avoir affaire à des concurrents. Ils réalisent rapidement leur erreur. Nous revenons par l'itinéraire de Patrick en direction de l'hippodrome de la Solle. On passe sur le tronc qui a attaqué Benoit au mois de Juillet lui causant une douleur à l'épaule qui n'est pas encore complètement partie puis on arrive à la grosse bosse qu'on prend habituellement en descente pour aller rejoindre le single menant à la Faisanderie. Nos amis d'ADP puis Marco décident de couper pour cause de contraintes horaires, le groupe se réduit. Une malédiction nous frappe soudain : le vélo de Bastien se met à émettre d'intenses craquements en provenance du boitier de pédalier, la fourche de Stéphane se dégonfle et quant à moi, plus moyen de repasser sur le petit plateau, sans que j'arrive à comprendre pourquoi. Nous entreprenons la traversée de Fontainebleau pour rejoindre le sud de la forêt. Passage sympa, on traverse le marché, il y a du monde. On fait un pause mécanique. Philippe explique à Bastien qui blêmit que les Scott ont une faiblesse connue de collage du boitier de pédalier. Aie ! Pendant ce temps, Michel H en bon St Michelois nous sort une pompe géniale : elle fait à la fois pompe normale et haute pression avec l'embout adapté. On regonfle donc la fourche de Stéphane. Je découvre les réglages du dérailleur avant X0 et finit par résoudre mon problème en modifiant la position de la vis de butée. Pourquoi cela a-t-til bougé ? Mystère. Rien à faire pour le vélo de Bastien, on repart accompagnés par des crac crac à chaque tour de pédale. Inquiétant. Xavier et Giovanni nous abandonnent, contrainte horaire également. Dommage, on arrivait dans la zone "spéciale chamois". On traverse involontairement le parc du château, il aurait fallu contourner mais le point de vue méritait le détour.

    Nous voilà au sud. J'ai récupéré une trace sur internet qui se révèle vraiment sympa. Le single de départ est magnifique, on slalome dans les fougères et la bruyère. Nous voilà sur le Rocher de Bouligny. Le coin est technique, mais superbe. Michel chute lourdement sur une dalle bien glissante, il est sonné sur le coup mais se relève courageusement. L'itinéraire nous oblige à quelques portages. Puis nous rejoignons le single en bas du Rocher qui serpente dans un paysage dont Fontainebleau a le secret. En quelques secondes, nous sommes passés de l'univers minéral à une zone herbeuse avec un petit ruban pour poser nos roues au milieu des bruyères. Superbe ! A une intersection Bastien suit la trace pendant que je ne résiste pas à l'envie de continuer sur le single pensant rattraper l'itinéraire. Tout le monde me suit. Je m'arrête à l'endroit où on recoupe le parcours, mais plus de Bastien. Zut ! Le portable ne passe pas, je n'arrive pas à l'appeler. Où est-il ? Je me force à être optimiste en me disant qu'au pire le boitier de pédalier a cédé mais que sa tenue noire devrait le protéger quelques heures des sangliers et surtout de la panthère noire de Fontainebleau qui rode peut-être encore dans le coin. Après quelques minutes, nous décidons de repartir. Nous atteignons le circuit d'entraînement de la gendarmerie. On ne résiste pas au plaisir de faire le circuit. C'est super ludique : petit ruban d'asphalte avec des bosses et des virages relevés. Je monte tout en haut d'un virage avec le vélo bien incliné, sensation géniale, me voilà aux jeux olympiques ! Ce rascal de Philippe en profite pour me faire l'intérieur :-) . On sort du circuit avec la banane pour rejoindre le chemin qui monte le long de l'aqueduc. Je place une attaque dans la montée préférée de Benoit, et on enchaîne sur le single derrière. Le 29" se joue de la zone rocheuse, passant sans problème là où je butte d'habitude.  Et nous voilà sur la montée infernale qui se termine en voie romaine. Nous avons la joie de voir Bastien nous rejoindre, ouf ! Et son vélo ne craque plus, un mystère de plus. Nous finissons par le parcours classique avec la descente finale des Gorges d'Apremont pour revenir au parking après 3h50 de roulage et 56km pour 680m de D+. Une magnifique sortie sur un parcours varié avec le retour du soleil en prime. Olipic nous montre un cuissard déchiré suite à une chute après deux rencontres consécutives avec un rocher. Le premier a préparé le travail pour le second qui a fini par désarçonner le vététiste. Une belle sortie et un super moment de VTT dans cette forêt qui est décidémment hors norme avec une variété de paysages sans égale.







