dimanche 26 avril 2015

DImanche 26/04/15 : la Viking VTT ou plutôt la Scoumoune VTT

La Viking VTT avait été un des bons moments de la saison 2014, donc je l'avais cochée sans hésitation pour cette année. Tout semble bien se présenter : un bon groupe partant au départ  : David, Hervé, Pat, Eric, Christophe, Seb , JM & Mary. Quelques inquiétudes pour la météo mais ça devrait tenir jusqu'en début d'après-midi. Je décide samedi de remettre le plateau de 30 sur le Cube, il y a quand même 1800m de D+ et quelques bosses bien raides et longues. Première alerte : aucun souci pour changer le plateau, par contre, la chaîne vibre beaucoup dans cette configuration. J'ai beau chercher, rien d'évident . Une dent tordue à Bleau ? Peut-être mais alors ça ne se voit pas plus que ça. J'essaie avec une autre chaîne , pas mieux . Pas le temps d'y passer la journée, je remets le 32, ça me fera les cuisses me dis-je. Réveil matinal pour rejoindre Bonnières sur Seine , quand même 1h de route depuis la maison. Je suis pas du matin, j'ai tout préparé la veille pour ne rien oublier. J'oublie quand même un truc important : prendre mon traitement anti-allergique, depuis 15 jours je fais régulièrement des crises, et j'ai les bronches un peu prises. Eric a déclaré forfait, mal de dos, pas de nouvelles de Christophe, mais je retrouve bien tous les autres protagonistes au départ. Mary attend sa copine Sandra, David discute avec Seb, Pat fait des signes un peu plus loin, Hervé préfère faire le 60 il est en reprise, JM s'élance, pas vu avec qui, on met donc en route, David passe comme une fusée,  et dépasse Mary toute seule qui peste, sans doute une incompréhension avec son groupe, bref c'est un peu le bordel ce départ. Impossible de suivre David, je ne suis pas bien du tout, je n'arrive pas à respirer, ça siffle , ça tousse, mauvaises sensations, je passe en mode gestion du problème, heureusement Pat et Seb ne partent pas trop vite, j'arrive à rouler avec eux . Le single montant du départ est sec, beaucoup plus facile que l'année passée où ça glissait à mort. Je passe le coup de cul final, sans forcer, ça me rassure, je peux pas rouler trop vite, mais je devrais pouvoir finir le parcours et habituellement lorsque je suis chaud, la respiration s'améliore. Le vélo fait un bruit bizarre dès que j'appuie un peu fort : clac clac . Je ne vois pas d'où ça peut venir, tant pis . A la faveur d'un tunnel tout noir où nous ne sommes pas à l'aise avec Pat , Seb prend un peu d'avance. On accélère un peu, Pat relance dans un virage en montée et paf, chaîne cassée. Réparation sans trop de soucis, malgré un maillon récalcitrant. J'en profite pour enlever les manches de la veste, il ne fait pas froid et je chauffe dur. On rejoint Seb peu après au ravito, les bronches ont chauffé, je me sens mieux. Nous repartons pour la boucle en forêt de Rosny que je sais physique : on enchaîne les bons coups de culs , le terrain offre du grip, de beaux passages en single et des descentes rapides, j'aime bien ce parcours qui est typé et change de nos randos habituelles. Je parviens à rester en tête de notre petit groupe, une bonne bosse, j'appuie et là : pschiiiiiiiii , pneu avant dégonflé en 30cm. Un clou planté bien dans l'axe, en plus le préventif a séché, montage d'une chambre obligatoire. L'écrou de la valve est quasi impossible à enlever, on y passe un temps pas possible malgré la pince que j'ai toujours pour ce cas de figure; Je regonfle, et on repart, l'arrêt assez long ne m'a pas fait de bien, je suis à nouveau gêné pour respirer, je perds rapidement de vue Pat et Seb, d'autant que cette partie est dure. Un petit groupe des Sangliers du Vexin passe à toute vitesse, dur pour le moral. Une grosse bosse manque de m'exterminer, je tiens au mental,, regrette beaucoup de ne pas avoir le plateau de 30, mais ça passe et ça fait chauffer les bronches, je peux rouler plus vite ensuite. Je rate une bifurcation en rentrant dans Bonnières, heureusement j'ai la trace GPS , je rejoins le ravito 2 situé au point de départ et ma petite coupe me place devant Seb et Pat qui arrivent après moi, je n'étais donc pas loin derrière. Pat ne se sent pas bien, il décide de ne pas repartir. On repart avec Seb, mais je sens mon pneu avant mou . Arrêt regonflage lorsque Pat qui nous observait s'approche pour me dire que j'ai un GROS problème : et pour cause, la chambre sort du pneu par une énorme entaille sur toute la hauteur !!! Surement un silex, mais quand ? On réfléchit, Seb a des grosses rustines spéciales déchirures. On démonte, on installe le gros rectangle de plastique collant, on regonfle, la chambre ne sort plus. Pat conseille d'abandonner, mais la boucle du 45 de l'autre côté de la Seine est magnifique, je prends le risque. Je tente quand même le stand VTT du départ, mais il n'a pas de pneu , on en profite pour bien gonfler à la pompe à pied. C'est reparti , on appuie sur la partie plate qui suit. Il commence à tomber des gouttes. Deux gars passent, je prends leur roue , je me sens beaucoup mieux , on les rattrape et finalement on les distance. Un virage, ouh là , le vélo est flou, je tâte l'avant : dégonflé. Raaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh! Et moi qui ait dit à Philippe il y a 15 jours que je ne crevais plus depuis longtemps en mettant volontairement des pneus plus solides. J'aurais du toucher du bois. Seb me passe une chambre. Il tombe des cordes maintenant. On répare , et on décide de faire demi-tour vu l'heure ( déjà 1h30 d'arrêts ! ) et la pluie. Je fais 100m, pshiiiiiiiii, à plat . Si , si , si !! Deux épines dans le pneu . Déjà là avant ? Allez savoir . Heureusement Seb a une autre chambre. Merci à lui, un vrai sauveur :-) . Dernière réparation après suppression des épines. Je découvre une petite brindille coincée derrière le galet supérieur du dérailleur : explication du clac clac. Retour au point de départ. Je gagne un bidon au tirage au sort, comme quoi ... On retrouve Hervé qui a fait le 60. On discute , puis retour à la voiture où je me change histoire de ne pas en plus attraper froid. Promis, je reviendrai pour conjurer le sort!

