vendredi 30 décembre 2016

Vendredi 30/12/16 : sortie glacée à Saulx

Il restait 21km à faire pour franchir la barre des 5000 km en 2016 . La météo ultra glaciale annoncée pour ce vendredi me dissuade de rouler le matin comme initialement prévu. Le froid ça va, mais avec les brouillard givrant en plus c'est une autre affaire avec l'humidité qui glace doigts et orteils. On opte donc avec Benoit pour un départ à 14h, la météo annonçant du soleil pour l'après-midi. Sauf que le brouillard ne lève pas, et nous partons donc en mode "aglagla" avec un Benoit emmitouflé dans plusieurs couches de maillots et vestes. Sa famille a un moment douté de sa santé mentale lorsqu'il a fait par de ses intentions, poussé aux dernières extrémités par un coach sans pitié. Lequel coach est tout aussi gelé, il fait vraiment froid aujourd'hui. La météo aviation prévoit une fenêtre d'amélioration entre 15h et 16h, on ne la verra jamais , la fenêtre ! Arrivé à Saulx, la forêt est magnifique ; tout est blanc, et le givre tombe en fine particules autour de nous. Si on avait plus chaud, on trouverait ça féérique. On tourne un peu dans Saulx, avec un pause photo pour immortaliser le moment. Le terrain est nickel, juste un peu ramolli en surface par endroit. Petite escapade du coté de la Ville du Bois pour monter la côte du Canapé, pas de chasse au KOM aujourd'hui, les musles manquent de tonicité avec le froid. J'ai pris une gourde ne prévoyant pas d'avoir besoin de beaucoup boire. Heureusement, car l'eau dans la gourde est transformée .. en glaçon ! On prend l'option courte pour le retour en repartant directement sur Saulx sans passer par le Bois de St Eloi. Le chemin qui permet de remonter sur Villejust est barré par des branchages. On contourne par le champ et ça nous mène dans un petit bois étonnant près du poste électrique. On se croirait à Larchant, même végétation. Il y a des abris avec des gros morceaux de pain . Pour appâter le gibier ? Bon, pas de chasseurs en vue, on continue sur des petits singles dans une végétation dense et pleine de lianes. Benoit fait tomber des averses de givre en se faufilant. Superbe et assez irréel. On se croirait au bout du monde et au milieu de nulle part, au point de se perdre/ On jardine pas mal à la rechercher de la sortie . On bnte dans un cul de sac près des lignes haute tension avant de finalement trouver la sortie et reprendre le chemin habituel pour remonter dans Saulx. On patiente derrière deux cavalières, puis Benoit qui regardait son GPS ne me voit pas tourner à gauche sur le single habituel , touche ma roue et tombe lourdement sur le côté. Zut de zut, il est un peu sonné sur le coup mais nous repartons tant bien que mal. Le temps de chauffer ( autant que possible ! ) un peu et il retrouve ses jambes pour placer une attaque dans la côte des meuniers à laquelle je n'arrive pas à répondre, ça manque de tonicité aujourd'hui pour cause de congélation. Retour à la maison après 33km et 2h20 de roulage/ Un souvenir de plus, pour une sortie vraiment inhabituelle par sa météo.

dimanche 18 décembre 2016

Dimanche 18/12/16 : Saulx-Marcoussis


Pas envie de me lever trop tôt ce dimanche, pas trop de monde sur la fréquence pour une sortie, Benoit toujours pas guéri. Donc j'opte pour une parcours au départ de la maison. J'hésite un moment à prendre le vélo de route, mais la météo froide et brumeuse m'en dissuade. Je décide donc d'aller faire un tour jusqu'à l'Escargot de Marcoussis, histoire de bien vérifier que les soucis de dérailleur du Cube sont de l'histoire ancienne. Départ à 9h20 de la maison, ça fait du bien de dormir un peu. Le temps est vraiment désagréable avec un brouillard pénétrant pas très agréable. Ce sont surtout les doigts qui picotent un peu. Le terrain est humide en surface mais pas de boue. La météo de donnant pas envie de trop forcer, j'avance en rythme mais sans mettre trop d'intensité. Je pousserai juste un peu plus fort dans l'Escargot pour améliorer un peu le temps de passage avec un chemin qui est moins en chantier que cet été et facilite le maintien du rythme. Je prends le passage montré par les trialistes pour redescendre sur Marcoussis, vraiment ludique cette zone. Puis retour classique par Nozay et Saulx. La transmission neuve fonctionne parfaitement.

dimanche 11 décembre 2016

Dimanche 11/12/16 : Larchant , galère mécanique

Super idée de Bast d'aller rouler à Larchant ce dimanche . Je saute sur l'occasion, bien qu'un peu fatigué, car cette année, l'Hivernale tombe pile sur la première semaine de vacances scolaires et je serai au ski. Pas d'autres volontaires, on se retrouve dans un brouillard à couper au couteau sur le parking en face du départ habituel de la rando. On n'y voit pas grand chose et j'ai du mal à me situer et reconnaître les lieux. J'ai pris le Cube, en prévision du D+ copieux, histoire de me ménager dans les bosses. On attaque un remake du parcours 2016, ça fait toujours plaisir de retrouver le terrain vraiment particulier de Larchant. Les singles ultra tournicotants dans des bois pleins de lianes et de mousses qui donnent un petit côté "Jurassic Park", mais pas de TRex en vue, heureusement ! Il faut très humide mais le terrain est bien dur, grip au top, et tous les passages un peu délicats habituellement passent sans émotion forte. Dans une des montées raides où on s'y reprends à 2 fois pour passer une épingle en montée, je parviens à tout monter, et en évitant une branche j'entends soudain un bruit bizarre à l'arrière. Stop immédiat, c'est un coup à pêter la patte de dérailleur me dis-je. Je vérifie machinalement à l'arrière et là , horreur ! Le dérailleur est au milieu de la roue dans les rayons. Bon, c'est pas trop grave, j'ai une patte de rechange. Oui mais : la fixation du dérailleur lui-même ainsi que la chape sont méchamment tordus, ça a même arraché un bout de la butée carbone qui sert à positionner la roue arrière.  Je ne comprends pas : pas de bruit particulier, j'ai à peine senti la roue freiner. Mais les dégâts sont bien là . Changement de patte, on tape sur le dérailleur avec une grosse pierre pour tenter tant bien que mal de le redresser. Je parviens à repartir, les vitesses passent à peu près, mais la chape n'est pas du tout droite, elle est tordue sur deux axes : pliée vers l'extérieur, et elle a aussi tourné de 20 vers l'intérieur. Malgré tout, je prends beaucoup de plaisir sur les singles, le vélo fonctionne bien sur les pignons du milieu. La descente des Blaireaux, d'habitude super glissante, même à pieds, ne pose pas de souci : le devers est avalé sans pb , bien sec et la partie raide idem. Je crois bien que c'est la première fois que je la descends sur le vélo. Quelques kms plus loin, la descente "expert" avec la marche en rondins est plus délicate. A moins de faire un nose turn que réussit Bast, impossible d'aligner le vélo avec les rondins. Je tente mais me couche en sortie, trop à droite. Bast fait de même mais insiste et finit par tout passer, bravo ! En remontant dans la pente raide, le dérailleur se reprend dans les rayons . Et crac, patte N°2 HS + dérailleur encore plus vrillé. Après une ultime tentative de réparation, il faut se résoudre à passer le vélo en single speed en raccourcissant la chaîne et rentrer à la voiture, avec Bast en tracteur sur les derniers hectomètres après un nombre incalculables de déraillement de mon bricolage. Dommage, finalement, les jambes étaient au top aujourd'hui et j'avais vraiment envie de profiter de ces supers sentiers qu'on n'emprunte pas assez souvent. Donc, il va falloir y retourner . En fouillant dans mes stocks, je trouve un dérailleur de spare + une patte de rechange. Réparation du Cube en quelques minutes et commande de deux nouvelles pattes + dérailleur XT neuf. Le pauvre XT M8000 après une année de bons et loyaux services est donc déclaré décédé suite à rencontre accidentelle avec une branche.


