dimanche 27 décembre 2015

Dimanche 27/12/15 : Darkside avec le maître Dark Frankor et ses troupes

Ils sont beaux les uniformes des guerriers du côté obscur :-) 
Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de rouler avec Franck et sa joyeuse bande de copains. Profitant des vacances et de mon excursion du côté obscur depuis quelques semaines, je répond avec plaisir à son invitation à venir rouler avec les troupes de l'AAOC ce dimanche. Patrick décide de m'accompagner pour m'aider dans la lutte sans merci qui s'annonce. Benoit, inquiet d'affronter toute l'équipe avec son VTT préfère la grasse matinée. A tord, Benoit, Franck a un vélo à te prêter, il ne reculera devant rien pour te faire découvrir son sport favori :-) . Rendez-vous pris à 9h devant chez Franck. Je mets toutes les chances de mon coté pour être à l'heure : lever matinal, petit dej tranquille, j'ai largement le temps, j'en profite pour bouquiner un peu. Ouh là, faut plus tarder là, je file au sous-sol, mais Moka le chat de ma fille, file comme la lumière par la porte ouverte. Arghl, il n'a pas le droit d'aller à la cave, mais il bondit dans tous les coins, pas moyen de remettre la main dessus. Je finis par réussir un plaquage digne des All Blacks et récupère le fauve pour le remonter dans la plus grande discrétion ( ou presque, vu les miaoux furieux ) . Me voilà à la bourre, je fonce vers chez Franck. Euh ... au fait ... faut passer par où exactement ?? Je teste toute les rues à nom de fleurs ... Muguet, Campanule, Marguerite, .... Ah ouf , voilà la bonne, juste au moment où le téléphone sonne et je découvre une bande de Chevaliers de l'Empire le regard noir qui attendaient le retardataire. Oups, ça commence fort ... Un grand plaisir de retrouver Marco , Eric et toute la bande. Nous voilà partis, ça ne traîne pas, faut être à 9h30 en haut de la bosse de Villejust. Patrick grogne, il n'aime pas les départs rapide à froid. Je me garde de tout commentaire, le rouge étant encore bien vif sur mes joues. Ah, sacré chat ! On arrive finalement pile à l'heure en haut de la bosse montée sur un bon train. On était pas les derniers, et on retrouve le reste de l'équipe. Notamment deux anciens qui vont m'impressionner toute la sortie : Alain et le tout récent Champion de France Master 9 de cyclo cross : Claude. Je signe tout de suite pour tenir leur forme au même âge. Pas de soucis pour eux à rouler à presque 30 de moyenne. Chapeau bas. C'est un groupe d'une bonne dizaine qui s'élance; Tiré par quelques cadors dont un petit jeune qu'il faudrait arriver faire revenir du bon côté de la Force vu le coup de pédale du garçon et ses pointes à plus de 50 dans les lignes droites. Nous voilà en train de rouler vers Chevreuse par une approche classique via le Déluge. Ca monte au train sans trop accélérer. Je reste prudemment dans les roues, premièrement parce-que je ne sais pas précisément où on va, deuxièmement , parce-que je ne sais pas trop à quelle vitesse ça va rouler ensuite, troisièmement parce-que j'aime bien en garder sous le pied pour le final, n'est-ce pas Seb ?  On tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, via Angervilliers. Bullion.  Quelques lignes droites où le rythme augmente soudain. Comme toujours, je rate le bon wagon faute de déceler les signes avant coureurs d'une accélération et me retrouve à chaque fois à chasser au taquet derrière le groupe de tête. Mais ça provoque un effet positif, les efforts débloquent le moteur et plus la sortie avance, plus mes jambes tournent facilement, petit à petit la puissance du côté obscur se diffuse et je me sens pousser des ailes. Les Molières, Janvry , nous voilà sur le chemin du retour. Petit incident mécanique avec la casse de deux rayons pour un des soldats de l'AAOC. Bah, deux rayons, c'est rien du tout, on a vu pire, hein Patrick ? On redescend le Déluge, ça file dans les descente. Je fais attention de ne pas forcer, j'ai un petit plan en tête pour l'Escargot qui arrive :-) . Nous voilà dans Marcoussis et c'est parti pour ma montée favorite. Je remonte en tête du groupe, ne sachant pas trop à quoi m'attendre. Mode tactique on, le plan est de suivre les premiers sans forcer et on avisera au premier virage. Bon, ça monte pas super vite, tout va bien. Marco juste devant moi ne s'envole pas, contrairement à mes craintes. Allez, je passe en tête, mais j'en garde sous la pédale. Juste avant le virage en épingle, une attaque à droite; Je contrôle, et le souffle court de mon adversaire me donne quelques espoirs. A la sortie du virage , je tombe 3 dents, mode danseuse, le compteur grimpe à 24 km/h et je repasse devant, nos deux anciens qui avaient pris de l'avance en point de mire. Je les rejoins juste au sommet, ne me retourne pas craignant un retour dans la ligne droite où je maintiens l'effort. Victoire , eh , eh :-) . Deux tours de rond point pour récupérer tout le monde et on file sur Nozay. Dopé par mon attaque précédente, j'ai des fourmis dans les jambes. Voilà la cuvette de Villejust et son célèbre faux plat montant. Je vois Dark Frankor qui attaque et s'élance devant le groupe. Profitant de ma position à l'arrière je me lance à fond dans la descente et passe comme une balle devant Pat, mode sprint allumé, je n'en reviens pas , ça tient je peux accélérer , et rattrape le maître pour le passer à mi pente. Bon, là j'ai surement commis un crime de lèse majesté, le payer surement un jour je devrai. Mais content à ce moment je suis :-) :-) . Retour avec une variante par Breuil et Epinay que je ne connaissais pas. Belle sortie dans une ambiance super sympa typique de cette belle bande de fous du vélo. Merci à Franck pour l'invitation, je me suis régalé. 92km, 3h27 de roulage de 800 de + à l'arrivée.

dimanche 20 décembre 2015

Dimanche 19/12/15 : Darkside, épisode 3, Chevreuse avec Pat et Benoit

Météo bien meilleure que la semaine dernière. Le bras va mieux, mais je reste prudent et j'ai explosé un pneu du Picasso vendredi soir en rentrant du boulot, donc un départ de la maison m'arrange bien. Ce sera donc encore une sortie Darkside. On y prend goût :-) . Je teste au passage la nouvelle fourche du Viper, made in China,  qui me permet de remonter un peu le guidon et d'avoir une position plus confortable pour moi ( si Eric me lit, il va désespérer :-) ). Petite sortie hier pour valider tout ça, à refaire car j'ai loupé le KOM de la ZI de Morangis pour 1s, gêné par des voitures qui n'avançaient pas .  J'ai tracé un parcours qui inclue de nouvelles variantes histoire de changer un peu . Il va se révéler très agréable, avec notamment la découverte de la bosse d'Orsay qui a beaucoup plu à Pat :-) . Comme d'hab, j'ai du mal à me lever. Démarrage au radar, j'oublie la gourde, ce que Pat finit par remarquer au bout de 7km, trop tard pour faire demi-tour. Zut ! Heureusement, pas mal de magasins ouvert ce matin, une escale dans un supermarché et me voilà équipé d'une bouteille d'Evian. Le petit vent nous évitera de toute façon de trop transpirer, sauf dans les faux plats vent de face . La matinée va être bien agréable, j'apprécie les relais de Pat qui me permettent de souffler un peu. Benoit reste prudemment dans nos roues, mais n'hésitera pas à lancer quelques banderilles par moment. Quelques belles bosses au programme, montées au train sans trop forcer, mais ça fait bien monter le cardio quand même à cette époque de l'année. Belle descente sur Orsay au retour, les routes sont super bien revêtues sur le tracé et quand nous avons le vent dans le dos, on file à belle allure, tout en prenant garde à ne pas rouler trop vite compte-tenu du 36x11 équipant le vélo de Benoit. La remontée sur le plateau d'Orsay est une découverte. Longue bosse usante. Au point que notre Pat, sans doute plus très lucide au sommet, file sur une route à gauche alors qu'on va tout droit avec Benoit. On aura beau attendre, plus de Pat en vue. Je parviens à le joindre au tel, il s'est un peu perdu et rentre à sa main.. On finit tranquillement avec Benoit, au gré de quelques sprints pour griller les vélos qui nous précédent, rien à faire, je peux pas résister, il faut que je double les cibles devant moi :-) . 95km , 970m de D+ et 3h45 de roulage au final.

