dimanche 30 septembre 2012

Dimanche 30/09/12 : les Virades de l'Espoir

J'attendais avec impatience l'édition 2012 des Virades de l'Espoir à St Remy pour tester le beau Canyon AL 8.9 arrivé lundi. Me voilà donc au guidon d'un 29", objectif Granit 2013 ! Benoit bricole ce week-end et est donc forfait, OliPic nous propose un RDV aux inscriptions à 7h30, motivé le garçon ! Bastien, Franck, Marco, Patrick et une belle délégation de St Michel sont aussi de la partie. J'arrive à  St Remy pile poil à 7h30, retrouvant Patrick et Stéphane G. ( j'ai donc des témoins ) . Franck et Marco sont là aussi. Bon anniversaire à Marco et un grand plaisir que de revoir enfin l'ami Franck. Bastien arrive un peu en retard, pas d'Olipic. J'ai une contrainte horaire tout comme Franck, donc nous ne pouvons plus attendre et partons sur le coup de 8h. Il fait un froid polaire, 3°C ! Les gants longs et jambières sont les bienvenus. La belle bosse habituelle en lacets est là pour nous réchauffer. Bastien imprime le rythme, toujours sont l'effet de son beau vélo. Je n'aime pas trop les bosses à froid mais j'arrive à rester dans la roue. Nous voilà en haut, et ... pas le moindre balisage. Tout le monde tourne en rond. Heureusement, j'ai reconstitué la trace GPS à partir du tracé publié par l'organisation. Bastien la suit pendant que je file récupérer la bande de furieux qui fonçait tête baissée dans la mauvaise direction. On revient sur le parcours, merci le GPS. Il va se révéler indispensable, car le balisage est totalement défectueux, jamais vu ça. Les flèches sont souvent mal placées, et en général après les bifurcations ! Oeil de lynx recommandé, et les hésitations et petites erreurs seront légion tout au long du parcours. On se double et redouble au gré des coups de freins lorsqu'on aperçoit une flèche ou rubalise in extremis. Franck fait le fou,  comme d'hab ! Un vrai plaisir que de rouler avec lui. Alors que je suis Patrick et Stéphane G. , je suis contraint de m'arrêter, le pneu arrière n'a plus beaucoup de pression, pas encore tout à fait étanche car le passage en tubeless date de la veille. Je regonfle ( c'est long avec une mini pompe et un énorme pneu ).    Finalement, j'arrive au ravito 1, après 29 km et la boucle supplémentaire du 70. Point positif, on retrouve toute la troupe de St Michel qui fait le 46.  Olipic, Michel G, Stéphane Q, et pleins d'autres sont là. Un type s'approche de moi les yeux injectés de sang et me dis "pourquoi t'a touché ma selle, allez avoue !" "??? , jamais rien touché moi". Le gars semble chercher la bagarre mais s'éloigne non sans proférer quelques menaces devant le nombre qui m'entoure. Bigre, il y a des psychopathes sur les randos ! On repart tous ensembles, Marco et Franck sont partis devant, on ne les reverra plus. Quelques belles bosses raides nous attendent. Le 29" s'y montre royal. Aucun cabrage, motricité de folie. Les montées impossibles n'en sont plus. Je ne constate pas de régression perceptible côté maniabilité, au contraire, la rigidité du vélo fait merveille pour la précision des trajectoires. Je shunte la 2ème boucle du 70 pour cause de timing, j'ai un avion à prendre cet après-midi. Patrick et Olipic continuent. On arrive au ravito 2 à peine 10km après le précédent. Je finis la rando avec Stéphane G. Encore un petit arrêt regonflage puis on enquille le "chemin de l'homme en jaune", un souvenir mémorable avec Benoit. Un gars me passe, je tombe deux dents et prend sa roue. La transmission 2x10 avec 22x36 devant et 11x36 derrière est un vrai bonheur, on peut faire l'essentiel sur le grand plateau. On fonce à belle vitesse, doublant tous les autres concurrents qui se présentent devant nous. L'arrivée se présente après 56km et 3h03 de roulage. Plus de Stéphane, mystère. Je suis surpris des 1100m de D+ affichés au GPS, la rando semblait roulante comme l'atteste la moyenne rapide. Une édition sous un beau soleil, mais le parcours et surtout le balisage étaient un peu décevants malgré la bonne volonté évidente des bénévoles et organisateurs.

