dimanche 30 mars 2014

Dimanche 30/03/14 : Remake Nez de Boeuf

Le Roc Trespouzien approche. Pas de rando au programme de ce dimanche, c'est l'occasion de faire le remake de la Nez de Boeuf, attendu par Patrick et Bastien. Pas trop de volontaires, nous serons cinq au départ avec Olivier et Benoit. A la demande générale, j'ai un peu corsé le parcours, rallongé de presque 10km pour faire un bon petit raid, au départ de Milly, plus facile et rapide d'accès. Bastien décide de poser sa voiture au milieu du parcours pour se ravitailler en eau. Il ne transporte pas d'eau dans le camel pour cause de dos sensible. Il nous rejoindra à vélo par la route. Pour rire, je lui suggère d'amener aussi un pack de bière , tant qu'on y est :-) Craignant de ne pas me réveiller avec le changement d'heure, je place plusieurs réveils sur la table de nuit. Ma forme est souvent liée à une bonne nuit de sommeil, donc je n'aime pas ce dernier week-end de mars. Mais bon, je me lève quand même, voilà une bonne chose de faite ! Je récupère Benoit, et nous prenons le chemin du parking Daregal où nous arrivons pile à l'heure ( si, si ) . Patrick et Olivier sont déjà là, on se prépare et Bastien arrive. Nous voilà donc partis pour une sortie évaluée à 5h de roulage. Le terrain est bien sec, il fait un peu frisquet à cette heure matinale. La météo s'annonçant clémente, j'ai sorti la tenue KHS91 avec un coupe vent et jambières/manchettes le temps que ça se réchauffe. On attaque par la belle bosse à la sortie de Moigny. Oups, elle fait mal aux jambes à froid. Je me ressens de la sortie de jeudi où j'ai bien appuyé, et les jambes tirent un peu ce matin. Je me dis que je vais surement souffrir, mais c'est le but en cette période de préparation. Nous voilà en haut, on serpente dans le bois de Malabri, un endroit toujours bien agréable. Le soleil commence à briller, on a de la chance d'être là. On traverse le Bois de Milly, et nous voilà dans la zone des carrières. Très beau paysage. Petit pause ravito, j'en profite pour passer en tenue courte, mais je garde les manchettes, il ne fait pas super chaud. Finalement les jambes ne vont pas si mal ,au fur et à mesure du parcours elles fonctionnent de mieux en mieux. Benoit nous inquiète, il a très mal au dos, et souffre sur son vélo. Il va continuer courageusement avec nous, mais sans son punch habituel.
Nous nous rapprochons de Maisse, joli passage le long de l'Essonne, avant de rejoindre la zone de départ de la rando avec une belle grimpette à la clef pour monter en haut du coteau. Nous arrivons dans la zone ludique du parcours, Rocher Poirier et Bois de Saint Médard nous offrent de très beaux enchaînements et un petit défi sur une grimpette bien raide que seul Bastien et moi parviendrons à dompter. Belle séquence de montagnes russes à la clef, on entend un gros bruit, c'est Olivier qui a raté une remontée bien raide et fait une cabriole. Pas évident de suivre la trace GPS dans cette zone qui regorge de chemins, c'était plus facile avec le balisage le jour de l'épreuve ! Encore un passage tip top du coté du Rocher de Chatillon, une zone "chamoisesque" qui inspire Bastien. On finit tous par se perdre plus ou moins dans le dédale de sentiers qui se croisent dans tous les sens, finalement regroupement général à la sortie. Nous ne sommes plus loin du Pressoir où se situe la voiture de Bastien.
On stoppe devant la Bastmobile, ravitaillement en eau ... et voilà Bast qui nous sort une glacière remplie de bières ! Enorme ! Il m'a pris au mot. Patrick, expert en diététique, préfère éviter l'alcool en plein milieu de la sortie. Il s'attaque à son dérailleur, la chaîne se bloque régulièrement derrière le galet inférieur, chose assez inexplicable. Olivier le dissuade in extremis de tenter de tordre la chape carbone, ça ne plie pas ces trucs là ! Pendant ce temps, nous sirotons une bonne Leffe fraîche. Le pied !  Merci Bastien :-) Nous quittons le ravito à regret mais c'est à ce moment que je réalise que le "régime Benoit" fonctionne redoutablement bien. Plus du tout mal aux jambes. Je vais littéralement voler sur les 20 derniers kms, les jambes tournent toutes seules, et à plusieurs reprises, je me fais plaisir en remontant sans effort toute la file. Je parviens même à passer Bastien en haut d'une bosse. Désormais, c'est décidé, le camel sera rempli de Leffe. Il nous reste deux beaux passages dans le Bois de Débat puis dans le Bois de la Chapelle Saint Anne. Ca tournicote, ça monte et ça descend, je profite en maximum de ce passage en relançant régulièrement, sensations au top, c'est un grand moment de plaisir. Nous sortons de la forêt pour rejoindre Courance. Olivier tente une attaque devant le château, je descend 2 pignons et sprinte. Au sommet, Patrick revient, mais on réalise que ne sommes plus que tous les deux. Plus de batterie sur le GPS, impossible de retrouver la trace, personne en vue, on décide de rentrer par la route de Milly facile à identifier. Retour aux voitures après 5h10 de roulage, 72,2 km, 1330m de D+ où nous retrouvons toute l'équipe. Une sortie bien agréable avec un temps printanier malgré quelques micro-gouttes par instant.


