dimanche 31 mai 2015

Dimanche 31/05/15 : La Démons de Gueret , démoniaque !

Les loups de Chabrière

L'année dernière, nous avions failli avec Bastien , aller faire la 2ème édition d'un nouveau raid dans la Creuse, la Démons de Gueret , sur les toujours avisés conseils de notre ami Pedalator. Cela n'avait pas pu se faire faute d'anticipation suffisante, du coup je l'avais cochée de longue date sur le calendrier au vu des retours élogieux. Cette année, la team KHS est un peu décimée, mais Pat est partant aussi. Départ tardif vers 19h30 pour concilier les obligations familiales en cette veille de fête des mères, nous arrivons vers 22h45 au Campanile où JM & Mary dorment déjà du sommeil des pédaleurs acharnés. Installation rapide, et au dodo. L'édition 2015 s'annonce bien corsée, le raid monte en puissance et c'est plus de 70km et 2800 de D+ qui sont annoncés. Autant dire qu'avec Pat, on a des doutes sur notre monoplateau de 30 dents à l'avant, il parait que c'est plus roulant que la Granit, ça vaudrait mieux ... Une bonne nuit, un bon petit dej où JM & Mary viennent nous faire un petit coucou pendant qu'on bavarde avec deux particpants venant de Bordeaux à qui on révèle le secret du jour : il y a 700m de D+ que l'année précédente. Il y a moins de 10 minutes entre la Chapelle Taillefer, lieu de départ et Gueret, nous y sommes à 8h pour un départ groupé prévu à 8h30. Seul petit bémol d'une organisation parfaite toute la journée, il n'y a pas de file pour les pré-inscrits et du coup on perd un temps incroyable à récupérer les plaques, on arrive sur la ligne in extremis. Un quad nous ouvre la route sur le premier km, puis il nous laisse le champ libre. Devant, quelques fusées dont les traceurs de la Granit s'envolent. Une pensée pour Benoit, la journée s'annonce longue, passage en mode raid :-) . On reste ensembles avec Pat et Mary. Ca monte presque tout de suite, une montée pas trop raide qui permet de chauffer les jambes mais qui dure un bon bout de temps. Bon, le 30 tient le choc , les gambettes aussi. Je sens Mary un peu craintive dans les premières descentes, elle n'a pas encore retrouvée toute sa confiance. J'ai changé la chaîne qui claquait ces derniers temps, elle ne claque plus là, elle saute ! Grrrrrr , ça va être gênant cette affaire, j'aurais du mettre une cassette neuve, pas eu le temps. Je bricole les réglages, mais je serai condamné à passer à pieds les montées > 20% heureusement rares sur le parcours. Cette première partie reste relativement roulante : ça monte et ça descend , mais les chemins sont assez larges, le terrain est identique à la Granit avec une différence notable : tous les deux/trois kms , alors que le terrain est sec voire poussièreux, on trouve des zones ultra molles du fait du ruissellement, marque de fabrique du coin. Les gués, passages de ruisseaux, ou marécages gluants sur 20m ne sont pas rares et font partis du folkore local. On distance un peu Mary à la faveur d'une ou deux descentes un peu plus techniques mais elle nous rejoint au premier ravito situé au km 21. 500m de D+ à ce stade. Amorto de son Spark un peu trop gonflé, elle nous fait peur en tentant de le dégonfler à la main, un truc à finir à plat ça ! C'est reparti, ça monte comme après tout ravito qui se respecte. Nous roulons à nouveau de concert, puis je prends un peu d'avance sur mes camarades. On arrive au km 35, et là, d'un coup , changement de décors. Une descente vertigineuse, granitesque voire plus. Heureusement c'est sec, mais je poserai le pied sur un pente à 40% qui se termine sur deux rochers qui me font douter de pouvoir tourner avec le vélo qui gliiiisssse . On entame une sacrée partie de montagnes russes, et cette fois, ça monte plus raide et dans les cailloux. Je prie pour que les jambes tiennent, le 30 me tire bien dans les pattes. Arrivée au ravito 2, située dans le parc à loups de Chabrières. Super ravito, il y a du saucisson, il ne peut plus rien m'arriver de grave. Pat arrive peu après , suivi à quelque distance par Mary. On fait des photos des loups de l'autre coté de la palissade, beau spectacle inhabituel. Nous voilà repartis; Cette fois, ça ne rigole plus : montées et descentes sont raides et techniques, mode Granit on . A la faveur d'un raidar bien costaud, je prends à nouveau un peu d'avance. Ce passage est top : plein de descentes dans la tourbe avec des épingles, que j'arrive bien mieux à passer avec le Cube qu'avec le Fat à Bleau.
On place les épaules, un coup de frein et ça tourne tout seul, à gauche , à droite, à gauche, à droite, waouh, le pied, j'adore. Puis ça monte ... Plus personne derrière, je décide de continuer jusqu'au ravito 3 prenant beaucoup de plaisir sur les passages techniques qui serpentent entre les arbres et les rochers. Ravito 3 , km 52, arrêt rapide , je croise JM qui sort de la boucle qui nous ramène à ce ravito ensuite. Bigre, il a pas chômé. Pas de Pat ni de Mary, je me lance sur la boucle, qui commence par un sacré toboggan avec une belle descente, longue et rapide , longue, longue ... Donc forcément, va falloir remonter tout ça . Et effectivement c'est le cas : une longue, longue, longue montée , bien raide sur une bonne partie, avec des ruisseaux et des cailloux. Ma fortune contre le plateau de 26 devant. Je ferai une pause de 30s, pas par lassitude physique mais mentale, j'aime pas quand ça tire comme ça dans les jambes. Je parviens quand même en haut, encore une petite enfilade et des jolis passages, on revient au ravito, tout va bien, donc je ne m'arrête pas, je me dis que ça va se calmer. Et non, pas du tout ! Un portage de la mort, où je dois m'accrocher aux arbres pour pas redescendre.  Encore plein de beaux passages en descentes raides dans la tourbe, voyant au loin une zone molle, je me lance plein gaz dans un tobbogan et bien, insuffisant : le vélo s'arrête net au milieu de la masse noire dans laquelle je m'étale de tout mon long, surpris par ce ralentissement express. Encore des montées, j'ai en mémoire un profil descendant après le km 63. Ah ben pas tout à fait, on se retrouve sur un micro single au bord d'un énième ruisseau qui serpente en montagnes russes au milieu de racines énormes. Ca monte moins mais ça avance pas plus vite pour autant. Je prend du mauvais coté du ruisseau à un moment, la roue avant se bloque dans un trou et me voila en tonneau dans un buisson de ronces, aie, ça pique. Je repart avec un gars du club de Mornac. La chute m'a filé une crampe à la cuisse gauche, pas moyen de le suivre, ça tire dès que je mouline; Puis je me souviens d'un conseil d'Eric, faut mettre du braquet. Ah, essayons : je me mets à grimper en danseuse avec 5 dents de moins et ça marche d'enfer : je me rend compte que j'ai encore du jus , dépasse mon camarade de jeu, et je retrouve un très bon rythme pour le final qui me ramène au point de départ avec un grand sourire, 6h10 de roulage au GPS , 2400m de D+  (ça suffisait ! ) et 73,7 km. Une sacré belle épreuve que j'ai adoré, et un bon entraînement pour dans 15 jours. Organisation au top, balisage vraiment parfait, ravitos bien fournis, sucré/salé à partir du 2ème, plateau repas à l'arrivée, et beaucoup de sourires et de bonne humeur, bravo ! Ah j'oubliais : pour la Granit, aucune hésitation, plateau de 26 devant :-)