dimanche 23 septembre 2012

Dimanche 23/09/12 : Le Grand Huit Cellois

Petite hésitation ce week-end entre Breuillet que nous ne connaissons pas et le Grand Huit Cellois, jamais faite non plus mais qui tourne du côté de Marly et ses belles bosses. Bastien, Patrick, Marco et Eric sont partants, voilà une belle équipe. On se donne RDV à 8h15 aux inscriptions. A notre arrivée sur place, nous découvrons avec Benoit des hordes entières de vététistes partout autour de nous. Pourtant il n'est que 8h10, je n'ai jamais vu autant de monde. Je comprends mieux pourquoi les organisateurs proposaient une pré-inscription par internet. Il nous faut pas mal de temps pour trouver une place et nous arrivons aux inscriptions vers 8h25 après avoir retrouvé Bastien. Marco, Eric, Patrick et Alex sont déjà inscrits, devant la queue interminable à laquelle nous devons faire face, ils décident de partir devant. "Vous nous rattraperez !" . Hum, voilà une idée bien ambitieuse. Mais Bastien nous a sorti son arme secrète, un magnifique Scott Spark carbone de moins de 10kg flambant neuf. Il prend l'idée au sérieux et démarre pied au plancher dans la première côte juste après le départ. Heureusement, de mon côté j'ai troqué le Kern contre le BeOne, vraiment trop lourd à tirer dans les côtes raides, le Kern. Sans compter que les suspensions souples ont tendance à envoyer le vélo dans tous les sens ce qui consomme de l'énergie pour le tenir droit dans les montées impossibles. Le BeOne, c'est le jour et la nuit. J'avais oublié à quel point ce vélo était efficace. Collé au sol dans les montées et près à bondir à la moindre pression sur les pédales. J'arrive tant bien que mal à suivre Bastien pendant les 10 premiers kms pendant que Benoit qui n'aime pas les départs trop rapides chauffe doucement derrière. Il y a un monde incroyable sur les sentiers, et il est parfois difficile de dépasser. Bastien finit par prendre de l'avance, je baisse légèrement de rythme pour attendre Benoit. Le parcours est nettement moins intéressant que la semaine dernière, mais quelques passages ludiques permettent de ne pas s'ennuyer. Je rejoins finalement le ravito 1 où toute la troupe des furieux attendait. Bastien qui a envie de tester son nouveau jouet repart avec eux pendant que nous grignotons quelques victuailles avec Benoit. Nous reprenons à notre tour le chemin de la forêt. Cette boucle est très roulante sur les premiers km, puis nous attaquons des endroits connus. La bosse raide où j'avais perdu le contact la semaine dernière passe avec une facilité déconcertante, le BeOne se joue de la pente et des obstacles. Les jambes vont bien aujourd'hui et j'attends la fin du parcours pour voir si Bastien tiendra le même rythme tout du long. Je retrouve l'endroit où j'ai raté une bifurcation la semaine dernière. Cette fois je ne lâche pas la roue de Benoit ! Heureusement que j'ai reconstitué la trace du parcours à partir de la carte pour la rentrer sur le GPS. Le fléchage laisse pas mal à désirer à plusieurs endroits et nous sommes bien contents d'avoir le tracé sous les yeux pour retrouver le bon chemin. Nous serons même contraints à un arrêt de quelques minutes pour bien nous orienter près être revenus à notre point de départ lors d'une boucle censer nous amener sur le chemin du ravito 2. On enchaîne sur une partie plus physique avec la bosse la plus raide du parcours qui nous ramène sur le bon chemin où nous avons le plaisir de retrouver Pierre qui roulait dans le coin en habitant des lieux. Il nous accompagne jusqu'au ravito 2 situé au km 46, avec son Lapierre doté d'un cadre tout neuf après échange sous garantie. Bastien nous attendait nous repartons ensemble. Je tente quelques accélérations profitant de la réactivité du BeOne. Ca s'accroche derrière mais sans essayer d'en remettre une couche. Eh eh :-) . Nous dépassons plusieurs monocycles, séquence admiration pour ces virtuoses de l'équilibre. Pas évider de les passer car leur trajectoire est assez imprévisible. Pierre nous laisse pour repartir dans sa forêt, je tente une nouvelle accélération pour le plaisir. Bastien manque de perdre sa selle juste avant l'arrivée, petits aléas d'un vélo neuf mais rien de grave. Contre toute attente, Benoit ne gagne pas le vélo au tirage au sort, nous reprenons le chemin des voitures avec le même nombre de vélos qu'au départ, après 61,5 km et 3h10 de roulage pour 850m de D+ au GPS.


