mardi 31 décembre 2013

Mardi 31/12/13 : une dernière sortie pour bien finir l'année

Dernière sortie à Barbizon pour profiter du beau temps matinal. J'opte pour une trace fluide mais à 98% en single histoire de rentrer tôt et de profiter des sensations excellentes en cette fin 2013. L'arme fatale est maintenant parfaitement réglée. Le challenge du jour, c'est de venir à bout de la montée des Vestiges. Objectif atteint, en optant pour une montée sur le 22x32 qui me permet de conserver suffisamment d'élan sur la dernière marche en racines, juge de paix de cette ascension. Et ça passe, yes !!! J'ai les jambes et les poumons en feu, mais je suis content . Retour via le single en devers, une pensée pour Patrick parce-que ça glissouille quand même pas mal :-) . Arrivée à voiture après 2h15 de roulage et 32km.

Rendez-vous en 2014 avec en bonus, la campagne des Yvelines vue du ciel dans cette dernière journée de l'année .




dimanche 29 décembre 2013

Dimanche 29/12/13 : Fontainebleau Sud

Pour ce dimanche, je prévois un remake du parcours de jeudi effectué en solo, agrémenté de quelques variantes "Bast@approved" . Benoit est dispo, Patrick, Sebastien et Stéphane sont aussi de la partie. Xav et Bast se lancent de leur côté sur un parcours "bien technique", dont on n'ose imaginer à quoi il ressemble. On se retrouve à 8h30 sur le parking, Benoit a prudemment pris sa voiture pour pouvoir couper en fonction de l'heure, il est attendu à la maison. Il fait un temps superbe, quel plaisir de rouler dans une aussi belle forêt lorsque le soleil fait resplendir les couleurs d'hiver. Nous évitons soigneusement la branche fatale sur le premier sentier pour rejoindre le Rocher de Bouligny. Gros avantage pour moi de savoir où placer mes roues, je passe toute la première partie sur le vélo pendant que Benoit observe attentivement les bonnes trajectoires. La vue est absolument superbe au sommet comme on peut le voir sur les photos. On jardine un peu pour descendre empruntant un itinéraire pour chamois, difficile, car les rochers et racines sont super glissants aujourd'hui, plus que jeudi. Malgré le soleil, le taux d'humidité est très élevé. Nous filons ensuite sur le beau single qui rejoint le rocher d'Avon pour une seconde partie de plaisir sur ces sentiers très fluides. Patrick apprécie le nouveau passage que j'ai trouvé et qui se faufile entre d'immenses blocs rocheux, tout passe à condition de bien choisir l'endroit où on pose les roues. Je repasse la grosse marche avant la rupture de pente, mieux que la fois précédente, je jette bien le vélo en avant et la fourche ne talonne pas. Un petit coucou au tronc d'arbre qui m'avait surpris jeudi dernier, et nous voilà sortis de cette belle zone pour filer sur la Malmontagne. Montée bien raide et difficile sur le Mont Merle pour profiter d'une belle descente où Patrick et Stéphane lâchent les freins, tellement que notre Stéphane se retrouve 100m plus loin que la bifurcation à gauche :-) . Et nous voilà sur la montée impossible, qui le restera encore, les racines sont hyper glissantes, pas moyen de passer aujourd'hui. On enchaîne par le Haut Mont, encore une redoutable montée dans le sable où je patine à 3m du sommet, grrrr ! En récompense, une belle descente granitesque suivi d'une remontée, vraiment impossible ! Maintenant, il faut atteindre le haut du Long Rocher. J'ai tenté un passage différent de celui habituel qui est un portage obligatoire. C'est nettement plus roulant, au lieu de porter 100m on ne porte que 90m :-) . Il faudra essayer encore un autre passage la prochaine fois. Cette zone est superbe avec un passage magnifique dans un single encaissé entre les parois et bordé de fougères, les vélos filent , super sensations. La remontée sur les Etroitures est aussi sympa, technique mais faisable en prêtant attention aux racines qui vont un peu décimer la troupe avec Stéphane qui bloque et Patrick qui dégringole derrière mais pas de bobo. Nous repartons, le chemin plus haut est vraiment délicat, la vue est superbe mais on pousse les vélos sur une bonne partie. Patrick avise soudain une belle dalle. Il se plaint depuis quelques jours d'avoir chopé un virus. Et bien, le diagnostic est fait : chamoisite aïgue.  La dalle semble plus ou moins sèche mais tout freinage est déconseillé. Au pire, un gros rocher permet de s'arrêter. Patrick joue impeccablement le scénario : descente superbe de la dalle sans toucher aux freins puis direction le rocher, puis éjection du vélo avant le crash et roulé boulé stylé. Pas de doute, la Force du Chamois est désormais en lui !  Benoit nous quitte à la sortie, pour rentrer en trace directe afin d'être à l'heure. Belle descente suivi de quelques bosses qui usent un peu le peloton. On jardine sur quelques centaines de mètres, le chemin pourtant large est vraiment limite,  plein de trous et de bosses, partie à zapper au prochain passage. Puis nous retrouvons un beau sentier qui file jusqu'au Rocher des Demoiselles. Plus difficile dans ce sens, les passages pentus qui passent en descente, passent cette fois ... à pieds.
 Les jambes vont super bien sur cette fin de sortie, je grimpe le Mont Morillon sur un bon tempo, profitant de l'absence du redoutable Benoilator pour marquer des points pour le maillot à pois :-) . On longe l'acqueduc, quelques bosses encore qui passent bien sur la plaque, j'attaque, pas d'homme en bleu pour contre-attaquer et on arrive au circuit de la gendarmerie. Patrick et Stéphane décident de rentrer aux voitures pendant que j'emmène Seb sur les circuits qu'il n'a jamais essayés. Piste rose pour s'échauffer, le béton est glissant, il faudra faire attention sur la noire ... Briefing de Seb pour la piste noire et sa terrible montée centrale. L'humidité de la piste m'inquiète un peu, j'ai en tête la super figure libre d'Eric. Accélération maximum sur le pont, me voilà sur la partie raide, plus qu'1m, 50cm, 20cm, aaaaaarrrhhhhhgggglll , ouf passé , de justesse, ça fait travailler les cuisses. Et je bascule dans la descente et sa compression qui permet de vérifier le bon réglage des suspensions. Le reste du circuit est plus facile mais il faut toujours garder le bon rythme pour passer les bosses courtes mais pentues. Et nous rentrons à la voiture pour 36km, 880m de D+ et 3h27 de roulage. On retrouve Patrick sur le parking, il a ... crevé de l'avant à 100m du but. Pourvu que la chance continue avec ce soleil qui accompagne nos sorties !

