mercredi 30 mai 2012

Mercredi 30/05/12 : Marly

Sortie prévue en forêt de Marly à la sortie du boulot. Il fait bon, le terrain est bien sec, les orages qui ont inondés Savigny lundi ont épargné les Yvelines. Les pentes raides de Marly me permettent de confirmer que la transmission fonctionne désormais parfaitement. Soudain, une goutte me tombe sur le nez. Le ciel est devenu bien noir ... quelques minutes plus tard, c'est le déluge du siècle. Le terrain devient glissant et boueux très rapidement. Je rebrousse chemin en mode turbo ++ . Le manque de m'étaler à plusieurs reprises sur ce qui est devenu une patinoire. J'arrive complétement trempé à la voiture alors que le compteur affiche 21km et 1h11 de roulage.

lundi 28 mai 2012

Lundi 28/05/12 : Savigny

Hier soir, je démonte le pédalier pour comprendre l'origine des déraillements à répétition. Je découvre que le petit plateau que j'ai monté est asymétrique, et je l'ai mis dans le mauvais sens. Je rectifie le tir, essais concluants à première vue. Je profite donc du beau soleil matinal pour une petite sortie de décrassage pour bien vérifier que tout est ok. Direction l'Orge, puis l'Yvette, remontée vers Ballainvilliers et retour par le bois de Templiers. 21km et 1h02 de roulage par un temps magnifique, très agréable. Plus de soucis avec la transmission, ouf.