dimanche 12 avril 2015

Dimanche 12/04/15 : Rallye de la Tour

Pas le courage de me taper un aller/retour à Cahors pour le Roc Trespouzien, je laisse donc Pat profiter tout seul du Bergougnou avec Mary & JM, snif , ce sera pour l'année prochaine. Plus de place depuis longtemps à la JR, donc je me rabats sur le 70km du Rallye de la Tour, un grand classique de l'Essonne que je n'avais plus fait depuis quelques années, il tombe toujours au moment de la JR. Ludo, Oliv et Philippe sont partants, on se retrouve à 8h aux inscriptions où il y a pas mal de monde avec le beau soleil annoncé. C'est plutôt du brouillard qui nous attend au départ, pas chaud et humide, je n'y vois rapidement plus rien avec mes lunettes. J'ai viré les gardes-boue et mis des pneus pour le sec la veille après une semaine de beau temps. Erreur d'appréciation, il a du tomber un déluge localisé sur le parcours qui est affreusement gras et glissant dans la zone celèbre de Turpin. L'Ikon renforcé et tubeless ready à l'arrière confirme que malgré les crampons bas, il reste polyvalent et j'arrive à passer partout, y compris un terrible raidar droit dans la pente. Sortis de Turpin, le terrain est plus agréable et la moyenne augmente rapidement. On alterne roulant et de belles bosses, et nous tenons un rythme élevé. Oliv n'avait pas menti en me disant la semaine dernière que Ludo et Philippe tenaient la forme. On alterne en tête du groupe, au grès des aléas de parcours. Après le second ravito à St Cheron, nous nous lançons dans une très belle boucle du coté de Breux-Jouy. Un terrain que je ne connaissais pas, joli et ludique. Ludo qui sait beaucoup de choses, nous explique que nous passons à coté d'un des plus grands camps naturiste de France. Bigre, je n'en avais jamais entendu parler. On hausse le rythme et il ne nous arrive rien :-) . Ou presque car Philippe s'arrête pour regonfler, puis second arrêt en haut d'une grosse bosse bien longue pour changer la chambre définitivement percée. Sa jante est un peu fendue à l'intérieur et plus étanche, donc pas de tubeless pour l'instant. On discute sur la meilleure manière de réparer. On prend le chemin du retour avec une nouvelle escale au même ravito. Il fait maintenant bien chaud, agréable de rouler dans ces conditions. On appuie toujours fort sur les pédales, et Oliv commence à accuser le coup, son gros Spectral n'est pas parfaitement adapté à ce type de parcours à la fois roulant et physique. Quelques belles montées où je titille mes petits camarades nous ramènent à Turpin. On tourne dans le sens inverse de l'habitude et je redoute le passage des ornières que nous prenons habituellement dans l'autre sens. Inquiétude justifiée, on en bave pour passer cette zone quasi impraticable. Un pensée pour le Benoilator qui aurait bien grogné à ce moment là . Puis on remonte le long du mur de l'autodrome avec de finir par un très beau passage dans le bois de l'autodrome, où un talus bien raide se présente, je tente sous l'oeil perplexe de Philippe, et ça passe :-) . Merci l'Ikon , et un peu les jambes aussi . La forme est bien là aujourd'hui . Nous finissons quelques minutes plus tard avec 69,5km au GPS en 3h49 de roulage  à plus de 18km/h de moyenne et 1140m de D+. Le vélo est couvert de boue tout comme le cycliste mais la matinée a été bien agréable.