dimanche 16 septembre 2012

Dimanche 16/09/12 : Saint Germanoise

Après l'abondance de la semaine dernière, il n'y a pas beaucoup de choix de randos pour ce dimanche. L'option "Saint Germanoise" semble intéressante avec un dénivelé annoncé de 1080m de D+. Chose rare, l'organisation publie les traces GPS ce qui permet de confirmer la qualité du parcours qui tourne en forêt de Marly. Benoit, Bastien sont partants pendant qu'Olipic choisit l'option piscine Saint-Michel. Patrick opte finalement aussi pour ce parcours après avoir hésité pour un remake de Ballancourt. Nous nous retrouvons aux inscriptions vers 8h20, il y a foule et une troupe impressionnante de collègues de PSA attirés par la proximité de Poissy. Pierre vient nous saluer sans oublier de titiller notre égo. On s'incrit rapidement, Patrick nous attendait depuis un bout de temps et il fait bien frais ce matin, il a hâte de se réchauffer. Départ par un grand classique du coin, et rapidement on arrive dans les pentes raides dont cette forêt à le secret; Je me ressens de mes efforts d'hier où j'ai déployé pas mal d'enthousiasme à tester le Zazkar. Je ne force pas outre mesure d'autant que j'ai par contraste le sentiment le Kern est une enclume difficile à relancer. Je crois bien que j'ai attrapé le virus du 29". Patrick se moque de mes problèmes mécaniques des dernières sorties puis se ravise craignant d'attirer le mauvais sort. Il ne le sait pas encore, mais il est déjà trop tard :-) . J'arrive quand même à monter les raidars, mais il faut pas mal de concentration car le vélo est haut et les suspensions souples. Le moindre écart de trajectoire est difficile à rattraper car les oscillations compromettent l'équilibre. De ce coté, il n'y a pas photo avec l'efficacité parfaite du FS120 dont le bras arrière est parti en SAV. Une montée infernale avec un tronc d'arbre au milieu s'avère impossible à passer. J'en profite pour virer le coupe vent, je suis en surchauffe. On emprunte ensuite la fameuse montée droit dans la pente, cousine de la montée impossible du coin. Le terrain est bien sec, le sol un peu meuble, les pneus accrochent bien et j'arrive en haut. Bastien me demande si j'ai tout monté sur le vélo et n'a pas besoin de réponse en me voyant rouge pivoine et incapable de parler. On arrive finalement au ravito 1 après 12km où on retrouve Pierre. Ravito très bien fourni, mention très bien. On repart rapidement, les difficultés s'enchaînent à nouveau. Le parcours est vraiment magnifique, ludique, physique et avec de nombreux singles. Pas de grande difficulté technique, les descentes sont souvent très fluides et agréables. On arrive dans une nouvelle montée avec de gros rondins qu'il faut longer dans un passage étroit sur le droite. Je me bat encore avec le vélo dont j'ai un peu de mal à maîtriser la trajectoire à basse vitesse. Soudain, un gros crac dans le pédalier de Patrick suivi d'un juron. La chaîne s'est coincée entre le boitier de pédalier et le petit plateau. Je m'arrête et on met bien 5 minutes à la ressortir. Patrick me dit d'y aller, il va régler la butée du dérailleur pour éviter que cela se reproduise. Je continue donc sur ce terrain vraiment sympa. Il y a moins de monde et je me demande plusieurs fois si je n'ai pas fait une erreur d'aiguillage mais la trace entrée sur le GPS me permet de vérifier que je suis bien sur le bon chemin. Je retrouve Benoit et Bastien au ravito 2 situé au km 29. Il y a même du saucisson, miam, 4 étoiles pour les organisateurs !  