dimanche 27 juillet 2014

Dimanche 27/07/14 : Igny

Dernière sortie avant les vacances. Beau temps cette semaine donc cette fois nous avons l'embarras du choix pour le terrain de jeu. Comme j'ai une contrainte horaire, je propose Igny. Patrick répond présent ... et c'est le seul . Nous partons à 8h15 par la montée bien raide qui affole un peu le cardio de Pat qui a de plus remonté le 32 à l'avant. Il va souffrir sur quelques montées bien piquantes dont le coin a le secret. Les vélos filent sur les singles bien sec, un vrai bonheur après plusieurs week-end pourris. Nous tournons dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Après Verrières, nous enchaînons par le bois de Clamart, une pensée pour Benoit dans la montée "des tapeurs de mains" qui sont aussi en vacances mais la pente, elle, est toujours là : -). Il fut un temps où elle posait des soucis à Bastien, souvenirs. Retour vers les étangs pour une pause ravito. J'ai prévu de remonter la DH, un petit groupe discute à coté de nous pour bien préparer l'ascension. Le léger surpoids de certains me laisse penser qu'on pourrait bien les rejoindre avant le sommet. Ce qui sera effectivement le cas. Les jambes tournent toujours toutes seules, les pentes du pays Basque ne perdent rien pour attendre ! Bois de Meudon , puis Velizy, le terrain est toujours aussi agréable malgré quelques passages encore humide mais facilement contournables. Nous redescendons par Jouy et Bièvres, avant de revenir sur Verrières pour un final tonique tout en coups de cul bien raides qui mettent à mal le 32 le Pat. A ma grande satisfaction, je passe tout sur le vélo, dont une grande première, un petit raidillon ultra pentu qui me resistait depuis quelques années. La conjonction d'un terrain sec et d'excellentes jambes me permet d'en venir enfin à bout. Retour au voitures après 51km, 3h30 de roulage et 1000m de D+ . Excellente sortie bien agréable sous un beau soleil.


dimanche 20 juillet 2014

Dimanche 20/07/14 : Milly la Forêt

Pour une fois la chance est avec nous avec une météo meilleure que prévue le dimanche matin. On va enfin pouvoir rouler au sec ! Philippe, Ludovic, Stéphane et Patrick tout juste de retour de vacances sont partants. Le rendez-vous est fixé à 8h15 en face de Daregal. Le temps pour Patrick de vérifier la pression de ses pneus, et nous voilà sur les chemins. Parcours ludico-technique de 53 km pour ce matin. Nous commençons par tourner dans le massif des Trois Pignons. Quel plaisir de retrouver les rochers, encore un peu glissants avec l'humidité bien présente en ce début de matinée tout gris. On monte, on tourne , on descend , on grimpe sur les dalles et ça passe sur le vélo, parfois en s'y reprenant à 2 fois, mode Bastien on  :-) . On n'ose pas faire la descente avec les escaliers, trop glissant. Puis on enchaîne en direction du Rocher des Sablons. L'itinéraire de liaison plus roulant me permet de placer quelques accélérations dans les bosses, ça me démangeait à force de regarder les arrivées du Tour de France :-) .  Pause ravito au sommet des Sablons, juste avant de tenter la descente sur la dalle. Tout le monde étudie la trajectoire qui inspire quelques craintes.

Pat'Aksill se lance le premier, passage réussi. Je m'élance derrière, choisissant une trajectoire différente pour passer aussi sur la seconde dalle. Mauvaise idée, le rocher humide n'adhère pas du tout et le vélo se couche, avant bras un peu rapé. Caramba ! Allez, on recommence, cette fois, je file tout droit dans les racines et ça passe impeccablement. Prochaine étape, le Rocher de la Reine qu'on rejoint par de petit sentiers tournicotants. Le terrain est presque sec, on s'amuse bien sur le single de rêve. Un peu rouillé, je dois faire deux essais pour grimper le fameux rocher au milieu, mais ça passe ! Nous retraversons la route pour revenir coté Milly. Stéphane et Patrick coupent pour ne pas rentrer trop tard à la maison pendant que nous continuons pour prendre quelques belles photos sur le Laris qui Parle Petite pause, et mauvaise surprise pour Philippe. La poche de son sac était ouverte et son téléphone est tombé. Il ne fonctionnait plus bien depuis la veille, petite consolation pour Philippe bien dépité sur le coup. Nous repartons pour descendre la Canche aux Merciers.
Puis on remonte pour une boucle qui nous ramène où nous avons quitté Pat & Steph. Belle partie de manivelles sur le chemin en faux plat qui nous conduit jusqu'à la Roche Feuilletée. Philippe appuie fort sur le plat, je reste tranquillement dans la roue sans en rajouter, sachant que nous attend un sacré raidar qui me permet de reprendre la tête du groupe. Superbe passage en haut où je franchis enfin la grosse marche qui me faisait hésiter au printemps. Il faut dire que les nuages sont partis; Il fait désormais beau, et chaud. Le terrain est complément sec et l'adhérence excellente. Un belle descente dans le sable nous ramène sur le chemin du retour et nous retrouvons les voitures après 53km, 810m de D+ et 3h58 de roulage. Les jambes sont toujours là, pas de trace de fatigue à l'arrivée, alors que j'avais fini épuisé sur le même parcours au mois de mars.