    dimanche 14 octobre 2012

    Dimanche 13/10/12 : Barbizon

    Initialement, on avait prévu d'aller aux Granges le Roi, une rando dont j'apprécie chaque année le parcours. Malheureusement, les prévisions météo s'avèrent de plus en plus pessimistes pour le week-end. Bastien range l'idée de rouler à Guerville dans le tiroir des projets pour des jours meilleurs. Samedi, il pleut des cordes toute la journée, j'ai une pensée émue pour les baliseurs des Granges qui ne doivent pas s'amuser. Le souvenir d'une rando mémorable du côté de Dourdan avec Benoit et Ludovic me revient en mémoire, ce jour là c'était Verdun. Dans ce coin là, les chemins sablonneux cohabitent avec d'autres qui le sont beaucoup moins ... Les mails commencent à fuser, Bastien et Patrick se verraient bien rouler à Fontainebleau. Evidemment, par météo très humide, c'est le seul coin roulable de la RP. Optimiste de nature , je crois encore dans la météo du dimanche, d'autant que la météo aviation reste relativement correcte pour le matin. Toutefois, en fin d'après-midi, au vu de tout ce qui est tombé, Fontainebleau finit par faire l'unanimité ( enfin, sauf Benoit qui ne s'exprime pas ) . Patrick qui est un grand amateur des chemins de Bleau nous propose deux parcours sympas. L'idée rallie pas mal de suffrages et Ludovic puis Jérome annoncent leur venue en plus d'Olipic et de Serge N. Voilà donc une belle équipe en perspective.  Benoit retenu par quelques contraintes familiales et peu confiant dans la météo préfère déclarer forfait. Franck et Marco sont repris par les démons de la route pour défendre les couleurs de Wissous dans la dernière course de l'année. Nous nous donnons rendez-vous à 8h à Barbizon. Je profite de l'après-midi pour remplacer le Racing Ralph arrière du Canyon par un Maxxis Beaver plus adapté aux conditions humides. Dimanche matin, la pluie a cessé au réveil, la météo ne prévoit que quelques gouttes, je suis confiant et impatient de tester le 29" sur les chemins techniques de "Bleau". Plus j'approche de la destination, plus le temps devient humide et c'est sous une pluie soutenue que je me gare sur le parking à 8h03. Une petite troupe m'attend ... sous un arbre. Patrick est malade depuis la nuit mais a tenu à venir pour nous prévenir qu'il ne pourrait pas rouler. Respect à lui ! Bastien arrive en trombe avec quelques minutes de retard. Jérome nous montre son beau GPS Edge 800 tout neuf, en voilà un qui ne se perdra pas aujourd'hui. Il pleut assez fort, que faire ? Allez, on y va, l'appel de la forêt est le plus fort. Départ par le petit single tournicotant découvert par Patrick et Franck. Les quelques passages techniques passent à merveille avec le Canyon, Roland et son Flash 29"  est dans ma roue. Le