dimanche 13 décembre 2015

Dimanche 13/12/15 : Darkside avec Benoit, épisode 2


Plus du tout mal au bras, mais les tendons sont encore un peu distendus , donc pas de risque . Je trouve sur OpenRunner un parcours du VCBS qui nous permettra de découvrir un nouveau circuit. Benoit est partant pour une nouvelle escapade du côté obscur. Départ à 8h30 devant chez moi, les premiers kms sont urbains et la moyenne s'en ressent. Ca permet de chauffer doucement la machine dans un brouillard humide qui va aller en s'aggravant au cours de la sortie, ruissellement général, pensée pour Pat qui aurait adoré :-) . Je fais attention de ne pas appuyer trop fort dans les lignes droites, me souvenant des difficultés de Benoit la semaine dernière. Mais aujourd'hui , c'est le Benoilator qui est de sortie. Calé dans ma roue, il ne décroche pas, quelque soit le rythme que j'impose. J'accélère donc progressivement, la moyenne monte doucement. Première vraie bosse à Villeconin. Je vois le cardio monter, la semaine dernière, Benoit décrochait à 140 bpm. Mais là ... il passe devant alors que je suis à 150 ! Plus la même histoire. Et il accélère. D'un coup, la sortie vient de changer d'esprit. Ce n'est plus de la ballade, c'est du vrai entraînement. Au sommet, il ne s'arrête pas. Prudemment, je reste dans la roue , voilà maintenant qu'on envoie à 32 km/h sur le plat. Benoit vient de découvrir le mode d'emploi du coté obscur, un petit sourire caractéristique sur son visage, je change le programme, va falloir être méfiant. Peu de monde sur la route aujourd'hui, le temps est vraiment pas top même s'il ne pleut pas. La route est trempée. Heureusement, Benoit a mis un feu arrière, je regrette de ne pas avoir fait de même, deux feux de signalisations ne seraient pas de trop. Le parcours est top, les paysages jolis même dans la brume et le bitume bien lisse, le Viper file sans bruit, j'aime cette sensation de fluidité. On rattrape un peloton de "pros" , avec voiture suiveuse, ils sont un souci mécanique qui nous permet de nous placer au coeur du groupe. Je prends la roue d'un gars qui décide de colmater une brèche causée par l'incident mécanique. Ouh là, il envoie sévère et ça monte, j'ai mal aux jambes au sommet. On enchaîne quelques bosses, les kms défilent. Dourdan, Limours .. On rejoint un gars avec qui ont va rouler de concert pendant 25km. Voilà que Benoit prend les relais à plus de 30 km/h maintenant ! Pire, il déboule à 50 dans la descente du Déluge avec ma grande surprise ( avec un 36x11, faut en vouloir! ) . Nous attaquons à trois la montée de l'Escargot. Cette fois, Benoit ne lâche rien et il attaque au 2ème virage . Argh. Je m'accroche derrière, mais les 15 jours d'arrêt m'ont fait du bien : le cardio est en forme , les bpm montent presque au max sans que je sois essouflé, je remonte, je passe et distance mes deux compagnons sur la dernière partie de l'ascension . Je les attends pour la ligne droite, on rentre par la Voie Nouvelle. Super revêtement, on tourne bien à trois pour les relais et ça file à 35 maintenant. 29 de moyenne sur les 25 derniers kms contre 23 pour les 25 premiers, va falloir que j'arrête d'entraîner Benoit ! On quitte notre acolyte du jour au bas de la descente de Villejust, puis retour à la maison avec 88km, 900m de D+ et 3h30 de roulage. Belle sortie sympa malgré la méteo. 

dimanche 6 décembre 2015

Dimanche 06/12/15 : Chevreuse Darkside avec Benoit

Une semaine avec le bras bloqué, des douleurs insupportables et des médecins perplexes, les suites de la dernière sortie à Bleau ont été difficiles. Je n'avais jamais eu aussi mal de ma vie , et l'incapacité des médecins à déterminer exactement le problème m'a fait une grosse frayeur. Je me suis demandé à un moment si je remonterais sur un vélo ou dans un avion, mon bras étant devenu fou et se déboîtant pour un oui ou un non à tout instant du fait de spasmes incontrôlables. Je me suis donc retrouvé avec le bras bloqué dans une attelle pour qu'il ne bouge plus. Finalement, ce n'était que le muscle deltoïde qui s'était bloqué en position contractée à fond, le spécialiste vers qui on a finit par m'envoyer et qui s'est révélé super compétent, m'a expliqué que le muscle avait été "sidéré" . A cause du traumatisme à l'épaule qui était pourtant bien revenue à sa place. Débloqué d'un coup et miraculeusement, la veille du week-end dernier, en m'énervant dans une réunion au travail, j'ai du faire le bon geste et la contracture a disparu. Retour rapide à la normale ensuite. Pas besoin d'opération, l'épaule n'a pas souffert, du moins, pas plus que lors de l'accident de ski il y a 30 ans. Cartilage abîmé qui m'oblige à éviter un effort du bras vers l'arrière lorsqu'il est levé, précisément le geste que j'ai fait en tombant il y a 15 jours. Bref, la solution est de faire attention et de ne tenter de grimper les rochers de plus de 2m :-) . Pour ce dimanche, retour au vélo donc, mais avec une vraie appréhension, donc sur route pour éviter tout faux mouvement du bras gauche. Je parviens à convaincre Benoit de tester la puissance du côté obscur, et je lui propose une paire de roues que j'avais monté en slicks avant d'investir dans un vrai vélo route il y 18 mois. Benoit ne résiste pas à l'empire du Mal , on monte les roues samedi après-midi et nous voilà partis dimanche matin vers 8h45 en direction de la vallée de Chevreuse. Temps brumeux, humide ( une pensée pour Pat ) , et surtout un vent assez fort qui est de face. Il y a pas mal de monde sur les routes, un peloton devant moi dans la montée de Villejust, je ne résiste pas et je me lance à leur poursuite , remontant un par un tout le monde pour franchir le sommet en tête. Pas de Benoit à l'horizon, devant la longueur annoncée du parcours ( 97 km en théorie ) , il a activé le "mode raid" bien connu :-) . Je tournicote au sommet , récupère Benoit et nous voilà en route pour Janvry. La moyenne ne décolle pas, pas moyen de dépasser le 25 km/h avec le vent de face, pas grave, ça ira mieux au retour. On attaque le Déluge, Benoit toujours en mode raid,  pendant que j'attaque un nouveau peloton . Quinze jours sans rouler, j'ai les jambes qui démangent et envie d'envoyer. Le ligne droite de Janvry est en plein vent dans ce sens, pas le jour à battre le record dans Strava. Il y a un monde incroyable à Janvry qui organise un marché de Noël. Traversée au pas, avec des voitures et des pietons partout. On file désormais vers Limours, vent de côté, la moyenne augmente. Mais Benoit a du mal avec le VTT dès que le compteur approche les 30 km/h. Les longues lignes droites vont lui consommer de l'énergie, sachant qu'il n'utilise pas parfaitement mon abri, petit stage route à prévoir pour améliorer tout ça :-) . Pause ravito en direction de Cernay, avant de rejoindre les 17 tournants. Sur le plat, on se fait doubler par un cycliste lancé à bonne vitesse. Je ne le suis pas pour ne pas mettre Benoit en surrégime mais il reste en point de mire. A l'abord de la montée, j'accélère et cette fois c'est moi qui le dépose , eh, eh :-) . Je finis la montée avec un mini-peloton dans la roue. On stoppe peu après, crevaison pour Benoit, pas de chance. Changement rapide de chambre, c'est reparti . On rentre par Chevreuse et les Molières avec la montée vers la château de Meridon, suivie d'un faux plat bien venteux qui fait dire à Benoit qu'il n'est plus en mode raid mais raide tout court. On fait une pause ravito pour recharger les accus du Benoilator, petit ajustement de sa position dans ma roue, ça va mieux et on tient 25/27 km/h sans forcer avec un vent plus favorable. Retraversée délicate de Janvry, c'est noir de monde, incroyable ! Retour par l'Escargot monté sans forcer, puis itinéraire habituel via Nozay et Ballainvilliers. Retour à la maison avec 104,6 km, 4h30 de roulage et 1000m de D+  Il fait beau maintenant, du coup, je déjeune à vitesse grand V, saute dans la voiture , et me voilà bientôt aux commandes du Charlie Golf pour un vol très sympa dans un ciel agité ( 60 km/h de vent à 500m d'altitude ) . Un jeune pilote japonais m'accompagne pour découvrir l'avion glass cockpit, puis un petit kissous à la piste après une approche qui secouait bien, voilà une journée bien remplie et beaucoup de plaisir :-) :-) .