lundi 14 juillet 2014

Lundi 14/07/14 : Saulx

Petite sortie pour profiter du soleil enfin de retour. Etrange sensation de rentrer sec à la maison, ça faisait longtemps ! Terrain tout à fait correct à Saulx. Evidemment humide avec les pluies de la veille mais rien de catastrophique. Plusieurs gros arbres tombés en travers de mes chemins favoris, suite à des glissements de terrain. Année vraiment humide. Retour sous un soleil qui commence enfin à chauffer, ça fait du bien.

dimanche 13 juillet 2014

Dimanche 13/07/14 : Aquagym à Barbizon

SuperXav en plein vol 
Encore un dimanche pluvieux en perspective. Barbizon s'impose donc sans discussion. Peu de volontaires, entre les vacanciers et ceux qui préfèrent rester au sec. Plus ennuyeux, Benoit est forfait pour cause de douleurs récurrentes au dos. Nous avons le plaisir ce matin de retrouver Xav qui sort d'une période d'un mois sans rouler. Philippe est lui de retour sur les sentiers depuis quelques semaines et prêt à en découdre quelque soit la météo. Seb renonce in extremis au vue de la pluie qui tombe au réveil. J'arrive à 8h15 sur un parking désertique, seule la voiture de Philippe est présente. Xav nous rejoint peu après et nous partons vers 8h30. J'ai repris le parcours du 1er Mai, avec son final "spécial Granit" qui aligne de nombreuses bosses bien raides. Il pleut à notre arrivée mais cela cesse rapidement. Une pensée pour Seb qui aurait du venir, il fait toujours beau à Bleau ! Départ par l'itinéraire Pédalator. Le terrain est bien humide et glissant, mais je parviens quand même à gravir sur le vélo la montée avec les marches, en lâchant bien les chevaux, les jambes sont toujours bien présentes. On tournicote sur ce départ technico-ludique, méfiance sur les racines et les rochers, les pneus ont du mal à accrocher et on passera à pieds ( enfin, sauf un, devinez qui :-) ) quelques zones techniques, on préfère ménager  nos cadres carbone avec Philippe. Le temps est correct, on aperçoit presque le ciel bleu, pourvu que ça dure. Nous rejoignons la Croix d'Augas, histoire de jouer dans les montagnes russes locales et d'offrir à Xav le plaisir de nous faire une démonstration dans "sa" bosse. Chose faite avec l'appareil photo en action, décollage à 2m de haut, on est impressionnés et pas prêts d'essayer de faire pareil. Xav nous explique qu'il y a des passages plus faciles un peu plus loin, zone d'entrainement secrète de Bast :-). Il se met à pleuvoir, de plus en plus fort, mini déluge, ça c'était pas au programme. Nouvelle pensée émue pour Seb ... bien au sec chez lui. On enfile les kways et on continue ... Le terrain devient rapidement détrempé, à un point incroyable, je n'ai jamais vu cela à Bleau ! Philippe casse sa chaîne au plus fort de l'averse, dans le zone du rocher Cassepot en sortie de Denecourt. Je lui file un maillon 10 vitesses et on répare. Nous voilà dans le magic single ruisseau torrent. Il y a plusieurs cm d'eau par terre, on ne voit plus le sol ! Incroyable ! Nous sommes trempés jusqu'au os et mes chaussures se transforment en mare au canards. La pluie tombe si fort qu'elle déclenche aléatoirement les fonctions tactiles du GPS rendant le suivi du parcours problématique, on en sera quittes pour quelques demi-tours.  On est sur le passage humido ludique ! Et justement, on est morts de rire. Le clou, ce sont les passages étroits entre les sapins : séquence lavage aux rouleaux . Le coté positif, c'est qu'on ressort tout propres, enfin, pas pour longtemps. J'arrive quand même à grimper les Vestiges sur le vélo, yes ! Je décide de simplifier la dernière partie, il ne faut pas abuser des plaisirs et on zappe donc les 500m de D+ sur les bords du single en devers. Lequel single s'avère redoutablement technique, pas facile de garder les roues par terre sur les cailloux dégoulinants. Retour par Cuvier Chatillon pour 43km et 3h29 de roulage avec 550m de D+ bien suffisants aujourd'hui. Météo bien pourrie mais belle séance de rigolade mémorable et le plaisir de rouler avec Xav et Philippe, ça faisait longtemps !