dimanche 27 mai 2012

Dimanche 27/05/12 : La Norville 91km

La semaine derniėre nous avions envisagé le grand parcours de La Norville pour poursuivre notre prėparation en vue de la Granit. Avec le beau temps et la chaleur enfin de retour, plus rien ne pouvait nous empêcher de nous lancer pour plus de 90km dans la campagne Essonnoise. Rendez-vous fixé à 7h15 aux inscriptions. Olipic alias le Guerrier dėcide même de venir à vėlo depuis Saint-Michel ! Nous nous retrouvons à l'heure prévue aprés un réveil matinal. Inscription rapide contre la modique somme de 5€. L'organisation nous fait remarquer que nous n'avons pas signé notre licence, c'est très mal parait-il. Ouh là ! On obtient notre plaque malgré tout et nous voilà sur les chemins. Un autre Olivier ami de Bastien nous accompagne au guidon d'un vieux Décathlon d'époque qui porte le poids des ans et ... des kilos. La première partie du parcours est sans surprise et plutôt roulante mais le beau soleil matinal rend chaque coup de pédale trės agrėable. Je roule avec Bastien pendant que Benoit chauffe la machine en compagnie d'Olipic. 1er ravito est atteint en ... 45 minutes au bout de 17 km avec une moyenne impressionnante sans forcer pour autant. Bien que roulant on ne s'ennuie pas avec des beaux passages en singles. Bastien attend son ami tombé dans les orties après un tout droit en descente, pendant que nous repartons avec Benoit et Olipic. Nous prenons du plaisir sur le vėlo avec de plus en plus de beaux passages. Les jambes du Benoilator sont de retour, et Olipic tient lui-aussi un bon rythme. Dans la première bosse raide du jour qui nėcessite de passer le 22 devant, ma chaîne se bloque entre les deux plateaux  ! Du jamais vu, il y a un souci suite au changement de la transmission. Il faudra revoir tout ça au calme à la maison. J'ai du mal à la décoincer mais finis par y parvenir. Bastien revient sur nous suite à cet ėpisode. Nous arrivons bientôt au ravito 2 au km 38. On y salue Alex d'ADP qui roule sur le 70 avec un collėgue. Nous voila lancés sur le 3ème tronçon. Bastien appuie avec dėtermination sur les pédales et prend quelques dizaines de mėtres d'avance. Alors que nous entrons dans un chemin en herbe, nous le voyons arrêté. Que se passe-t-il ? De l'herbe s'est prise dans le galet inférieur du dérailleur qui est bloqué. L'herbe est rentrée dans les roulements , Bastien démonte. Intérieurement, je me dis qu'il ne faudrait pas que la vis tombe dans l'herbe. Et ... elle tombe . La situation se corse. Heureusement, personne pour voir Saint-Michel en difficulté mécanique. Je me dis qu'il va falloir ajouter une vis de fixation de galet dans la trousse d'urgence.En attendant, on est tous les trois à quatre pattes et on cherche. Après quelques minutes d'angoisse, je localise la vis, ouf ! On remonte, et on repart. Olipic a pris le large. On fonce nez dans le guidon, et nous dévalons plein gaz une belle descente. Arrivés en bas, tiens, c'est étrange, pas de rubalises. C'était une ruse de Bastien pour augmenter le D+ jugé insuffisant du parcours . Et donc, on remonte sur un bon km pour trouver la bifurcation pile au sommet. Arghl! Tout cela permet à notre autre Olivier de nous rejoindre et nous roulons quelques kms de concert avant que plusieurs bosses consécutives ne le fassent décrocher à nouveau. Nous sommes dans le bois de Malabri, avec ses jolis paysages et ses singles ludiques. On arrive au ravito 3 au km 58, juste après qu'Olipic qui se demandait où on était passé soit reparti après nous avoir laissé un message. Pas grand chose à manger, je tape dans mes barres de réserve, pendant que l'organisation nous promet côte de boeuf et masseuses à l'arrivée. On n'y croit pas vraiment , à tord ! Après quelques petites bosses, nous nous retrouvons dans les champs sur un terrain bien sec. Le compteur affiche parfois plus de 30km/h, ça avoine sec dans notre trio. A ce rythme, nous fondons sur Olipic que nous rattrapons à mi-parcours dans une belle bosse. On repart tambour battant, mais le ravito 4 se fait attendre. Benoit a un petit coup de moins bien, il paye la séance de manivelles débridées. Nous arrivons au ravito 4 au km 80, on se dit qu'on est presque arrivés. Ah ben non en fait, il reste 17km. Le parcours faisait 97km ! Fichtre. On repart donc, après avoir discuté avec un concurrent tout habillé de bleu. On le rattrape et nous roulons ensemble. Dans la première côte raide,pendant que l'homme en bleu attaque ... Benoit , je passe le petit plateau et crac, rebelote, la chaîne se recoince entre les deux derniers plateaux. Elle est bien bloquée et je passe un bon bout de temps à la remettre d'aplomb. Je repars et ... ça recommence. Raaaaaaaaahhhhhhhhhh  ! Re-réparation, je décide de neutraliser le petit plateau jusqu'à l'arrivée. Je file le couteau entre les dents dans l'espoir de rejoindre mes camarades. J'avais gardé quelques réserves pour l'affrontement final ... Je reviens rapidement sur l'homme en bleu qui a comme prévu accusé le coup après une attaque risquée. Du coup j'y crois et je redouble d'efforts, montant tout sur la plaque. Ou presque parce-que bien qu'on nous ai annoncé une unique bosse, il y a en une 2ème qui me donne du fil à retordre sur le 32. Devant moi, un concurrent épuise tombe sans raison apparente, juste de la fatigue. Je l'encourage et reprends le sprint. Les 10 derniers kms sont roulants, le compteur affiche 30km/h, je double de nombreux concurrents mais comme je le craignais, pas de maillot vert ni de maillot noir en vue. Je rejoins Bastien et Benoit à l'arrivée, après 98,2km avec notre petit détour, et 5h01 de roulage pour 1412m de D+. 19,6 km/h de moyenne sur presque 100km, je suis très satisfait de ce résultat encourageant. Olipic arrive quelques minutes plus tard et ne résiste pas au charmes des masseuses, parce-qu'elles étaient bien là à l'arrivée !! Le parcours était très agréable, alternant parties rapides et singles sans jamais être ennuyeux et avec quelques magnifiques passages. Bravo aux organisateurs.