On attend longuement Patrick, je pressens qu'il a du avoir d'autres soucis mécaniques. Il arrive enfin. Les dents du petit plateau sont tordues et la chaîne n'arrête pas de se coincer, il va falloir finir sur le 32.   Heureusement, il y a moins de bosses raides sur la dernière partie. Nous voilà repartis, Patrick décide finalement de rester avec nous. Trois 29" nous doublent en gueulant dans tous les sens. L'esprit vengeur du Benoilator se réveille et le voilà qui part comme une fusée à la poursuite des fuyards. D'un coup, le rythme augmente sérieusement et nous voilà lancés à fond dans les singles, on recolle et on met la pression sur nos trois lascars. Arrive une belle bosse que je me rappelle avoir montée cet hiver avec Pierre. Beaucoup de monde à pied, je me retrouve obligé de pousser quelques mètres voyant avec angoisse Benoit prendre de l'avance devant. J'allume le turbo en mode haute pression pour recoller, mais ça tourne dans tous les sens, je ne vois plus personne devant. Passage sur le 44, je donne tout ce que je peux, comme la semaine dernière, je me sens très bien en cette fin de parcours. Mais toujours personne. J'arrive à une bifurcation entre le 40 et le 55 virage à droite sur la route puis une petite descente. En bas un attroupement. Ravito ? Je regarde mais pas de trace de Patrick, Bastien et Benoit. Comment ont-ils pu prendre autant d'avance ? Je ne m'arrête pas et en remet encore une couche. Je suis vraiment tout seul sur le parcours désormais. Au bout d'1/2h à ce rythme et quelques bons coups de cul qui auraient normalement du ralentir Patrick avec ses problèmes de transmission, c'est toujours le désert. J'en prends un coup au moral, comment puis-je me traîner ainsi pour ne pas arriver à les rattraper. Du coup, je baisse le rythme et médite sur ce monde cruel. Ah si j'avais un 29"! A force de méditer, je finis ... par me perdre ! Zut, plus de flèches. Un coup d'oeil au gps, ouh là, je suis nulle part. Demi-tour, et je dois utiliser le gps pour retrouver le parcours. A force de le regarder, je ne vois pas une ornière avec un petit ruisseau qui traverse et fait un superbe OTB avec atterrissage en douceur dans un buisson de ronces. Ouille . Encore quelques beaux passages, des zones un peu techniques avec des arbres couchés puis finalement je retrouve la route pour l'arrivée. Alors que je suis à quelques centaines de mètres du sommet qui marque le final, j'entends un SMS. Je regarde en haut " sommes au ravito 3 on repart arrivée 12km". "??????" Comment est-ce possible ? Moi qui les pensaient devant, il m'attendaient derrière. Je réponds que je suis à l'arrivée. Patrick a coupé par le 40, Benoit et Bastien décident de couper le 55 pour arriver plus vite. Je les retrouve finalement 30 minutes plus tard, une habitude du coté de Poissy après nos aventures de l'Escapade du Petit Prince. Les traces gps permettront de comprendre ce qui s'est passé puisque manifestement j'ai du passer avant eux au ravito 3, ce qui suppose de ne pas avoir pris le même chemin. Au final, 54,2 km en 3h23 de roulage pour 1030m de D+ mesurés, le parcours a tenu des promesses et l'organisation aussi. Très beau parcours à refaire. A noter quand même que je n'ai eu AUCUN problème mécanique aujourd'hui !