dimanche 5 avril 2015

Dimanche 05/04/15 : Barbizon

Trop d'eau pour aller rouler sur la Cernaysienne. J'ai déjà donné les deux dernières années et me suis juré de ne plus remettre mes roues en Vallée de Chevreuse lorsque le terrain est trempé, pas amusant du tout et trop de mécanique à faire ensuite sur le vélo. Nous optons avec Pat pour une sortie à Bleau pour profiter du magnifique soleil annoncé. Un monde fou sur le parking, ce sont les vacances de Pâques et les grimpeurs sont venus de loin. J'ai pris l'Intense mais en version 29 avec ses roues normales en prévision d'un parcours assez physique, une variante de celui tracé par JM il y a 15 jours. Ca fait une grosse différence : je perds en motricité et plus généralement en adhérence, je gagne en maniabilité avec un vélo qui tourne beaucoup mieux et surtout, ça consomme moins de watts pour avancer :-). Cela me permettra de grimper pour la première fois la grimpette du Mont Ussy avec les pavés que nous prenons habituellement en descente. Cardio au taquet au sommet, mais passage réussi , youpi . Dans les passages techniques, le vélo est moins sécurisant mais plus précis et je réussis à passer à quelques endroits qui me résistaient habituellement avec des sensations excellentes : geste maîtrisé et passage propre. Ca me fait penser à notre Bast qui nous manque, reviens vite, sinon, tu pourras plus nous suivre, on devient de vrais chamois aussi :-) . Il y a aussi quelques passages bien mouillés, curieusement, plutôt sur les sommets que dans les creux. On rentre par les Vestiges, c'est plus sec dans cette zone, l'adhérence est donc bonne, je me bats pour passer, ça tire dans les jambes quand on monte direct depuis tout en bas. Je passe la fameuse dernière marche un peu en travers, ça m'expédie à droite, mais le grand guidon de 740 spécial Fat trouve ici toute son utilité : avec le pneu normal, il me donne un bras de levier au top qui me permet in extremis de redresser la trajectoire et de vaincre ce passage mythique. Par contre, je n'ai plus de jambes pour Remiremont qui suit et butte sur le sommet que Pat passe presque, il s'en fallait de 10cm. On écourte un peu la fin : ma roue libre se met à faire un bruit de crécelle qui n'inspire rien qui vaille. Erreur de parcours en redescendant Cuvier Chatillon par le GR , on se retrouve au rond point de Barbizon. Retour aux voitures après 38 km, 1000m de D+ et 3h30 de roulage .