mardi 22 mai 2012

Mardi 22/05/12 : Longchamp

Voilà bien longtemps que je n'avais pas roulé à Longchamp. En fait, depuis que nous avons quitté Suresnes il y a plus de 12 ans. Au vu du déluge d'hier, je suis moyennement tenté par une sortie dans la boue, pas envie d'abîmer ma transmission neuve. Je décide de prendre le BeOne équipé de pneus slicks dans la voiture et de faire un détour par Longchamp en rentrant de Poissy. Au moins, je suis sûr de ne pas rouler tout seul. Pas eu le temps de régler le vélo, avec les roues slicks, le frein avant frotte un peu. Tant pis, ça fera une difficulté supplémentaire. 19h15, je suis sur place. Je démarre tranquillement et me fait rattraper par un peloton de furieux. Je prends l'aspiration, le compteur affiche 40km/h dans la montée. Trop rapide, je craque au bout d'un 1/2 tour. Je me laisse distancer et accroche un second peloton plus raisonnable. Ca roule à 35km/h avec ... un Vélib au milieu du peloton. Trop fort le gars ! Je fais trois tour avec eux, puis l'allure augmente et devient trop rapide, je décroche et trouve enfin un groupe qui me convient. 20h18, je rentre à la voiture avec 33km en 1h03, plus de 30km/h de moyenne, c'est pas si mal.

dimanche 20 mai 2012

Dimanche 20/05/12 : Leudeville

Pas de grande rando annoncée ce week-end. Dommage, il y en avait 3 en même temps la semaine dernière. Je découvre celle de Leudeville dans l'agenda du site de Velo Vert. Mystérieusement, bien ce soit à côté de chez moi, je ne l'ai jamais faite, contrairement à Benoit. Bastien et Olipic sont partants aussi. C'est donc le team Granit au grand complet qui se présente à 8h aux inscriptions. La météo longtemps douteuse, n'annonce finalement pas de pluie pour la matinée. Il ne fait pas froid, mais le plafond est bas et le temps brumeux, on se croirait au mois de Novembre. Inscription réglée rapidement contre 4€ tarif licencié. Benoit est tout sourire. Nous nous lançons sur le 60km peut après 8h. Bonne surprise, le terrain est très acceptable, humide du fait des orages de la veille mais rien de génant, le rendement est bon. Les premiers kms sont roulants, on démarre doucement et quelques concurrents pressés nous dépassent menant grand train. Je note soigneusement les maillots :-) . Rira bien qui rira le dernier. La machine chauffe doucement et progressivement je monte le rythme de concert avec Bastien. Benoit a encore un peu mal aux jambes et roule avec Olipic. Les premières descentes me procurent quelques frayeurs, plaquettes avant neuves et pas rodées, ça manque cruellement de puissance. Nous revenons rapidement sur les maillots notés au départ. Un groupe de 3 concurrents rapides nous passe, Bastien prend leur roue. Il me semble reconnaître le début d'une montée redoutable, je lève un peu le pied. Mais en fait non, ce n'était pas ce que je croyais. Du coup j'augmente la cadence pour revenir sur Bastien. Le terrain est sans difficultés majeure mais pas ennuyeux du tout. Nous empruntons pas mal de beaux singles, le compteur affiche presque 19km/h de moyenne. Soudain je découvre Bastien ... derrière moi ! Petite erreur de parcours, c'est reparti cette fois j'essaie de m'accrocher au TGV. Je finis par lâcher prise dans une descente que Bastien dévale à toute vitesse, il est très performant dans ce domaine. Le terrain humide et une fourche trop gonflée qui a tendance à rebondir sur les cailloux m'incitent à la prudence. A juste titre car je fais une petite chute en prenant un appui dans un virage sur un caillou glissant.Nous arrivons au premier ravito après 21km. Benoit et Olipic nous rejoignent quelques minutes plus tard. Ravito simple mais bien fourni. L'organisation est bien rodée . Fléchages clairs et bien anticipés pour les bifurcations, bénévoles aux intersections, une belle organisation simple et efficace. Nous repartons pour la 2ème boucle annoncée comme la plus sympa du parcours. Benoit a bien chauffé et cette fois il est décidé à participer à la bataille. Quelques belles bosses, des descentes sympa, de beaux singles, cette partie est très agréable. Au passage d'un petit tronc d'arbre, la chaîne saute lorsque je donne un coup de pédale pour cabrer le vélo. A partir de ce moment, je ne vais quasiment plus pouvoir utiliser le plateau du milieu sans me retrouver à pieds avec la chaîne qui patine. Je savais que la transmission était à changer mais craignant une sortie boueuse, j'avais reporté l'opération à la semaine prochaine. Du coup Benoit et Bastien filent devant, le Benoilator ayant retrouvé ses pouvoirs magiques. Je ne lâche pas le morceau et je roule aussi vite que possible en jonglant avec les rapports encore opérationnels. Retour au même ravito avec 41km au compteur. On y rencontre Fabian, une de nos nouvelles recrues de St Michel. Bastien en profite pour lui donner quelques conseils de réglage de hauteur de selle. La fin du parcours est annoncée roulante, ça tombe bien je vais pouvoir rester sur le 44 devant. Fabian file devant, suivi peu après par Olipic puis nous repartons avec Bastien et Benoit. Le compteur affiche rapidement 29/30 km/h. Ca roule fort ! Les sensations sont excellentes, c'est un vrai bonheur, je m'amuse comme un petit fou. Nous fonçons avec Bastien en nous tirant la bourre avec une petite équipe de Ballacourt. On revient sur Olipic puis Fabian. Une petite bosse au milieu et c'est le final vers l'arrivée. Bastien heurte un rocher à pleine vitesse qui provoque un déraillement mais nous repartons rapidement pour ne pas laisser échapper Ballancourt. Nous voilà déjà à l'arrivée ! On y retrouve Serge, finalement, il y avait une bonne représentation de St Michel.  57km, 2h52 de roulage et 700m de D+. 19,9 km/h de moyenne, la forme est là pourvu que ça dure. Une rando si rapide que j'en ai oublié de prendre des photos. Malgré le côté roulant, le parcours était agréable et ludique, merci aux organisateurs pour cette belle organisation. Grosse séance de mécanique au retour avec le changement des plateaux de 22 et 32, de la cassette et de la chaîne. Voilà la transmission prête pour le mois de Juin.