Beaver est une trouvaille, motricité extraordinaire sur ce terrain, pas le moindre patinage. Au sommet, il n'y a plus personne derrière nous, les 29" ont fait la différence. On est tous les deux enchantés de nos vélos. On prend la direction des hauteurs de la Solle, les singles sont recouverts d'eau mais pas de boue comme toujours à Fontainebleau. On est plus mouillés par les fougères et l'eau qui remonte dans les chaussures que part la pluie, et on se retrouve tous rapidement bien trempés. Le parcours est tonique, donc ce n'est pas grave, on n'a pas froid. On enchaîne en direction du Mont d'Ussy par le chemin habituel qui nous ramène du côté de la Faisanderie où j'attend avec impatience la montée raide qui commande le super single qui emmène aux Gorges du Houx. L'itinéraire de Patrick emprunte une variante par rapport à mon chemin habituel. Ca monte encore plus fort ! Je vois Bastien chuter devant moi dans un bac à sable où je dois poser pied à terre, pas assez de vitesse pour passer. On repart, en direction d'une montée vertigineuse. Le Beaver accroche de folie et je passe Bastien qui chute à nouveau. Ca monte jusqu'au sommet, yes ! En enquille ensuite le single bien humide, attention aux cailloux dans les virages. On redescend au pied de la célèbre montée du Houx. J'explique à Bastien la légende locale et les multiples tentatives ratées d'ADP pour ravir le drapeau de St Michel planté au sommet. Bastien, Roland, Jérome s'elancent devant moi mais la pente a raison de leurs tentatives. Je tente sur 22x30, le Canyon attaque la pente avec efficacité, ça ne bouge pas et malgré le terrain ultra glissant, me voilà au sommet, comme d'habitude, la la la la la ! Une petite photo du groupe en souvenir et nous repartons en direction du Long Boyau. Soudain, on constate qu'on a perdu une partie de la troupe. On rebrousse chemin et on trouve Olivier aux prises avec ses plaquettes de frein. Pourtant, il étrenne des Elixir tout neufs, mais la garniture des plaquettes arrières s'est arrachée du support. On tente d'échanger les plaquettes avant / arrière sans succès. Il pleut de plus en plus fort, on décide de raccourcir le parcours. Retour via les Gorges d'Apremont où on innove sur une descente ludique avec un passage "spécial Xavier" que nous passons ... à pieds. Retour aux voitures, le single en bas est transformé en rivière, du jamais vu à Fontainebleau ( quoiqu'un jour, avec Benoit ... ) . On termine avec 29km au compteur et 2h10 de roulage, une sortie humide mais plaisante et nous avons tous la banane. Heureusement que j'avais prévu les affaires de rechange quand même ! Un peu plus tard dans l'après-midi, un SMS de Franck nous annonce la victoire de Marco dans la course du jour. Bravo Marco !