dimanche 24 mai 2015

Dimanche 24/05/15 : Igny

Deux biches derrière l'arbre au centre
Les échéances de juin approchent avec les Démons de Guéret la semaine prochaine. Je prévois donc une sortie un peu chargée en D+, un beau raid de 70k sur Bleau. Malheureusement, contrainte imprévue, madame doit travailler dimanche, il faut faire à manger aux enfants. Retour à 13h max à la maison. Je change donc les plans pour une sortie à Igny, plus proche, et permettant de tracer un parcours avec pas mal de belles bosses bien raides. Bastien qui devait être des nôtres doit malheureusement déclarer forfait, et Seb aussi, trop loin nous dit-il pour ce week-end, ce qui nous laisse perplexes vu que c'est en théorie beaucoup plus près de chez lui. Nous nous retrouvons à 7h30 ( enfin presque, j'ai passé 5 minutes à retrouver mes lunettes :-)) sur le parking de la mairie. Pat, Bruno et Marco sont de la partie, belle équipe ! Olivier nous a donné rendez-vous sur le parcours avec son vélo collector, comme l'année dernière où il était finalement parti à contre-sens avant qu'on le croise le genoux en sang suite à une chute. On attaque par Verrières, une grosse pensée pour le Benoilator, avec la célèbre montée infernale qui permet de réchauffer rapidement tout le monde pendant que Patrick peste contre ce départ tonique, juste ce qu'il n'aime pas, mais pas trop le choix vu la configuration du terrain. On file sur le single le long de la forêt, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Belle rencontre en ce petit matin ; deux biches pas du tout farouches nous regardent ( des vraies hein ! voire photo ) . Les sensations sont bonnes après 1 mois d'entraînement assez intensif. Je teste pour l'occasion une nouvelle arme secrète : un plateau de 30 dents ovale. Je ne sens pas de différence perceptible au pédalage, mais ça donne l'impression d'avoir plus de force dans les pentes,  à confirmer. Coup de fil d'Olivier, il nous attend au Belvédère. Quel belvédère ? Je suis perplexe, finalement, je réalise ... qu'il est parti à contre-sens, eh eh, l'histoire se répète. On finit par se comprendre après deux coups de fil, rendez-vous au Petit Clamart. On s'amuse bien dans cette zone de la forêt super ludique quand c'est sec, physique aussi avec de sacrés raidars, mais ça passe bien, je peux donner du rythme pour ne pas trop me faire larguer par les accélérations fulgurantes de Marco et Bruno mais qui se calment assez vite quand ils voient la pente durer. Le single le long de l'A86 est presque sec, on file dessus, j'adore ces sensations, le vélo se comporte à merveille, bien réglé pour la semaine prochaine. Nous arrivons à la passerelle. Et devinez quoi ? On retrouve notre OliVTTiste le genou en sang ! Faut pas faire mentir la tradition. Un coup de pompe dans le pneu arrière qui donnait un peu de flou et nous repartons pour le bois de Clamart. Olivier est bluffant avec son engin, comme quoi c'est pas le vélo le plus important ! On grimpe la fameuse montée des frappeurs de mains, plein de