dimanche 27 décembre 2015

Dimanche 27/12/15 : Darkside avec le maître Dark Frankor et ses troupes

Ils sont beaux les uniformes des guerriers du côté obscur :-) 
Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de rouler avec Franck et sa joyeuse bande de copains. Profitant des vacances et de mon excursion du côté obscur depuis quelques semaines, je répond avec plaisir à son invitation à venir rouler avec les troupes de l'AAOC ce dimanche. Patrick décide de m'accompagner pour m'aider dans la lutte sans merci qui s'annonce. Benoit, inquiet d'affronter toute l'équipe avec son VTT préfère la grasse matinée. A tord, Benoit, Franck a un vélo à te prêter, il ne reculera devant rien pour te faire découvrir son sport favori :-) . Rendez-vous pris à 9h devant chez Franck. Je mets toutes les chances de mon coté pour être à l'heure : lever matinal, petit dej tranquille, j'ai largement le temps, j'en profite pour bouquiner un peu. Ouh là, faut plus tarder là, je file au sous-sol, mais Moka le chat de ma fille, file comme la lumière par la porte ouverte. Arghl, il n'a pas le droit d'aller à la cave, mais il bondit dans tous les coins, pas moyen de remettre la main dessus. Je finis par réussir un plaquage digne des All Blacks et récupère le fauve pour le remonter dans la plus grande discrétion ( ou presque, vu les miaoux furieux ) . Me voilà à la bourre, je fonce vers chez Franck. Euh ... au fait ... faut passer par où exactement ?? Je teste toute les rues à nom de fleurs ... Muguet, Campanule, Marguerite, .... Ah ouf , voilà la bonne, juste au moment où le téléphone sonne et je découvre une bande de Chevaliers de l'Empire le regard noir qui attendaient le retardataire. Oups, ça commence fort ... Un grand plaisir de retrouver Marco , Eric et toute la bande. Nous voilà partis, ça ne traîne pas, faut être à 9h30 en haut de la bosse de Villejust. Patrick grogne, il n'aime pas les départs rapide à froid. Je me garde de tout commentaire, le rouge étant encore bien vif sur mes joues. Ah, sacré chat ! On arrive finalement pile à l'heure en haut de la bosse montée sur un bon train. On était pas les derniers, et on retrouve le reste de l'équipe. Notamment deux anciens qui vont m'impressionner toute la sortie : Alain et le tout récent Champion de France Master 9 de cyclo cross : Claude. Je signe tout de suite pour tenir leur forme au même âge. Pas de soucis pour eux à rouler à presque 30 de moyenne. Chapeau bas. C'est un groupe d'une bonne dizaine qui s'élance; Tiré par quelques cadors dont un petit jeune qu'il faudrait arriver faire revenir du bon côté de la Force vu le coup de pédale du garçon et ses pointes à plus de 50 dans les lignes droites. Nous voilà en train de rouler vers Chevreuse par une approche classique via le Déluge. Ca monte au train sans trop accélérer. Je reste prudemment dans les roues, premièrement parce-que je ne sais pas précisément où on va, deuxièmement , parce-que je ne sais pas trop à quelle vitesse ça va rouler ensuite, troisièmement parce-que j'aime bien en garder sous le pied pour le final, n'est-ce pas Seb ?  On tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, via Angervilliers. Bullion.  Quelques lignes droites où le rythme augmente soudain. Comme toujours, je rate le bon wagon faute de déceler les signes avant coureurs d'une accélération et me retrouve à chaque fois à chasser au taquet derrière le groupe de tête. Mais ça provoque un effet positif, les efforts débloquent le moteur et plus la sortie avance, plus mes jambes tournent facilement, petit à petit la puissance du côté obscur se diffuse et je me sens pousser des ailes. Les Molières, Janvry , nous voilà sur le chemin du retour. Petit incident mécanique avec la casse de deux rayons pour un des soldats de l'AAOC. Bah, deux rayons, c'est rien du tout, on a vu pire, hein Patrick ? On redescend le Déluge, ça file dans les descente. Je fais attention de ne pas forcer, j'ai un petit plan en tête pour l'Escargot qui arrive :-) . Nous voilà dans Marcoussis et c'est parti pour ma montée favorite. Je remonte en tête du groupe, ne sachant pas trop à quoi m'attendre. Mode tactique on, le plan est de suivre les premiers sans forcer et on avisera au premier virage. Bon, ça monte pas super vite, tout va bien. Marco juste devant moi ne s'envole pas, contrairement à mes craintes. Allez, je passe en tête, mais j'en garde sous la pédale. Juste avant le virage en épingle, une attaque à droite; Je contrôle, et le souffle court de mon adversaire me donne quelques espoirs. A la sortie du virage , je tombe 3 dents, mode danseuse, le compteur grimpe à 24 km/h et je repasse devant, nos deux anciens qui avaient pris de l'avance en point de mire. Je les rejoins juste au sommet, ne me retourne pas craignant un retour dans la ligne droite où je maintiens l'effort. Victoire , eh , eh :-) . Deux tours de rond point pour récupérer tout le monde et on file sur Nozay. Dopé par mon attaque précédente, j'ai des fourmis dans les jambes. Voilà la cuvette de Villejust et son célèbre faux plat montant. Je vois Dark Frankor qui attaque et s'élance devant le groupe. Profitant de ma position à l'arrière je me lance à fond dans la descente et passe comme une balle devant Pat, mode sprint allumé, je n'en reviens pas , ça tient je peux accélérer , et rattrape le maître pour le passer à mi pente. Bon, là j'ai surement commis un crime de lèse majesté, le payer surement un jour je devrai. Mais content à ce moment je suis :-) :-) . Retour avec une variante par Breuil et Epinay que je ne connaissais pas. Belle sortie dans une ambiance super sympa typique de cette belle bande de fous du vélo. Merci à Franck pour l'invitation, je me suis régalé. 92km, 3h27 de roulage de 800 de + à l'arrivée.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Belle bagarre dans l'escargot. Je comptais grimper tranquille puis j'ai vu l'ami Jean-Pierre sortir du bois.
J'ai vite compris qu'il ne fallait pas lui laisser trop d'avance. Je fais l'effort pour revenir et à sa hauteur je tente le coup en attaquant tout de suite.
La réponse n'est pas immédiate, je me relance une 3è fois histoire de gommer toute envie mais c'est déjà trop tard. Quand je me rassois, je m'enfonce dans la selle.
Le diable rouge revient fort et passe sans un regard, je souffle mon dernier gaz en espérant me refaire dans la grande ligne droite.
Je vois l'ami Jean-Pierre poursuivre son effort et je ne peux rien faire.
Elle m'a amusée cette bataille, l'ami Jean-Pierre est en grande forme et ça fait plaisir à voir.
Benoît c'est quand tu veux :)
Franck