    jeudi 26 décembre 2013

    Jeudi 26/12/13 : Fontainebleau Sud

    13h, je quitte la maison, pour une nouvelle tentative sur le parcours du jour. Il a maintenant un monde fou sur l'autoroute et je n'arrive au parking qu'à 14h05, ça va faire juste pour boucler le parcours avant la nuit. Bon, on verra bien. Je rencontre un promeneur qui me demande des conseils sur les bons parcours VTT, je lui suggère d'aller voir mon blog. Je reprends donc pour la troisième fois le chemin en direction de Bouligny. Un coup d'oeil à la branche toujours là, j'hésite à m'arrêter pour me saisir de la pièce à conviction, mais ça ne ressuscitera pas feu mon dérailleur XT shadow. Commande passée en urgence pour son remplacement, je roule aujourd'hui avec celui de l'AF1. Me voilà à Bouligny, je contourne l'arbre qui nous avait gêné dans la première montée ce matin, et je vais passer tous les obstacles "à zéro" jusqu'à la zone rocheuse centrale. Me voilà content de moi :-) Ca se complique au milieu, je fais plusieurs essais pour trouver les bonnes trajectoires pour le prochain passsage. Je perds un peu la trace et me retrouve dans une descente freeride "chamois approved", selle en bas, je m'arrête une fois pour récupérer mon dentier, éjecté à force de claquer des dents, mais je passe sur le vélo avec une pensée émue pour Marco, encore un coin qui va lui plaire. Un magnifique single que je ne rappelle avoir déjà emprunté me ramène sur le rocher d'Avon, un de mes endroits préférés. La lumière est superbe, un vrai bonheur.

    Au sommet de Bouligy
    Le Cube virevolte sur les sentiers, la trajectoire est fluide. J'ose passer la grosse marche de 40cm qui me bloque d'habitude, mais c'est chaud, j'utilise tout le débattement à l'avant. Je passe la petite rupture de pente sablonneuse, facile. Me voilà sur la dernière partie, et pif et paf, que c'est bon ... Mais le piège est là, féroce et cruel il attend l'innocent vététiste. Un gros tronc caché par les fougères sur le coté. La roue avant butte sur l'obstacle qui arrête net le vélo, je suis totalement surpris, projeté en avant et me cogne sur le guidon qui tourne et me rentre dans les côtes. Souffle coupé, je tombe sur le côté en essayant de ne pas casser le vélo. Heureusement, j'y arrive, il me faut 2 minutes pour reprendre mon souffle, je vais avoir un bel hématome à coup sûr mais rien de grave, me voilà reparti. Directement la Malmontagne, pour la montée impossible avec le virage à gauche en haut. Je parviens à passer tous les obstacles jusqu'au virage. Je sais qu'il faut tout donner, mais les agapes des deux derniers jours se font sentir, ce n'est pas la grande forme et je ne peux pas accélérer suffisamment pour passer la partie la plus délicate, je coince sur un rocher. La montée reste pour l'instant invaincue mais c'est faisable, un jour sec et en forme. Belle descente rapide derrière. L'heure à tourné, je décide de raccourcir pour rentrer avant la nuit, zappant le Rocher des Etroitures mais avec une boucle sympa sur le Haut Mont, je prend la trace à l'envers pour profiter d'une descente sablonneuse droit dans la pente qui aurait été difficile ... à monter. Retour à la voiture à 17h après 30km, 500m de D+ et 2h27 de roulage.

      Jeudi 26/12/13 : quand ça veut pas rigoler ...