vendredi 18 mai 2012

Vendredi 18/05/12 : Saulx

Le temps est meilleur que prévu pour ce vendredi matin. J'en profite pour un remake de la sortie de la veille, en m'appliquant à utiliser des gros développements pour travailler un peu la force. Le vent souffle assez fort ce qui procure des sensations agréables sur le trajet retour effectué sur le 44x11.

jeudi 17 mai 2012

Jeudi 17/05/2012 : Saulx

Petite sortie de décrassage à Saulx. Beau temps, toujours frais, les manches longues restent de rigueur. Le terrain a bien séché depuis la dernière fois. Pas mal de monde dans la forêt, cela fait quelques cibles à rattraper.  Je profite de cette sortie pour tester de nouveaux réglages avec 20 PSI de plus dans la fourche. En effet, sur les descentes très raides de la Garennoise j'ai trouvé que l'avant s'enfonçait de trop avec une assiette "trop à piquer" :-) . Tests concluants sur les zones techniques de Saulx, je vais laisser ces réglages pour la Granit. 27km et 1h28 de roulage.

dimanche 13 mai 2012

Dimanche 13/05/12 : La Garennoise

Voilà longtemps que je lorgnais sur la Garennoise, sans trouver le courage de me lever assez tôt pour prendre le départ du 80km. C'est que Saint-Martin la Garenne n'est pas précisément la porte à coté depuis Savigny. Pour ce week-end, la sortie club dans les Alpes Mancelles n'est pas jouable, pas dispo samedi aprés-midi. En vue de la Granit, la Garennoise et ses 1800m de D+ sont une préparation idéale, ce sera donc pour 2012 ! Benoit est partant et Bastien également, le team Granit est presque au complet, Olivier étant absent pour cause de stage de plongée. Lever à 5h20, dur, dur. Je passe chercher Benoit presque à l'heure, il est 6h14 pour 6h10 annoncés. Du coup, je le prends par surprise et je lui mets un peu la pression pour activer la préparation. Nous avons rendez-vous avec Bastien aux inscriptions à 7h20. Je tente de programmer le GPS de la voiture pour notre destination. Rien à faire, pas moyen de trouver Saint-Martin la Garenne en essayant toutes les orthographes possibles. On se rabat sur Vetheuil tout en essayant d'utiliser le Blackberry en backup. Trajet assez rapide sur la sortie N°11 sur l'A13. Ensuite, on est bien embêtés... Le blackberry nous sauve et on croise une voiture blanche garée sur le coté, c'est Bastien ! Nous voici donc ensemble. On finit par trouver, d'autant qu'à 3km du but une illumination subite me fait trouver la syntaxe attendue par le GPS : il fallait mettre des "-" entre chaque mot. Inscription rapide, il n'y a pas grand monde à cette heure matinale. Nous prenons finalement la direction des chemins à 7h40. Pas trop réveillé, je me sens dans une forme moyenne et je m’essouffle derrière Benoit qui mène bon train dans le petite boucle initiale sur le sol sablonneux du Bois de la Garenne. D'ailleurs on voit un lapin, dans un endroit portant ce nom, c'était la moindre des choses. Nous roulons groupés et revenons sur quelques concurrents. Le parcours est quasi désert. Petit à petit les jambes chauffent et l'organisme se réveille . Il fait un temps magnifique bien que frais. Le coupe vent et les jambières sont bienvenues. Le terrain est idéal, pas de trace d'humidité pour l'instant. Ca roule bien, je commence à me demander où se trouve le D+. Quelques bosses mais en pente douce. Les premiers singles arrivent dans le bois du Chesnay dans une végétation bien vivace, il n'y a pas beaucoup de place pour passer et il faut bien regarder où l'on va. Le terrain rend bien et ces chemins sont un vrai bonheur, ca tournicote dans tous les sens mais c'est très fluide, on se fait plaisir. Dans la première montée un peu pentue, ma chaîne passe derrière la cassette. Bizarre, tout fonctionnait bien mardi dernier et je n'ai touché à rien. Je la remets en place, repart. Quelques centaines de mètres plus loin, rebelote. Pas mal de temps perdu pour la remettre encore une fois, il faut faire qqch. On s'arrête, séance de mécanique. Tentative de réglage, c'est encore pire et le galet touche maintenant la cassette. Raahhh ! Mais que se passe-t-il ?? Puis idée géniale, je vérifie le centrage de la roue qui s'était désaxée. On remet les réglages d'origine et tout rendre dans l'ordre, ouf. Nous voilà repartis après un pause mécanique imprévue. J'arrive sans difficulté à suivre Benoit et Bastien dans les ascensions, c'est bon signe mais je n'ose pas passer devant malgré les incitations verbales de Benoit pour ne pas ouvrir les hostilités. Vue magnifique sur la Seine, ce coin est vraiment exceptionnel. Nous arrivons au premier ravitaillement après presque 24km. En plus des victuailles classiques, il y a des pommes bien croquantes, j'adore ! Je mange une barre en plus avec un complément en sel minéraux, je teste cette solution en lieu et place de la boisson énergétique qui a tendance à me donner des maux de ventre même avec un dosage super light. Dans le camel, juste de l'eau et du sirop avec une pincée de sel. Nous repartons, on file dans les bois sur des chemins bien secs avec un excellent rendement. Les relances fusent, le plaisir de pilotage est total. On ne voit pas le temps passer et nous sommes très surpris de trouver un second ravito 10 km après le premier. Escale rapide, c'est reparti. Je me sens vraiment bien maintenant et petit à petit je hausse le rythme. Se produit alors un phénomène exceptionnel : tout doucement, Bastien et Benoit lâchent prise. Waouh ! Ca n'arrive pas tous les jours ça . Du coup, le moral est au top et j'appuie gaiement sur les pédales remontant facilement les concurrents devant moi. L'entrainement porte ses fruits ! Je ralentis sur une zone roulante pour que tout le monde se regroupe. Il fait bon maintenant, et nous passons dans des endroits magiques avec toujours des beaux singles qui filent sous les roues. Quel beau terrain de jeu, dommage que ce soit si loin de chez nous. C'est un paysage de coteaux qui nous rappelle fortement les Cadoles. Avec un peu moins de cailloux, mais l'esprit du parcours s'en rapproche, avec des paysages encore plus beaux. Le 3ème ravito se fait attendre, on fait une petite pause "barre de céréales" en bas d'un passage magnifique, en descente sur l'herbe verte dans les coteaux. Nous arrivons finalement au ravito 3 situé au km 61 en bas d'une descente ultra-technique, bien raide avec des épingles en devers que je n'arriverai pas à passer sur le vélo. Un peu loin du précédent ce ravito. Il est en plein soleil, les fruits ont mauvaise mine. Je rempli le camel, on grignote. Bastien s'étire dans tous les sens, il a un peu mal aux jambes avec le Raid des 4 forêts la semaine dernière dans la boue collante. Benoit et Bastien se ressentent en fait de leur séjour au ski. Le dernier tronçon sera magnifique et physique avec un single qui serpente sur les crêtes sur le haut de la Roche Guyon. Passage exceptionnel, que je ne pourrai malheureusement immortaliser, plus de batterie sur le téléphone. Le sentier est technique. Descentes raides, montées dans les cailloux, racines, devers,dalles calcaires, et le vide à droite.  Vraiment magnifique et dépaysant. Bastien a un regain de forme dans une montée infernale dans les cailloux et prend quelques mètres d'avance mais chute dans la descente suivante. On fait une petite pause étirement pour Bastien, Benoit arrive quelques instants plus tard. Le dernier ravito nous attend au km 71. Il reste 8km d'après le bénévole qui nous régale avec des chips qui font du bien après le sucré. Encore deux belles bosses que j'attaque sur un bon rythme. Je me retrouve tout seul. Je fais une petite erreur de parcours à quelques kms du but, reviens sur mes pas pour trouver la dernière difficulté du jour. Longue et pleine de cailloux encore mais ça passe avant de filer en descente jusqu'à l'arrivée. Avec mon petit détour, le GPS annonce 80,9 km, 1820m de D+ et 5h19 de roulage. Pas du tout mal aux jambes, j'ai rarement eu d'aussi bonnes sensations sur un raid. De bon augure pour la Granit ! Fléchage et ravitos impeccables. Un grand merci aux organisateurs pour ce super moment de VTT. On reviendra, promis !