dimanche 4 décembre 2016

Dimanche 4/12/16 : Petit tour à Saulx

Grosse intoxication alimentaire qui m'a mis à plat toute la semaine, donc petit tour sans forcer sous un soleil magnifique mais glacial. J"en profite pour ressortir le Stump alu auquel il ne manquait que la fourche , cannibalisée par son jeune cousin carbone. J'ai saisi courant octobre l'affaire du siècle sur RCZ avec une fourche manitou à 80% de remise ( 100€ ! ). Il a fallu s'armer de patience pour la recevoir, mais le vélo est de nouveau opérationnel depuis cette semaine, avec une belle proue toute neuve et dotée de réglages fins. Sensations mauvaises au début, pas de jambes ni d'énergie, mais de mieux en mieux pendant la sortie terminée sur un bon tempo et en profitant bien d'un terrain sec jusqu'à 11h30 mais devenant plus mou ensuite avec le dégel. 

dimanche 27 novembre 2016

Dimanche 27/11/16 : Barbizon avec Benoit

Pour ce dimanche, j'avais prévu une sortie à Milly avec notamment les fameuses épingles de Bast au menu pour y tester le Stump qui me semble vraiment mieux tourner que mes autres vélos. Mais c'est un peu le désert sur la fréquence Team KHS. Seul Benoit répond à l'appel. Du coup, je modifie le tracé pour un départ depuis Barbizon. Comme j'ai envie de sortir le Cube, je trace un parcours mixant des passages techniques avec des passages plus roulants, histoire de faire quelques séances d'arsouille avec le Benoilator. Et j'ajoute le nouveau single MBF que j'ai très envie de tester. Au passage, pourquoi ne pas essayer de faire un temps sur Strava en profitant des performances du Cube. Fausse manip la veille au soir, j'oublie d'enclencher l'alarme du téléphone. Du coup, je suis super à la bourre au réveil, juste le temps d'avaler le petit dej et je file chercher Benoit avec 1/4h de retard. Il y a un brouillard bien dense dehors, 2°C en arrivant à Barbizon. Départ plutôt roulant pour rejoindre le single à l'ouest de la N7 qu'on aura du mal à retrouver, la zone a été grillagée sur une bonne partie.  J'ai du mal sur cette première partie, mangé trop vite et trop tard, j'ai du mal à digérer. On grimpe ensuite sur les hauteurs des Gorges du Houx pour redescendre en traversant le Rocher du Long Boyau. On se retrouve sur un single ouvert par les sangliers, avant de reprendre le bon tracé avec au passage un pause regonflage, mon pneu avant ayant presque perdu toute sa pression. Petit tour sur le circuit de la gendarmerie , toujours aussi rigolo, avec de rejoindre la Salamandre en traversant le bac à sable dans lequel Benoit s'enlise un peu. Je passe , non sans avoir fait monter le cardio au taquet. Le single de la Salamandre fait office de stand de lavage avec les buissons trempés par la rosée. On grimpe le Mont Morillon pour redescendre et se lancer dans l'ascension de la redoutable grimpette de Maintenon. Les jambes vont mieux, heureusement parce-qu'elle est exigeante cette bosse. Direction le Rocher de Bouligny, toujours aussi sympa puis le Rocher d'Avon, un coin que j'adore. On inaugure une variante sur notre trace habituelle qui est nettement plus sympa avec un beau point de vue. Enfin, en fait, on ne voit pas grand chose, le brouillard ne voulant pas vraiment se lever. On file ensuite vers le Mont Andart et ses bosses raides, avant l'inévitable arsouille de la butte Montceau. Je lance les hostilités en grimpant en rythme et en danseuse sur un gros développement pendant que Benoit mouline. Match nul jusqu'au 3/4 de la bosse, mais le Benoilator accélère pile quand mes cuisses commencent à chauffer. Je n'ai plus la forme d'il y a 2 mois ayant relâché l'entraînement pour cause de récup hivernale. J'accélère autant que possible mais rien à faire, Benoit passe le sommet avec 2m d'avance. Direction Denecourt via Avon, pour rejoindre le nouveau single tracé par MBF. Facile à trouver : il y a un monde fou ! Premier passage piano derrière un groupe qui a du mal. Il faut dire que le tracé est plus exigeant que je ne l'imaginais. Des rochers, des marches, et une grimpette tournicotante sur la première partie. Physique et technique, mais top ludique car il est tracé pour les VTT avec des appuis pile là où il faut. Du coup, on tente un 2ème passage, un peu gêné au début par un gars qui médite en haut du rocher, puis plus personne, je donne toute la puissance disponible, le vélo file, saute, tourne, glisse, 2m28 à la sortie avec le 3ème temps provisoire sur Strava. Dommage qu'il ne soit pas plus long, vivement la suite ! Retour par le Magic Single, les Vestiges, la Grotte aux Cristaux et les Hauteurs de la Solle. Belle sortie de 50km en tout juste 4h de roulage à bon rythme avec un Benoit en forme.