      J'ai très envie de profiter du beau temps annoncé ce jeudi pour tester ma nouvelle tige de selle télescopique KS Supernatural accompagné de sa selle Fizik Tundra, les deux en noir et rouge, histoire d'aller avec les couleurs du cadre Cube. Je prépare donc un parcours ludique et rythmé dans le sud de Bleau, au départ de la Faisanderie. Peu de candidats pour m'accompagner : ils y a ceux qui bossent, ceux qui bricolent dans le garage, ceux qui sont en famille et plus préoccupant encore, ceux qui dans un accès soudain de desespoir, préfèrent rouler sur la route :-) . Reste l'inoxydable Patrick que je retrouve à 8h30 sur le parking, en train de cracher ses poumons mais décider à rouler quoi qu'il arrive. Nous voilà donc partis, direction le Rocher de Bouligny par la trace la plus directe. Nous attaquons rapidement les premières pentes techniques, alors qu'un beau soleil se lève comme prévu. A ma grande surprise, malgré les abus de ces deux derniers jours, je me sens léger et grimpe facilement. Trop facilement ! J'ai oublié le camel dans la voiture !!! Heureusement, ce n'est pas loin, nous faisons demi-tour. A peine 10 minutes pour rejoindre la voiture et c'est reparti. Quel plaisir de rouler par un temps pareil .Nous reprenons la grande allée qui mène à l’aqueduc. Un bout de branche de 10cm à tout casser devant ma roue. Avant que j'ai eu le temps de réaliser, un crac terrible à l'arrière, le bout de branche est venu je ne sais comment se coincer entre le dérailleur et  la roue, je pile et réalise que les dégats sont importants : chape explosée et tordue à 30° , fixation fendue, patte tordue, bref, c'est mort. L'arrêt immédiat a au moins sauvé la roue qui est indemne. On redresse tant bien que mal, ça tient jusqu'à la voiture, sortie pliée, je suis dégoutté ... . Retour à la maison, remplacement du dérailleur et de la patte. La patte, c'est du costaud made in germany, elle est à peine voilée. Je la redresse et la change malgré tout, vélo réparé, c'est décidé, j'y retourne l'après-midi ! 

      dimanche 22 décembre 2013

      DImanche 22/12/13 : Barbizon

      Enfin les vacances ! Vendredi, j'ai la bonne surprise de trouver à la maison mes roues ZTR remises à neuf par Astérion. Bravo au SAV, aimable et rapide. J'en profite pour monter des pneus adaptés à la météo humide qui s'annonce: un Michelin Wild Grip'R2 à l'avant en gomme tendre et un Ignitor à l'arrière. L'arme fatale retrouve ses roues et la différence de poids est sensible. Du coup, j'ai hâte de rouler d'autant que j'ai enfin résolu le problème de manivelle qui devrait désormais me laisser tranquille. Après quelques hésitations, nous optons pour un remake du parcours que Bastien avait fait avec Patrick le 8 décembre. Du technico-ludique qui exploite le Rocher Cuvier Chatillon, Le Rocher Saint Germain, Cassepot, le Rocher Canon et Apremont. Au programme, un passage par la "petite rupture de pente" et la descente Apremont validée avec Pedalator. Vu l'humidité du terrain, j'ai quelques inquiétudes sur l'adhérence. Nous nous retrouvons à 8h sur le parking de la forêt. Il fait encore presque nuit noire, les lupiotes ne seraient pas de trop, mais il ne pleut pas, c'est la bonne surprise de la matinée. Heureusement la lumière monte vite et lorsque nous nous élançons 1/4h plus tard, il fait presque jour. Alain, Bastien, Bruno, Marco, Xavier, Giovanni, Patrick, Seb et moi constituons l'équipe du jour. La trace emprunte un labyrinthe de singles dans Cuvier Chatillon, une vraie découverte et un tracé super ludique, où tout passe sur le vélo à condition de savoir où mettre les roues. Nous laissons donc prudemment Bastien nous guider. La monte pneumatique s'avère immédiatement efficace. Malgré le terrain mouillé, je parviens à grimper presque tous les obstacles, l'arme fatale mérite bien son nom, je suis tout heureux de l'efficacité du vélo. Au passage, depuis quelques sorties, j'ai modifié ma technique de franchissement en restant sur le plateau de 32 devant qui assure une bien meilleure traction en limitant les patinages. En prime, ça fait travailler la force. Une descente de dalle mouillée coupe l'équipe en deux : ceux qui descendent à vélo et ceux qui passent à pieds. Ca glisse beaucoup plus à pieds ! On tournicote dans tous les sens, il est facile de se perdre. Soudain dans une montée, on réalise que Bruno n'est pas là. Mince, où est-il ? Marco décide de rebrousser chemin à sa rencontre, en vain. Il s'est perdu après avoir retiré une couche superflue, n'ayant pas de GPS. Marco le joint au téléphone, il nous dit de continuer sans lui, dommage. Nous reprenons donc notre progression avec une unité en moins. Le tribu payé à la forêt sauvage.  Nous voilà dans une descende freeride, mode expert. Bastien dévale, pendant que nous suivons prudemment et en passant à pieds quelques passages chauds. Pas satisfait de sa trajectoire, Bast remonte pour refaire plus propre. Cet homme est fou ! Je filme depuis le bas, la descente de Xav qui saute un gap et de Bast qui enroule le passage. Nous sommes impressionnés, Marco se dit qu'il est tombé chez des grands malades. Nous traversons une première fois le Rocher Saint Germain, non sans emprunter la désormais célèbre descente d'Alain. Le départ n'est pas très rassurant avec les rochers mouillés, heureusement, j'ai monté la selle telescopique aujourd'hui, elle servira souvent. J'arrive quand même vivant en bas, le vélo passe super bien, c'est plus dans la tête du pilote que ça se joue. Nous montons à Denecourt par un chemin bien escarpé avec moult racines et rochers. A ma grande stupéfaction, en y mettant de la conviction, ça passe, rien n'arrête l'AF2 aujourd'hui. Je ne mettrai qu'une fois pied à terre pour rejoindre la tour Denecourt, bêtement en ne tirant pas assez vite sur le guidon pour franchir une marche après avoir passé la précédente un peu à l'arraché. C'est donc faisable, il faudra revenir ! Pause à Denecourt, Marco prévoyant avait emmené son fauteuil pliant, quelle organisation.