dimanche 6 juillet 2014

Dimanche 06/07/14 : la Nez de Boeuf

Malgré une météo incertaine, difficile de résister à l'envie de faire la Nez de Boeuf et son parcours ludico-technique. Les vacances ont réduit l'effectif, Benoit qui n'aime pas trop la pluie préfère ne pas risquer de prendre une nouvelle douche après celle reçue aux Cadoles. La pluie étant annoncée pour la fin de matinée, on opte pour un départ matinal, RDV à 7h20 aux inscriptions. Outre JM et Mary, OliVTTiste, Philippe et Ludovic sont partants. Je charge la voiture la veille pour ne rien oublier et gagner quelques minutes. Voilà 15 ans que je procède ainsi sans problème. Mon fils Nico prend le bus à 6h pour partir en colo, la maison est donc réveillée de bonne heure. 5h30, madame ouvre la porte et là ... cri d'horreur. Je me précipite, second cri d'horreur : toutes mes affaires sont répandues sur le trottoir, les portes de la voiture ouvertes. Une roue de mon vélo est par terre 30m plus loin. Miraculeusement, le reste est toujours dans la voiture. Je trie l'inextricable bordel, le coeur battant. Mon sac avion pourtant caché sous le siège a disparu avec mes affaires dedans, grosse catastrophe, mais non, ouf , il est posé par terre à la place conducteur, il manque juste le casque, quelques cartes (??), mon carnet vol ( de la resaisie en perspective ... ) , le chéquier de secours que j'avais planqué au fond. La voiture ne comporte aucune trace d'effraction, l'alarme ne s'est pas déclenchée, mon badge PSA a disparu aussi. Très étonnant tout ça. Je téléphone à la Banque de France pour faire opposition au chéquier, annule via internet le badget télépéage qui a aussi disparu. Bon, je ne peux rien faire de plus à ce stade, je préviens Olivier que je serai en retard aux inscriptions et prend la route pendant que madame s'est occupé du fiston. En arrivant à Maisse, coup de fil d'Olivier. Il a eu mon message mais est encore plus en retard que moi, encore à Saint-Michel ! J'arrive à 7h35 et retrouve Ludovic. JM et Mary sont déjà partis. On croise un Stéphane appartenant au club que je ne connaissais pas, inscription rapide et nous sommes sur les chemins avec Ludo. Il tombe quelques gouttes, rien de gênant à ce stade et ça cesse rapidement. Le parcours semble identique à l'année précédente, je reconnais bien les passages ce qui me permet d'anticiper, le balisage étant plutôt light sur le parcours, il faut ouvrir l'oeil. Cette partie est toujours aussi sympa. Des descentes en single, des raidars, une partie de montagne russe qui passe de manière bien fluide, on est passé par là il n'y a pas longtemps avec le team KHS, ça aide à anticiper :-) . J'imprime du rythme, les jambes sont bien là et j'ai de l'adrénaline à revendre, donc je me venge sur les pédales. Pourtant, un gars nous passe sur un petit bout de plat, "à gauche". Bigre, il avoine sec celui-là . Derrière ça remonte bien raide et ... à mi-pente je repasse, il est à pieds. Il en sera ainsi toute la rando, nous allons finalement rouler ensemble, gagnant du terrain dans le technique et en pente pendant qu'il nous rattrape sur le plat. Deux maillots jaunes et blancs roulent aussi avec nous, il faut que Ludo me le fasse remarquer pour que je réalise qu'ils sont du club ... Renault :-) . Tout s'explique, c'est un complot contre moi ce matin. La pluie a cessé, tout va bien pour l'instant. On arrive au premier ravito après 16km. Pas très faim, on ne s'arrête pas longtemps surtout .. .qu'il se met à pleuvoir assez fort. Heureusement, ça ne dure pas. J'aborde en tête un montée sur la route que je connais bien. Je sais qu'on va déboucher sur un chemin qui monte très fort sur