jeudi 27 mars 2014

Jeudi 27/03/14 : Saint-Germain

AF3 spécial Bleau

Un créneau se libère hier pour la fin d'après-midi du jeudi. J'embarque l'AF3 ce matin dans la voiture . Saint-Germain est plat, le double-plateau est donc bien utile pour ne pas trop mouliner et ce sera une occasion de tester la maniabilité sur les singles tournicotants. Je récupère le vélo dans le parking à 17h15, direction la forêt. Les chemins sont bien secs, le terrain est roulant et le poids du vélo ne se ressent pas. Les feuilles ont déjà bien poussé, et ... les ronces aussi . Je me ferai griffer à quelques reprises. Je prends du plaisir à foncer sur ce terrain ludique. J'arrive au passage où le chemin est barré par des rochers artificiels. Pour la première fois, je réussis à passer, le travail technique de l'hiver paie. Retour à la voiture après 1h27 et de roulage et 30,2 km .L'AF3 fonctionne parfaitement, mais ça manquait un peu de rochers pour vérifier l'agilité !  Je réalise que j'ai oublié de prévenir Hervé, zut, si tu me lis, promis la prochaine fois, je t'appelle :-) 

dimanche 23 mars 2014

Dimanche 23/03/14 : Montlhery-Marcoussis-Saulx

Beaucoup d'eau du coté de Turpin

Ayant des invités à la maison ce dimanche, je prévois une sortie solo au départ de la maison, profitant du fait que le terrain est bien sec en ce moment. Autre avantage, ça me permet de dormir plus longtemps. Je suis dans le garage à 8h où je découvre un pneu avant dégonflé. Impossible de le remettre à la pompe à pied, les tringles ont déclipsé. Je vais me placer au fond du garage pour ne pas faire trop de bruit avec le compresseur et je quitte la maison à 8h15. Il va falloir appuyer sur les pédales pour boucler les 60km avant midi. Départ par la vanne des eaux, je traverse le parc de Morsang. J'ai un doute sur le gonflage du pneu, je décide d'en remettre un peu pour éviter des problèmes pendant la sortie. Mauvaise idée, en retirant le capuchon , l'obus de la valve vient avec, pshiiit, à plat, je suis bon pour mettre une chambre. Je me dépêche, opération bouclée en un temps record grâce à la pompe magique recommandée par Xav et Bastien. Le terrain est sec et roulant, le GPS affiche 22 km/h de moyenne .. quand je roule . Ascension sympa de la montée de la tour de Montlhery. Une bonne occasion de tester les capacités de grimpeur de l'AF3. Je prends mon chemin "special guerrier". Tentative N°1 ratée, avec la potence courte, le vélo a un peu tendance à cabrer. Je retente, en me mettant plus sur l'avant et ça passe. Je redescends en prenant les escaliers et les passages freeride. Une bonne occasion de mesurer les progrès de l'hiver, ça passe facile et sans frayeur. Direction de bois de l'autodrome. Les chemins sont secs mais dans un drôle d'état, des ornières partout. Il faut bien choisir la trajectoire, je m'amuse sur cette partie ludique. Descente bien technique et caillouteuse où le passage de l'Epicon à 120mm est le bienvenu. Je remonte sur le plateau, longe l'autodrome en regardant les belles voitures qui tournent en nombre sur le circuit d'essai par celle belle matinée de printemps. Première alerte sur le chemin