souvenirs ici , entre les sorties avec Benoit et l'époque à peine imaginable où Bast avait du mal à passer le sommet sur le vélo . On se fait quelques montées en rythme et on prend la petite descente raide sur la droite dans la montée qui retourne sur le plateau . Souvenirs ici aussi . Marco, Bruno et Oliv prennent la version light, Pat se lance, c'est raide quand même ce truc, plus le choix j'y vais aussi, ben c'est chaud quand même ! On remonte, pause au soleil au sommet, le pneu arrière de Marco donne quelques signes de faiblesse, séance regonflage peu après la reprise. Retour vers Velizy en remontant la piste de DH . Marco sprinte sur le bas, je me dis que s'il tient à ce rythme, Absalon a du souci à se faire mais voyant la pente, il se rassoit finalement tout en continuant à appuyer avec allégresse sur les pédales. On longe le mur et on passe du coté Meudon pour une boucle riche en belles bosses qui piquent les jambes. Avec l'inévitable montée de la tour Telecom où Marco et Bruno nous refont le coup de l'attaque, mais la pente de plus en plus raide les force à reprendre un rythme plus raisonnable et l'écart n'est pas si grand au sommet . Sur un petit coup de cul raide avec des racines qu'on attaque sur le mauvais rapport, je retente le coup, butte dans une grosse racine et me prend un beau tonneau dans la pente avec l'épaule droite qui se déboîte un peu et le cuissard qui se déchire. Gloups, je mets quelques minutes à retrouver mes esprits et nous repartons . Pas longtemps car cette fois, le pneu arrière de Marco est bel et bien crevé , chambre obligatoire. Du coup, on est obligés de raccourcir un peu le parcours, l'heure a tourné avec nos petits incidents. Je coupe au GPS et décide d'appuyer plus fort sur les pédales, les jambes sont toujours là. La moyenne remonte rapidement, les chemins sont plus roulants, le 26" collector a du coup un peu plus de mal face aux 29" carbone lancés. C'est sympa de filer sur ces beaux sentiers bien secs, il y a du grip et des sensations de pilotage dans les singles. En arrivant du coté de Jouy, trois gars passent comme des missiles sur un bout droit. On enclenche le turbo et on prend les roues, ça va donner une belle partie de manivelle avec le premier d'entre eux qu'on poursuit dans les singles tournicotants plein gaz, excellents sensations, ça me rassurer pour la semaine prochaine. On prend le magnifique sentier en balcon au-dessus de Bièvres, à pleine vitesse, excellent moment, j'adore ce passage. La descente traditionnelle nous ramène dans Bièvres puis dans la forêt de Verrières pour le single de la N118. On repart à nouveau plein gaz, et je passe facilement le coup de cul super raide du milieu, c'est bon signe, il ne passe pas à tous les coups celui-là. Retour aux voitures après une dernière grosse bosse après 3h54 de roulage, 1250m de D+ ( on a coupé ) , le tout sous un beau soleil.  OliVTTiste ramasse un clou de 2cm dans la dernière partie, il était temps d'arriver :-) . Un excellent moment de vélo avec les copains.