dimanche 20 novembre 2016

Dimanche 20/11/16 : Bleau by Pedalator , première pour Elodie

Belles photos de Mary


Belle sortie en perspective ce week-end . Mary & JM nous proposent une sortie à Bleau et un pudding , bref ça ne se refuse pas. Ce sera une première à Bleau pour Elodie, qui débute en VTT depuis quelques mois mais progresse à une vitesse peu commune, une future championne sans aucun doute.  Le temps s'annonçant capricieux, je n'arrive pas à persuader Benoit que la météo aviation est fiable et ne prévoit que quelques petits passages pluvieux à Bleau. D'ailleurs, le matin, c'est Pat qui déprime en ouvrant les volets et annonce aussi son forfait. Il est vrai qu'il pleut assez fort à Savigny avec un vent terrible depuis la veille au soir. Mais finalement, l'appel du pudding est le plus fort et il se décide à venir. Richard, Mathieu, Nicolas et Thomas seront aussi des nôtres . Une bien belle équipe, des nouveaux et nouvelles dans le groupe, ça fait plaisir et j'ai hâte d'être sur les chemins. Le trajet en voiture est un peu inquiétant : il tombe des cordes , d'ailleurs Pat m'appelle pour faire le même constat. Mais comme souvent le micro-climat de la forêt joue son rôle . Pas une goutte à Barbizon et encore plus fort, un terrain archi-sec .On met un peu de temps à récupérer tout le monde, pendant que Mary embarque un gros sac à dos pour y mettre ... du pudding pour le ravito. Trop forte ! Départ par les grosses marches, qui passent toujours maintenant que j'ai trouvé le truc. J'ai remis le Stump en 29, prudent je suis avec un JM dans les parages, les grosses roues sont trop pénalisantes dans les montées et un JM ça trace toujours des parcours qui montent :-) . J'ai viré l'Ikon pour l'hiver, remplacé par un Taipan qui va faire des merveilles toute la sortie, un vrai chewing-gum sur les rochers, mêmes humides. On tournicote dans Apremont, zappe la descente avec la grosse marche qu’apprécie Alain, il faut quand même laisser le temps à Elodie de s'habituer au terrain. Elle nous impressionne d'emblée, il faut la voir grimper avec une pêche incroyable, sacré tonicité dans le pédalage. Mesdames, attention, vous allez en baver avec pareille concurrente, et les messieurs aussi d'ailleurs :-) . Les premiers passages techniques sont passés sans souci, Elodie n'hésite pas à se lancer. Le parcours de JM, déjà fait l'année dernière est toujours aussi top : 100% single , 100% technique mais toujours ludique, les portages n'étant qu'exceptionnels, tout passe sur le vélo à condition de bien réfléchir à quel endroit on va mettre les roues. Alors que j'avais changé le câble de la selle télescopique qui était trop court, j'ai encore trop tendu le réglage dans le tube et la selle descend parfois toute seule alors que bien évidemment tout allait bien sur le trottoir devant la maison pour les essais... Agaçant mais gérable, séance réglage définitif à prévoir au retour.  La trace de JM a l'avantage de nous faire prendre des passages dans un sens différent de l'habitude, du coup , j'ai l'impression de redécouvrir le coin. On passe à la mare aux Liqueurs, mis en confiance par le Taipan, j'insiste pour passer la montée caillouteuse et fini par y parvenir au 3ème essai, une première en pneus "normaux" . On enchaîne par la petite descente sympa , voir la vidéo . Tout le monde passe sous les acclamations du reste de la troupe. La remontée après l'hippodrome de la Solle est toujours aussi dure. Je vois Elodie passer comme une fusée, bigre, elle ne va quand même pas monter tout à cette vitesse ?? Et Nicolas qui attaque à gauche ! Mais nos petits jeunes paient leur générosité et la vieille loco ( au fait Seb on t'attend ) fini par repasser devant pour rejoindre le sommet derrière l'inévitable Pedalator. C'est parti pour une séance tournicotante dans le Mont d'Ussy qui est vraiment une zone tip top. On retrouve la fameuse descente dans les racines, Elodie hésite un peu se voyant finir dans le fossé au bout mais tout se passe bien avec le concours de Nicolas, Pat et JM qui assurent la sécurité; Il se met à pleuvoir un peu, rien de gênant. On en profite pour faire une pause pudding sous un rocher. Elle est pas belle la vie ? On repart pour la belle descente avec les virages relevés avant de remonter vers la Roche Eponge puis de filer sur Dénécourt via le sentier en balcon. La petite pluie a rendu le terrain plus glissant, mais le Stump vole sur ce passage que j'ai toujours apprécié et plein de souvenirs. Nous passons la zone dite "de la patte de dérailleur" . Avis à Benoit qui nous manque ce matin. On remonte sur Dénécourt, le Stump grimpe les marches d'escaliers sans pb, youpi et je tente même le passage de Bast avec le rocher à monter, ça passe sauf que je n'arrive pas à tourner à droite. Pat veut se lancer dans la descente le long des marches de la Tour avant de se raviser, il pluviote et ça glisse. La descente avec l'épingle à droite n'est qu'une formalité, elle est plus facile qu'avant. Nous voilà cette fois en direction de Cassepot pour une nouvelle séance technique. Dans la descente, Pat tente la zone des racines en devers, risqué vu la petite pluie et effectivement, ça ne passe pas, il se couche sur le coté. Pas de bobo. Du coup, on tente la descente sur la dalle à coté et là ça passe tout seul , comme d'ailleurs toutes les dalles de cette descente toujours aussi fun. L'heure a bien tourné, on décide arrivés en bas, de couper un peu. On prend le single de la Grotte aux Cristaux, petite arsouille avec Nicolas dans la bosse finale, avant de redescendre par le passage "Alain" puis remonter par le chemin goudronné à 25% qui débouche sur le parking. Sprint féroce au sommet entre May et Elodie qui s'arrache pour ^passer devant d'une demi-roue. Puis retour par le chemin de long de la N7 , mode arsouille on, ça file fort avant le final par les route des Artistes mais pas de Benoit pour me disputer le sprint final :-) . Super sortie avec une météo étonnamment favorable, à peine quelques gouttes en milieu de sortie. On finit de faire un sort au délicieux pudding sur le parking, avant de rentrer à la maison. Elodie est enchantée de sa découverte de Bleau, même si elle n'imaginait pas des sentiers aussi techniques. A refaire donc et si possible, sous un beau soleil, c'est encore mieux !

dimanche 13 novembre 2016

Dimanche 13/11/16 : Barbizon

Après les pluies fortes de la semaine, retour à Barbizon. Pas trop de volontaires. Benoit malade, La Pedalator family qui a trop roulé, Pat qui a une contrainte horaire. Mais c'est enfin le retour d'Oliv, accompagné de Ludo et heureuse surprise de Mathieu et son beau-fils Nicolas. Ce sera donc une sortie en mode SLC VTT et une première avec Mathieu. J'ai tracé un parcours ludique et adapté au sol trempé. Donc on évitera les platières, et autant que possible les zones trop techniques. Le parcours prend les zones les plus sympas de Cuvier Chatillon, le Rocher Canon, single en devers zappé sur les conseils d'Oliv, il a été ravagé par les engins forestiers. Ensuite, une grosse boucle dans le Rocher Saint Germain et la célèbre "petite rupture de pente"de Bast, la Grotte aux Cristaux, le Rocher Cassepot, Denecourt, les bosses de Xav, le Mont Ussy by Pedalator, les Gorges du Houx et retour par les platières d'Apremont . Bref, un parcours pas trop physique mais avec de quoi s'amuser. J'ai monté pour la première fois les roues de 27,5+ sur le Stump carbone, ça passe très largement. Petit arrêt réglage de la selle télescopique avant de passer la N7, j'ai retendu le câble hier et ... un peu trop, la selle descend toute seule ! Petit réglage et on repart dans le dédale de Cuvier. C'est bien trempé, attention aux racines qui sont ultra glissantes. Les gros pneus me sauveront souvent la mise, c'est rigolo, au lieu que la roue arrière parte en sucette, le pneu glisse mais latéralement donc petite translation du vélo mais sans quitter la trajectoire et le grip en traction est au top. On zigzague à qui mieux mieux dans le Rocher Canon, puis on repart sur le Mont Saint Germain via les Vestiges. La marche finale arrête tout le monde, trop glissante. Puis on fait la boucle toujours aussi belle dans St Germain. Mathieu et Nicolas préfèrent contourner la petite rupture de pente qui au passage m'avait valu la gamelle du siècle l'année dernière en essayant ... de la monter. On prend ensuite ma descente et mon single préféré, avant de remonter sur Cassepot où j'ai une pensée émue pour mon pédalier qui aujourd'hui ne bronche pas, la malédiction est vaincue. Le groupe fonctionne bien, le niveau est homogène et Mathieu garde le contact. Petite pause à Denecourt où un groupe de scouts fait un concours de tirage de corde pendant qu'un courageux se lance dans la descente des escaliers de la Tour. Nous faisons ensuite découvrir les "bosses de Xav" à Mathieu et Nicolas, toujours aussi top ce passage. On reprend la trace de JM dans le Mont Ussy, avec une nouvelle dalle découverte mais qu'on n'ose pas prendre , trop glissante aujourd'hui. Direction les Gorges du Houx où Oliv tentera de vaincre la malédiction qui le poursuit sur ce passage. Y parviendra-t-il ? Regardez la vidéo pour le savoir :-) .