dimanche 22 novembre 2015

Dimanche 22/11/15 : Barbizon

Forte baisse des températures pour ce dimanche mais grand soleil dans un magnifique ciel bleu aux couleurs de l'hiver. Journée historique ou presque puisque c'est le retour de Bast parmi nous à Bleau , et qui plus est avec Benoit. Ca fait bien 18 mois que ça n'était pas arrivé. Le groupe est impressionnant : Bast , Alain avec un ami à lui, Mary & JM, Seb, Pat et Benoit. Nuit et réveil difficile pour moi, alors que mon bras ne me faisait plus mal à la fin de la semaine, la douleur s'est réveillé dans la nuit de vendredi à samedi et encore pire la suivante. J'hésite un moment à annuler la sortie mais impossible de manquer une occasion pareille. Je mets 3 couches de crème anti-inflammatoire, un daffalgan et on croise les doigts. Dans la voiture, la douleur s'est estompée et je n'y pense plus dès que nous sommes sur le vélo. Départ en direction du Cuvier, il y a un sacrée délégation de Ballancourt sur le parking. On zigzague dans le dédale de Cuvier avant de monter par le chemin où à ma grande surprise, personne ne me dispute la première place. Direction la zone secrète avec the famous dallounette. Elle est tellement famous, qu'on y retrouve tout Ballancourt. Ca donne une scène surréaliste où ce passage technique est transformé en autoroute un jour de départ d'été. Du coup, il faut prendre un ticket pour tenter le coup, ça nous prend du temps. Mais tout le monde descend avec des techniques variées. Je tente, bien que mon bras me provoque une légère appréhension : chute interdite, mais tout se passe bien, ce n'est pas le passage le plus fluide de ma carrière mais j'arrive entier. Nous repartons, en direction du Rocher Canon  où il s'avère difficile de localiser les singles dans ce sens, avec les fougères qui recouvrent tout. On trouve quand même et on enchaîne sur les Longues Vallées avec un zigzag sur la crête pour emprunter toutes les montées infernales du coin . Ca met de l'animation dans le peloton et nous permet avec JM & Benoit de confirmer une réputation de grimpeur qui ne cale jamais. Dans la remontée vers la Table du Grand Maître, ma chaîne se met à sauter. Je dois stopper, et je réalise avec l'aide de JM que mon pignon de 42 est ... tordu . La cssette était mal serrée et ça a suffit à faire vriller le pignon. On sort la pince, sans trop y croire. Je vais utiliser le 36 dans un premier temps avant de constater que malgré sa forme étrange, mon pignon de 42 est apte à terminer dignement sa carrière et tient miraculeusement le choc. Vestiges passés aussi, toujours le même trio qui passe sur le vélo. On revient par le Rocher Saint Germain pour reprendre la Grotte aux Cristaux. Passages sympas et fluides. Un petit coup de Magic Single pour remonter sur Denecourt et sa traditionnelle pause ravito. On prend le single en balcon qui mène à la Croix d'Augas, avec une descente d'escaliers où tout le monde dévale sans peur ( ou presque :-) ) . JM nous a préparé une variante dans le Mont d'Ussy, un must, super ludique, et qui passe sur le vélo. Bast nous sort une descente de la mort qui tue en épingles dont il a le secret pour corser un peu le final. On file sur Fontainebleau par le Mont Pierreux et un nouvel enchaînement de grimpettes, avant d'attaquer le single en balcon des Gorges du Houx par la montée la plus raide qui fait du dégât, et que Bast parvient à passer en pédales plates, bravo ! Direction le Mont Aigu , avec variante dalle pour s'y rendre. Le bras tire de nouveau beaucoup, je ne tente pas la dalle, je n'ai qu'un bras 1/2 pour tenir le vélo et je ne peux plus tirer ou pousser fort sur le guidon en cas de besoin. Montée au Mont Aigu, toujours aussi belle. Le GPS menace de rendre l'âme, batterie déchargée ( froid ? ) . Je l'éteint tout en lançant l'enregistrement de la trace sur mon téléphone pour avoir tout le parcours. Retour en coupant en direction de Barbizon. Mary & Pat sont un peu fatigués, et on finit par couper le groupe en deux sans le faire exprès, on aura beau revenir sur nos pas avec Bast, Mary , JM , Benoit et Alain ont disparu. Bast passe les rochers dans la descente d'Apremont qu'on prenait "quand on était jeunes". Bravo , trop fort ! Jusqu'alors seul Xav en était venu à bout. Retour aux voitures où tout le monde se retrouve. Mon bras me fait super mal, on salue tout le monde et on rentre avec Benoit, impossible de tenir le volant de la main gauche, mais ça va aller mieux pendant le trajet, il suffit que mon bras reste immobile. Belle sortie avec un super groupe, et un mix technique/physique bien sympa. Parcours exigeant à ne pas faire tous les dimanches quand même :-) . 48km, 1000m de D+ au GPS et 4h de roulage.

dimanche 15 novembre 2015

Dimanche 15/11/15 : Barbizon




Belle sortie technique à Barbizon avec Mary & JM, Benoit, Pat et Xav. Départ par Apremont, rien à faire , je glisse toujours dans le virage de la montée de l'Eléphant. Petit atelier technique sur la dalle qui suit, où Pat nous fait une frayeur en glissant, pas encore bien réveillé mais pas de bobo et Mary nous fait un super passage immortalisé en photo .  On prend les platières, toujours très joli cet endroit avec de beaux points de vue sur le massif. On prend ensuite la descente "Alain", avec un nouvel atelier sur la marche de départ. Deux options : à droite avec un marche en sable et une reception molle ou un peu plus à gauche en descendant le caillou . On prend l'option caillou, mais JM retentera aussi la marche et passera les deux. Pat perce à l'avant dans la descente, ça nous permettra de la faire deux fois avec Xav, le final est ultra ludique. En prend ensuite les Hauteurs de la Solle et je suis tout content de passer sur le vélo la montée dans les caillous puis les 2 grosses marches de la Mare aux Canards. 2ème fois que je passe sur le vélo, yes ! On file vers le Rocher Saint Germain. Mary critique les poches de mon maillot trop remplies, il parait de ce n'est pas sexy. Bon , mesdames, merci de voter sur ce blog :-) . On arrive sur la "petite rupture de pente", chère à Bast, sauf que le jeu est de la monter. Marches en racine bien creusées. Xav tente, et passe au 2ème essai. Ca doit donc être possible . Je m'élance, accélère pour lancer le vélo et ne pas avoir à pédaler sur le premier mètre car un rocher à gauche me fait craindre que la pédale se coince. Tout semble parfait, lorsque soudain, le vélo s'arrête net. La pédale a du coincer sur une racine; La roue avant étant tenue par le creux de la marche, le vélo est stoppé net, la décélération est tellement violente que je ne peux pas amortir avec les bras, la pression sur mon épaule est énorme et elle se déboite ! Mon point faible à l'épaule gauche issu d'un accident de ski il y a 30 ans. Le lâche tout, comme au ralenti en me disant "ouh là, il faut décontracter le muscle pour qu'elle se remette en place". Ce que je fais, nous sans un cris de douleur. Mary oublie les poches pleines et se précipite à mon secours, me voilà à terre, épaule remise et un peu groggy. Plus de peur que de mal , mais je suis calmé pour le reste de la sortie :-) . On repart, contournant l'obstacle pour monter sur Denecourt via les Vestiges ( plus faciles dans ce sens ) et le sentier 14-15. Passage technico ludique, où je ne suis pas super à l'aise, séquelles de la chute, j'hésite sur certains passages tendus. On monte à Denecourt par le sentier bien caillouteux où le 27,5+ fait merveille. L'heure à tourné, j'ai une contrainte car Madame a été mobilisé pour le plan blanc des hopitaux de Paris et je dois faire à manger à mon fils. Retour par les bosses de Xav où on croise Alain, puis on rentre par le single qui descend sur Cassepot , abandonnant JM & Mary . Retour en mode turbo, j'étire bien le peloton avant d'attendre Benoit pour une bonne arsouille sur les 3kms de plat pour retourner à la voiture. Temsp magnifique et sortie bien agréable.


mercredi 11 novembre 2015

Mercredi 11/11/15 : Forêt de Senart

J'avais gardé un bon souvenir de la rando d'Yerres . Pour ce 11 novembre, je propose un remake au départ de la maison , en tournant dans la forêt de Senart. Les candidats ne manquent pas : Steph, Benoit, Oliv, Philippe et Christophe. Steph local de l'étape, va nous améliorer le parcours en enrichissant la boucle technique initiale. Passage super tip top : ça tourne dans les sens sur un terrain en montagnes russes, le cardio monte et il faut piloter le vélo pour slalomer entre arbres et racines, chaque virage étant un petit piège. Toute le monde apprécie ! On reprend ensuite le parcours, quasi tout le temps sur des singles, ça roule mais c'est ludique, et le terrain tout à fait correct demande quand même de l'attention. Les feuilles masquent la trajectoire, et l'humidité est présente, rendant les virages techniques si on veut garder l'adhérence. Benoit qui a soi-disant peur de nous retarder décide d'une tactique osée : rouler à fond devant, en surrégime parait-il. Le détail à avoir en tête c'est qu'il peut rouler 60km en surrégime ! Du coup, on file grand train sur les sentiers, Oliv n'hésitant pas à en remettre une couche pendant que Christophe se balade tranquillement sur la roue arrière de l'Epic d'Eric prêté pour l'occasion. Evidemment, j'en rajoute une petite couche de temps en temps, mais je constate avec inquiétude que désormais mes attaques suscitent des contre-attaques de Benoit. Quelques incidents mécaniques ponctuent le parcours : chaîne cassée pour Benoit ( surrégime ? ) et Oliv décide soudain de démonter la selle de son missile pour gagner un peu de poids :-) . Bah, chacun ses goûts, on a les idées large dans la team KHS :-) :-) . Nous repartons pour le final, ça file toujours full speed, les KOM tremblent sur Strava au passage de notre peloton lancé dans une course effrénée. Une ligne droite, je donne tous les watts disponibles. Ca remonte à droite, j'en remets une couche, l'ombre de droite disparait, mais voilà une attaque à gauche. Qui est-ce ? Ouh là, c'est Christophe, alors là , on rigole plus hein les amis, rien à faire contre le loustic . On rejoint le Port aux Cerises pour Savigny après 64km , 3h30 de roulage et 300m de D+ mais les relances ont bien sollicité les jambes, belle sortie.