    dimanche 7 octobre 2012

    Dimanche 06/10/12 : de l'Yvette à l'Orge

    Après une semaine chargée, j'avais prévu de faire la rando de Savigny avec mon fils Nicolas. Mais finalement, le voilà invité pour un anniversaire. Qu'à cela ne tienne, ce sera l'occasion de faire le grand parcours de 65km que je n'ai jamais fait. Et avec le décalage horaire des US à récupérer, la proximité du départ à 5 minutes de chez moi est un argument massue. Bastien et Xavier votent pour remake de Larchant, Benoit un peu fatigué par des travaux envisage Plaisir. Une grosse délégation de Saint-Michel est prévue pour la rando de Savigny, mais à un horaire trop tardif incompatible avec mes contraintes de ce dimanche. Me voilà donc tout seul, zut me dis-je. Mais une bonne surprise m'attend dimanche matin, Benoit m'accompagne finalement. Youpi. Et nous retrouvons Stéphane G. à 8h aux inscriptions rapidement effectuées contre la somme ultra-compétitive de 3€ tarif licencié. Les organisateurs nous incitent à bien regrouper les feuilles du club, on a une chance pour la coupe. J'envoie un SMS à Olivier qui guide le gros de l'armée pour bien tenir compte de ce conseil. Nous voilà partis sous un temps encore un peu humide. Les chemins sont moins humides que ce que je craignais, çà s'annonce bien. Je suis tellement content de me retrouver sur mon beau 29" tout neuf que les jambes tournent toutes seules. Après un départ classique le long de l'Yvette, nous montons vers Saulx via Ballainvilliers. Un itinéraire bien connu, je suis sur mon terrain de jeu. La boucle du 65 dans la forêt de Saulx exploite bien le potentiel du coin. Quelques belles grimpettes permettent de vérifier l'exceptionnelle motricité du Canyon. Une arme dans les bosses raides, j'ai juste à mon concentrer sur le pédalage, la trajectoire est imperturbable malgré le terrain parfois bien défoncé. On emprunte la descente technique qui part du single près de la carrière pour arriver en bas de la grande montée qui amène au ravito. Le 29" fait merveille sur ce terrain glissant, comme je l'espérais.  On arrive au ravito 1 après 12km. Table bien fournie et fléchage nickel, belle organisation. Nous redescendons direction la Ville du Bois avant de rentrer dans le Bois de Saint Eloi pour encore quelques belles petites boucles avant de filer sur Marcoussis pour remonter ensuite dans les bois du coté de Montlhery. La boucle dans la forêt est magnifique, avec une petite partie de montagnes russes super bien tracée et très amusante avec le Canyon qui se joue des talus bien raides à remonter. On remonte vers la forêt de Turpin avec une pause ravito au km 30. Saucisson et fromage et une charmante demoiselle pour prendre des photos. Décidément, les absents ont tord ! Nous voilà en route pour la boucle du 65 qui va tourner en forêt de Turpin. Benoit tente un passage en force dans une ornière et de retrouve en équilibre très précaire avec le vélo couché dans boue et le pilote en appui sur une main pour éviter le bain de boue. Il s'en sort in extremis. Quelques centaines de mètres plus loin, nous trouvons de gros panneaux de balisage d'une autre rando ! Beauregard tourne au même endroit et ils ont apparemment balisé après la rando de Savigny. Drôle de méthode. Il faut ouvrir l'oeil pour ne pas tout mélanger, d'autant que les rubalises sont de la même couleur. Après une super boucle bien ludique, on arrive à un carrefour d'où repartent 3 chemins tous balisés ! Lequel prendre ? Grosse séance d'hésitation. Des concurrents de Beauregard nous disent avoir aperçu le balisage rose de notre rando plus bas. On leur fait confiance. Ce qui nous vaut de découvrir des flèches roses recouvertes par les flèches oranges de Beauregard. Ca frise le sabotage. Heureusement, on connait bien le coin ce qui nous sauve. On décide de naviguer par nos propres moyens et finalement en suivant un itinéraire logique, on retombe sur les traces. Ouf . On remonte le long du golf de Marivaux. Je crève dans le Bois du Déluge et dans le même temps le capteur du compteur de vitesse se dévisse ! Petit arrêt, le latex bouche le trou rapidement et après avoir revissé le capteur on repart pour retrouver Benoit. On remonte sur Nozay par un itinéraire que je ne connaissais pas avec une belle bosse difficile où je prends la roue d'un gars de Ballancourt. Je rejoins le ravito 3 après 55km. Stéphane et Benoit arrivent peu après. Je me sens en pleine forme, j'ai l'impression de dépenser moins d'énergie pour avancer avec le Canyon. Effet psychologique ou réalité ? Je ne sais pas, mais ça marche ! Il ne reste plus qu'à filer à l'arrivée sur un parcours à profil descendant que l'on enquille à Mach 2. A l'arrivée, je découvre que l'objectif est atteint : Saint-Michel a remporté la coupe avec 18 participants devant ADP :-) :-) . Les organisateurs sont contrariés par l'incident de balisage. Ma foi, rien de grave, j'ai beaucoup aimé le parcours. Avec nos petits détours le GPS affiche 69km pour 4h de roulage et 960m de D+. Une belle matinée de VTT.