      Ayant abusé de la pause fauteuil, il décide de couper pour le retour afin d'être à l'heure au déjeuner. Sage précaution, car la moyenne horaire a du mal à passer les 10km/h, sans compter les arrêts volontaires ou non. Nous redescendons par la descente en épingle, pas évidente à prendre l'épingle couverte de racines ultra glissantes.  Un "clac clac clac" se fait entendre, ce n'est pas un problème mécanique, juste mes dents qui s'entrechoquent mais le Wild Grip'R est bien plus fort que son propriétaire et me sauve la mise, c'est un vrai chewing-gum. On prend la descente où j'avais failli emplafonner un arbre de nuit, bien plus facile de jour, quoique, ça glisse quand même beaucoup. Remontée dans les cailloux avant de prendre un petit bout du magic single direction la Butte Saint Louis. Le groupe m'attend pendant que je tente la montée des Vestiges, encore raté sur la dernière marche, pas le jour avec la pluie, il ne tombe que quelques gouttes de temps en temps mais ça suffit pour transformer la moindre racine en patinoire. Nous nous dirigeons vers le Rocher Canon. Une trace labyrinthesque mais vraiment fun ! Séance vidéo sur une descente ultra délicate avec marches et racines. Xav nous fait un OTB, ça arrive donc même aux chamois, Bastien et Alain passent comme une fleur, avec deux tentatives  ! Nous prenons ensuite la montée impossible des Longues Vallées, dont seul Pat dans un grand cri de victoire et moi-même venons à bout ( merci l'Ignitor ) . Gio est fatigué, première sortie depuis 1 mois, il décide de couper avec Xav pendant que nous reprenons la direction du Rocher Saint Germain pour aller affronter la "petite rupture de pente". Il pluviote un peu plus, il faut bien rester concentré pour ne jamais passer une difficulté en biais, sinon, la sanction est immédiate. L'entraînement de Seb paie, Bastien ayant accéléré pour éviter la pluie qui s'approche, je souffre un peu pour suivre à ce moment de la sortie alors que notre jeune ami appuie comme un forcené sur les pédales. Chacun d'entre nous se fait une frayeur à un moment ou un autre. Et voilà l'obstacle attendu, ma foi, ça passe assez facilement, on a vu pire aujourd'hui. Pensée pour Mary au passage en espérant que la consolidation avance bien. On tente deux fois de monter le "Rocher de Greg", il ne manque pas grand chose, il ne perd rien pour attendre celui-là ( je parle du rocher :-) ) . Quelques centaines de mètres plus loin, une descente raide avec des racines, un petit écart, le guidon touche une branche et m'expédie la tête la première dans un arbre, arrêt immédiat, aie ! Pas de bobo mais un peu sonné, je reprends mes esprits et nous repartons rejoindre Apremont par les Hauteurs de la Solle. La fin est assez physique, et la dernière descente très technique. Après de gros cailloux, une épingle à gauche. Je suis motivé pour la prendre, mais je réalise qu'il y a de la pente et un ravin droit devant, machinalement, je pile, lève la roue arrière et fait, sans le vouloir, un nose turn de la mort qui tue. Waouh, trop fort ! Bastien me guide pour l'enchainement suivant, mais bon, hum, ça m'inspire moyennement ce chaos rocheux glissant. Mode pédibus on. Alain et Bast la refont, pour le fun. C'est vrai que ça n'a pas l'air infaisable, et donc , allez, je retente et passe, non sans avoir frôlé un arbre. Patrick piqué au vif, remonte trois fois et fini par passer aussi sous l'oeil de la caméra. Bravo Pat ! La suite comporte une grosse marche suivie d'une pente vertigineuse. Je n'ose pas tenter, pas plus que Seb et Patrick mais Bast et Alain passent, en évitant in extremis un énorme rocher en bas. La suite est plus raisonnable et nous arrivons enfin au parking. après 4h18 de roulage, 895m de D+ et 44km parcourus. Super sortie, physique, ludique, et rendue très technique par les conditions météo, merci Bast pour ce tracé !. Un bel entraînement , et au passage, pas le moindre souci mécanique :-)