dimanche 17 mai 2015

Dimanche 17/05/15 : La Lyricantoise

Pendant qu'une grosse délégation du SLC VTT opte pour le Paris Roubaix, j'inscris la Lyricantoise dans mon programme, la version printanière de l'Hivernale que je n'ai curieusement jamais faite, ayant notamment préféré la Garennoise ces dernières années pour son parcours plus long . Garennoise fort tristement annulée au dernier moment cette année faute d'autorisations. Il n'y a donc plus à hésiter. Pat, Seb et Bruno sont partants, mais Pat m'envoie un message en fin de soirée pour m'annoncer un départ à 7h15 ! Trop tard pour changer de plan et prévenir mes petits camarades à qui j'ai donné rendez-vous à 8h. Et vraiment pas le courage de me lever à 5h30, donc notre pauvre Pat roulera tout seul. Un SMS nous confirmera qu'il est parti le premier à 7h20. Nous nous élançons avec Seb et Bruno vers 8h10, sous un beau soleil et une petite fraîcheur. J'ai sorti jambières et manchettes. Je garderai les jambières, légères tout le parcours, ça fait tenir les pansements. Première chute route après qu'un chien ait traversé la route devant le Viper hier,ce qui m'a allégé de quelques grammes de peau sur la jambe droite. Nous sommes comme d'habitude rapidement dans le vif du sujet, les singles de Larchant sont vraiment uniques en région parisienne. Ca tournicote, c'est technique, que du bon en vue de la Granit. Malgré les entraînements de la semaine, les jambes répondent bien. Heureusement car Seb ne tarde pas à pousser sur les pédales et imprimer un gros rythme. Nous suivons avec Bruno, puis me sentant vraiment bien, je prends la tête et en rajoute une couche. Notamment dans une montée sur le bitume, avec une grosse pensée pour Dark Frankor :-)  Nous arrivons rapidement au premier ravitaillement au km 15. Quel plaisir de profiter de ce terrain exceptionnel et parfaitement sec. Ca change des conditions souvent délicates de l'Hivernale. Nous repartons sur le même tempo. Une flèche trompeuse suivie par des vététistes devant nous nous expédie dans la mauvaise direction, la confusion étant entretenue par un fléchage VTT présent mais de couleur verte au lieu du rose jusqu'alors. On se retrouve dans un chemin en plein champs qui nous éloigne de la forêt, ça ne peut pas être bon, demi-tour et nous retrouvons finalement les flèches roses qui étaient précisément ... dans la direction opposée ! Nous arrivons à la bifurcation du 60, qui va nous envoyer sur une boucle de nature très différente : beaucoup plus de grands chemins roulants . Le temps commence à se faire long depuis le premier ravito , déjà plus de 20 km , je commence à avoir une petite faim, j'attrape une pâte de fruit dans ma poche et du coup mes petits camarades prennent de l'avance. Je reviens, mais je sens que je suis moins bien. Je reste donc sagement à l'arrière de notre petit groupe, on croise Olivier P. qui a crevé et qui nous rejoindra finalement au ravito atteint au bout de 47 km ! 32 km ( avec notre détour ) , ça commençait à faire très long. Seb envoie du lourd dès le départ du ravito qui selon la tradition est évidemment en montée. J'ai du mal à faire l'effort à froid pour le suivre : je distance Olivier et Bruno mais je reste à 50m de Seb à l'entrée dans les singles, où il y a du trafic. Je le vois s'éloigner, me faufile, mais il est loin et je n'ai plus assez de jus pour revenir. Je continue donc sur un tempo moins ambitieux en suivant un petit groupe qui avance correctement mais va me gêner dans les parties techniques où le travail à Bleau paye : tout passe sans frayeur hormis une grosse double marche qui ne m'inspire pas. Ce passage est vraiment tip top, et le plaisir est bien plus grand avec ce temps que dans les conditions du mois de février. Quel terrain de jeu pour nos amis de Larchant, les petits veinards ! Petit à petit les jambes reviennent, je finis par distancer mon groupe et attaque avec plus de détermination l'enchaînement de bosses final. Encore une erreur d'aiguillage en suivant un groupe de l'ACBB qui dévale tout droit dans une descente alors qu'il fallait tourner à droite. On remonte, petit single, on débouche sur le parking pour la fameuse dernière boucle locale que beaucoup zappent sans voir la flèche à droite qui nous fait remonter. Les jambes vont de nouveau très bien, je pulvérise mon record sur ce segment Strava. Arrivée au bout de 62km ( contre 58 pour le parcours officiel ) , 4h15 de roulage et 1200m de D+ . Quant à Seb, pas d'inquiétude, il est prêt pour la Granit où il est d'ailleurs désormais inscrit :-) .


jeudi 14 mai 2015

Jeudi 14/05/15 : Saulx

Sortie à Saulx avec notre OliVTTiste qui fignole les réglages de son proto secret pour Paris Roubaix en atendant le cadre de rechange du Spectral et son 29" carbone ultra light made in China. Malgré son coté rustique, la machine est redoutable et Olivier a les jambes qui le démangent ce matin. Il ne rate pas une occasion d'accélérer, ce qui m'arrange moyennement : je me ressens encore des efforts de dimanche dernier même si la puissance est là . Je me teste sur la montée impossible, grimpée sans difficulté ce qui valide les réglages du Cube. Pour le coup, le proto d'Oliv trouve ses limites, la roue avant lève de trop. L'Ikon se montre très mauvais dans les descentes grassouillettes, aucun grip derrière , l'arrière balaye tout le chemin -> à virer pour la Lyricantoise de dimanche .  Avec le 30 dents devant, je suis à la rue lorsque mon compagnon du jour pousse des accélérations sur les bouts droits, je pense un moment que le 11 dents ne passe pas, mais si , il est là , rien à faire pour tenir la cadence imposée par le 44x11 du Decat collector. 40 km , 2h25 de roulage et 650m de D+ à l'arrivée, belle sortie sympa et tonique.