    dimanche 30 septembre 2012

    Dimanche 30/09/12 : les Virades de l'Espoir

    J'attendais avec impatience l'édition 2012 des Virades de l'Espoir à St Remy pour tester le beau Canyon AL 8.9 arrivé lundi. Me voilà donc au guidon d'un 29", objectif Granit 2013 ! Benoit bricole ce week-end et est donc forfait, OliPic nous propose un RDV aux inscriptions à 7h30, motivé le garçon ! Bastien, Franck, Marco, Patrick et une belle délégation de St Michel sont aussi de la partie. J'arrive à  St Remy pile poil à 7h30, retrouvant Patrick et Stéphane G. ( j'ai donc des témoins ) . Franck et Marco sont là aussi. Bon anniversaire à Marco et un grand plaisir que de revoir enfin l'ami Franck. Bastien arrive un peu en retard, pas d'Olipic. J'ai une contrainte horaire tout comme Franck, donc nous ne pouvons plus attendre et partons sur le coup de 8h. Il fait un froid polaire, 3°C ! Les gants longs et jambières sont les bienvenus. La belle bosse habituelle en lacets est là pour nous réchauffer. Bastien imprime le rythme, toujours sont l'effet de son beau vélo. Je n'aime pas trop les bosses à froid mais j'arrive à rester dans la roue. Nous voilà en haut, et ... pas le moindre balisage. Tout le monde tourne en rond. Heureusement, j'ai reconstitué la trace GPS à partir du tracé publié par l'organisation. Bastien la suit pendant que je file récupérer la bande de furieux qui fonçait tête baissée dans la mauvaise direction. On revient sur le parcours, merci le GPS. Il va se révéler indispensable, car le balisage est totalement défectueux, jamais vu ça. Les flèches sont souvent mal placées, et en général après les bifurcations ! Oeil de lynx recommandé, et les hésitations et petites erreurs seront légion tout au long du parcours. On se double et redouble au gré des coups de freins lorsqu'on aperçoit une flèche ou rubalise in extremis. Franck fait le fou,  comme d'hab ! Un vrai plaisir que de rouler avec lui. Alors que je suis Patrick et Stéphane G. , je suis contraint de m'arrêter, le pneu arrière n'a plus beaucoup de pression, pas encore tout à fait étanche car le passage en tubeless date de la veille. Je regonfle ( c'est long avec une mini pompe et un énorme pneu ).    Finalement, j'arrive au ravito 1, après 29 km et la boucle supplémentaire du 70. Point positif, on retrouve toute la troupe de St Michel qui fait le 46.  Olipic, Michel G, Stéphane Q, et pleins d'autres sont là. Un type s'approche de moi les yeux injectés de sang et me dis "pourquoi t'a touché ma selle, allez avoue !" "??? , jamais rien touché moi". Le gars semble chercher la bagarre mais s'éloigne non sans proférer quelques menaces devant le nombre qui m'entoure. Bigre, il y a des psychopathes sur les randos ! On repart tous ensembles, Marco et Franck sont partis devant, on ne les reverra plus. Quelques belles bosses raides nous attendent. Le 29" s'y montre royal. Aucun cabrage, motricité de folie. Les montées impossibles n'en sont plus. Je ne constate pas de régression perceptible côté maniabilité, au contraire, la rigidité du vélo fait merveille pour la précision des trajectoires. Je shunte la 2ème boucle du 70 pour cause de timing, j'ai un avion à prendre cet après-midi. Patrick et Olipic continuent. On arrive au ravito 2 à peine 10km après le précédent. Je finis la rando avec Stéphane G. Encore un petit arrêt regonflage puis on enquille le "chemin de l'homme en jaune", un souvenir mémorable avec Benoit. Un gars me passe, je tombe deux dents et prend sa roue. La transmission 2x10 avec 22x36 devant et 11x36 derrière est un vrai bonheur, on peut faire l'essentiel sur le grand plateau. On fonce à belle vitesse, doublant tous les autres concurrents qui se présentent devant nous. L'arrivée se présente après 56km et 3h03 de roulage. Plus de Stéphane, mystère. Je suis surpris des 1100m de D+ affichés au GPS, la rando semblait roulante comme l'atteste la moyenne rapide. Une édition sous un beau soleil, mais le parcours et surtout le balisage étaient un peu décevants malgré la bonne volonté évidente des bénévoles et organisateurs.