qui a d'ailleurs été dévasté cet hiver avec des détritus partout. Une énorme mare bloque le passage, j'ai du mal à contourner, les roues s'enfoncent de 5  cm  Me voilà dans la célèbre descente qui finir dans la zone des ornières . Descente avalée full speed, le vélo se comporte très bien avec un amortissement royal, les bases courtes et le guidon larges favorisent la maniabilité. Mais ça se complique à l'arrivée. La zone , connue pour retenir l'eau, est transformée en lac. En regardant partout, je finis par trouver un étroit passage sur le bord. Dans un élan d'optimisme, je me lance sur le vélo comptant sur le grip des Nobby Nic pour résister au devers. Mais j'ai sous-estimé le degré d'humidité de la terre glaise. La roue avant glisse et tombe dans l'ornière. Dans un geste désespéré je me jette sur la droite pour ne pas suivre le vélo. Mon genou heurte le GPS qui se déclipse et part droit dans la flotte. Heureusement, dans un réflexe venu de nulle part, je parviens à donner un coup de pied au passage qui catapulte le GPS sur la terre ferme. Ouf, le pire est évité !! J'ai eu chaud. Je repars prudemment à pieds pour sortir de la zone impraticable. La longue allée qui suit se révèle aussi sportive, mais je parviens à passer tout sur le vélo . Me voilà sauvé, direction Marcoussis via le golf de Bruyères le Chatel. Les jambes vont bien et je passerai tout sur le 32 à l'avant. La portion le long de la N104 dans le Bois du Déluge est elle aussi encore humide par endroit mais le contournement reste possible. Je file sur Marcoussis, l'heure tourne, direction l'escargot que je grimpe sur la plaque avant de repartir via le site de trial. Une groupe de motards discute sur le chemin, ils s'écartent gentiment mais je passe sur le rocher, mode trial on, ça les fait rigoler :-) . Retour sur Nozay, pas encore de ronces en haut de la grimpette. La grande ligne droite qui mène à Saulx a été bien modifiée, il y a une nouvelle route, un rond point et une piste cyclable au milieu ! Le chemin pour rentrer dans "ma" forêt est impraticable , plusieurs gros arbres ont été déracinés et bloquent le passage, un peu de portage obligatoire. Je décide de prendre la descente technique qui part de la carrière, et là encore, je mesure les progrès : je passe les marches sans hésiter là où j'hésitais longuement avant . Et sur ce genre de passage, plus on va vite, mieux ça passe. Le bas de la montée impossible est encore boueux, et même infranchissable. Je tente de passer sur le coté, très mauvais plan, je suis scotché et lorsque je mets pied à terre, je m'enfonce de 10cm !! Je parviens à ressortir quand même pour une montée suivie de ma petite descente favorite. Remontée sur le plateau en contournant la zone boueuse, pour jouer sur les singles du sommet et prendre la fameuse rupture de pente "Olivier". Puis retour en sautant les petits tremplins dans la descente aménagée et ensuite full speed sur la partie roulante du retour . J'arrive - presque - à l'heure après 60km , 3h30 de roulage et 980m de D+ . Une sortie sur un beau soleil et avec le plaisir de retrouver mes terrains de jeu historiques. 