dimanche 10 mai 2015

Dimanche 10/05/15 : le Tour de l'Essonne

La Granit approche et l'entraînement n'est pas au niveau souhaité pour l'instant, la faute à un boulot trop prenant et aussi à un peu de malchance météo et mécanique sur les épreuves longue distance que j'avais prévues au calendrier. Du coup, je considère avec méfiance l'approche de la Mazaryvette ce dimanche. Une belle rando que j'apprécie mais dont le terrain de jeu supporte par endroit difficilement l'humidité ( que LeBleu me pardonne :-) ) . Je me dis qu'il faut trouver une alternative pour assurer le coup avec la belle météo prévue. Et donc, comme je me suis équipé depuis maintenant presque un an d'un ces objets roulants qui permet de passer du côté sombre de la Force, pourquoi ne tenter une épreuve route ? Je jette un oeil sur le calendrier et tombe rapidement sur le Tour de l'Essonne : 170 km au départ de Longjumeau . Voilà exactement ce qu'il me faut : pas loin de chez moi et de quoi tourner les jambes à bonne intensité pendant plusieurs heures. Un petit mail aux copains, dès fois qu'il y en ait d'intéressés. Et la réponse de Dark Frankor est immédiate : il est partant avec toute sa troupe de chevaliers de l'Empire pourtant déguisés sous les belles tenues blanches de l'AAOC. Pat attire mon attention sur le côté peu raisonnable de l'affaire "mais JP tu es bien conscient qu'il va falloir rouler à plus de 30 km/h en peloton ? " . Un de nos nouveaux membres du SLC, Richard est partant aussi, et enfin, voilà David qui est tenté par cette nouvelle expérience. Là où ça se complique , c'est quand Franck fixe le RDV à 6h30 chez lui. Ouah, c'est tôt ça . Mais bon, vu la distance, il faut partir tôt si on veut rentrer à une heure décente. Départ du peloton à 7h nous dit Franck, et sur une telle épreuve, il faut mieux rouler dans l'aspiration du paquet pour tenir le rythme. C'est un plaisir de retrouver Franck, Eric, Marco et toute leur sympathique et joyeuse bande au départ. Eric ne fait pas mentir la tradition  : une petite crevaison alors qu'on n'est pas encore partis, le changement de chambre s'impose, ça permet à David et Richard de se préparer pour qu'on parte tous ensembles. Le redoutable Arnaud et Patrick sont là aussi, attention, là il y a du niveau ! Je commence à demander quelle idée saugrenue j'ai eu de venir affronter nos amis routiers sur leur terrain et qui plus est sur une durée pareille. Ma fois, c'est une belle journée pour mourir en pédalant :-) . Un magnifique ciel bleu nous attend, petite fraîcheur matinale quand même, j'ai bien fait de prévoir les manchettes sur ma nouvelle tenue KHS91 2015 reçue le samedi. Nous voilà partis, ça tourne gentiment les jambes et les premiers kms sont urbains et ne permettent pas de lancer le train trop vite, c'est parfait. On discute avec David qui s'est inscrit à la Granit, good news et a aussi coché les démons de Gueret au calendrier, ben oui, faut quand même faire un peu de VTT et le Cube entièrement révisé attend son heure dans le garage. Richard suit aussi le rythme sans difficulté, sacré recrue pour SLC, allez dans pas longtemps, les p'tits gars d'AAOC, on vous met minables :-) . Si, si , on y croit ( désolé, c'est les produits, ça attaque les neurones ) . Petit à petit, le rythme augmente. Je parviens à prendre 1 relais, l'honneur est sauf. Franck gambade d'avant en arrière comme à ses plus beaux jours, ça fait plaisir de le voir aussi en forme. Le rythme augmente encore, avec parfois quelques accélérations d'Arnaud qui laissent tout le monde sur place, bravo champion. Le GPS indique bientôt 30 km/h de moyenne. Waouh, je n'en espérais pas tant , avec un objectif de boucler le parcours en moins de 6h de roulage. Si je tiens ce rythme me dis-je, on va faire beaucoup mieux ! Du coup, on arrive très vite au premier ravito situé au km 50, au pied d'une bosse ( tradition universelle route/VTT , après un ravito ça doit monter ) . Le ravito est du genre famélique : un peu de pain d'épice et d'eau. Je me félicite d'avoir prévu des provisions plus consistantes et j'avale une barre et une pâte