Retour par Franchard puis Apremont via les platières où on prend en descente le passage technique en montée habituel . Plus facile dans ce sens ! Retour aux voitures après 39km et un peu moins de 4h de roulage pour une sortie bien agréable malgré le temps gris. Même avec cette météo , les couleurs de Bleau restent magnifiques.

dimanche 6 novembre 2016

Dimanche 06/11/16 : Chevreuse by Pedalator


Ca faisait longtemps que Mary voulait nous emmener faire une belle ballade en Vallée de Chevreuse. Mais nous, on n'aime pas la boue :-) . Donc en hiver, on a du mal à résister à l'appel de Bleau. Avec la météo exceptionnelle depuis le mois de Juillet, cette fois toutes les conditions étaient réunies. JM se lance donc dans un tracé annoncé par Mary comme ludique et technique, avec des descentes dont celle du Chalet, inconuue pour nous, et quelques montées , un petit 900D+ parait-il. Légèrement méfiant du fait des goûts bien connus du traceur pour les bosses, j'opte pour un montage hybride : le Stump pour le technique mais avec les roues light du Cube et la cassette de 45, et .... une manivelle gauche neuve pour éviter les déboires de la semaine dernière. La suite va confirmer que l'intuition était juste :-) . On a le grand plaisir de retrouver Bast et Alain, devenus chamois des montagnes du Sud , et donc difficiles à apercevoir en RP. Auxquels s'ajoute Xav, Pat , Benoit et Christophe, un pote de Mary & JM. Il fait bien frais sur le parking de départ au Mesnil Saint Denis, j'ai donc prévu 3 couches qui ne sont pas de trop. Dès la sortie de la ville, nous sommes sur les singles et on ne les quittera plus de la journée. Parcours cinq étoiles tracé par un maître. On va se régaler comme jamais, avec du ludique, de belles descentes, parfois assez techniques, mais aussi un nombre incalculable de bosses, en particulier dans les Vaux de Cernay. Le GPS affiche 1000m de D+ pour un peu plus de 25km aux 2/3 de la sortie, mode Granit Montana on ! Mais quel magnifique terrain de jeux ces Vaux de Cernay, un grand moment de plaisir, même si j'ai pensé 2 ou 3 fois à exterminer JM pour cause de torture au D+ répétitif. Sur la première partie, du côté de Maincourt, on monte un atelier technique sur un saut de rocher dans une descente. Toute le monde passe sur la marche de 30 cm , seul Xav s'élance sur celle de 1m suivie d'un gros trou en guise de réception. Comme d'hab, il nous fait un vol magnifique, atterrissant en douceur 4m plus loin. Superbe, on ne peut pas rivaliser :-) . Une montée bien raide et nous avons une épidémie de bris de chaîne : Xav, Bast et Christophe ! Etonnant . Arrêt réparation, Christophe y ayant ajouté une crevaison. RAS sur mon vélo, aujourd'hui, les dieux de la mécanique sont avec moi.  Un peu plus loin, près de Garnes, nous découvrons la descente du Chalet. Une pente très raide, mais très sympa car dans la tourbe avec un bon grip. Même si mon Ikon arrière s'avère bien limite pour ce type de jeu, l'arrière du vélo se balade tout en glisse mais sans que cela nuise au contrôle et au contraire, c'est assez jouissif. Une dallounette sur le final, qu'on hésite à passer avec les pneus humides, mais Xav, Pat et Bast la passent tout en maîtrise. A l'entrée des Vaux de Cernay, Xav, Christophe et Pat décident de couper, ils ont une contrainte horaire. On attaque les Vaux avec JM en tête. Ca fait plaisir de retrouver ces sentiers qu'on empruntait jadis sur les belles randos. Sauf que là, le traceur a exploité la zone à 100%. Pendant 1h30, on va aligner les descentes techniques et ludiques avec les remontées immédiates et bien bien raides . Sacré entraînement, j'ai l'impression d'être à la Granit et la moyenne horaire est d'ailleurs comparable ! Bast a du mérite avec ses pédales plates, qui le feront buter 2 ou 3 fois dans la pente. Alain nous fait aussi le coup de la chaîne cassée. Sueur froide car il est en 9V, mais Benoit qui roule aussi "oldschool" a le bon maillon rapide, ouf . Mary se lance dans une descente bien raide, je fais de même et tout va bien jusqu'à un tronc en travers sur le final qui me fait sortir du sentier et m'arrêter dans les buissons sous le regard hilare de Bast et Alain. Encore 2 ou 3 raidars infernaux, et c'est le retour plus roulant jusqu'au Mesnil pour une sortie de 40km en 4h de roulage mais 6h de temps total avec les ateliers techniques et les soucis mécaniques, 1400m de D+ ( ! ) . Superbe matinée de VTT avec les copains sur un terrain de jeu où on devrait venir plus souvent ( bon, voilà , c'est dit ! ) . Un grand merci à Mary et JM pour cette invitation.

mardi 1 novembre 2016

Mardi 01/11/16 : ballade au pays des petits hommes verts

Au vu du temps magnifique pour ce grand week-end de la Toussaint, impossible de ne pas en profiter pour rouler. Olivier propose un départ piscine avec les petits hommes verts à 9h. On a vraiment du mal à rouler ensemble en ce moment, on se dit avec Benoit que c'est l'occasion de rouler avec les copains. Donc RDV devant la maison à 8h30 et nous prenons la route de St Michel par les bords de l'Orge que je n'avais pas empruntés depuis un bon bout de temps. Il fait bien frisquet, surtout au bord de l'eau, au point de le sentir dans les orteils. Nous retrouvons sur place Oliv, Steph, le président Philippe et Christophe, un membre du club moins aguerri mais plein de volonté. Philippe prend la tête du groupe et nous conduit jusqu'à Ollainville par la promenade de l'Orge. Une première pour moi, je n'avais jamais poussé aussi loin sur ce sentier. Départ tranquille donc, les vélos filant à plus de 20 km/h sans effort sur ce terrain tout plat et sans difficulté. Par contre, plus en descend vers le sud, plus il fait froid le long de la rivière et des étangs, aglagla ! Oliv est en short court avec des mini chaussettes, pas possible, il a un moteur chauffant dissimulé dans les mollets ! Arrivés à Ollainville, on remonte au nord, direction la forêt de la Roche Turpin via Bruyères le Chatel. Le paysage change brutalement, on passe de la plaine tranquille à une belle forêt sablonneuse "Bleau inside", pleine de bruyères et de singles secrets mais qui n'en ont aucun pour notre Oliv. Ce dernier nous a réservé des boucles "spéciales Benoit et JP" que nous faisons pendant que le reste du groupe grimpe tranquillement les bosses locales. Et les boucles d'Oliv, c'est du tip top : singles que même les sangliers doivent avoir du mal à suivre sans GPS, on y croise deux chevreuils, grimpettes bien raides qui font soudain monter le cardio, descentes granitesques qui me font presque regretter de ne pas avoir de selle telescopique aujourd'hui mais le terrain bien sec assure un contrôle optimal des trajectoires. J'ai adoré ces passages. Je ne vais que rarement dans ce coin, si ce n'est pendant l'excellente rando de la Tour, mais qui d'évidence n'a pas le droit d'exploiter tout le potentiel de la zone. Voilà un nouveau terrain de jeu bien adapté à une prépa raid car il y a du D+ costaud à gogo . On met un point d'honneur à venir à bout de toutes les grimpettes, pas si évidentes que ça, dont une bien raide avec une grosse ornière au départ que je parviens à passer sur le fil du rasoir. On enchaîne avec le bois du Déluge non sans avoir franchi les fameuses ornières du bas de Turpin, sans aucune difficulté puisqu'elles sont asséchées ce qui n'arrive qu'une fois tous les 10 ans. Oliv s'attaque au KOM de la descente du Déluge, pendant que Christophe donne des signes de fatigue. On décide de rentrer tranquillement par le domaine de Bellejame. Christophe coupe ensuite par la route pendant qu'on s'amuse dans le massif de la Tour où je finis par perdre mes camarades à la faveur d'un virage mal négocié, Oliv sautant d'un sentier à l'autre sur une trace virtuelle absente de mon GPS :-) . On se retrouve à la piscine, avant de rentrer à Savigny avec Steph qui envoie du lourd sur les bords de l'Orge. Ca réveille le Benoilator qui sommeillait dans Benoit et le retour se transforme en une séance d'arsouille qui tape bien dans le cardio. Retour à la maison après 3h53 de roulage, 700m de D+ quand même avec les bouclettes Oliv, et une sortie bien sympa, qui m'a fait découvrir des coins inconnus. Fonctionnement absolument parfait du Cube, voilà les réglages après remise en service terminés et sans doute plein de belles aventures ensemble à venir, j'ai déjà hâte de l'emmener à l'Elsass Bike 2017 :-)

dimanche 30 octobre 2016

Dimanche 30/10/16 : Barbizon et le "coup du pédalier"