la fin. Les gars de Renault nous rattrapent et passent comme des balles dans la bosse. Ils ont mangé quoi au ravito? Pourtant, on va déjà vite. Je me dis qu'ils ont été présomptueux, attendons de voir leur tête quand ça va monter fort. Et c'est ce qui se passe, le premier craque, j'accélère doucement et reprend le 2ème à 10m du sommet, l'honneur de PSA est sauf . Pas de doute, ça va bien dans les bosses en ce moment. On manque plusieurs fois de louper un départ de single juste matérialisé par une petite rubalise au sol laissant penser qu'on pourrait aller tout droit, ce que fais Ludo, je le rappelle in extremis alors qu'il file à Mach 2 sur le chemin. Quelques passages bien sympas sur cette partie, avec des belles descentes, des marches, une dalle Bleau@approved, tout passe sur le vélo qui fonctionne à merveille. Les kms défilent, déjà 20km après le ravito et toujours pas d'autre en vue. D'un coup c'est le déluge. Il pleut très fort, on est rapidement trempés; L'humidité embue les lunettes, je n'y vois plus rien, au point de les enlever, une première. Maintenant je vois bien mais je suis à la rue dans les passages rapides, ne voyant pas bien le terrain à plus de 5m devant sans lunettes. Le sable mouillé colle sur la chaine et je commence à avoir des blocages d'un galet du dérailleur arrière. Je suis obligé de stopper laissant partie Ludo pour tenter de résoudre le problème. Je trempe la transmission dans une grosse flaque, ça va mieux mais c'est pas terrible quand même. Je repars, mais le moral en a pris un coup : il tombe des cordes, plus de lunettes, la chaîne se bloque dès que force un peu, pfuiii.... pas mon jour, gros nuages noirs dans la tête. J'avance un peu machinalement, et enfin le ravito 2 apparait après 44km ! Et là surprise, JM et Mary sont là ! Bonjour à JM, une bise à Mary qui me donne gentiment un petit flacon d'huile pendant que JM suggère de nettoyer la chaine à l'eau et au sopalin. Je m'affaire sur le vélo pendant qu'ils repartent devant. Quelques victuailles grignotées et on repart, le couteau entre les dents. Moral revenu, le vélo remarche bien, raaahh, z'allez voir devant ! J'appuie comme un sourd, saute les troncs, dévale les pentes, grimpe les grimpettes, il pleut moins fort, il pleut plus, tout va bien, tralala . On arrive sur une descente granitesque qui semble faire peur à beaucoup de monde. Il y a des concurrents partout, à pieds, sous le vélo, sur le cadre, bref, la descente sème la panique. Pourtant, rien d'effrayant. Le Cube se faufile sans problème, je prend plaisir à sentir le vélo réagir exactement comme je veux. Un concurrent devant qui descend assis sur le top tube les pieds par terre. C'est étroit, j'ai du mal à le passer, ouf voilà, je lâche tout. Un grand chemin, je passe le 11 dents derrière, et fonce. Je n'entends pas Ludo derrière qui crie, je viens de me tromper en bifurquant sur le 30, pas vu la pancarte. Devant un vélo orange. Mary ? Mode super turbo on, je dépasse tout le monde comme une fusée, et ben non, c'est pas eux. Panneau 62, je le suis, je suis bien sur le bon parcours mais sans m'en rendre compte j'ai shunté une boucle de 6km, une des plus jolies. 11h30, me voilà à l'arrivée avec 56km au GPS et un peu plus de 900m de D+ seulement. Pas de Ludo, ni de JM ou Mary. Je réalise que j'ai loupé un truc. Bon tant pis ... j'en profite pour laver le vélo et discuter avec Jacques, Isa et Fabrice qui inspecte le Cube et son mono-plateau sous toutes les coutures. Finalement tout le monde arrive quelques minutes plus tard, on papote avec la famille Pedalator puis on se sépare pour rentrer à la maison. Une drôle de matinée quand même .