dimanche 16 mars 2014

Dimanche 16/03/14 : Cerny

Pendant que les chamois optent pour une sortie ultra technique à Bleau, nous choisissons la rando Val d'Essonne à Cerny, un classique de la région dont je garde de bons souvenirs. Benoit, Patrick, Stéphane sont partants pour le 70km pendant qu'une belle équipe de St Michel se lance sur le 50 et que nous avons le plaisir de croiser Roland et Jacques sur le parking.  Seb est HS, grippé. Même tenue que la semaine dernière au départ, la météo s'annonce ensoleillée et chaude, et il faut pouvoir enlever des couches en cours de route. Nous partons vers 8h15, les premiers kms sont identiques aux années précédentes. La suite est moins connue mais aussi bien plus roulante que je ne l'imaginais. Nous arrivons au premier ravito au km 15 en largement moins d'une heure. L'endroit est désert et la table particulièrement bien fournie, il y a même du saucisson, mauvais pour mon régime mais excellent pour le moral :-) . On ne s'attarde pas et nous repartons rapidement. C'est le bon terme, parce-que la moyenne est très inhabituelle après plusieurs mois à faire de la technique à 10km/h à Bleau ! Mon monoplateau de 30 dents est vraiment limite sur un parcours pareil et je suis à fond en permanence en cadence de pédalage avec le compteur qui dépasse régulièrement les 30 km/h. Le terrain est sec, le rendement excellent, pas le moindre single à se mettre sous la dent, pas une racine et encore moins de rochers. J'ai les cuisses en feu et je me dis que j'aurais du prendre l'AF1 équipée d'un 42x28 qui me serait bien utile pour suivre Stéphane qui envoie du lourd depuis le début. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous voilà au ravito 2 situé à 30km du départ. Nous avons rejoint le parcours commun, il y a plus de monde. Plus de 20km/h de moyenne au GPS. Ravito rapide, et nous voilà repartis pour une séance de manivelles. J'ai mal aux jambes à force de mouliner et à la faveur d'un single ( enfin ! ) où ça bouchonne un peu, je me fais distancer par mes petits camarades. Pas grave, j'en profite pour couper un peu le turbo et laisser refroidir la machine, mon objectif c'est de faire les 20 derniers kms à fond et je me dis qu'ils font payer leurs efforts :-) . Je retrouve rapidement Benoit et Patrick, ils aident Roland qu'ils ont retrouvé sur le parcours à réparer une crevaison. Nous voilà à nouveau ensemble, sauf Stéphane parti à l'avant. Benoit et Patrick reprennent un gros rythme, je suis à quelques encablures, toujours un peu mal aux gambettes, je rêve d'un gros plateau :-) . Petit à petit, je retrouve un bon rythme et j'appuie à nouveau bien fort pour rejoindre l'avant-garde. Malheureusement, à force de foncer le nez dans le guidon, je loupe une bifurcation à droite dans une descente rapide ( le panneau n'était pas visible sur la trajectoire ) , manque de me prendre un 4x4 qui remontait dans les bois, puis il me semble reconnaître un passage. Un coup d'oeil sur le GPS, zut, je suis en train de refaire la boucle, demi-tour, je remonte toute la pente et voit la bonne trace qui me mène au ravito où m'attend Benoit. Je vire les jambières et les manches de la veste. Me voilà en tenue estivale, il fait beau, chaud,  il manque juste des singles . La dernière partie est sympa sur les premiers kms, avec quelques beaux passages. Un panneau "prudence, descente" . Je baisse la selle télescopique et me prépare à montrer les progrès techniques de l'hiver. Peine perdue, on se demande pourquoi le panneau est là, juste une descente banale et pas spécialement pentue, bizarre. Nous arrivons sur la partie finale, on file grand train depuis le ravito mais j'en rajoute une couche, les jambes sont complètement revenues. Benoit accuse un peu le coup derrière, vais-je décrocher le Benoilator ? Je relance à fond dans les virages, nous rejoignons un gars avec un vélo titane et des roues dorées. Il enclenche le turbo, ça avoine fort. Je tente de le passer, il repasse, on laisse sur place tout ce qui roule autour de nous. Je manque de percuter mon lièvre lorsqu'il tourne in extremis à droite, freinage d'urgence dans un nuage de poussière, Benoit en profite pour repasser et c'est reparti à fond jusqu'à l'arrivée rejointe au bout de 69,1 km, 3h41 de roulage et 1100m de D+. Une rando ultra roulante comme nous n'en avions plus fait depuis longtemps, parcours vraiment peu ludique mais un bon entraînement en rythme, donc nous sommes content de la matinée . Super organisation et super ravitos, il manquait juste quelques singles de plus , des montées impossibles, des descentes techniques, quelques rochers à grimper et des dalles à descendre. Presque rien, somme toute .