Benoit Mc Gyver en action :-) Merci pour le sauvetage 


Retour à Barbizon pour cette belle matinée ensoleillée d'automne. Ce sera la première sortie sur ce terrain du Stump 29 expert carbone qui a remplacé l'AF5 volée avant la Granit. Pas beaucoup de volontaires pour cette sortie, mais nous avons le plaisir de retrouver notre chamois d'or, Xav himself. Petite scène cocasse au départ. Nous arrivons les premiers avec Benoit, parking désert. Comme il fait bien frisquet, on décide d'attendre Xav dans la voiture. Nous le voyons arriver et passer devant nous. On commence donc à sortir les vélos, pas mal de monde est arrivé entre temps et une camionnette nous masque la vue. Je décide d'aller saluer Xav ... mais plus personne en vue, sa camionnette rouge a disparu. On a beau regarder partout, personne ! En fait Xav n'a pas reconnu le Picasso, ça fait un bail qu'on a pas roulés ensemble :-) . Un petit échange de SMS et notre Xav revient. Nous partons pour un parcours ludico-technique, donc avec une moyenne qui reste autour de 10 km/h maximum. Je grimpe les grosses marches du départ Pedalator, ouf, je n'ai pas trop perdu après 6 mois plus orientés vers le XC pur. Un vrai bonheur de retrouver cette belle forêt rendue encore plus magnifique par les couleurs d'automne sous le soleil. La rosée est bien présente, rendant les racines glissantes. Xav avec son Fat n'est pas trop pénalisé, mais avec nos pneus plus étroits, il faut qu'on fasse attention avec Benoit. La moindre racine prise un peu en biais comme sur le chemin des Hauts de la Solle, se traduit immédiatement par un dérapage. Le terrain reste néanmoins super agréable. On prend une variante en haut du Mont Saint Germain, un de mes endroits préférés. Puis on remonte le Rocher Cassepot, dans le sens inverse de l'habitude, mais c'est sympa aussi en montée. Xav nous trouve un rocher plein de mousse qu'il grimpe sans le moindre souci. De mon côté, je fais plusieurs tentatives dont une finira en roulé-boulé sous l'oeil de la caméra. Je finis par grimper, mais pas super confiant, il faudra une petite aide du pied pour passer l'obstacle.
Petite pause point de vue, avec de repartir vers les platières. Xav et Benoit s'élancent, mais j'ai une sensation étrange, comme si la cale était en train de partir de la chaussure. Vérification faite, c'est pas la cale, c'est la manivelle qui s'est arrachée ! Argh ! Et j'ai pas la bonne clef avec moi. Miracle, 4 Koyotes passent en sens inverse et volent à mon secours. Ils ont la clef qui me manque, merci à eux . L'espoir revient ! Mais le mal est profond: ce n'est pas dévissé, c'est le pas de vis qui a lâché. Xav et Benoit ont fait demi-tour. Rien à faire, il faut abandonner. On décide de rentrer par les grands chemins. Mais la manivelle ne tient plus du tout, impossible de pédaler. Nouvel arrêt, on retire le cache des roulements, ca permet d'enfoncer plus la manivelle, et miracle, on arrive à serrer. N'ayant pas envie d'abandonner avec un si beau parcours sous le soleil, je décide de reprendre la trace espérant que le pb soit suffisamment résolu. Excès d'optimisme, moins de 1km plus tard, rebelote. Benoit Mc Gyver imagine alors une solution géniale : comme l'axe est creux, on peut passer des colliers rilsan à travers et le faire tenir en les serrant avec deux demontes-pneux comme goupille improvisée. Et ça marche !! Ca suffit pour rentrer et même pour une arsouille sur l'allée de la Chasse. Sortie écourtée mais riche en anecdotes. Et un pédalier à mettre à la poubelle, le filetage ayant rendu l'âme. Quoique ... après enquête, un kit est disponible pour changer tout le système de vissage, donc rien de grave au final.