samedi 15 septembre 2012

Samedi 15/09/12 : GT Days

A force de voir des 29" partout, je songe de plus en plus à passer à ce format de roues dans l'optique de la Granit 2013. Les petits essais des vélos de Jacques et Marco étaient plutôt concluants, restait à tester sur un vrai parcours de VTT pour mesurer avantages et inconvénients. Au hasard de mes pérégrinations sur Internet, je tombe sur les GT Days organisés par Velomania/Variation Tout Terrain à Ormoy. Me voilà inscrit pour tester le nouveau modèle GT Zazkar 9er 100 Carbon Expert en taille M ce samedi. Pourtant sur place avec 10 minutes d'avance, je loupe le 1er départ sur le circuit, ayant tourné 20 bonnes minutes dans la zone commerciale avant de trouver le magasin que je n'avais pas vu en contrebas de la route. Accueil très sympathique par Marianne, qui m'offre un café en attendant le retour des vélos. J'en profite pour m'inscrire officiellement sur l'Ipad mis à disposition des clients sous la tente GT. Ca fait pro ! Les vélos reviennent menés par Jean-Marie, notre moniteur du jour. On installe mes pédales puis réglage de la selle et des suspensions, rien n'est laissé au hasard. Manque quand même les umbrellas girls sur la grille de départ :-) . Le vélo est tout neuf, c'est le modèle 2013. Magnifique ! Cadre carbone, freins formulas R1 ( ça freine fort ), transmission 26x39 devant, 11x36 derrière en 2x10. Pneus Kenda, fourche Reba RL 29 et Fox RP23 pour la suspension I-Drive, spécialité GT. Le guidon de 700 semble immense, il va falloir faire gaffe dans les passages étroits. Je suis impatient de partir. En attendant le reste de la troupe, je tourne un peu sur le parking. Le vélo est un peu pataud à basse vitesse comparé en particulier à mon Kern ultra vif. Mais rien de vraiment génant, c'est plus une question d'habitude et j'arrive à tourner presque sur place du fait de la stabilité qui me permet de faire du sur-place. A ma grande surprise, j'arrive à lever facilement la roue avant, difficile de prédire les réactions du vélo juste avec la géométrie du cadre que je pensais un peu grand, manifestement on ne peut pas comparer entre 26 et 29". Nous voilà partis, on commence par une descente. Les grandes roues me font un effet visuel étrange, j'ai l'impression d'avoir le nez dessus. Le vélo est hyper stable, un vrai rail. On rentre sur un premier chemin, je colle à la roue de Jean-Marie qui me dit de ne pas hésiter à envoyer du lourd et de les attendre au bout du chemin. A la 2ème suggestion, je craque et appuie. Une fois lancé, ce truc là vole littéralement. Bien que les roues soient un peu plus lourdes que mes ZTR, elles se comportent plutôt bien. Les petites ornières ou l'herbe sur le côté se ressentent beaucoup moins qu'avec un 26" ce qui permet de garder la vitesse sans effort. Convainquant ! Une petite grimpette, je reste sur le 39, ayant la curieuse sensation que le vélo emmène plus facilement du braquet. Effet de l'enthousiasme ou réalité ? Difficile à dire mais j'aurai ce sentiment pendant tout l'essai. Le chemin se termine pas une dizaine de marches en bois en montée. Jean-Marie nous dit de foncer, ça passe. Tout le monde s'arrête quand-même, me voilà quasi sans élan pour monter le truc. Je tente malgré tout. Bluffant, on ne sent pas les marches, ça passe tout seul. Après la montée,  une belle descente avec quelques virages. Ca file droit et vite, je me sens super en confiance. Jean-Marie nous conseille d'éviter un escalier, dommage, je crois que j'aurais bien tenté. Séquence chemin plat, on envoie le 39x11. Pas de compteur, mais ça avance. Le circuit est un peu trop roulant pour se faire une bonne idée des capacités du vélo en montée raide. On arrive quand même sur une zone avec deux grosses marches de 20 cm qui s'enchaînent en montée. Encore une fois, il suffit d'appuyer sur les pédales. Par contre, je pose pied à terre au sommet, pas réussi à prendre le virage à 90° à droite, il s'en fallait de peu, manque d'habitude. Passer du 3x9 au 2x10 est un peu déconcertant, je ne sais jamais trop bien quel rapport utiliser, juste une question d'accoutumance car le fait de pouvoir utiliser toute la cassette sur les deux plateaux est bien agréable.Nouvelle bosse, Jean-Marie me dit de foncer, je fonce. Waouuuh ! J'ai trouvé l'arme anti-Benoit :-). Montée en version missile sol-air sur cette bosse roulante. Pas de doute, une fois lancé, ce vélo est un avion. La suspension I-Drive m'épate, mariant confort exceptionnel et efficacité au pédalage. Je teste les différentes positions de l'amortisseur, la position ProPedal est pour moi parfaite dans tous les cas de figure. Je patiente quelques minutes au sommet, un gros trou s'est creusé. On finit le parcours par un passage dans un bois avec des petits coups de cul bien raides en montée et descente. Le vélo passe facilement, les passages sont justes trop courts pour juger le 26x36 que j'ai l'impression d'emmener plus facilement que je n'imaginais. Un amas de rondins devant nous, là encore, les grandes roues lissent tout, aucune difficulté à passer. Le grand guidon demande de l'attention dans les passages étroits mais je l'aime bien, il donne une grande impression de contrôle de la trajectoire. Retour à la maison par une derrière côte sur route qui fait encore de gros dégâts. Je résiste à l'envie d'attaquer Jean-Marie qui m'a impressionné par sa dextérité et ses petits bunny-ups sur le parcours, ne tentons pas le diable. Mais je n'ai aucune peine à rester dans sa roue. Il est tard, je suis un peu à la bourre et je rends le vélo à grand regret, je dois aller récupérer mon fils à la sortie de son cours de skate. Un essai très positif, avec des sensations néanmoins très particulières et différentes du 26" qui demandent à être approfondies. Un grand merci à Vélomania et GT pour cet essai qui donne envie d'écrire au Père Noël :-) .