mardi 8 mai 2012

Mardi 08/05/12 : Saulx

La météo ne prévoyait pas de pluie pour ce matin. C'était donc l'occasion d'en profiter pour aller rouler. Après un parcours de dimanche manquant un peu de D+, j'avais prévu un programme plus corsé exploitant toutes les possibilités de la forêt de Saulx et du bois de St Eloi, l'endroit étant proprice à quelques enchaînements de bosses raides. Je propose donc la sortie à notre mailing-list de St Michel. Michel H. et Stéphane G. se déclarent partant. Benoit est hélas pour lui réquisitionné par son travail. J'ai la mauvaise surprise de découvrir le pneu avant à plat au moment de prendre le vélo. Pas le temps de chercher, j'injecte une dose supplémentaire de latex, je regonfle à une pression supérieure à l'habitude je file à la gare de Gravigny, lieu du RDV. Et là, quelle n'est pas ma surprise de découvrir un beau groupe de 8 vététistes ! Les deux Olivier sont de la partie ainsi que Michel H., Christian, Serge, Thierry et Stéphane G. Nous partons par l'itinéraire habituel en direction de la forêt. Je me sens en forme, avec une belle envie d'appuyer sur les pédales. Je mène le groupe en veillant à adopter un rythme raisonnable, mais le groupe est bien homogène. Arrivée à Saulx, nous remontons le chemin pris habituellement en descente. Le terrain a été labouré par les passages, c'est gras et mou et le Larsen TT a fort à faire mais s'en sors bien jusqu'à ce que je finisse par m'enfoncer de 10 cm, le reste se fera a pied pour tout le monde. Les singles du plateau sont bien glissants, mais ça reste roulable. On enchaîne les montées et les descentes, parfois techniques et rendues délicates par le terrain. Quelques chutes sans gravité sont inévitables. On manque de perdre Stéphane, Christian manque de perdre son dérailleur et Michel manque de peu un arbre et finit par un bel OTB. Olivier me fait remarquer que j'avais omis de préciser mes intentions "granitestes" sur le profil du parcours :-). Le pneu avant est un peu trop gonflé et manque un peu d'adhérence dans certains passages. Nous montons par le chemin qui longe la montée impossible pour profiter de la belle descente qui part du sommet et comme le terrain semble assez correct, nous tentons LA montée. Les scores sont très honorables avec OliPic et Stéphane qui échouent à 3m du sommet. Nous redescendons avec Michel pour tenter une 2éme fois. Dommage, un léger écart de trajectoire m'envoie sur le coté à 1m de la victoire. Mais vu les conditions, le résultat est très acceptable. Nous repartons cette fois en direction de la Ville du Bois puis Nozay et nous voyons un groupe venir à notre rencontre avec Roland et 3 amis ! Nous voilà donc 12.  Serge fait un petit écart de trajectoire dans un chemin roulant et récolte quelques épines. Bilan : 2 crevaisons à 100m d'intervalle. Réparation et nous entamons la boucle dans le Bois de St Eloi. Malheureusement plusieurs arbres se sont abattus sur les chemins ce qui nous gâche un peu le plaisir en nous obligeant à descendre de vélo. En revenant de Nozay, nous découvrons qu'un construction est en cours sur le chemin qui revient vers Saulx. Il sera surement bientôt impraticable. Retour à Saulx pour une nouvelle boucle. La dernière côte de la journée est la plus dure et fait des dégâts dans le peloton qui finit en ordre dispersé. Je dois me battre pour franchir le sommet, les derniers mètres étaient particulièrement glissants. Nous prenons le chemin du retour via Ballainvilliers et le bois des Templiers pendant que Roland continue avec son groupe. Un belle sortie de 40km avec quand même 800m de D+ au compteur.