de fruits. Nous repartons rapidement, ça monte, et ça accélère, le cardio monte et ça tire un peu sur les jambes, ne pas lâcher la roue devant , ne pas lâcher la roue devant .... aaaahhhhh zut, la roue devant elle est pas du groupe, ils sont 100m devant. Je m'arrache en danseuse, faut vite combler l'écart. Je reviens à 20m au sommet mais là , ça devient plat et ça embraye à mort devant. Me voilà en chasse à plus de 40 km/h en crachant mes poumons, ça descend maintenant c'est plus de 60 mais j'arrive toujours pas à boucher le trou, putain mais z'ont bouffé quoi au ravito ? Ah enfin, ça ralentit, faut dire qu'il y en a d'autres derrière, regroupement, ouf . C'est encore un truc que j'ai du mal à faire de rester dans les roues, souvent je pense à autre chose et derrière pas mal d'énergie dépensée pour recoller. Cette fois je me mets au centre du paquet et les kms défilent. L'Essonne est magnifique sous le soleil, on file à 35 km/h sans trop d'efforts, merci aux locos qui tirent devant. Quelques bosses font leur apparition, où David prend la roue des meilleurs. Le groupe se coupe en deux, je reste prudemment avec Franck et Marco , le rythme de ce paquet me couvient parfaitement et il reste quand même plus de 80 km, donc faut en garder un peu en réserve. Nous arrivons sans histoires au ravito 2 situé au km 107 ( et oui, quand même ! ) . Là , c'est un vrai repas : sandwich, salade de pâtes, yaourt. On retrouve tout le monde et on déguste tranquillement notre repas dans l'herbe et admirant le bel Orbea de Patrick ( version Bouticyles ) , dont le tube supérieur rose flashy ne passe pas inaperçu mais c'est le but de ce vélo de démo. Je veux bien le même mais avec du rouge à la place du vert. La batterie du GPSPhone donne quelques signes de faiblesse, je la remplace et bizarrement, la batterie de rechange pourtant chargée à 100% cette nuit ne veut pas fonctionner. Le temps de remettre l'ancienne et d'éteindre l'écran pour passer en mode éco, tout le monde est sur le vélo pour repartir. On va attaquer la partie la plus difficile du parcours : des enchaînements de bosses roulantes, mais qui tirent fort sur les jambes vu la vitesse. En bon vététiste, je préfère quand c'est ( beaucoup ) plus raide. Là , je souffre, mais je m'accroche. Heureusement, quelques éléments du groupe se font décrocher, ce qui permet à chaque fois de profiter d'un ralentissement pour se regrouper après le sommet et ça permet de décontracter un peu les jambes. David a filé devant à la poursuite d'Arnaud, il a peur de ce rien ce garçon.  Petit à petit on arrive en terrain connu, le GPS affiche plus de 130 km . Eric qui a beaucoup donné et revient d'un pb de dos, pioche un peu . J'en reviens pas de revenir à sa hauteur quand ça monte. La bosse de Marivaux va être une alerte : début de crampe à la cuisse droite, les encouragements de Franck sont les bienvenus. J'ai du mal à boire avec les gourdes, trop habitué au camel, donc je dois être en déficit d'eau et sels minéraux. Je prends la gourde de secours remplie de boisson isotonique et en bois un grande partie en espérant que ça passe. On file dans ligne droite de Janvry, je me réserve dans la descente vers Marcoussis, l'Escargot se profile et faut récupérer des crampes. Nous y voilà , je suis pas trop rassuré et décide de le monter sur le petit plateau contrairement à d'habitude. Tout le monde est devant, mais je sens que les crampes sont passées. Je remets en marche, et c'est assez plaisant de remonter une grande partie du groupe, je parviens à passer Richard dans le dernier virage et je finis à quelques mètres derrière Pat qui tient la forme aujourd'hui. Il ne nous reste plus qu'à filer en faux plat descendant jusqu'à l'arrivée. Le GPS affiche alors 166km en 5h25 soit 31 km/h de moyenne . Objectif atomisé, je n'en reviens pas ! Je sens bien mes jambes, mais sans être épuisé non plus. Une magnifique journée avec une super ambiance. Un grand merci à capt'ain Franck très attentif à ses ouailles tout au long du parcours. Et merci aux organisateurs qui méritaient mieux que 240 participants.