dimanche 8 novembre 2015

Dimanche 08/11/15 : les Boucles de la Juine à Lardy

Beau temps annoncé, c'est l'occasion de retourner à Lardy où je ne suis pas allé depuis 2011. Le parcours 2014 avait attiré des retours élogieux, donc ça donne envie d'aller poser les roues dans ce coin qui offre de quoi s'amuser. Nous  arrivons avec Benoit à 8h15 à Lardy, sur le site du centre technique de Renault ( aie ! ) ,  sous un brouillard à couper au couteau. Benoit a effectué une préparation particulière pour cette sortie : un dîner copieux et bien arrosé, le genre de régime qui lui donne des ailes et le transforme en Benoilator ( attention ne pas copier la méthode  : peut produire des effets indésirables sur les humains ) . On retrouve Pat, Philippe, Ludo. Départ vers 8h25, l'humidité est bien présente, mais presque pas de zones boueuses, par contre, ça glisse sur les racines et les cailloux. J'ai ressorti le Cube qui me semble bien adapté pour ce parcours. Il y a un monde fou, et ça va se révéler parfois gênant car au moindre cailloux il y a pas mal de concurrents qui posent le pied à terre et deviennent des chicanes mobiles empêchant de prendre la bonne trajectoire.  Nous tournons dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, dans le bois de Cheptainville puis la forêt du Belvèdère. Le tracé est joli , agrémenté de variantes 'experts' avec quelques cailloux "Bleau @inside" , puis variante "super expert" avec une belle descente technique spéciale chamois suivi d'un sacré raidar que je serai bien content de grimper sur le vélo, m'attirant un commentaire sympa de quelques concurrents " wouah, il est passé , là il a mérité le titre d'expert" On a pris un peu d'avance avec Patrick, regroupement général au premier ravito situé à Gillevoisin. On attaque la seconde partie, Benoit est chaud bouillant et pour la première fois depuis son retour, retrouve sa place favorite : en tête du groupe . On le suit avec Pat, tout en discutant sur le retour super rapide aux affaires du Benoilator, qui nous inquiète un peu pour la suite :-) . Une montée longue et difficile avec cailloux et rondins. Super concentré sur la trajectoire pour ne pas glisser et éviter les piétons, je ne vois pas la grosse branche qui barre le chemin et je m'assomme à moitié en tapant le casque. Le temps de reprendre mes esprits, le gars derrière me dit "attention, y'en a un qui monte" et je vois passer Benoit qui file comme une fusée , tout content de me laisse sur place. Bigre, il tient la forme ! Le temps de reprendre mes esprits, je reviens petit à petit sur le fuyard qui ne relâche pas son effort. Pat est avec nous et on progresse de concert, avalant un nombre de bosses considérables qui fait monter le D+ et le cardio. Voilà un vrai parcours d'entraînement pour l'année prochaine, il y a de tout et il est exigeant . Le ravito 2 se fait attendre, on finit par arriver à Boissy le Cutté. Il est dans un chemin après une route en descente où je manque de percuter le concurrent devant moi qui met un grand coup de frein au dernier moment en voyant la flèche à gauche. Le brouillard s'est enfin dissipé, il fait beau et franchement chaud . Mention bien pour le balisage, on n'aura hésité qu'une seule fois . La boucle spécifique 55 qui part du ravito pour y revenir est magnifique, avec un super passage technique et de beaux paysages, à refaire. Une longue ligne droite dans les champs, sur un sol bien gras, nous oblige a un effort intense. Les jambes sont là et je remonte toute la troupe. Dernier tronçon pour rentrer. Ca commence par une belle bosse. Ludo est en feu sur cette fin de parcours et nous distançons nos camarades. J'appuie fort sur un faux plat montant qui fait grimper le cardio, je pense avoir distancé Ludo , mais pas du tout, il revient et passe dans la bosse suivante où je paie mes efforts. Je ne lâche rien, et je reviens à mon tour. Nous sommes passé en mode turbo et on file comme des missiles, mode arsouille on. Soudain, je trouve la trajectoire du Cube bizarre: la roue arrière a tendance à partir dans les trous , c'est flou. Rapidement, je réalise que j'ai crevé. Malheureusement, j'ai oublié de remettre du préventif dans le pneu qui n'a pas roulé depuis la Granit. Arrêt pour regonfler, ça ne suiffit pas. Je repards derrière Benoit et Philippe mais au bout d'un km, la trajectoire est incontrôlable, je dois mettre une chambre. Pas glop, zone boueuse, le pneu n'est pas très agréable à manipuler . Je repars après avoir regonflé, arrivée à Lardy qui était à 2km après 59km, 3h25 de roulage et 1320m de D+ au GPS. Belle rando, bien organisée et très bien tracée , le tout pour un prix modique, merci aux organisateurs ( bien qu'ils soient membre du club Renault :-) )


dimanche 1 novembre 2015

Dimanche 01/11/15 : les lumières de Bleau



Super beau temps annoncé pour ce dimanche . Après avoir réparé les dégâts mécaniques de la semaine dernière, j'ai envie d'aller tester le Stump sur le mythique Rocher de la Reine. Bien que les petits hommes verts soient de sortie à Montmartre, il y a du monde au départ. JM & Mary, Benoit, Pat, Xav, Seb et Stéphane. Je suis étonné de trouver Benoit en short en passant le chercher. Il y a du brouillard en ce début de matinée, et la météo aviation dit qu'il pourrait persister jusqu'à midi. Mais nous sommes rapidement rassurés. Arrivés à Barbizon , il fait certes 5°C, mais le soleil perce déjà la brume. Une belle journée qui s'annonce. Départ par Apremont, la montée impossible a changé et la marche au milieu est désormais infranchissable. Après 2 essais et concertation avec Benoit, on trouve une nouvelle trajectoire sur la gauche et ça passe :-) . Pendant que Mary s'habitue à sa nouvelle tige de selle telescopique dont la sortie est différente de la précédente, nous nous dirigeons par des chemins roulants vers le Rocher de Milly. Petite pause point de vue aux Hauts de Hurvelent avant de prendre la descente et de faire un premier atelier technique sur la dalle dans la descente. Xav est hors concours avec sa technique et son Fat. Pat se lance avec JM pour assurer la réception, ça passe mais ça tape bien . "Trajectoire trop tortillante" diagnostique Mary, sous l'oeil noir de Pat . Mary passe aussi, elle est super contente et nous y allons tous à tour de rôle de notre passage, sauf Benoit, prudent qui observe les événements. Direction le Rocher de la Reine, via la descente pavée de la route Cévise. Le Stump y fait merveille, ça passe sans forcer avec Xav dans ma roue , pendant que Benoit et Pat dessinent une trajectoire parfaitement propre. Lequel Benoit accélère dans la bosse suivante, cette fois, plus de doute, le Benoilator a repris ses (énervantes) habitudes. Nous rejoignons le Rocher de la Reine, pour la grande séquence plaisir : temps exceptionnel, couleurs magnifiques, terrain au top, le bonheur quoi :-) . On serpente jusqu'au mythique rocher au milieu du sentier. Nouvel atelier technique, mais seuls Xav et moi viendront à bout de l'obstacle. Nos vélos ont clairement un gros avantage. On repasse plusieurs fois pour les photos, et Xav tente même la montée en biais par la droite. Je tente aussi, et ça passe , yes :-) . Maintenant , c'est au tour du rocher en cuvette, Mary veut une photo, je passe une 2ème fois, mais elle ne bouge pas de la trajectoire et je stoppe le vélo in extremis avant d'aplatir notre championne. Ca devrait faire une photo en gros plan :-) . J'improvise une descente free ride pour rejoindre la suite de l'itinéraire qui nous emmène aux Sablons par une allée cavalière où Xav nous nargue avec son engin. On finit par opter pour une piste parallèle au sol plus ferme. Nous voilà à l'attaque de trois bosses roulantes où Benoit attaque en tête. Impossible de le reprendre, il appuie fort le bougre. Xav et Steph nous quittent pour cause de contrainte horaire, on fait une petite pause puis on monte la dalle des Sablons avant de céder à l'envie de la redescendre pour le fun. Nouvel atelier technique. Pat nous explique comment "prendre une dalle à sec" , ce qui suscite quelques commentaires de Mary et du reste de la troupe , que la décence m'interdit de raconter ici :-) . Puis on file vers Franchard , avec un peu de portage pour rejoindre le chemin de crête avant de filer sur les Gorges du Houx et de prendre le single en balcon, super agréable dans ce sens en faux plat descendant. Remontée le long de la N7 puis on tente de grimper le Nid d'Aigle. Mission impossible pour prendre le virage avant le sommet, ça glisse. JM tente et finit par un salto arrière heureusement sans bobo. J'essaie deux fois mais rien à faire pour prendre le virage. On redescend sur la Solle, avant d'aller faire une escapade dans le Rocher Saint Germain . On revient par le haut de la Grotte aux Cristaux, et on tente la montée super impossible, super infaisable décidemment, les cailloux ronds et la pente forment une combinaison redoutable. Je me demande comment j'ai pu passer l'année dernière, il devait y avoir moins de cailloux. On revient par les Hauteurs de la Solle, petite chute pour Seb dans le chaos rocheux. Retour par la variante Alain, où on loupe une bifurcation qui nous envoie sur un chemin difficilement roulable, avec de prendre une coupe " tracée sur la carte" qui se révèle être un sacré portage raide et glissant ( à virer pour une prochaine fois ) . Et final classique par la descente qui nous ramène au parking où Mary nous offre quelques délicieux morceaux de gâteau bienvenus après tous les efforts consentis. Sortie vraiment agréable, un émerveillement permanent pour les yeux, je serais bien resté toute la journée. 47km, 4h04 de roulage et 950m de D+ au GPS à l'arrivée.


jeudi 29 octobre 2015

Jeudi 29/10/15 : test de la nouvelle patte de dérailleur



En congés aujourd'hui, j'en profite pour monter la belle patte de dérailleur reçue hier de SOS Hangers ( + une de secours ) et aller tester le vélo pour voir si tout fonctionne à nouveau correctement après changement des plaquettes arrière, de la chaîne, de la partie haute de la cassette, de l'axe de roue et de la patte de dérailleur. Tout est opérationnel, c'est quand même mieux avec des vitesses :-) . J'en profite pour tester le Stump sur tous les spots les plus techniques de Saulx : comme prévu, ça passe super bien, jamais eu un vélo aussi performant dans le technique. Montée impossible loupée 2 fois : terrain très glissant avec les pluies d'hier, patinage systématique sur les 3 derniers mètres les plus raides. Record battu dans la descente habituelle, sans forcer .