dimanche 9 septembre 2012

Dimanche 09/09/12 : Morigny

Initialement, j'avais prévu d'aller à Saint Arnoult ce dimanche. Mais les choses se compliquent devant l'abondance inhabituelle de randos en Ile de France ce week-end. Bastien a envie d'aller suivre les traces de Pedalator à Guerville. Même pas peur pour sa rando de reprise, l'ami Bastien. Trop loin pour moi, j'ai de la famille à la maison ce week-end. Olipic a laissé la voiture à madame, il cherche un transporteur. Du coup, on modifie le programme en faveur de Morigny, une rando que je n'ai jamais faite. L'organisation annonce 60k et 1080m de D+, de quoi passer une belle matinée. Patrick qui avait prévu de nous accompagner à St Arnoult pour tester le Scalper 29" carbone de Marco hésite et préfère assurer le coup sur un parcours qu'il connait, donc il ira au BSA. Dimanche matin, je passer chercher Benoit vers 7h15 et nous faisons un arrêt à St Michel pour récupérer Olivier. Nous arrivons peu après 8h sur place, guidés par un Benoit qui retrouve les lieux de sa jeunesse et retrouve plein de souvenirs à chaque coin de rue, sympa. Nous retrouvons Michel H. qui est partant aussi sur le 60 et Michel G qui se contentera du 50 pour une reprise. Départ à 8h20 sur le parcours, il fait 8°C, aglagla, le coupe-vent est le bienvenu. A peine quelques centaines de mètres après le départ, un belle bosse se présente. Dur dur à froid, d'autant que contre toute attente, notre Benoilator pourtant peu amateur de départs rapide nous place une violente accélération qui fait voler en éclat le peloton. Décidément, il tient la grande forme. On s'accroche derrière la locomotive. Le parcours se révèle tout à fait à la hauteur de nos attentes, il y a du D+, de très jolis singles tournicotants où le Kern qui a repris du service après la casse du FS120 fait merveille avec sa maniabilité hors pair. C'est moins drôle dans les côtes où le poids supplémentaire ne passe pas inaperçu. Avec le temps ultra sec, les passages dans le sable sont redoutables, c'est super mou et il faut bien rester au bord. La moindre erreur de trajectoire se paye cash. Nous arrivons rapidement au ravito 1 situé à 15km du départ. Michel G. a disparu bien que Benoit l'ait attendu un bon bout de temps. Mystère. Nous repartons sans trop tarder, le parcours reste égal à lui-même. Des passages sablonneux, de beaux sentiers en forêt, et pas mal de bosses toutefois pas trop pentues. Benoit est revenu sur une cassette de 32, et je me rends compte que cela me pose un souci pour le suivre. Sur le 34 je mouline trop et perd du terrain sur le 30, je fatigue. Je m'accroche donc tant bien que mal dans les ascensions. Trois concurrents du club de Lardy tentent d'accrocher les roues mais finissent par lâcher prise non sans avoir provoqué une nouvelle accélération de notre grimpeur ailé. Je les maudits, car du coup je décroche de sa roue. Je passe ensuite mon temps a essayer de revenir, l'écart n'est pas très important mais je n'arrive pas à boucher complètement le trou. Une belle descente se profile, je passe sur la plaque et pédale comme un forcené pour revenir. Un "clac clac clac" de plus en plus fort se fait entendre. Je cherche l'origine du problème, pensant que c'est