dimanche 9 mars 2014

Dimanche 09/03/2014 : Saint-Fargeau

Le retour du beau temps nous incite à tenter de changer de terrain. Il y a le Roc Trespouzien à préparer et il est temps de mettre un peu le technique de côté au profit de sorties physiquement plus exigeantes. J'imagine un remake de la Nez de Boeuf 2013 dont je garde un super souvenir, mais Patrick ne pouvant nous accompagner ce dimanche, nous décidons de finalement aller à Nainville avec deux départs : le premier depuis Saint-Fargeau pour ajouter un peu de distance et de roulant, le second depuis le parking du Bois du Cimetière. Petit moment de réflexion pour savoir comme s'habiller. Le problème n'est pas simple : 4°C au départ, mais certainement plus de 20°C au soleil lorsqu'il commencera à chauffer. J'opte pour les jambières, avec une veste à manches amovibles et je remplis le camel à ras bord car je prévois d'avoir chaud, le parcours étant physique. Nous arrivons un peu en retard au point de rendez-vous, Benoit ayant été surpris de me voir arriver si tôt :-) . Nous avons toutes les options ce matin, le record pour Seb qui arbore un anorak de ski ou presque ! L'invitation a eu du succès , Bastien, Seb, Michel, Olivier sont là ainsi qu'Hervé qui commence sa préparation Granit, sans David aujourd'hui. Xav, Alain et Salvatore nous attendent à l'autre point de regroupement. Nous prenons le départ sur un rythme tranquille, le temps de laisser chauffer les gambettes. Le terrain est très correct mais humide avec la rosée du matin. Nous rejoignons nos camarades en un peu plus d'une demi-heure, et un peu de jardinage, le GPS d'Olivier ayant quelques difficultés à se recaler, on a improvisé un passage freeride involontaire. Toute l'équipe est maintenant réunie pour attaquer la grosse montée qui part du parking. Bastien et Xav sautent sur tous les rochers qui passent à leur portée, je leur emboîte le pas, il ne faut pas perdre notre nouvelle dextérité ! Avec ce beau temps, je me sens en pleine forme, rien à voir avec la semaine dernière. Le chemin est bien plus creusé et raviné que dans mon souvenir, surement une conséquence des pluies à répétition et il faut se concentrer pour passer sans poser le pied. Nous rejoignons ensuite rapidement la fameuse "descente du GPS" non sans qu'Olivier nous ait gratifié d'une belle chute sur le plat, la faute à une souche qui a tapé une pédale. Le départ de la descente est un vrai chantier avec des arbres partout. On se faufile, elle semble plus facile que dans mon souvenir, le travail technique de l'hiver porte des fruits. Petite descente "granitesque" pour l'entraînement d'Hervé qui découvrira l'épreuve cette année. Nous enchaînons ensuite de beaux passages ludiques sur les hauteurs de Ballancourt. Le terrain bien sec et la luminosité matinale sont un vrai bonheur, tout le monde apprécie. Bastien, Xav et Alain jouent aux chamois explorateurs, et on finit par perdre des morceaux du groupe, moment que choisit Seb pour crever après un contact entre nos vélos lorsque je bute sur une souche en haut d'un passage technique.