dimanche 25 octobre 2015

Dimanche 25/10/15 : aventures mécaniques à Barbizon



Beau temps, 1h de sommeil en plus, super forme ce matin en arrivant à Barbizon. Benoit, Seb, Pat , Richard et Oliv sont de la sortie du jour . On part par la montée avec les grosses marches, je pense que le Stump devrait passer avec son équilibre bluffant. Et ça marche : pour la première fois , je passe les 6 grosses marches d'affilées en montée. Yes ! Youpi ! Waouh ! Raaaah ! Hélas, les jambes tournent trop bien : à l'attaque de la bosse suivante, j'appuie fort et craaaaaac : patte de dérailleur arrachée ! Pas de patte de secours dans le camel, je laisse mes petits camarades, retour à la voiture en single speed. La chaîne ne tient pas sans le dérailleur. Pour ne pas avoir à marcher, j'enlève 6 maillons pour refaire la tension. Ca fonctionne... très bien . Je réalise qu'en 30x22, je mouline sur le plat mais je passe partout en forçant un peu dans les bosses. Je viens d'inventer un nouveau concept marketing : le 27,5+ single speed . Du coup, je décide de reprendre la sortie . Je coupe pour rejoindre le groupe. SMS de Pat : ils sont arrêtés, Benoit ... a cassé sa patte de dérailleur aussi et est en train de la changer. Je mouline comme seuls les Dumoulin savent le faire, à plus de 100 RPM en permanence, mais le vélo répond bien, le gros pneus volent sur le sable sec , j'ai le sourire aux lèvres et décide de prendre le choses du bon coté. On se retrouve sur le circuit de la gendarmerie. Je suis obligé de passer les bosses en force et en rythme. Du coup, ça inquiète tout le monde, ils ont du mal à suivre finalement  :-) . On attaque le Mont Morillon, Oliv qui a pris sa fusée carbone place une accélération au pied de la bosse . Je tente de suivre pour voir et je vois la roue arrière de mon adversaire se rapprocher avant de le passer à 10m du sommet. Eh eh , la forme est là aujourd'hui et le Stump est trop top : à la fois performant dans les bosses et dans le technique. On arrive à Bouligny, ça se complique : en forçant dans la montée raide, je fais monter un pignon sans le vouloir, la chaîne est  du coup hyper tendue et fini par ... arracher les rivets du pignon ! Tout le monde est mort de rire, moi un peu moins quand même. Mais j'ai décidé que rien ne m'arrêterait aujourd'hui.  " Il ne reste plus qu'à rentrer par la route" décrète Pat. Ah non alors !  Je fixe le pignon avec un rilsan, sous les yeux éberlués de Pat,  retend la chaîne sur le pignon du dessous et on repart. Finisher un jour, finisher toujours !  Dans la descente technique, le Stump est magique. Je passe sans réfléchir là où j'y allais doucement avec les autres vélos, le vélo survole les obstacles avec une fluidité vraiment jouissive, attention quand même à l'excès de confiance . Un gling gling curieux. Je vérifie tout, même les clefs de la voiture sont là :-) . Montée suivante, la chaîne se recoince. En retournant le vélo pour réparer on constate ... que j'ai perdu le levier de l'amorto . Zut , c'était ça le gling gling . On remonte, on le retrouve, merci Richard ! Au passage, Oliv me rapporte mon multi-outil que j'avais oublié de remettre dans le sac après la réparation. Quand je vous disais que j'étais en forme. Du grand JP aujourd'hui,  j'en rate pas une . On repart, Pat et Richard coupent par la route pour cause d'horaire. On continue. Traversée du Rocher d'Avon. Le soleil brille et les couleurs d'automne sont magnifiques. Des instants magiques. Je décide de sortir le téléphone pour prendre des photos en roulant. Bon, vous me direz qu'un single truffé de rochers et de racines n'est pas l'endroit idéal. Allez, je vais vous dire : vous avez raison de penser ça. Je réalise soudain que je suis en descente, tenant le guidon d'une main et qu'il y a une grosse marche devant. Je fais ce que je peux pour éviter la catastrophe sous les yeux de Seb effaré,  et je réussis in extremis à arrêter le vélo sans tomber. Ouf, c'était chaud mais j'ai mes photos !  Puis on attaque le mont Andart. Arsouille avec Oliv, mais soudain, une ombre nous rattrape. Argh le Benoilator a retrouvé ses fameuses accélérations et met tout le monde d'accord :-) La Force est à nouveau avec lui . Bon, il est un peu cuit pendant 5 minutes derrière, mais quand même, il manque plus grand chose. Dans l'ascension de la Butte Montceau, j'arrache un pignon encore une fois en tentant de passer les trois furieux qui arsouillent devant moi . Un collier rilsan de plus, il reste 8 pignons, il y a de quoi faire :-) . On rentre en simplifiant le parcours pour éviter les passages trop raides. Beau final dans le massif de la Grotte aux Cristaux où je manque de détruire un pignon de plus dans la montée, puis dans Cuvier Chatillon où en roulant au cap, on déniche des supers singles inconnus et une dallounette qui plaira à Pat . Retour après 3h25 de roulage, 44km , 700m de D+, une patte de dérailleur et deux pignons 1/2 en moins mais beaucoup de plaisir à rouler par cette belle journée . Cette forêt est magique en cette saison pour peu qu'il y ait du soleil. Et je commence à me demander si malgré son poids supérieur, le Stump ne serait pas une bonne idée pour la Granit avec des roues lights, à coup sûr, j'atomise mes scores en descente.

Bilan mécanique :

-Patte HS -> 2 pattes commandées 
-Ressort de plaquettes HS , la tension de chaîne ayant forcé sur la roue , il faut dire que j'avais un plateau ovale, pas idéal pour rouler en single speed , surtout avec un tout suspendu qui fait varier la tension  -> plaquettes changées 
-Axe de verrouillage de la roue arrière tordu , trop forcé pour sortir la roue quand la chaine était hyper tendue 
-2 pignons de la cassette cassés 
-un pignon tordu -> cassette à la poubelle remplacée par une neuve + changement de la chaîne
-axe du moyeu déplacé -> changement de l'axe 
-levier amorto tombé  -> levier refixé et bien serré cette fois

dimanche 18 octobre 2015

Dimanche 18/10/15 : Retour à Barbizon







Météo d'automne incite à retourner dans note belle forêt de Bleau. Peu de volontaires en ce premier jour de vacances de la Toussaint. Mais la qualité est là avec Xav qui vient jouer avec son magnifique Fat Trek tout neuf, monté en 27,5x4.0 ( ça doit faire des roues de 31 pouces ! ) , et Benoit qui retrouve Barbizon après plus d'un an d'absence. Bref, c'est un moment historique. Quant à moi, j'ai monté le Stump 29 en 27,5+, mais avec un montage différent de l'année dernière. Trouvant les pneus trop pénalisants sur le roulant, j'ai monté les nouveaux  Panaracer Fat Nimble. La sortie en masse de montages 27,5+ dans les grandes marques de VTT permet de disposer maintenant de gommes beaucoup plus performantes ( et moins chères )  . En l'occurence, les Panarecer sont un peu plus étroits que les Vee Trax de l'année dernière mais beaucoup plus légers et moins cramponnés. Un test de roulage sur route montre immédiatement une énorme différence, la résistance est à peine plus importante qu'avec des pneus de largeur traditionnelle et ils ne pèsent que 750g. On retrouve donc Xav sur place, après avoir salué Mary & JM qui étaient là (presque ) incognito. J'ai tracé un parcours ludique, mais qui va se révéler  plus technique et physique que je ne l'imaginais. En fait, c'est un super parcours, qui combine technique, ludique et une belle dizaine de grosses montées raides. Xav nous montre qu'il a retrouvé la forme et saute partout avec son Fat tout en envoyant du lourd dès qu'il faut pédaler. Super content de rouler ici avec Xav et Benoit qu'on avait pas vu ou presque l'année dernière à Bleau. Départ "Pedalator" , les sensations sont immédiatement bonnes avec le Stump. Les jambes aussi vont mieux que ces dernières semaines. On tourne ensuite dans Apremont, je perds mon GPS dans la première descente, j'avais réalisé un nouveau support hier mais la colle n'était pas bien sèche et les fixations n'ont pas tenu. Rien de grave, retrouvé facilement et un collier rilsan fera officie de sécurité pour le reste du parcours. Xav découvre la descente technique de la Mare aux Liqueurs, on passe sans souci avec nos montures, et je réalise que le Stump est bien plus efficace que l'Intense en virage serrés. Il va falloir retourner dans la descente aux 4 épingles de Bast pour valider tout ça . On remonte ensuite par le belle bosse pavée et pentue vers le Mont d'Ussy pour une belle boucle. La montée que nous avait montré JM l'année dernière fait bien mal aux jambes et j'ai du mal à en venir à bout car les fougères sont immenses cette année et mon guidon va se prendre à plusieurs reprises dans l'une d'elles, rendant la progression encore plus délicate. Du technique ensuite, avant de remonter par la descente pavée où Xav trouve l'énergie en haut pour arracher le Fat et passer la grosse marche en racines. Je devrai m'y reprendre à deux fois pour faire pareil. On enquille ensuite la piste de DH puis on remonte vers la Croix du Calvaire avant de rejoindre Denecourt par le joli sentier en balcon où les vélos filent comme le vent. Le Stump passe sans souci la descente de Denecourt avec l'épingle à droite , et on se dirige vers Cassepot pour profiter de ce superbe endroit. Les Platières puis le célèbre sentier en descente, avant de prendre la variante du jour qui nous emmène vers les Vestiges ( aie les jambes ! ) puis Remiremont que je parviens à passer , yes :-) :-) . On enchaîne ensuite par la Pierre Margot et le Rocher Canon, où les fougères font cette fois au moins 1m50, on a l'impression d'être dans la jungle, super rigolo ! On a vite fait de se perdre, et il faut compter sur la voix pour se retrouver. Retour par la féroce montée impossible. On passe à gauche avec Benoit pendant que Xav tente le tout droit, une première mais c'est trop raide. Nous allons ensuite chercher la montée terrible dans les cailloux vers les Hauteurs de la Solle que j'avais passé l'année dernière. Ce sera la seule à résister aujourd'hui, plus assez de force pour passer sur ce tapis de cailloux fuyants à 40% . Retour classique ensuite, avec Benoit qui envoie dans la ligne droite, je bénis les nouveaux pneus, sinon je n'aurais pas pu suivre. On arrive à la voiture avec 4h20 de roulage pour 5h de sortie, 46,7 km, 980m de D+ et 10,7 de moyenne. 