la chaîne qui n'est pas assez tendue, mais même en modifiant les rapports, le bruit empire. Ca vient d'ailleurs. Une traversée de route en bas de la descente. Et merde ! Plus de frein arrière encore une fois ! Quelle malédiction pourtant ça freinait parfaitement 30s avant. Et le bruit empire ! Je m'arrête et découvre avec horreur que les vis de l'étrier arrière sont parties toutes les deux et qu'il pendouille le long du bras arrière. Voilà l'explication du bruit et du mauvais freinage ... Sans étrier, il est clair que ça frein médiocrement .... Je me demande ce que j'ai pu faire aux dieux de la mécanique ... Dans la liste de mes aventures, c'est une première, ce coup là, je ne l'avais encore jamais fait ... Je note d'ajouter une vis d'étrier dans la trousse de dépannage.  Olivier arrive, on cherche à bloquer l'étrier avec des colliers rilsan. Michel H. nous rejoint à son tour. A trois, on finit par fixer l'étrier en sécurité pour qu'il ne bouge plus mais plus de frein arrière. Une dernière bosse où j'ai le sentiment d'avoir crevé à l'arrière et voilà le ravito. On essaie les vis du porte-bidons, trop petites. Finalement, j'enlève une vis de l'adaptateur de l'étrier pour le re-fixer provisoirement avec un collier rilsan pour l’empêcher de trop pivoter. Coup de chance, ça fonctionne, et cela me permettra de pouvoir utiliser le frein arrière dans les passages techniques. Au passage, je constate que le pneu arrière est bien dégonflé, mais le latex a joué son rôle, petit coup de chance, ça arrive quand même ! On repart, le vélo fonctionne à nouveau normalement en priant pour que le bricolage tienne jusqu'à l'arrivée. Encore de beaux singles sur cette partie, le parcours est définitivement une bonne surprise. Un concurrent fait un soleil sous les yeux de Benoit qui s'assure qu'il n'a rien. J'ai les jambes lourdes, je suis en queue du notre petit groupe. Petit à petit, la forme revient. Surement un début d'hypoglycémie, il y avait 25km entre le ravito 1 et 2. Une très longue bosse se profile, je passe Michel et Olipic et revient petit à petit sur Benoit. La montée est interminable mais je réussis à garder la roue sans être au taquet. Au sommet, on a creusé un bel écart. Voyant que je suis derrière, l'infernal Benoilator accélère mais les jambes sont complètement revenues et je ne lâche rien. On finit le parcours à une allure supersonique dans un nuage de poussière, doublant tout qui se présente devant nous. Moment délicat lorsqu'on rattrape ... une calèche tirée par deux chevaux inquiets et avec trois énormes Pitbulls sur le plateau arrière. Improbable rencontre ... On passe et on enchaîne sur une sacrée partie de manivelles, les relances sont appuyées à chaque virage. On rejoint finalement l'arrivée après 61km, 890m de D+ et 3h21 de roulage. Un excellent parcours et une belle découverte, le tout pour la modique somme de 4€ tarif licencié, @Benoitapprouved. Et pour finir en beauté, on gagne une coupe avec les 6 représentants de St Michel. Il fait 30°C à l'arrivée, sacré contraste avec le départ. Heureusement pour Patrick qu'il n'est pas venu, car ce parcours était fait pour un 29" ce qui l'aurait au final obligé à investir dans un Scalpel carbone :-) .