      dimanche 15 décembre 2013

      Dimanche 15/12/13 : La Faisanderie

      Franck saisi sur le vif au moment du passage de la vitesse lumière
      Contrainte "invités" imprévue pour ce dimanche. Je préfère déclarer forfait pour la sortie de Bastien et assurer l'horaire. Je propose donc un parcours au départ de le Faisanderie avec au menu le Long Boyau, la Salamadre, les Demoiselles, Bouligny, Avon et retour par la Croix d'Augas et le Mont Ussy. Benoit, Bruno, Franck et Marco sont partants. Nous nous donnons rendez-vous à la Faisanderie pour être à pied d'œuvre et assurer un retour aux voitures à 11h30. Un accident sur l'A6 retarde Franck et Marco et nous partons finalement à 8h30. On traverse le Long Boyau perpendiculairement à la ligne de crête, on est tout de suite dans le vif du sujet avec une montée et une descente bien techniques qui crée immédiatement de l'animation dans le groupe. Pas le temps de jouer sur le circuit de la gendarmerie mais on emprunte une trace en terre quand même ludique avec des bosses et une "petite rupture de pente" ( Bast@Inside) . Nous remontons pour filer sur le single de la Salamadre, un chouia ravagé par un fauchage récent, les genêts sont couchés et rendent la progression parfois délicate. Une course d'orientation se déroule le long de l'aqueduc, avec un équipement impressionnant de rubalises et panneaux de chronométrage, nous contournons à gauche ce qui nous permet de monter par une trace sympa bien qu'imprévue. On se lance dans l'escalade du Mont Morillon, j'ai des jambes aujourd'hui et je peux monter en rythme évitant l'attaque de la meute féroce qui me suit. Le soleil est magnifique , au point d'en être gênant dans la descente, difficile par moment de voir devant. Mais quelles belles couleurs d'automne dans la forêt, ça donne envie d'y rester toute la journée ... et la nuit. On escalade le Rocher des Demoiselles, avec sans doute une petite erreur de navigation car la montée s'avère vraiment délicate. Le single au sommet est un vrai bonheur technico-ludique qui nous emmène du coté de Bouligny pour une trace technique mais fluide et une descente absolument magique. J'ai fait quelques modifs dans le réglage des suspensions de l'AF2 et changé le cintre pour un modèle de 710 qui donne plus de contrôle. Le résultat est au top avec un vélo super efficace dans toutes les situations et qui grimpe à merveille. Nous arrivons à Avon, une trace vraiment géniale dans ce sens. Franck profite de 100m sur une allée plus large pour lancer les générateurs de distorsion et passer en vitesse lumière afin de doubler Marco sous l'œil de l'objectif. Trop fort ! On reprend notre progression sur les petits sentiers, et j'ai le plaisir de tout passer sur le vélo. Des cris abominables retentissent derrière Bruno et moi. Une pensée émue pour l'arrière garde décimée par les loups. Ah mais non, ils sont toujours vivants, c'est juste Marco qui raconte les dessous de son dernier spectacle ( suite censurée par l'hébergeur ) .  Trouvant les rochers trop petits, Bruno, Marco et Benoit testent une variante qui les emmène 10m plus haut au sommet d'un rocher, mode pédibus pour me rejoindre. Tout le monde ( ou presque ... ) passe la marche en sable en fin de parcours avant de se lancer dans les dernières centaines de mètres en descente avec la banane. La bosse bien raide du Mont Andart étire fortement le groupe, je m'attends à une attaque, mais c'est en solitaire que je parviens au sommet. Un bout de ligne de droite pour prendre de la vitesse et nous attaquons la montée roulante de la Butte Montceau. Cette fois, deux flèches orange et bleu passent, Marco et Bruno sont à la lutte, je m'accroche derrière et inévitablement c'est le Benoilator qui arrive et remonte tout le monde, Bruno faiblit, rien n'est perdu, je n'ai que 5m de retard sur la tête, il reste des ressources, je me mets en danseuse décidé à tenter le tout pour le tout, je pousse fort et ... la manivelle gauche de décroche , arghl ! Il faut vraiment que je trouve une solution. Arrêt technique, nous repartons pour traverser Fontainebleau et remonter. Nouvelle séance resserrage en haut, Benoit me prête une clef plus longue pour bloquer cette damnée manivelle qui me laissera ensuite tranquille. Nouvelle attaque de Franck dans la remontée vers la Croix d'Augas, mais Monsieur Scott ayant oublié d'alimenter le réacteur, les moteurs perdent de l'énergie à mi-pente, le fuyard est repris et l'empire contre attaque avec une envolée du Benoilator et de Marco. Je monte sans forcer, cause manivelle :-) . On rejoint le single du sommet pour aller chercher les bosses de Xav. Nous passons tous en backflip, mais hélas plus de batterie sur l'appareil, il faudra nous croire sur parole. Belle descente technco-ludique dans le Mont Ussy avant de rejoindre le single de la N7 pour filer en descente rejoindre le carrefour de la N7 puis la Faisanderie. Arrivée à 11h30 pile, ça c'est de la navigation les gars ! 28,5 km pour 500m de D+ et 2h12 de roulage, super sortie avec un beau soleil comme on aime .

      samedi 14 décembre 2013

      Vendredi 13/12/13 : La Nuit des loup-iotes 2

      La sortie nocturne de la semaine dernière m'avait laissé un si bon souvenir que j'étais pressé de recommencer. En cette période tendue chez PSA pour ceux qui suivent l'actualité, rien de tel pour décompresser et passer un bon week-end. Patrick est impatient de tester Bleau la nuit, Stéphane et Xavier sont partants aussi,  Bastien pas dispo et le reste de l'équipe se demande quelle mouche nous pique pour se lancer dans une pareille expédition. Le PIB de la Chine est en hausse rapide avec le nombre de lampes commandées sur internet ! Quel succès pour la petite lupiote magique. J'ai maintenant confiance dans le dispositif et allège le vélo en ne montant qu'un seul éclairage au guidon en plus de la frontale sur le casque. En l'occurrence, je remplace cette dernière par une mini-torche à haute intensité, plus facile à fixer solidement avec un collier rilsan. Petite inquiétude vendredi matin, un front chaud approche et quelques gouttes sont annoncées par la météo aviation. Patrick s'inquiète en fin d'après-midi : il y a du brouillard. Bah , rien de tel pour échapper aux loups, c'est donc positif. J'arrive en avance vers 19h30. Xav, rentré trop tard, m'envoie un SMS pour s'excuser, il reste à la maison. Je rentre dans la forêt et en quelques mètres, je vois un troupeau de biches, et une horde de sangliers en arrivant au parking ! Il y a plein de bestioles ce soir . Je me dis qu'il fait bien sombre sur ce parking, et reviens à l'entrée de la forêt , plus sûr pour laisser la voiture. Patrick me rejoint, il se met à tomber quelques gouttes mais cela stoppe à l'arrivée de Stéphane. Je mets quand même une veste de pluie contrairement à Patrick pendant que Stéphane a même prévu un surpantalon étanche. Nous voilà partis, on voit une biche dans la forêt sur la grande allée. Puis nous rejoignons l'itinéraire de départ classique, à ma grande surprise, nous passons la montée impossible, Stéphane dans ma roue suit fidèlement la trajectoire idéale et je l'emmène ainsi au sommet. L'idée est ensuite de rejoindre le single qui descend vers la Faisanderie.
       