dimanche 11 octobre 2015

Dimanche 11/10/15 : Choisel

Oh le beau Fat ! 
Xav de retour dans la team KHS, on a hâte de le voir à l'oeuvre à Bleau sur sa nouvelle monture 
Avec 4 belles journées pour sècher le terrain, Choisel était au programme pour ce week-end, malgré un tarif assez prohibitif au regard des prestations. Messieurs les organisateurs, un petit effort pour 2016 pour s'aligner sur le standard des autres randos de la RP. Super groupe au départ : outre Benoit définitivement revenu aux affaires, Seb, Pat, Philippe, Xav, David et Christophe sont avec nous, sans compter notre OliVTTiste réputé malade ( bronchite ) et qui opte pour un petit parcours. Xav nous surprend avec un magnifique Fat tout neuf, ça va envoyer du lourd cet hiver à Bleau.  Départ tranquille et habituel avec la montée vers le château de Breteuil au soleil levant, toujours une belle image quand on débouche devant le château. J'ai repassé le FM056 en mono-plateau de 32, j'ai du mal à me réhabituer au double que je trouve quand même pas idéal quand il faut passer en quelques secondes du plus grand au plus petit développement. Du roulant et des bosses sur cette première partie, la montée de la Madeleine, et de sacrées accélérations de David et Christophe quand il leur prend d'appuyer un peu. Comme la semaine dernière, Benoit chauffe doucement et augmente le rythme significativement passé la première demi-heure. Après quelques enchaînements de montées/descentes, on rejoint le premier ravito où on retrouve Philippe et Oliv qui sont partis après nous et ont suivi le 40. Nous repartons donc groupé.  Notre OliVTTiste, a du avaler des médicaments suspects pour sa bronchite, vu qu'il file comme le vent en tête du peloton. Nous roulons plus tranquillement avec Seb, Benoit et Philippe. Cette partie est bien sympa avec quelques beaux passages et le fameux raidar dans le sable et les racines que je n'avais pas grimpé depuis longtemps. Technique bleausienne pour franchir la grosse racine au milieu qui forme une belle marche puis technique écrasement des pédales pour grimper le reste, ça passe avec les applaudissements du public. Content le JP :-) . Pas de doute, le vélo de route, c'est bon pour la puissance, car désormais j'arrive à emmener le 32 devant là où j'avais du mal avec un 28 avant. Passage "JR" dans les Vaux, où on rattrape David et Christophe stoppés par une crevaison de David. Benoit grimpe sans problème le gros raidar suivant, les jambes et la puissance reviennent rapidement.  Nouveau regroupement au ravito 2, où je retrouve Henri, un collègue du boulot, juste après avoir aussi croisé Pierre, ex collègue . C'est fou toutes les têtes connues ici. Benoit suivant sans souci, je décide d'appuyer un peu plus sur cette partie, pour rattraper Seb qui a soi-disant mal aux jambes mais est parti devant comme une fusée ( il cherchait ... à nous rattraper nous pensant devant ) . Dans une descente rapide, Pat me dit que j'ai perdu quelque-chose. Check rapide, tout est là. Bon, ça devait être un caillou. Arrivé en bas, je m'étale après que ma pédale ait tapé une souche , et voit arriver Philippe avec ... les clefs de ma voiture. Wouahhh ! Alors là, je reviens de loin. Merci Philou mon sauveur. J'ai du mal à comprendre comment elles ont pu sortir de la poche, mais les faits sont là . Passage ultra boueux où un vététiste glisse sur une racine et finit par un plongeon spectaculaire dans la rivière.  Dernière partie assez roulante, avec la longue montée du mini golf pour finir, où j'appuie pour rejoindre Philippe et mes clefs, après avoir perdu du terrain dans le single précédent ralenti par des concurrents ayant du mal avec les racines. Arrivée à Choisel après 3h20 de roulage et 1100m de D+ pour 59km. Parcours agréable avec le beau temps.

dimanche 4 octobre 2015

Dimanche 04/10/15 : Raid de l'Yvette à l'Orge

Depuis quelques années, la tradition veut que le SLC VTT St Michel vienne en force à pour la rando de l'Yvette à l'Orge. Ca tombe bien puisqu'elle part de Savigny, donc à domicile, un vrai bonheur de se lever à une heure raisonnable. Belle participation annoncée : Seb chaud bouillant après plusieurs week-ends où il n'a pas pu rouler avec nous, Pat qui teste pour l'occasion un superbe SR Orbea carbone monté en 2x11, prêté par nos amis de Bouticyle Ste Geneviève. Et bien sûr une belle équipe de furieux petits hommes verts avec à leur tête le féroce OliVTTiste sur son destrier noir, prêt à pourfendre les chemins qui se dresseront devant ses roues. Inscription club avec une longue liste, notre secrétaire n'écrit pas vite, alors ça prend pas mal de temps :-) . Départ à pas loin de 9h, il y a quand même 70km à faire avec 1200 de D+ , et je sais qu'ils y sont ,  et en plus concentrés sur la 2ème partie du parcours avec une sacré boucle exploitant tous les secrets de l'Escargot de Marcoussis. Nous partons tranquillement, sauf Philippe qui envoie du lourd dès le départ. Benoit , prudent, reste en queue de peloton pendant que je discute avec Richard . En arrivant dans la forêt de Saulx, Oliv décide de faire la peau au fuyard et appuie d'un coup sur les pédales comme un forcené, suivi par Seb qui ne demandait que ça. J'accélère un peu mais pas trop, mode coach pour Benoit qui est là pour reprendre le rythme. On tourne à l'envers de d'habitude, et l'organisation a déniché les moindres recoins exploitables, avec une boucle dans le Bois des Carrés près de la Folie Bessin où je n'avais jamais posé un crampon et qui s'avère très agréable. Nous roulons avec Stéphane et Benoit, un peu en retrait du groupe de tête mais pas tant que ça. Le coup de pédale de notre Benoilator revient tout seul , et aucune bosse ne lui resistera dans son style caractéristique tout en décontraction et fluidité. Cette première partie est roulante, avec quelques passages sur la route pour rejoindre le Bois du Déluge où nous trouvons un terrain tout à fait praticable après une semaine sèche. Stéphane, encore en plein reprise après son opération du genou a coupé sur le 48, nous sommes donc tous les deux avec Benoit, comme au bon vieux temps et c'est un vrai plaisir de retrouver mon compagnon d'aventures :-) . Nous avançons à un bon rythme, on ne doit pas perdre beaucoup de temps sur le groupe devant. Nous retrouvons tout le monde au second ravito, particulièrement bien fourni, avec même des fruits frais. Mention très bien à l'organisation, tout est au top. Il y a même de charmantes jeunes femmes sur le parcours , dont un couple qui envoie du lourd, voilà une adversaire coriace pour Mary. Nous les retrouverons tout au long du parcours qu'ils effectuent au même rythme que nous. Nous repartons pour la 3ème étape qui va être la plus physique du jour. On enchaîne la montée de la tour de Monthlery suivie par une exploitation remarquable du potentiel de Marcoussis. Une première montée en haut de l'Escargot par un single inconnu entre les maisons. Je décide d'enclencher le turbo dans cette montée et au sommet, je vois le groupe de tête pas très loin. Je me rapproche, reviens sur Pat puis appuie en bas de l'Escargot monté sur la plaque, fait l'intérieur à Olivier et je finis dans la roue de Seb. J'attends alors Benoit et Philippe qui depuis quelques kms a vu le Benoilator lui rappeler que rien ne sert de courir, il faut partir à point . Notre pauvre Philippe est justement cuit à point et souffre dans les bosses. On découvre alors un superbe single derrière le terrain de trial, je suis stupéfait car cela fait des années que je passe à 10m de là sans l'avoir jamais découvert. Superbe passage technico-ludique. Mais en bas , et bien on remonte sur un chemin le long de la version route de l'Escargot ! 3ème bosse en 3km, ça tire sur les jambes. On découvre un tunnel inconnu qui nous amène au ravito 3. Regroupement , restauration, c'est reparti pour la 2ème monté de l'Escargot !! Ils n'y sont pas allé de main morte les traceurs. Puis nous filons sur le Bois de St Eloi , où connaissant le parcours dans l'autre sens je sais qu'on va encore monter raide. Philippe se paie une grosse crampe aux deux cuisses. Il parvient quand même à repartir, encore 2/3 bosses et c'est le ravito 4. Encore une découverte avec une bouclette composée d'un gros raidard puis d'une jolie descente technique, avec le final classique où nous rentrons à Mach 2 jusqu'au gymnase à la poursuite Seb qui fait fumer ses roues et d'Oliv le chevalier vert sur son beau cheval noir . Belle matinée et beau parcours vraiment bien pensé , avec au final 72 km , 4h10 de roulage et 1200 de D+. Et le plaisir d'avoir roulé presque au complet depuis très longtemps, reste plus qu'à ajouter Bast et la team KHS sera à nouveau prête à affronter tous les raids qui se présenteront sous nos roues. Il faudra aussi travailler le Haka pour impressionner les foules au départ et décourager la concurrence :-) :-)