On finit par récupérer tout le monde grâce à cet arrêt. On enlève quelques couches, il fait maintenant bien chaud. Je vire les manches de la veste, ça fait du bien. Je m'inquiète pour l'eau, je vais devoir gérer toute la sortie, plus l'habitude de cette température et ça donne soif ! Ca se complique ensuite , sur les hauteurs de Mondeville, le terrain devient d'un coup humide et franchement boueux au point de bloquer ma roue avant par accumulation dans le passage de roue sous la fourche. Alain peste contre ce terrain, et sans trop qu'on comprenne comment, on va perdre un bout de l'équipe : Michel, Bastien, Alain et Salvatore. On aura beau attendre, personne à l'horizon, le téléphone ne passe pas et l'heure tournant, on continue. Nous les retrouverons heureusement à l'arrivée, ils ont coupé après que Salvatore ait eu un petit coup de pompe. Quelques passages roulants où nous poussons bien sur les pédales avec Benoit. Pas de trace de fatigue dans les gambettes, un régal, je peux relancer tout le temps. J'en garde un peu sous la pédale en prévision du sprint final.  Nous arrivons dans le Bois de Videlles. Un haut lieu du VTT en Essonne avec de beaux paysages , des chemins au top mais aussi des montées/descentes bien raides à répétition. Je parviens à passer les marches en haut de la première montée, grosse satisfaction. Notre Benoilator envoie généreusement dans les bosses, mais aujourd'hui, j'arrive à garder à contact, méditant de traîtres attaques que j'hésite quand même à lancer :-) Seb enlève encore quelques-unes des 200 couches qu'il avait au départ. Faudra viser un équipement plus léger pour la Granit. Je termine la montée du Saut du Postillon en tête, là encore, les pluies ont bien raviné le passage et il a vraiment fallu batailler pour franchir sur le vélo la première partie. Nous traversons le Bois des Fontaines, dernière difficulté du parcours. On y croise deux petits gamins qui font un château de sable sur le chemin puis quelques kilomètres plus loin leur maman qui les cherchait. Benoit lui montre le chemin sur son GPS. Retour le long de l'Ecole avec un chemin ultra gluant qui nous use bien pour finir. Seb qui donnait pourtant des signes de fatigue après une semaine de roulage intensif retrouve un second souffle et mène grand train, nous finirons ensemble.  Arrivée à la voiture après 4h50 de roulage, 64,5km et 1025m de D+ au GPS. Une sortie bien agréable malgré les quelques passages boueux, Nainville reste un super terrain de jeux.