dimanche 23 octobre 2016

Dimanche 23/10/16 : la Magny Futée

Nous avions découvert la Magny Futée par hasard avec Benoit il y a maintenant quelques années. Un vrai souvenir, car venus en touriste pour faire une petite ballade, on était rentrés bien tard après avoir joué aux montagnes russes. Un vrai parcours comme la Vallée de Chevreuse en avait le secret à une époque où les restrictions de passage pour cause de difficultés avec l'ONF n'existaient pas. Nous l'avons refaite pas mal de fois depuis, la dernière fois en 2014 avant la Granit et sur un terrain bien mou. Avec une petite émotion , on avait perdu Benoit qui s'était égaré et qu'on avait mis un bon bout de temps à récupérer . Au vu de l'état exceptionnel du terrain après un bel été et un début d'automne sans pluie, j'avais très envie de refaire cette rando. Je résiste donc à la sirène Mary qui vote pour la Viking VTT, Belle rando aussi la Viking, mais à plus d'une heure de route et un peu fatigué en ce moment, je n'ai pas le courage de me lever à l'aube. Nos petits hommes verts sont en phase piscine, pas moyen de les déplacer sur une vraie rando. Dommage, en espérant que nous pourrons bientôt rouler tous ensembles pour étrenner nos nouvelles couleurs modernisées. C'est donc le noyau dur de la Team KHS qui se présente aux inscriptions : Pat , Benoit et moi . Et pour le coup, c'est tout une aventure de les rejoindre, ces fameuses inscriptions ! Un monde inimaginable, du jamais vu . Des files de voitures garées sur le côté de toutes les routes convergeant vers le nouveau point de départ de la rando : le musée national de Port Royal. Prestigieux site de départ, avec un petit salon sur place. Mais des centaines de vététistes en train de faire la queue ! Pat qui s'est garé plus près nous préviens de prendre un stylo pour gagner du temps, judicieux conseil. On récupère une fiche microscopique , faut au moins 16/10 à chaque œil pour trouver les cases à cocher :-) . Finalement nous voilà inscrits et la plaque de cadre accrochée. Pas mal de temps perdu dans l'aventure, il est donc 8h45 quand nous nous élançons sur le 60km. Il fait franchement frisquet, avec en plus une humidité qui pénètre vêtements et poumons. Mon organisme n'est plus habitué, et quand Benoit décide soudain de passer en mode super turbo dans une bosse, le cardio s'affole et le souffle est court. Ouh là, je vais souffrir aujourd'hui me dis-je. Je suis au taquet pour garder la roue du Benoilator, Pat s'inquiète de me voir peiner comme ça, mais pas de souci particulier, je suis juste en mode diesel et limiteur de régime pour l'instant. Le parcours se révèle tout de suite très réussi. Quasiment que des singles, avec juste quelques petites liaisons mais si courtes qu'on ne les voit pas passer. Le terrain est parfait, juste un peu humide pour le grip et les vélos virevoltent d'un virage à l'autre. Je prends à nouveau beaucoup de plaisir à retrouver mon Cube, bonifié par les excellentes roues DT ( vraiment un bon achat ) et la cartouche hydraulique neuve de la fourche. Manque juste un peu d'explosivité dans les jambes pour relancer et encore plus profiter du parcours. Je ne m'inquiète pas, je sais que ça va revenir dès que je serai chaud. Je tente le bluff, et me projette à l'avant en prenant la roue d'un gars qu'on suit depuis le début et qui envoie fort à l'entame d'une bosse en sortant de Millon. Je ne me laisse pas distancer, appuyant sur les pédales et tenant en respect le Benoilator. Alors que je sprinte pour ce que je crois être le sommet, on tourne à gauche et là, horreur, enfer et damnation : un méga raidar à 30% 100m plus loin que tout le monde monte à pieds. Je ralentis pour récupérer un peu, Benoit revient, passe. Au plus fort de la pente, rien à faire, j'ai trop donné avant, je dois poser le pied, voyant s'envoler Benoit qui sera le seul à passer. Mode David on, je saute du vélo et cours à côté de toute la vitesse dont je suis capable : environ 3 km/h :-( . Au sommet, on fait cause commune avec Pat, toujours inquiet de mon coup de pédale, et on part à la chasse au fuyard. On continue d'enchaîner les bosses, ça va un petit peu mieux, mais Pat cale dans un mur en sable. Je n'insiste pas, pour l'instant faut ménager la machine. A force d'envoyer dès qu'on peut, en frôlant un nombre incalculable d'arbres et de branches sur un parcours qui reste super agréable et ludique, on finit par revenir un peu avant le premier ravito situé à Beauplan après 21km. Petite hésitation sur le parcours en repartant qui semble nous faire revenir sur nos pas, mais c'est pour mieux filer sur un improbable single.On va emprunter beaucoup de passages inconnus ou à l'envers de l'habitude, nous donnant l'impression de faire une épreuve 100% nouvelle. Un grand bravo au traceur ! Les jambes reviennent de plus en plus, les relances sont beaucoup plus dynamiques, je me fais plaisir, suivant prudemment Benoit. Après une belle descente rapide mais qui tabasse un peu, ma tige de selle descend, toujours pas idéalement serrée depuis la récupération miraculeuse du cadre, Je m'arrête au pied d'une longue bosse connue pour la remettre en place, c'est trop pénalisant au pédalage. Du coup, je reperds Benoit, récupère Pat et c'est reparti pour la chasse. Cette partie est superbe, forêt de la Madeleine, Bois de Méridon, du single à gogo, on s'amuse comme des fous et on a la banane avec Pat qui ne regrette pas le déplacement. On revient sur Benoit en montant ce qui est la descente d'arrivée à Choisel. On le reperd dans le single au sommet, on est coincés derrière un concurrent, et on le récupère juste avant le ravito situé sur le parking de l'auberge au bord de la route, avec au passage la découverte d'un très beau sentier au lieu de prendre le grand chemin habituel. Alors que je reviens à 10m dans la descente étroite, le regard fixé sur Benoit, je ne vois pas une souche par terre qui me fait faire un écart et un atterrissage dans les ronces devant un Pat hilare qui me signale que c'est plus la saison des framboises. C'est reparti pour le final, j'explique à Pat qu'il me semble me souvenir du profil et que ça va être roulant. Ah .. ben non ! On est dans les Vaux et on aligne plusieurs bosses bien velues. Sauf que maintenant les jambes tournent toutes seules, le Benoilator est donc sous contrôle. On passe de singles en bosses puis de bosses en singles, la banane est de plus en plus présente. La selle de Pat décide d'ailleurs de faire savoir sa joie et se met à faire "couic couic couic'" au rythme du pédalage. Alors qu'en sortant des Vaux je m'attends à une partie roulante, elle ne dure que 3km avant de rejoindre la forêt de Port Royal où Benoit finit par avoir mal aux jambes, et où nous jouons sur un tip top single ultra ludique enquillé à Mach2 avec Pat, puis 2 pétards monstrueux qui me permettent de lâcher mon dernier adversaire pour affronter seul la montée finale super raide où tout le monde exprime le souhait de porter plainte contre l'organisation, mais pas moi, le Cube vole et se joue de la difficulté; Reste 1km avec 30 km/h de vent de face pour rejoindre l'arrivée où nous attend un bon sandwich. Un parcours à garder dans les archives, pour une belle matinée ensoleillée d'automne, avec quand même une belle fraîcheur. 4h de roulage, 62km et 1360m de D+ au GPS à l'arrivée. A refaire !

dimanche 16 octobre 2016

Dimanche 16/10/16 : Le Toboggan Meudonnais


L'édition 2014 du Toboggan Meudonnais m'avait laissé un bon souvenir. Un parcours sympa , une ambiance conviviale et des ravitos hors du commun avec huîtres, fois gras, saumon fumé et vin blanc ! Le tout pour une inscription très modique de 5€. Je l'avais donc coché au calendrier, depuis fin août, date où mon fidèle Viper s'est vu remplacé par un Cannondale Synapse Ultegra équipé de roues carbones. Pas trop eu le temps de faire de vraies sorties routes depuis, juste quelques escapades dans le coin. Maître Franckor est indisponible mais il envoie toute la troupe des seigneurs de l'ordre AAOC, tous des maîtres du coté obscur. Pas moyen de convaincre Benoit de nous accompagner, il évoque un prétexte fallacieux comme quoi 90 km c'est trop long . JM et Mary ainsi que Pat sont aussi de la partie.  .Autant dire qu'il y a du niveau au départ. Je passe chercher Pat et nous arrivons juste en même temps que les Pedalator. Un exploit authentique qui passe inaperçu bien qu'il risque de ne pas se reproduire de sitôt :-) . Il y a un monde incroyable aux inscriptions, cette épreuve est connue et attire beaucoup de participants. On fait un peu la queue, le plus dur étant d'attraper un stylo pour remplir le bulletin. Le temps de regrouper tout le monde est nous partons à 8h20. Il fait beau mais franchement pas chaud, la veste à manche longues n'est pas de trop. Le début du parcours est un peu urbain, ça permet de chauffer tranquillement la machine. On traverse Meudon, Bièvres, avant d'entamer les hostilités par la montée du Val d'Albian. J'ai mis tous les atouts de mon côté : régime Benoit avec raclette la veille au soir, une bonne nuit ... mais dans cette première bosse les sensations ne sont pas top, pas d'explosivité, je me sens lourd et j'ai du mal à accrocher le wagon AAOC contrairement à Mary qui gambade devant tout en expliquant qu'elle a mal aux jambes, ce qui ne voit pas du tout , bien au contraire. Pat qui avait du mal dans les bosses à Choisel avance comme un missile, je n'arrive pas à tenir sa roue. Fichtre, diantre, je sens que vais souffrir aujourd'hui. Nous arrivons heureusement sur le plateau, je fais l'effort pour recoller, mais devant, les seigneurs de l'AAOC décident de passer dans l'hyperespace et poussent la manette des gaz. J'ai beau sprinter comme un dératé, je rate quand même le TGV de devant et je fais l'élastique en queue de peloton, sans trop comprendre pourquoi j'ai autant de mal .Le cardio est pourtant au taquet, et toujours Mary qui virevolte à l'avant. Le pire c'est que moi j'ai pas mal aux jambes , j'ai juste du mal à aller plus vite. Descente vers Gif en mode "Pat inside" couché sur le vélo le nez dans le guidon en pédalant comme un malade. Le feu rouge en bas qui a arrêté le peloton me permet de recoller, ouf, mais ce n'est pas que partie remise. Même scénario à la ligne droite suivante, et paf le JP éjecté. Heureusement, le groupe m'attend gentiment un peu plus loin, le reste du tracé jusqu'au ravito est plus facile, j'arrive à rester dans le groupe. Je me jette sur les huîtres, le vin blanc, le saumon, le fois gras , espérant que ça va décoincer la machine. On repart par la même bosse redoutable qu'en 2014, j'entends Pat bavarder avec son voisin, pendant que vois le cardio qui s'affole, mais ils ont tous un vélo electrique ou quoi ? Je m'accroche jusqu'au sommet, mais rebelote, voilà que la troupe se lance à nouveau en mode vitesse lumière, et re-paf , explosé, rien à faire . Quelques kms en solo où je me force à maintenir la cadence, petit à petit je sens du mieux, les jambes reviennent doucement. Montée de 17 tournants qui me parait bien longue, mais sans faiblir, je roule depuis quelques kms avec un concurrent qui a un rythme très proche et on se relaie efficacement. A un carrefour, je retrouve tout le monde qui m'attendait encore, pour des seigneurs du côté obscur, ils sont quand même trop sympas :-) . Allez, faut pas lâcher les roues cette fois. Passage en montagnes russes avec quelques bonnes bosses, où j'arrive à remonter des maillots AAOC, ça me remonte le moral :-) . Je garde Mary en visuel, et voilà le ravito 2. Je me rappelle alors une remarque de JM au départ sur le frein arrière beaucoup trop tendu. Un petit coup de clef allen, j'en profite pour détendre le cable, remettre la came qui permet d'ôter la roue dans sa position normale, retendre un peu le câble avec la molette de réglage, manger huître, vin blanc, saumon, fois gras et zoup on repart. Ah mais voilà ! D'un coup, le vélo semble répondre à mes coups de pédales. Comme quoi, rien de tel qu'une bonne sortie pour affiner les réglages. Je peux enfin suivre sans difficultés les changements de rythme, cardio à une hauteur normale. Sans trop savoir ce qui se passe derrière, je me retrouve en tête, une descente assez raide et à l'ombre, bien humide. Le gars devant moi part un peu en sucette, je donne un coup de frein arrîère un peu brusque et la roue arrière part en travers. Rien d'inquiétant pour un vététiste mais je me dis que cette descente est bien dangereuse. Juste à ce moment, je vois un attroupement en bas, camion de pompiers, ambulance, il y a eu une grosse chute. Je passe au ralenti, et attaque la bosse qui suit en me demandant où sont passé mes camarades. Mais je ne m'inquiète pas sur leur capacité à me rattraper :-) . Ca va quand même prendre 10km, avec de belles lignes droites où je me trouve un bon groupe et qu'on avale à 40km/h. Les jambes sont à nouveau opérationnelles. Comme prévu, ça fini par revenir de l'arrière. On attaque une bosse, je suis derrière Eric, j'ai les jambes qui démangent et envie d'accélérer mais il y a du monde et je ne sais pas trop par où passer. Mon vétetiste on, je me faufile à droite puis à gauche et j'entends une sorte de rugissement derrière "RAAAAHHH JP!!!!" . Gloups, est-ce un cri d'extase devant mon accélération ou un hurlement de fureur ? Je médite en montant la bosse , on attend tout le monde en haut, je demande à Eric si je l'ai gêné , il confirme , argh, moi petit padawan du côté obscur qui ne connait pas tous les usages de cette ordre mystérieux. Mes excuses je fais donc et ne pas recommencer je promets. Nous voilà repartis, avec un final avec deux longues bosses. La côte de l'homme mort où on accélère avec Pat pour tenter de suivre JM. Je me mets vraiment au taquet, ca suffit pas pour suivre la fusée Pedalator, mais ça suffit pour transformer mes cuisses en bout de bois au sommet qui semble ne jamais vouloir arriver ! Pat ne lâche rien et fait même le sprint au sommet, en forme le Patounet . En attendant, je décide de rebaptiser les lieux "la côte du JP mort" . Dernière bosse dans la forêt de Meudon pour rejoindre la tour Telecom, et final en faux plat descendant ensuite. Une sortie bien sympa au soleil en 3h20 de roulage et 1000m de D+  . Bien content d'avoir roulé avec la joyeuse troupe AAOC et fait ma première sortie route avec super Bikette qui envoie du lourd même avec un mal de jambes. 