dimanche 27 septembre 2015

Dimanche 27/09/15 : Les Virades de l'Espoir

Mais non, vous ne revez pas, c'est bien le Benoilator qui est de retour :-) 
Semaine très difficile, avec de gros soucis perso qui me font renoncer à l'Offroad Granitic Morvan. Ce ne sera pas cette année que je découvrirai les sentiers de Bourgogne sur le VTT. Je me sens de plus fatigué, conséquences du stress mais aussi de ma bronchite qui a bien fatigué l'organisme. Au dernier moment, j'opte donc pour les Virades de l'Espoir à St Remy, un classique de la saison, avec un parcours plutôt roulant qui permet de profiter de la Vallée de Chevreuse sans trop tirer sur la machine, juste ce qu'il me faut. Comme un petit clin d'oeil, le destin me réserve une excellente surprise. Je tente une nouvelle fois de convaincre le Benoilator de revenir rouler avec nous et ... il accepte !! Je relis le message, vérifie que ce n'est pas un fake, mais non, pas de doute, waouh ! C'est donc avec une certaine émotion que je retrouve un rituel qui a marqué de longues années de VTT : je passe chercher Benoit chez lui , "vers" 7h20 , avec un peu de retard quand même, faut bien reprendre les bonnes habitudes. Nous retrouvons aux inscriptions une délégation de St Michel , avec quelques nouveaux inscrits, accompagné de notre Ultra-Raideur de choc, OliVTTiste. Et devinez quoi ? Encore une surprise, il est juché sur un magnifique destrier flambant neuf, prêt à envoyer du lourd . Argh, c'est pas au programme du jour, et faut laisser à Benoit le temps de reprendre le rythme. On opte pour un mix entre le 46 et 70km ce qui devrait faire une sortie d'environ 60km .
Le FR116 de notre Ultra Raideur 
Nous voilà partis, sous la traditionnelle fraîcheur matinale de St Remy à cette époque de l'année. La petite descente initiale nous refroidit un peu plus, heureusement, ensuite, il y a la belle bosse en lacets où Oliv ne résiste pas à l'envie de tester son nouveau jouet. Et évidemment, ça fuse. Pfuiii ... va falloir appuyer pour le suivre dans les bosses désormais. Pause regroupement au sommet, Benoit est en mode "raid", comme le veut la tradition. Petit à petit, il hausse le rythme, et j'ai un moment d'angoisse quand je le vois sprinter en haut d'une bosse déposant tout le monde. Il parait qu'il était gêné par un autre concurrent. Il nous suivra sans grand mal le reste du parcours, juste prudent dans les passages physiques le temps que la confiance et le rythme reviennent. A part le soleil, pas grand chose à signaler sur le parcours, agréable mais roulant et contournant, un peu trop d'ailleurs, les passages difficiles de la VDC, notamment dans les Vaux où on roule un bonne partie sur la piste cyclable. Pas grave, c'est bien adapté au programme du jour, et je n'ai pas envie de trop forcer. On perd Benoit à une intersection mal balisée, OlivTTiste et Olivier Pa. me disent qu'il est devant. Notre infirmier n'écoute que son bon coeur pour soigner une jolie concurrente blonde tombée dans un petit passage technique, et du coup, on enclenche le turbo pour revenir sur Benoit. La moyenne fait un bond en avant, tout comme le cardio, et on file à Mach 2 jusqu'au ravito 2, avec Oliv qui envoie du lourd sur son nouveau joujou. On retrouve tout le monde au ravito, et on repart pour une dernière boucle qui nous ramène à St Remy après 60km et 900m de D+ pour 3h20 de roulage. Un sandwich, une bonne bière, et on rentre contents à la maison .

dimanche 20 septembre 2015

Dimanche 20/09/15 : la Renard d'Yerres

Les week-ends se suivent et ne se ressemblent pas. Retour sur un parcours "Renard" mais cette fois sous un magnifique soleil.  J'ai une contrainte horaire, donc le coté rapide du parcours m'arrange bien . La team KHS s'est volatilisée pour l'occasion, tout le monde imagine un parcours tout droit sur des allées boueuses . Et non, tout faux ! Pas de D+ au programme sur ce terrain, mais de superbes enchaînements de singles.  Quelques passages gras, mais rien de dramatique et un terrain bien meilleur qu'on aurait pu croire dans l'ensemble . Dont un passage "Larchanesque" après le 1er ravito, vraiment tip top et rendu bien technique par le terrain un peu gras qui demandait de bien soigner les trajectoires sur les devers et talus raides.  Un des plus beaux singles que j'ai eu l'occasion de rouler en RP où de nombreux concurrents étaient littéralement en perdition.  De beaux passages variés dans la forêt de Senart  : single "Bleau" dans la bruyère, single dans l'herbe, single grassouillet et trounicotant, racine, montagnes russes, tout y passe ! Un peu de roulant pour le retour vers Yerres, mais on rejoint rapidement la forêt de la Grange qui nous réserve une belle surprise à quelques kms de l'arrivée : une belle zone technico-ludique sur les derniers kms, avec des marches, des sauts et même une piste de DH . On sort du dernier single à 10m de l'arrivée ! Je me suis régalé sur le FM056 lancé plein gaz et profitant des relances et de la super maniabilité du vélo. Le Black Panther a confirmé ses talents sur terrain mixte. J'ai bien du doubler 200 personnes sur le parcours, j'avais une envie folle d'appuyer sur les pédales , maintenant que je peux enfin respirer correctement :-) . J'ai remplacé la fourche DT Swiss par ma Suntour Epicon, vidangée et repassée en 100mm. Ca change tout ! Amortissement bien meilleur, précision de l'avant en nette amélioration rendant le vélo super précis dans ses trajectoires et toujours ce fonctionnement au top de cette super fourche : ultra sensible sur les petits chocs mais avec une excellente tenue hydraulique qui la freine bien en compression et permet de passer des grosses marches ( et il y' en avait une belle à la fin ) sans frayeur . 

dimanche 13 septembre 2015

Dimanche 13/09/15 : le Raid des Renards mouillés

Je n'avais pas fait la Rando des Renards depuis plusieurs années. Le nouveau parcours n'a rien à voir avec le passé : presque tout le tracé sur des singles dont certains inédits pour moi , des passages ludiques, des passages techniques mais rien d'effrayant, des bosses, pas mal de bosses en fait, des copains, des descentes derrière Mary pour observer ( la trajectoire ) , bref très sympa .  Départ matinal, rendez-vous à 7h pour un départ à 7h15 , la famille Pedalator craignant les bouchons . Pfuiii ... pas humain ça !  Bastien déclare forfait à la dernière minute, dos bloqué . Zut alors . David est quant à lui bien présent au rendez-vous et me parle de son programme 2016. Un peu de pluie à partir de 9h, mais ça mouillait à peine à travers les feuilles. Ca va passer me dis-je ... Eh ben en fait non, ça s'est mis à tomber de plus en plus fort, jusqu'au déluge . Un temps à pas mettre un Benoit dehors. Perdu Mary et JM qui ont fait un arrêt veste de pluie, on était pas très loin du ravito 2 mais ne les voyant pas arriver je suis reparti, pas le moment de prendre froid avec ma bronchite. La suite , top pour ce qui est du parcours, mais la cata au niveau pluie . De belles descentes techniques inédites rendues assez délicates avec le terrain glissant. Mais le choix de pneus ( Nobby Nic devant , Black Panther Xtrac derrière ) était adapté : vélo parfaitement contrôlable. Le déluge a fini par me gâcher ( un peu ) le plaisir. J'avais beau prier pour que ça s'arrête, ça n'arrêtait pas d'empirer. Mais pas bâché. La fin fatigante car les singles étaient collants , ca ne bourrait pas au niveau des pneus mais ça consommait le double de watts . J'ai pris les variantes "faciles" pour raccourcir, trop d'eau . Remonté un nombre incalculable de concurrents sur les 15 derniers kms. Arrivé au gymnase à 12h35, la pluie a eu un effet inattendu : plus aucune gêne respiratoire . Mon cadeau d'anniversaire ( lunettes vélo avec verres à ma vue traités anti-humidité ) a fonctionné à merveille : pas la moindre buée , le bonheur . Ma veste de pluie s'est révélé aussi bien étanche , démonstration probante : j'avais mis le gobelet écolo réutilisable dans la poche arrière . Fatale erreur : la pluie a rempli le gobelet , puis débordé et rempli la poche. A un moment, je me demande ce qui me tire comme ça dans le dos : j'avais 2l de flotte dans la poche !!! Arret vidage de veste sous les yeux médusés des autres concurrents. JP@inside. Petit souci : dans la poche , il y avait les clefs de la voiture. J'aurais parié que le transpondeur était HS pour démarrer la voiture, mais non ouf, c'est solide ces trucs là . Et enfin, un grand merci à JM pour le pret du bidon, vu que mal réveillé ( évidemment, à une heure pareille !! ) , j'avais oublié le camel au garage. Bon, ceci dit , ça manquait pas d'eau sur le chemin :-) . A refaire sur terrain sec car le tracé était vraiment superbe, sur le sec ça aurait été du bonheur total . Bravo aux organisateurs ! Et bon rétablissement à notre Bast. 

dimanche 6 septembre 2015

Dimanche 06/09/15 : Ballancourtoise

Grosse bronchite cette semaine avec deux séjours chez le toubib. Mais difficile de résister à la Ballancourtoise, surtout avec un beau soleil. Malgré tout , j'aurais mieux fait de rester couché. Beaucoup de mal à respirer au début, mais l'effort contribue à nettoyer les poumons, donc je continue sans forcer, mode thérapeutique on . Rapidement, les forces manquent. Pas mal aux jambes mais impossible d'appuyer fort sur les pédales. Histoire de compliquer les choses, le nouveau plateau de 22 que j'ai monté hier pose problème : à plusieurs reprises la chaîne se coincera entre les deux plateaux nécessitant un arrêt de 30s pour remettre tout en place. A revoir d'urgence. Je profite quand même du parcours exceptionnel, je ne sais pas où les traceurs vont chercher leurs idées, mais cette rando n'a rien à voir avec les autres qui tournent pourtant dans le même coin. Des passages vraiment tip top, ludiques, et techniques. Pas trop raisonnable, je mets un point d'honneur à venir à bout des pires raidars. Mais le dernier super raide à la fin de Videlles va me mettre à mal. Je rejoins le dernier ravito en mode réserve. J'y retrouve Richard, mais le laisse filer lorsque nous repartons. J'ai la tête qui tourne et je décide de couper par la route les derniers kms en arrivant à Champcueil. Je file direct à la voiture. Retour difficile, j'ai du mal à conduire et je fais un petit malaise en arrivant à la maison. Je dors 1h et ça va mieux. Pas gagné pour la participation aux championnats de France marathon à Tournus, il va falloir un petit miracle, dommage, la forme était au top depuis les vacances. 65km, 4h40 de roulage et 1100m de D+ . Un super bravo aux organisateurs, tout était parfait : parcours, fléchage, ravitos, .... Du boulot de pro, un investissement incroyable pour les bénévoles, c'est bluffant. 