      Petite pause débâchage pour Stéphane, et nous nous lançons dans le faux plat descendant. Séance de jardinage après avoir loupé la bonne trace de 10m, pas évident les petits sentiers tournicotants dans le noir. Il commence à pluvioter mais ça ne dure pas. Un beau devers en virage nous tire quelques exclamations, et nous sommes à la Faisanderie, enchantés. La remontée nous réchauffe, avant de traverser vers la Croix d'Augas sur des sentiers sympas. Arrêt technique, une des lampes de Patrick s'est dévissée de son support, mais j'ai de quoi réparer. Puis on découvre une zone rocheuse qu'on ne reconnaît pas du tout. Quelques portages, surement évitables de jour. Nous empruntons les "bosses de Xav" , je suis tout content de passer les toboggans en rythme, mes petits camarades ont plus de mal, pas évident de se lancer tout schuss dans le noir et si on manque de vitesse, la remontée devient très sportive ! Nous descendons ensuite sur Denecourt. Patrick a des soucis avec son dérailleur qui se dévisse, la chaine vrille un peu. La remontée sur Denecourt est difficile, les rochers sont mouillés. Nous n'oserons pas nous lancer dans la descente avec les escaliers, trop glissante. D'ailleurs quelques mètres plus loin, je pars en glisse sur des racines, redresse in extremis mais ... face à un arbre, j'ai juste le temps de sauter du vélo, pas de bobo, ouf j'ai eu chaud. Nous allons chercher le magic single, la pluie s'intensifie, Patrick a froid et n'ayant pas de frontale, il est souvent plongé dans le noir dans les virages serrés, ce qui donne un côté très "sinueux" à sa trajectoire, à croire qu'il a mis de la vodka dans le camel. Stéphane est mort de rire. La forêt est calme, mais je suis surpris de voir le trafic sur la route devant nous, des dizaines de phares qui défilent. "Tu as vu la bête devant" me demande Stéphane. "Ah non, zut je regardais les voitures". "Ce ne sont pas des voitures ..." . "!!! c'est vrai, ça , il n'y a pas de route ici !! " . "Mais alors, les phares , c'était en fait le reflet de nos lampes dans les yeux de ...  , de quoi au fait ?? " . Troupeau de biches, horde de sangliers, meute de loups, vu le nombre, les trois ensembles ?  Le single est dur à lire avec les feuilles et la pluie, je rate un virage, veut donner un coup de guidon pour revenir sur la trajectoire mais je le fais pile sur une racine et paf à terre ! On zappe la montée des Vestiges en restant sur la Butte Saint Louis pour raccourcir le retour effectué via Cuvier Chatillon . Au final 33km en 2h38 de roulage pour 400m de D+, une sortie ludique mais un peu gâchée sur la fin par une pluie tenace.

      samedi 7 décembre 2013

      Vendredi 06/12/13 : La nuit des Loup-iotes

      Bastien, jamais à court d'idées, lance la proposition d'une sortie à Bleau de nuit. Depuis que le JDD a annoncé l'arrivée prochaine du loup dans la forêt, il ne faut pas perdre de temps pour en profiter ! Ca tombe bien, je ne suis pas dispo ce dimanche et donc c'est l'occasion d'aller rouler et de retrouver les sensations grisantes du VTT de nuit. C'est une première reco, avant de mobiliser toute l'équipe.  Bastien et Xav ont fait une découverte : des lampes à led T6 d'origine chinoise, j'en commande deux, à 20€ l'unité histoire d'avoir un backup. Test concluant dans le garage, autonomie de presque 3h à pleine puissance mais le mode "normal" éclaire déjà incroyablement bien. J'équipe le Cube de mon kit éclairage spécial "Nuit de l'Orge" en complément, je me méfie du "made in China", et après hésitation, je mets une frontale toute simple sur le casque plutôt que la seconde lampe led, un peu lourde et haute ( attention aux branches ) sur la tête. L'effectif est limité pour ne pas risquer d'égarer des membres du peloton au milieu des sangliers et autres loups féroces peuplant l'immense forêt la nuit. Nous avons rendez-vous au carrefour de la Croix d'Augas à 20h45, horaire judicieux pour rejoindre Bleau après le boulot un vendredi soir. Le trajet depuis Poissy m'inquiète un peu mais finalement ça roule correctement ( pour un soir de départ en week-end) . Il y a du beau monde ce soir : Bastien , Xav et Alain, mais surtout , Mary et Jean-Marc, la Pedalator family, même pas peur des loups :-) . A 21h, lampes allumées, nous sommes prêts au départ sous les yeux médusés des clients de l'auberge locale. La température est plus clémente qu'initialement prévu et je me dis que je risque d'avoir chaud avec le blouson polaire du club. Mary nous régale d'un délicieux gâteau, nous sommes gâtés, merci ! On s'élance dans le noir, pas si noir que cela, le ciel est clair et les lampes éclairent vraiment très bien, la pleine puissance s'avère superflue à la vitesse où nous progressons.