dimanche 2 mars 2014

Dimanche 02/03/14 : Les Trois Pignons, bis

Superbe semaine de ski aux Arcs, avec plusieurs belles chutes de neige et beaucoup de plaisir dans la poudreuse. Un peu mal aux jambes aussi, les enfants ont atteint un sacré niveau désormais, plus possible de la jouer cool , c'est à fond tout le temps. Traditionnellement, j'ai du mal à pédaler au retour du ski, c'est donc avec attention que j'écoute la proposition d'Olivier qui a tracé un parcours cool de 36km dans les Trois Pignons, pile poil la bonne distance. Oui mais ... voilà qu'un mail de Bastien tombe : il voudrait refaire la sortie du 16 avec Alain et Xav. Le plaisir de rouler tous ensemble doublé de la motivation pour le Roc Trespouzien m'incite à répondre positivement, d'autant que je sais que le parcours va plaire aux chamois. Et nous nous retrouvons donc dimanche matin sur le parking Daregal, avec le retour de Patrick, et une belle équipe au départ : Bastien, Alain, Xav, Salvatore, Patrick et Benoit . Un grand soleil nous accueille mais aussi un grosse fraîcheur, les champs sont tout blancs, une des première gelées de l'année. Nous nous élançons sur le parcours avec Bastien qui secoue les mains dans tous les sens, plus l'habitude du froid. Les premières platières que nous traversons sont inondées, Fontainebleau est gorgé d'eau sur les hauteurs. Nous arrivons bientôt dans la partie très ludique de ce début de parcours. Avec le soleil matinal qui se reflète dans de minces banc de brume, la luminosité est magique, le paysage magnifique, c'est un vrai plaisir de rouler dans ces conditions. Nous arrivons bientôt à la descente avec les marches. Nos chamois passeront-ils ? Les premières tentatives sont courageuses mais pas complètement convaincantes. C'est toutefois mal connaître Bastien qui remontera autant de fois que nécessaire pour tester toutes les trajectoires, avec succès ! Respect . Un véritable enduriste est en train de naître sous nos yeux. Ce passage vaincu, voilà maintenant la double dalle finale, qui passe comme une lettre à la poste, ça semble facile mais je ne tente pas, pas encore complètement dans le mode "vtt" , je préfère rester prudent tout comme la plupart de mes camarades du jour. Changement de programme, cette fois la difficulté suivante est une redoutable montée qui nous fait tirer la langue. Olivier en vient à bout, tout content, c'est une première. Nous poursuivons les boucles tournicotantes, avec de belles descentes ludiques et la remontée des cent marches, pendant que les chamois explorent les environs en repérage pour une prochaine sortie. Nous prenons ensuite la direction des Sablons avec un passage plus roulant où Benoit attaque dans les bosses étirant le peloton. Soudain, mon dérailleur se dérègle, la chaîne passe systématiquement derrière le dernier pignon. Pourquoi ? Mystère absolu, je devrai au final régler les deux butées de plusieurs tours pour que tout revienne dans l'ordre. Nous montons jusqu'en haut du rocher par le single, difficile dans ce sens. Pause ravito / photos, avant d'attaquer la descente, bien raide et un peu glissante avec l'humidité matinale. Les roues partent un peu dans tous les sens mais j'arrive en bas vivant. Nous filons vers le Rocher de la Reine. Les inondations sont bien présentes, le cheminement est difficile et énergivore. Les pneus trempés, je rippe deux fois en tentant de passer le fameux rocher, mais je parvient à franchir le suivant, qui est vraiment délicat avec la compression au milieu qui rend difficile de cabrer le vélo. Tout cela sous l'objectif de la GoPro de Benoit qui est de sortie pour la première à vélo, on a hâte de voir les images. Bastien nous montre une variante pour redescendre, tip top car elle passe sur le vélo contrairement au chemin habituel.  Xav, Salvatore et Patrick nous quittent peu après pour ne pas rentrer trop tard. Je commence à sentir la fatigue, l'effet ski est bien présent. Ca ne va pas être facile de larguer Olivier cette fois, d'autant qu'il pète la forme !
Une nouvelle boucle nous amène au Laris qui Parle, vue et paysage superbes. Bastien a prévu une variante avec une descente technique qui  me fait me coucher sous le vélo, j'ai regardé fixement un caillou qui m'inquiétait et comme il se doit foncé droit dedans ! La remontée derrière fait mal aux jambes mais on est récompensés par le belle descente de la Canche aux Merciers. Ca devient vraiment dur pour moi à ce moment, et après la dernière ascension redoutable qui nous mène dur les dernièers platières, je décide de couper les derniers kilomètres pour rentrer à la voiture. Sur la carte, c'est tout droit, mais dans un chemin infernal défoncés par les engins forestiers. J'arrive lessivé à la voiture après 53km et 950m de D+  et 4h35 de roulage. Une sortie superbe, un peu ambitieuse pour une reprise mais beaucoup de plaisir quand même. Le temps de ranger le vélo dans la voiture et de manger une barre bienvenue et Bastien, Olivier, Alain et Benoit arrivent. Le retour à la maison s'avère difficile avec un énorme bouchon sur l'A6 , bison futé s'est un peu loupé sur le coté "vert" de la journée .