dimanche 3 mai 2015

Dimanche 03/05/15 : Savigny route

Grosse séance méca ce matin bien au sec dans le garage. Révision complète du Cube,remise en place du 30 dents, en vue la Garennoise qui remplacera finalement la Lyrancitoise : besoin de faire de la distance. Vidange de la fourche et passage de celle-ci à 110mm de débattement en vue de la Granit et peut-être de l'Ultra Raid de la Meige . En espérant que notre OliVTTiste aura pu d'ici là réparer son Spectral détruit dans une violente chute pendant ces vacances. Test du vélo, j'ai oublier de resserrer le guidon ! Pas de souci dans la rue, mais dans ma descente de garage à 30% c'est une autre histoire : le guidon tourne, la roue se met à 90°, OTB avec roulé boulé et atterrissage sur le dos dans le garage. Heureusement, pas de bobo, quelle andouille ! . Une fois remis de mes émotions, j'enchaîne sur le Viper dont l'indexation laisser à désirer ces derniers temps. Nettoyage et réglage aux petits oignons, ça passe nickel et précis. En fin d'après-midi, le soleil revient enfin. Je saute sur le Viper pour aller faire quelques tours à Rungis. Pas roulé dix minutes qu'un déluge localisé me tombe dessus, mais ça ne dure pas et ensuite il se met à faire vraiment beau et chaud. Retour avec quelques bourrasques, qui me permettent de faire les pistes d'Orly à 38,5 km/h de moyenne, jamais roulé aussi vite à cet endroit, top 5 sur le segment Strava à la clef. Youpi ! Les jambes vont vraiment bien, allergie en mode pause aujourd'hui, ça aide.


samedi 2 mai 2015

Samedi 02/05/15 : Chevreuse avec Pat en route

Pas de pluie prévue ce samedi matin, on en profite pour une sortie route avec Pat. Bruine et brouillard pas très agréable au départ, puis cela s'arrange en vallée de Chevreuse . Je souffre un peu dans les bosses, Pat à la patate mais je m'accroche, allergie pas guérie mais moins gênante que la semaine dernière. Il faut faire attention dans les descentes humides, les pneus route ne m'inspirent pas une confiance absolue.  On se relaie bien dans les lignes droites face au vent pour remonter la moyenne, la première partie du parcours très citadine nous ayant ralentis. Au retour, on retombe dans un épais brouillard humide qui ne nous empêche pas de monter l'escargot en cadence à 6s de mon record . Belle sortie au final . 


Vendredi 01/04/15 : Sortie entre les gouttes