       A peine 100m et Bastien regonfle son pneu arrière, première pause mécanique. Mary est moyennement rassurée à ce stade, une appréhension bien naturelle après sa grosse chute à Longchamp, le roulage de nuit change aussi beaucoup la perception. Petite grimpette dans les cailloux, tout le monde met pied à terre, mais ça semble jouable. On retente donc et je parviens à passer sous l'oeil attentif de Jean-Marc.Le parcours serpente sur des chemins bleus moyennement techniques selon l'échelle de Terreau,  ce qui en fait malgré tout un itinéraire à déconseiller pour une convalescente.  Nous décidons donc de le modifier en direct live pour aller sur des sentiers plus faciles mais toujours ludiques afin de mettre Mary en confiance. Sur le dernier passage délicat avant de rejoindre le magic single, nous perdons Xav. Je fais demi-tour pour partir à sa recherche, et j'aperçois une lampe bien brillante au loin. Je crie, je m'agite et perçois une réponse diffuse "peux ... pas ... avancer" . Mais que dit-il ? Je vois la lampe se rapprocher avec une trajectoire incertaine et finalement voilà Xav qui me dit " j'ai pris un petit gap et le cadre a cassé à l'arrière". Mince ! Le bras arrière du Kern a lâché. Xav décide de rentrer en avançant doucement sur la grande allée, nous lui disons au revoir avec la promesse de nous rassurer par un SMS. Tout se passera bien pour lui , heureusement. Deuxième cadre de l'année, il va falloir lui en construire un sur mesure en acier trempé ! Nous reprenons notre chemin, Alain et Bastien veulent absolument prendre le single vers l'est alors qu'il me semble qu'il faudrait aller à l'ouest mais bon, ils ont l'air sûr d'eux , alors nous voilà lancés. Le roulage est fluide sur ce terrain, l'humidité de la nuit nous rappelle parfois à l'ordre au passage de racines qui glissouillent. Arrivés à Samois, Bastien me dit "curieux , d'habitude, on prend ce passage en descente..." . Ben oui, c'est sûr, puisqu'on est dans le mauvais sens. Nous voilà donc repartis vers la Butte Saint Louis. La nuit aidant, on n'a même pas l'impression de refaire le chemin en sens inverse. Les sensations sont vraiment exceptionnelles, il ne fait pas trop froid, la forêt est calme hormis un petit lapin qui file devant mes phares. Pas de grosses bêtes en vue, le monde nous appartient par cette belle nuit étoilée, le temps s'écoule sans même qu'on ne s'en aperçoive. Rien de tel pour faire s'envoler le stress de la semaine. Nous tentons la montée des Vestiges, je cale encore sur la dernière marche qui m'expédie à droite pendant qu'Alain et Jean-Marc grimpent sans coup férir (grrr ... ) .  On enchaîne sur Remiremont, une racine humide me fait caler alors que je pensais avoir partie gagnée. Nous sommes maintenant dans le Rocher Saint Germain, Alain est sur ses terres et je me mets dans sa roue. Bastien annonce "une petite rupture de pente" qui suscite quelque méfiance dans le peloton. Nous y voilà, oulala gloups, ça semble descendre à pic dans les rochers. Mais Alain, Bastien et Jean-Marc dévalent le passage sans gros souci apparent. Hum .... On descend prudemment à pieds avec Mary, qui prise d'une subite folie sans doute due aux esprits malins de la forêt la nuit nous déclare " bah de jour, je le passe facile, vue d'en bas il n'est pas si impressionnant", oublié le manque de confiance ! .  Ah bon .. et là, ça se complique lorsque Bastien dit " tu veux qu'on remonte pour le passer" . Mais quelle idée ! Et le plan d'enfer se profile "allez JP, on remonte pour Mary " et la touche finale avec Mary "mouais facile on va le faire" . Coincé je suis . Bon, Bast mon coco, m'en vais aller acheter un loup enragé rien que pour toi, à déposer dans la forêt , pensées meurtrières tout en rédigeant activement mon testament par SMS en simultané, en programmant la publication automatique si je ne donne pas signe de vie. Nous voilà donc en train de remonter le truc, tellement facile que je dois m'accrocher aux arbres pour hisser le vélo en haut. Tout plat qu'ils disent les rascals. Jean-Marc et Alain observent scientifiquement la trajectoire idéale depuis le bas. Tellement facile que ça ne vaut pas le coup de retenter ? Au passage, on ne peut que remarquer maintenant un tronc d'arbre couché dans la zone d'atterrissage, mais bon, ici pas besoin de la DGAC pour homologuer la piste, faudra faire avec. Et donc Mary s'élance, puis se ravise, finalement c'est quand même impressionnant hein :-). Piégé je suis, donc faut y aller, donc on y va, que la Force soit avec moi, au diable l'Empire, ça dégringole à pic, mais , c'est vrai, ça passe bien finalement, toujours vivant ! Tralala youpi ( musique Star Wars ) ! On s'attaque ensuite à un rocher où Jean-Marc explique que "Greg" ( attention, Greg Noce vététiste pro) arrive à le monter. On tente donc, je préfère monter les rochers que les descendre, question de goût. Et en fait, c'est faisable, je grimpe, waouh, mais bloque sur celui qui suit, il faudra revenir pour travailler la trajectoire. Nous passons ensuite la Grotte aux Cristaux, avec notamment la descente "Alain" où je manque de passer par dessus le vélo mais j'évite l'OTB en réussissant me coucher, plus facile de jour que ne nuit ce passage. Retour par Cassepot avec une descente "freeride" au programme. Bastien, Jean-Marc et Alain, petits joueurs , descendent sur le chemin et les rochers pendant qu'avec Mary, nous nous lançons les yeux fermés droit dans la pente au milieu des fougères. Bon, peut-être bien qu'on l'a pas fait exprès, mais au moins, ça c'était vraiment du freeride. Pas toujours évident de voir les bonnes trajectoires la nuit sur un coin mal connu. Il faut dire que la plupart des sentiers que nous prenons régulièrement sont difficiles à reconnaître, tout est différent. On remonte vers la Croix d'Augas par l'itinéraire "Patrick approved" , et nous voilà aux voitures après presque 4h de sortie. La lampe chinoise a tenu sans souci, je suis bluffé, voilà une belle trouvaille. On papote un peu, tout le monde à le sourire après cette expérience nouvelle et dépaysante, on se dit au revoir et à bientôt . 2h32 de roulage au GPS pour 28km et 375m de D+ . A refaire, avec toute l'équipe :-) .