dimanche 9 octobre 2016

Dimanche 09/10/2016 : Choisel et le retour du Cube

Ayant lancé une opération déstockage pour faire de la place au sous-sol, j'envisage de jeter le cadre du Cube, sur lequel je m'acharne à essayer d'enlever la tige de selle alu qui s'est soudée au cadre carbone depuis maintenant pas loin d'un an. Réaction chimique si redoutable qu'aucune tentative mécanique ou chimique n'a réussi à en venir à bout. La pauvre tige télescopique ayant rendu l'âme lors des diverses tentatives, je me dis que je n'ai plus rien à perdre. Je la scie et retire le mécanisme, il ne reste alors que le tube extérieur, bien costaud d'ailleurs. Je bouche le tube au niveau du boitier de pédalier et verse 1 l de lessive de soude après avoir lu que cela attaquait l'alu mais pas le carbone. Le lendemain matin, résultat spectaculaire, la tige de selle est quasi dissoute, suffisamment pour qu'une tige en 27,2 rentre dans le tube. Je décide de ne pas aller plus loin, le tube alu à l'intérieur servira de renfort , au cas où le cadre aurait souffert un peu de mes essais. Nettoyage du cadre à l'eau , puis au vinaigre pour bien neutraliser la réaction. Et le voilà prêt à être remonté ! Au passage je change la cartouche hydraulique de ma fourche Suntour qui ne fonctionnait plus bien. Et samedi après-midi, le Cube est ressuscité, il roule à nouveau, équipé au passage d'une transmission 11V dont je ne peux plus me passer désormais. Je lui monte les DT1501, et il ne reste plus qu'à tester tout cela à Choisel. Au passage, notre Seb est enfin de retour sur les chemins. Serait-ce les appels de Mary qui nous annonce venir avec une nouvelle amie prénommée Elodie? Bah non, c'est juste que Seb retrouve la forme et le temps de rouler. Quoique ....
 Pat, qui a viré chamois, voudrait bien aller rouler avec Bast et Xav, mais son Loki est HS, il nous annonce donc aussi sa venue avec une allusion à une Arme Fatale qui passe alors inaperçue. Malgré les appels de Mary pour partir tôt, le temps de se garer, nous arrivons trop tard avec Benoit, il y a un monde incroyable ce matin, pourtant il n'est que 8h et il fait franchement frisquet. Inscriptions rapide, on retrouve Hervé et notre super champion , David, qui vient faire une petite ballade cool pour récupérer de ses exploits incroyables à l'Alpsman. Quant à Pat, il nous sort une arme fatale magnifique, un Willier SR dont le design donne envie de rouler avec. Vélo d'essai prété par le magasin BoutiCycle de Ste Geneviève. Le tout équipé de la nouvelle transmission Sram Eagle avec un 34 devant une cassettte 10x50(!) derrière.  Et enfin, Seb est là, on est tous contents de le revoir, la KHS Team revient petit à petit à sa configuration nominale. Il est 8h20 quand nous commençons à rouler. On discute, un peu, David grimpe tranquillou, en papotant et sans forcer, ce qui signifie qu'on est presque à fond avec Hervé pour le suivre :-) . Pat, Benoit et Seb sont un peu derrière le temps de chauffer les diesels. Première descente, je retrouve le confort du Cube, c'est quand même bien un tout suspendu. Pat se fait la réflexion inverse avec son SR. On attaque bientôt la Madeleine, incontournable classique de la Vallée de Chevreuse. Je pousse fort sur les pédales, meilleure perf Strava à la clef, mais en forçant au sommet, je sens la tige de selle qui bouge. David ayant stoppé au carrefour pour regrouper la troupe, je fais de même et resserre le collier pendant que Benoit passe sans nous voir. CRAC, sueur froide, je crains d'avoir pété le tube de selle mais non, c'est la vis de serrage qui a lâché, elle a surement dû être éclaboussée lors d'une de mes tentatives chimiques. Me voilà bien embêté, la tige descend en butée dans le cadre, je suis transformé en crapaud-vététiste, je sens que la rando va me sembler longue. Pat suggère de mettre un bout de bois dans le cadre. J'hésite, de peur de ne pas réussir à la ressortir ensuite, je suis traumatisé avec ce cadre ! Impossible de grimper la bosse suivante, je n'ai pas de force avec la selle basse et je suis déséquilibré. Je grimpe à pieds, repart avec Pat, on fait une petite erreur de parcours, on revient sur le bon et je décide de stopper en voyant un tas de bois. Manip Pat Mac Gyver tentée et réussie. La selle tourne mais la hauteur est correcte, je peux de nouveau pédaler. Je retrouve tout le monde au premier ravito où Benoit qui n'avait pas vu qu'il nous avait doublé se demandait bien où on était passés. On croise Roland, qui semble en super forme et roule avec un gars affuté. Nous voilà repartis, le vélo fonctionne vraiment bien, je prends du plaisir à pousser sur les pédales. David accélère régulièrement puis nous attend. Pat a un peu de mal dans les bosses raides, on l'attend puis on file sur le single des 17 tournants. Pas mal de trafic, il faut slalomer pour passer. Quelques belles bosses, on rejoint les Vaux de Cernay avec un variante ajoutée sur la trace par Pedalator qui nous permet de profiter un peu plus du terrain de jeu. J'admire David en tout rigide qui envoie bien dans les descentes, où je me rappelle qu'une suspension arrière aide quand même bien à aller vite. Ca remonte super raide derrière,  David file tout droit alors qu'on suit la trace avec Hervé. La selle tourne sous la pression du pédalage, et je dois mettre pied à terre, grrrr, ça semblait limite mais faisable. On retrouve David et on attend Pat et Benoit qui n'arrivent pas. On décide de filer au ravito, c'est assez ludique sur cette partie et je me régale. De beaux toboggans qui remontent derrière, je loupe la remontée bien connue avec l'ornière, passée l'année dernière mais là, c'est trop sec et je cale dans le sable, tout comme Hervé et David. Sauf que ce dernier passe en mode trail grimpant en courant à grandes enjambées en portant son vélo. J'ai beau essayer de faire pareil, c'est impossible, trop raide et je ne fais pas d'Ironman à l'entrainement ! .  Ca me rappelle son CR de la Granit où ils doublait tout le monde en courant à cause de sa transmission capricieuse. On se console avec Hervé en se disant qu'on a quand même quelques printemps de plus que lui -) . Au ravito, après quelques minutes, toujours pas de Pat et Benoit. J'appelle Benoit sans succès, mais il me laisse un message derrière pour me dire que Pat a crevé puis a eu des soucis de vitesses. On repart donc avec David et Hervé. Séquence turbo, David appuie, je tente de suivre. Je jette un oeil au cardio qui indique des chiffres en zone rouge, mais curieusement, ça tient, et même un petit picotement d'adrénaline me titille la nuque,, rupteur débloqué, j'appuie fort et ça passe bien, je me fais plaisir ! On fonce sur une boucle Pedalator, et on s'inquiète avec Hervé. On imagine une bosse infernale qui risque d'être difficile après avoir roulé à ce régime sur le plat. En fait, cette montée n'est pas si dure, tout se passe bien. De magnifiques singles sur cette bouclette en descente, idem sur la suivante qui se mérite avec cette fois un beau raidar à passer au début; Je perds mystérieusement Hervé et David. Constatant que j'ai fait une petite erreur de navigation en allant trop à gauche, je fonce espérant les retrouver en bas. Finalement, je vais foncer jusqu'à l'arrivée, pensant voir David débouler derrière mais j'ai du rater la dernière boucle Pédalator et il arrivera quelques instants après moi. Regroupement général à l'arrivée, où on retrouve aussi la Pedalator family , ce qui nous donne l'opportunité de faire connaissance de la très charmante Elodie, et de retrouver Seb qui a roulé avec eux après avoir pris le parcours 50 qui lui a permis de rattraper le temps perdu par un départ plus tardif que prévu. Sortie agréable terminée sous un beau soleil