dimanche 6 mai 2012

Dimanche 06/05/12: Avon

La météo continue de nous jouer des tours. Initialement, nous avions prévu avec Benoit et Ludovic de nous retrouver au Coudray Montceaux ce dimanche pour le 70km. Mais l'humidité ambiante me pousse à revoir les plans. Et si nous allions à la Polinoise, une rando sympa que nous avons déjà fait il y a quelques années? Benoit vote pour, Ludovic tente le Coudray malgré tout pendant que Franck nous propose une sortie à Barbizon. Au lever, il pleut des cordes. La motivation en prend un coup, j'allume le PC pour faire un point météo. Ca devrait s'arranger à partir de 9h sauf ... à Poligny où la météo annonce un déluge toute la matinée. Pas glop ... en catastrophe, je pars à la recherche d'une alternative et je ressors une trace que nous avions trouvé avec Benoit au sud de Fontainebleau. Et si on essayait ? Nous voilà finalement en route pour Avon où la pluie est censé s'arrêter vers 8h30. Prévision quasi exacte. Nous nous lançons sur le parcours à 8h15 sous quelques gouttes. On se lance dans l'ascension du Mont Chauvet, droit dans la pente. En fait c'est plus impressionnant vu de loin qu'en réalité. Premier point de vue du jour, il y en a sept au programme. Nous longeons le Rocher de Bouligny sur un joli single et un paysage magnifique, à gauche les rochers mode Fontainebleau, à droite une belle pelouse toute verte et un lièvre qui détale sous nos yeux. Nous rejoignons ensuite le Rocher Fourceau puis le Rocher Boulin. Le parcours a tendance à rester sur les grands chemins, j'en profite pour improviser sur un single tentant qui nous fait prendre un chemin droit dans la pente, ça monte ! Dommage que je n'ai pas eu le temps de regarder la trace, le coin a du potentiel et il faudra revenir en ayant mieux préparé le parcours pour tenter plus de singles qui semblent ne pas manquer dans le coin. Benoit n'hésite pas à passer la plaque à la première occasion ce qui me contraint à faire de même. Le milieu du parcours est un peu monotone, on enchaîne les allées avec parfois une belle bosse qui fait monter le cardio. La dernière partie est plus sympa avec un superbe single qui serpente dans les herbes, quasiment plat, donc on avance vite. Juste avant de revenir à Avon, on improvise une petite variante qui nous fait monter une belle bosse impossible suivi d'une descente technique. Retour après 41km et 2h30 de roulage, un petit entraînement mais bien adapté à la météo du jour et à la contrainte horaire de Benoit.