      dimanche 1 décembre 2013

      Dimanche 01/12/13 : Milly la Forêt

      J'ai enfin reçu le bon axe pour l'amortisseur du Cube ce qui m'a permis de finaliser le montage définitif cette semaine. J'avais envie d'un parcours varié pour tester le vélo et j'opte pour une boucle au départ de Milly, exploitant la partie ouest de la forêt de Fontainebleau avec notamment  les Trois Pignons. Nous délaissons la Gâtinaise pour ce parcours plus ludique. Bastien n'est pas dispo, Eric a le genou qui a doublé de volume, une pensée pour lui, Christophe pouponne, Xavier opte pour une reco en mode chamois pendant que Franck et Marco préfèrent la rando officielle, sans doute effrayés par l'annonce d'une Arme Fatale 2 100% opérationnelle ( bah oui, pourquoi pas ? ) . La troupe est néanmoins conséquente au départ de Milly à 8h30 : Patrick, Ludovic, Michel, Sebastien, et bien entendu, le Benoilator qui a retrouvé la forme et est pressé d'en découdre. C'est sous une météo fraîche et brumeuse que nous nous élançons sur un parcours que nous n'avons pas emprunté depuis longtemps. Une pensée émue pour ces lieux où un jour déjà lointain nous avons fait connaissance avec Franck qui découvrait le maniement du GPS. Le départ est roulant, nous menons un train rapide mais sans forcer, les paysages sont jolis et le RT3 transforme le Cube à la fois plus confortable et plus réactif. Je surprends Sebastien en plaçant un démarrage dans la première bosse digne de ce nom, le vélo fuse vers l'avant, sensations agréables et la descente pavée derrière est un régal, je suis sur un fauteuil. Quelques petits singles nous permettent de nous amuser avant les premières vraies difficultés à l'approche du Rocher des Sablons.


      Benoit mène le train dans les ascensions et le peloton s'étire considérablement derrière, je fais attention à ne pas perdre Michel qui n'a pas de GPS. Benoit prend un peu d'avance avant de ralentir brusquement : deux énormes sangliers nous regardent plantés au milieu du chemin : on envoie Sebastien en tête, il n'avait rien vu :-) . Nous voici au Rocher de la Reine, le terrain est plus humide que je n'aurais pensé, il faut rester bien concentré car racines et rochers sont un peu glissants. Dans les petits bosses à la fin du single, je sens un choc dans la transmission et soudain le vélo s'arrête net, Michel surpris dans ma roue bascule sur le coté et fait un roulé boulé sur plusieurs mètres, heureusement sans bobo ! Ma manivelle gauche s'est arrachée, il y a manifestement un problème , c'est la 2 ème fois, le boitier Press Fit doit être un peu large pour le pédalier. Je répare rapidement et nous repartons retrouver Benoit, Sebastien et Olivier qui se demandait ce que nous étions devenus. On croise des concurrents de la Gatinaise au plus mauvais endroit : dans le single suivant mais en contre-sens. Patrick casse sa chaîne quelques kms plus loin, on répare sans difficulté, il est furieux, son vélo a une semaine. La mécanique de Patrick est toute patraque, ce n'est pas sa période de chance actuellement, gageons que la roue va bientôt tourner , la moindre des choses pour un vététiste :-) . Patrick décide de couper à l'approche de Milly, il a une contrainte horaire. Nous continuons pour la partie la plus jolie du parcours . avec les platières au-dessus de la Gorge aux Chats, passage magnifique, pour moi le plus bel endroit de la forêt. Ludovic termine les soucis mécaniques de la journée en perdant une vis de cale, un incident peu fréquent pendant que Sebastien se couche sur un rocher après une petite glissade mais se tord la cheville dans l'affaire.

      Nous continuons par Sucremont avec d'attaquer la montée du Nid d'Aigle. Attendant Michel au dernier carrefour, j'ai 200m de retard sur l'avant du peloton emmené par Benoit. Les jambes vont bien, je décide de tenter une remontée en évitant de forcer avant le début de la montée. 100m de retard au pied, je grimpe sur la plaque en danseuse,  reprenant Olivier au premier virage. Je reviens progressivement sur Ludovic, et désormais il reste Benoit en ligne de mire, mètre par mètre je gagne du terrain, relançant régulièrement le Cube qui ne demande que ça, le sommet approche, je donne tout ce qui reste et le miracle se produit, je passe :-) . J'hésite à tenter un triple back flip pour manifester ma joie et décide de rester raisonnable. Nous finissons le parcours à Mach 2, ça fait plaisir de pédaler comme ça et on arrive aux voitures avec la banane après 49km, 700m de D+ et 3h30 de roulage.

      En bonus, une autre photo des couleurs de l'automne prise l'après-midi avec un autre type de VTT, muni d'un gros ventilateur à l'avant !

      Couleur d'automnes depuis mon Piper J3 préféré