dimanche 2 septembre 2012

Dimanche 02/09/2012 : la Ballancourtoise

Après deux jours catastrophe coté mécanique, je comptais bien me refaire le moral avec le beau parcours 70km de la Ballacourtoise. Vendredi après-midi, 1/2 journée de RTT pour profiter du beau temps et un petit vol vers Dieppe avec deux amis où on teste la location de vélos mise sur place depuis quelques semaines. Superbe après-midi, et petit entraînement car il faut monter pendant plusieurs km pour revenir de la ville vers l'aérodrome. On démarre l'avion pour faire le plein sans souci mais par un malencontreux coup du sort, le démarreur décide subitement de rendre l'âme au redémarrage. Et évidemment, ça tombe sur notre DR400 Ecoflyer à moteur turbodiesel, le seul qu'on ne puisse pas démarrer à la main . Trop tard pour faire venir le mécano du club, donc retour en train. Le samedi, je vérifie que les freins du FS120 sont toujours ok après les déboires de dimanche dernier et le changement de pistons. Tout va bien, ça freine d'enfer. Le foutu amorto Monarch à valve orientable à encore perdu de la pression justement par la vis de la valve qui se desserre tout le temps. Je sors la clef pour donner un tour et paf, vis pétée dans le corps de l'amorto. Et merde ... Bon, j'ai un amorto de secours, je le monte, je règle, ça devrait être ok. Nous arrivons avec Benoit vers 7h40 aux inscriptions suite à un petit détour pour cause de travaux sur la route. On retrouve Stéphane G., Xavier et Giovanni. Olipic arrive à la bourre, on part vers 7h55 laissant Marco attendre le reste des furieux de Wissous, ils nous rattraperont sans aucun doute. Le début du parcours est superbe avec un nouveau single qu'on ne connaissait pas. La suite est à l'avenant, c'est ludique, physique et technique. Seul petit problème, il y a des boucles et des flèches partout et je finis par faire une erreur de navigation en suivant le concurrent devant moi qui nous ramène ... au départ. Il fallait tourner à droite au lieu de gauche, mais les deux cotés étaient balisés, risque de confusion assuré. Je repars dans l'autre sens avec une montée bien féroce dans le sable et les cailloux. Le parcours est vraiment superbe, je m'amuse bien, et retrouve tout le monde au ravito que j'atteins après 25km avec mon détour. Un petit coup de gâteau aux raisins, et on repart. Dans un virage en montée, j'entends le pneu frotter. Sur quoi ? Une base ? Ouh là, ça me rappelle des mauvais souvenirs. Arrêt pour vérifier, le cadre semble ok, je continue. On retrouve Benoit qui a crevé. Réparation rapide, mais dans la descente qui suit, la trajectoire du FS120 est incertaine. Puis on arrive sur un single bien sinueux et à chaque virage en appui, le bruit se reproduit. Je regarde ma roue et la voit bouger latéralement, il y a forcément un problème. En la poussant, je découvre la catastrophe : la base inférieure droite est cassée au niveau de la soudure. On ne voit rien à l'arrêt mais dès qu'on pousse la roue, tout le bras vient avec. La cassure est située à quelques cms de l'endroit où j'avais déjà eu le problème au printemps. Cette fois, je peux rouler car la partie cassée appuie vers le haut ce qui joint naturellement les deux bouts tant qu'on roule droit. Un petit coup d'oeil sur Google Map, il y a une route pas loin. J'abandonne mes camarades après 40km et retour par le route. Je retrouve les participants du 50 à l'arrivée où le compteur affiche 59km. Marco et sa bande sont là , tout comme Jacques, Roland et Ludo.  Moral pas au top après toute cette série de la semaine. Le cadre est surement réparable et toujours garanti mais la confiance n'est plus là. Remontage du Kern en perspective et projet 29" de plus en plus d'actualité ...