dimanche 30 août 2015

Dimanche 30/08/15 : Baston à d'Huison

Grand soleil 
Ravitos bien fournis
Nouveaux parcours cette année à d'Huison avec un tracé "à la carte" composé de plusieurs boucles en trèfle que chacun pouvait prendre à sa guise permettant de moduler la distance entre 20 et 80km. Nous optons pour le 80 et c'est une belle équipe qui se retrouve au départ . Bast , venu pour un petit tour tranquille en mode raid, Seb, de retour sur le VTT en mode reprise, Pat, Oliv, Ludo, Stéphane . Inscriptions rapides, nous partons à 8h15. Le rythme est tranquille, j'en profite pour discuter avec les uns et les autres, du projet secret ( pas tant que ça ) d'Oliv, des vacances de Steph, etc ... Un coup d'oeil à l'avant, eh mais ... le Bastounet, il envoie déjà du lourd. Enclenchement du turbo pour recoller à la tête à la faveur d'une bosse, une sélection s'opère et nous ne sommes plus que 5 avec Bast, Seb, Pat et Oliv qui a remis des pneus 'humains' sur son Spectral et a retrouvé du rythme. Le rythme augmente de plus en plus et nous avalons la première boucle très agréable du coté de Boutigny avec quelques beaux passages en single très fluides . Malgré les pluies de jeudi, le terrain est sec, juste un peu ramolli pour éviter la poussière et bien accrocher, bref parfait. Il fait par contre assez humide et j'apprécie comme une bénédiction mes nouvelles lunettes de vélo avec des verres à ma vue, évitant la formation de buée comme précédemment avec les clips optiques additionnels.  Je n'en reviens pas du rythme de Bast et Seb, moi qui pensait faire une sortie tranquille avec mon nez bouché depuis une semaine, ce ne sera pas pour aujourd'hui; Heureusement, en chauffant mes poumons se débloquent et j'arrive à respirer correctement. Il valait mieux, car je vais faire tout le parcours dans la limite haute du cardio, quasi au seuil. Je me dis que les deux lapins à l'avant vont bien finir par payer leurs efforts s'ils n'ont pas raconté d'histoires sur leur entraînement réel. Pat n'est pas en reste et tiens la forme qu'il aurait voulu avoir à la Granit, il n'hésite pas à en rajouter par moment, pfuiii , ça fait mal aux jambes cette affaire là ! Heureusement que j'ai pris le semi-rigide qui me permet de revenir comme un boulet de canon dès que la pente se durcit un peu . Pensée pour Benoit, quelle trouvaille cette selle suspendue, je prends un plaisir fou sur ce vélo ultra réactif et maniable. Mais ça suffit tout juste à suivre. Après le premier ravito, Oliv disparait à l'arrière , sans doute resté avec Ludo et Steph qui venaient d'arriver. C'est reparti encore plus fort, le GPS indique bientôt 40km pour moins de 2h de roulage. Quelques singles sympa, mais l'essentiel du parcours est sur des chemins assez larges et roulants ce qui n'empêche pas les bosses de se succéder rendant le parcours usant, mais elles ne sont pas très raides et je ne passerai jamais le petit plateau.Heureusement que je suis resté en double, le 36x11 est bien utile pour les lignes droites dans les champs. Ravito 2, avec des petits sandwichs au fromage, excellente idée le salé, car il fait très chaud et on perd pas mal d'eau et de sel. Nous repartons, la sueur perturbe l'écran tactile du GPS et les 30s que je prends à le bricoler m'empêchent de passer un petit groupe à l'entrée d'un single. Mauvais plan, car je vois mes petits camarades prendre le large devant. Le temps de pouvoir passer, il y a un bon trou à combler et ça ne ralentit pas ! Je finis par revenir dans une bosse bien raide sur la route, passe Bast, reviens sur Pat. Je fais la descente suivante à fond pour reprendre Seb, tellement à fond, que je finis par me trouver bien seul. Aie, loupé une bifurcation à droite. Je remonte, il fait de plus en plus chaud, niveau d'eau en baisse, j'ai senti un début de crampe dans la dernière montée, et j'ai donc augmenté la fréquence de vidage du camel, il va bientôt falloir le remplir . Déjà 68km, mais où est le ravito ? Je retrouve Bast, Seb et Pat, arrêtés pour un ravito maison, Seb donne gentiment un peu d'eau à Bast qui est à sec. Il fait pas loin de 35° au soleil, ça tape . Finalement, le ravito était 1km plus loin. On refait les niveaux, eau et sucre car on a bien donné et on repart pour le final où Seb nous là joue version coupe du monde. Cardio au taquet pour suivre le fuyard, dans une zone où je me souviens d'un affrontement similaire avec le Benoilator. Bast a rendu la main . Je ne lâche rien, mais suis stoppé par un signaleur sur une traversée de route. Aaargh, il a repris 100m, une bosse, on envoie tout ce qu'on peut avec Pat, qui prend le relais dans la descente. Finalement Seb loupe une bifurc, regroupement général au pied de la butte Herbert. Le terrain me convient mieux, je suis décidé à ne rien lâcher. On attaque la bas de la montée, je passe en tête, Seb dans ma roue. Seb Schurter va--il me faire le coup du sprint sur les 100 derniers mètres et profiter de sa vitesse en descente ? Progressivement j'accélère tout en rythme. Et , petit à petit le trou se creuse, eh eh , ça va le faire. Je donne tout sur la dernière partie de la montée qui est longue , putain, ça tire dans les jambes, faut tenir. Et voilà la descente, je me doute que mon adversaire va tout donner, donc faut y aller. 36x11 enclenché, je relance dès que possible. Ouah, ça va vite, le FM056 vole , au point que j'ai un peu mal à prendre un virage un peu resserré à gauche mais ça passe dans un nuage de poussière.  Top 10 sur Strava au passage . Je sprinte comme un dératé sur le faux plat suivant, établissant le record de pulsations de la rando sur les 500 derniers mètres. Et voilà l'arrivée après 79,3 km , 3h56 de roulage et 1200m de D+ . On a bien mérité la boisson fraîche et le sandwich ! Fléchage impeccable, traversées de route sécurisées, ravito bien fournis, bravo et merci aux organisateurs .


dimanche 16 août 2015

Dimanche 16/08/15 : sur les traces de la Ballancourtoise

Bast de retour parmi nous 
Retour du Pays Basque hier, long trajet même si la circulation était plus fluide de prévue. Donc pas évident de se lever tôt mais l'envie de rouler avec les copains est la plus forte et en plus , Bast est de retour parmi nous :-) . Pat a prévu un remake de la Ballancourtoise, je propose de les retrouver à Mondeville ce qui me fait 1h de sommeil en plus. Du beau monde ce matin : Bast, Oliv en plein entraînement pour la Meije, Philippe rencontré à la Granit, et notre Marco toujours aussi véloce quand ça monte et un peu moins quand ça descend. Le rendez-vous fonctionne, mes petits camarades sont un peu en retard et je prends le parcours à l'envers pour les croiser. Ca me permet de régler un pb de butée sur le dérailleur avant. Je retrouve tout le monde est nous voilà partis. Temps magnifique mais frais. Je retrouve avec plaisir le FM056, un vrai petit jouet ce vélo. Ca me permet de tenter de ne pas trop perdre de terrain sur Marco qui attaque à chaque bosse et Philippe qui a un sacré coup de pédale. Notre Oliv a transformé son Spectral en char d'assaut indestructible pour le Meije : pneus de DH, pignon de 42 à l'arrière. Le bémol, c'est qu'un char c'est lourd : voilà donc notre OliVTTiste qui a actualisé le célèbre mode raid du Benoilator, Mais dans la version Olivolator, la vitesse en montée est vraiment réduite : comme la Meije , c'est 70% du temps en montée et 6000m de D+, je conseille à Olivier de revoir sa monte pneumatique pour un version plus roulante et moins energivore. C'est bien de ne pas risquer de crever en descente, mais faut pas non plus être crevé en haut des bosses :-) . Avec un double plateau 22x36 devant, je ne suis pas sûr non plus de l'utilité du pignon de 42 à l'arrière. Revenons au parcours : toujours aussi top . Du single ludique , de belles bosses, quelques talus bien raide dont un que je suis bien content d'avoir grimpé. Un groupe super sympa, des sentiers bien secs mais pas trop, du grip et du plaisr. Bref , une belle matinée. Belle utilisation du bois de Videlles et de son D+ et D-. Le tank indestructible casse quand même la chaîne, la réparation dure un peu mais Bast file sa pince magique qui d'ailleurs ne quitte plus non plus mon camel, et OliVttiste peut repartir. Nous avons une contrainte horaire avec Marco, on quitte donc le groupe pour rentrer ... par la route. Changement de décors, faux plat montant avec le vent dans le nez, Marco m'explique comment prendre et passer les relais sans forcer. La vitesse n'a plus rien à voir avec la version chemins, toutes suspensions bloquées et cardio bien sollicité, on rendre à Mach 2 sur Mondeville. Mon bien sympa aussi, mais quelle différence sur la route en le VTT et le Viper, même avec le FM056 , rien à voir. Au final 50km, 3h30 de roulage et 800m de D+, il me manque encore 100m pour finir le challenge Strava 11000m de D+ .