    dimanche 23 septembre 2012

    Dimanche 23/09/12 : Le Grand Huit Cellois

    Petite hésitation ce week-end entre Breuillet que nous ne connaissons pas et le Grand Huit Cellois, jamais faite non plus mais qui tourne du côté de Marly et ses belles bosses. Bastien, Patrick, Marco et Eric sont partants, voilà une belle équipe. On se donne RDV à 8h15 aux inscriptions. A notre arrivée sur place, nous découvrons avec Benoit des hordes entières de vététistes partout autour de nous. Pourtant il n'est que 8h10, je n'ai jamais vu autant de monde. Je comprends mieux pourquoi les organisateurs proposaient une pré-inscription par internet. Il nous faut pas mal de temps pour trouver une place et nous arrivons aux inscriptions vers 8h25 après avoir retrouvé Bastien. Marco, Eric, Patrick et Alex sont déjà inscrits, devant la queue interminable à laquelle nous devons faire face, ils décident de partir devant. "Vous nous rattraperez !" . Hum, voilà une idée bien ambitieuse. Mais Bastien nous a sorti son arme secrète, un magnifique Scott Spark carbone de moins de 10kg flambant neuf. Il prend l'idée au sérieux et démarre pied au plancher dans la première côte juste après le départ. Heureusement, de mon côté j'ai troqué le Kern contre le BeOne, vraiment trop lourd à tirer dans les côtes raides, le Kern. Sans compter que les suspensions souples ont tendance à envoyer le vélo dans tous les sens ce qui consomme de l'énergie pour le tenir droit dans les montées impossibles. Le BeOne, c'est le jour et la nuit. J'avais oublié à quel point ce vélo était efficace. Collé au sol dans les montées et près à bondir à la moindre pression sur les pédales. J'arrive tant bien que mal à suivre Bastien pendant les 10 premiers kms pendant que Benoit qui n'aime pas les départs trop rapides chauffe doucement derrière. Il y a un monde incroyable sur les sentiers, et il est parfois difficile de dépasser. Bastien finit par prendre de l'avance, je baisse légèrement de rythme pour attendre Benoit. Le parcours est nettement moins intéressant que la semaine dernière, mais quelques passages ludiques permettent de ne pas s'ennuyer. Je rejoins finalement le ravito 1 où toute la troupe des furieux attendait. Bastien qui a envie de tester son nouveau jouet repart avec eux pendant que nous grignotons quelques victuailles avec Benoit. Nous reprenons à notre tour le chemin de la forêt. Cette boucle est très roulante sur les premiers km, puis nous attaquons des endroits connus. La bosse raide où j'avais perdu le contact la semaine dernière passe avec une facilité déconcertante, le BeOne se joue de la pente et des obstacles. Les jambes vont bien aujourd'hui et j'attends la fin du parcours pour voir si Bastien tiendra le même rythme tout du long. Je retrouve l'endroit où j'ai raté une bifurcation la semaine dernière. Cette fois je ne lâche pas la roue de Benoit ! Heureusement que j'ai reconstitué la trace du parcours à partir de la carte pour la rentrer sur le GPS. Le fléchage laisse pas mal à désirer à plusieurs endroits et nous sommes bien contents d'avoir le tracé sous les yeux pour retrouver le bon chemin. Nous serons même contraints à un arrêt de quelques minutes pour bien nous orienter près être revenus à notre point de départ lors d'une boucle censer nous amener sur le chemin du ravito 2. On enchaîne sur une partie plus physique avec la bosse la plus raide du parcours qui nous ramène sur le bon chemin où nous avons le plaisir de retrouver Pierre qui roulait dans le coin en habitant des lieux. Il nous accompagne jusqu'au ravito 2 situé au km 46, avec son Lapierre doté d'un cadre tout neuf après échange sous garantie. Bastien nous attendait nous repartons ensemble. Je tente quelques accélérations profitant de la réactivité du BeOne. Ca s'accroche derrière mais sans essayer d'en remettre une couche. Eh eh :-) . Nous dépassons plusieurs monocycles, séquence admiration pour ces virtuoses de l'équilibre. Pas évider de les passer car leur trajectoire est assez imprévisible. Pierre nous laisse pour repartir dans sa forêt, je tente une nouvelle accélération pour le plaisir. Bastien manque de perdre sa selle juste avant l'arrivée, petits aléas d'un vélo neuf mais rien de grave. Contre toute attente, Benoit ne gagne pas le vélo au tirage au sort, nous reprenons le chemin des voitures avec le même nombre de vélos qu'au départ, après 61,5 km et 3h10 de roulage pour 850m de D+ au GPS.