mardi 1 mai 2012

Mardi 01/05/12 : Barbizon

Encore de la pluie lundi soir, donc Barbizon semble le terrain idéal pour rouler ce matin. Après 4 jours d'entraînement, je ne veux pas trop forcer et je trace un parcours de 38km empruntant mes singles favoris. Environ 3h de roulage, ce sera parfait. Et la météo annonce du beau temps ainsi que le retour de Benoit du ski. Ludovic et Benoit répondent à l'appel, c'est le team "Merrell" qui se reforme pour l'occasion. RDV prévu à 8h15 à Barbizon où Franck annonce une arrivée en force de la bande d'AADOPCBS ( soit la somme d'ADP+AAOC et VCBS). Mardi matin, mauvaise surprise, nuages bas et bruine. Zut ... Je revérifie la météo qui annonce pourtant toujours du soleil, allez on y croit.  Le parking est noir de monde à notre arrivée, effectivement Franck est venu en force ! Pour compliquer l'affaire, tout le monde ne porte pas son maillot officiel mais notre oeil d'aigle ne s'y laisse pas tromper et on reconnait tout le monde quand même. Ca fait plaisir de les voir. Marco a un petite mine, il sort d'une pneumonie ! Ils ont quand même prévus un grand parcours de 50k, remake de notre sortie du 15 avril, le passage impossible en moins. Nous allons donc tourner en sens opposé, on se croisera surement à un moment donné. Après avoir dit bonjour à tout le monde nous partons. J'aime bien le départ sur le single dans les pins. On arrive sur la bosse qui nous mène vers le single. Je débute l'ascension en tête en essayant d'imprimer un bon rythme pour calmer les ardeurs du Benoilator. Peine perdue, il attaque. Je tente de suivre, compte-tour bloqué au maxi. Je perds quelques mètres mais je ne suis pas mécontent du résultat. Nous entamons la partie ludique. Avec l'humidité, le passage sur le single en devers nécessite beaucoup d'attention. J'ai une confiance moyenne dans l'adhérence du pneu avant qui semble guetter le moment opportun pour riper mais finalement ça passe. Le soleil fait rapidement son apparition, comme d'habitude les paysages sont magnifiques dans cette forêt. Les jambes répondent au quart de tour et je prends un plaisir énorme en pilotant le VTT. Après la bosse raide qui suit le passage Remiremont, nous voilà sur le magic single. Le sol est presque sec et bien ferme, il y a du rendement. Je me retrouve en tête, et je sens des picotements dans les cuisses. J'accélère , le FS120 bondit et le compteur affiche un résultat très encourageant. Pendant quelques kms cela sera du bonheur total, trop bien !
Sur une partie plate, Benoit me suggère de passer la plaque. Tiens , et bien on va voir. Séquence attaque à plus de 40km/h. Eh eh me dis-je. Ah non aaargghl , le voilà qui passe à gauche. Mais comment il fait ? Ludovic s'accroche bien derrière en revenant au train dès que le rythme se calme. Et c'est reparti pour les singles. On revient vers Fontainebleau avec le fameux faux plat montant. Je me laisse un peu décrocher derrière pour tenter le coup de l'attaque surprise. Manque de bol, Benoit attaque à ce moment là. Je donne tout ce que j'ai pour revenir. 100m, 50m, 20m , 10m ... pfuiii, là je peux pas aller plus vite. Je siffle l'appel du sanglier dans l'espoir qu'une bête féroce vienne ralentir le fuyard, mais ça ne marche pas, je viens mourir ( au figuré hein ! ) sur les talons de notre grimpeur invincible. Le mal aux jambes disparaît rapidement, c'est super bon signe ça. On traverse la N7 pour remonter de l'autre côté. Single, puis voilà les Gorges de Houx. Séquence mission impossible. Euh ben non, en fait on passe tous facile. Trois drapeaux de St Michel au sommet, on banalise l'exploit. Retour par le chemin habituel via les Gorges d'Apremont. On file un bon train et arrivés à la voiture, le compteur affiche 39km pour 2h26 de roulage à plus de 16 km/h. Jamais on n'avait roulé aussi vite sur ce terrain, pour une sortie "cool", ça donne confiance pour la Granit à venir.