dimanche 2 octobre 2016

Dimanche 02/10/16 : de l'Yvette à l'Orge avec Nico

La rando de l'Yvette à l'Orge fait partie des traditions depuis que je fais du VTT. D'abord parce-qu'on joue à domicile, ensuite parce-que les parcours variés se prêtent aussi bien au raid de 70km qu'à une sortie en famille. Nico l'avait déjà faite il y a quelques années, mais avait depuis un peu perdu le vélo de vue. Depuis les grandes vacances et le montage de son premier 29", taille oblige, il prend à nouveau du plaisir à rouler. C'est lui qui m'avait demandé qu'on fasse la rando ensemble, et nous nous sommes entraîné régulièrement dans l'objectif de faire le circuit 37km. Mine de rien, la plus grande distance qu'il ai jamais faite, un vrai objectif qui l'a bien motivé ces dernières semaines. Hier soir, il insiste pour que je n'oublie pas de le réveiller à l'heure. Pas de risque, d'autant que pour moi, un départ de la maison à 9h15, ça ressemble à une grasse matinée ! ( Les lecteurs qui me connaissent sont priés de ne pas rigoler :-) ) Nous voilà donc partis, inscription rapide, il n'y a plus grand monde vue l'heure tardive. Il fait frais, mais Nico n'a pas froid et refuse de mettre une veste, contrairement au papa qui n'a plus l'habitude de ces températures. Jambières et veste manche longues pour moi. Départ classique, on roule tranquillement, il faut en garder sous le pied car je ne sais pas trop comment Nico sera au bout du parcours. Nous arrivons à Saulx, je m'inquiétais un peu pour le terrain au vu des pluies de la veille, mais il est nickel. Nos deux vélos filent dans la forêt, j'ai remonté le dérailleur avant sur celui de Nico, avec un double plateau 28/36 devant et une cassette 11/42 à l'arrière, de quoi passer tout ce qui se présente sous nos roues. Quelques variantes par rapport à d'habitude, on tourne à gauche dans Saulx pour remonter une des descentes qui par du sommet. Ca grimpe sec, mais à ma grande surprise, Nico avale la difficulté en danseuse sur un gros développement, revenant sur quelques concurrents aguerris qui nous avaient doublés auparavant. Papa est tout fier dans la roue du fiston qu'il encourage. Quelques passages sympas ensuite sur le singles de Saulx, terrain sec avec juste ce qu'il faut pour que les crampons mordent un peu, parfait. Premier ravito au bout de 12km. Nous repartons ensuite vers Villejust puis le Bois des Carres, un endroit où je mets très rarement les roues. Terrain ludique avec des singles en tourbe et une petite descente un peu technique qui permet à Nico de découvrir qu'un 29" passe facilement partout. Petite bosse pour remonter, une descente de long du grillage et nous prenons le chemin du retour via Nozay. On grimpe un beau raidar que je connais bien, dont Nico vient à bout .... à bout de souffle quand même . On a le vent dans le dos ensuite,  les vélos avancent sans difficulté dans des champs à tendance descendante, la moyenne remonte. Nous grimpons à nouveau au sommet de Saulx pour rejoindre le ravito. Puis retour classique en direction de Savigny, avec encore quelques passages sympa dans Saulx. A l'arrivée, nous avons tous les deux gagnés un lot, Nico est tout content de ramener un tee-shirt , pendant que nous mangeons nos sandwichs sous le soleil. 39km au GPS , et des jambes un peu raides pour KHS junior qui commençait à sentir ses cuisses sur les derniers kms.  Nous avons tous les deux le sourire. Une belle matinée de vélo avec mon fils, à refaire .

dimanche 25 septembre 2016

Dimanche 25/09/16 : La Renard'Yerres XXL

Le parcours tout en singles roulants de la Renard'Yerres m'avait bien plu en 2015. J'opte donc à nouveau pour cette épreuve, accompagné de Pat et Benoit. Nous partons sous un beau soleil. Nous tournons en sens inverse de l'année dernière. Nous avons donc droit à la partie ludique dans la forêt de la Grange dès le début. Alors qu'on aborde les petites montagnes russes, un énorme jet de Latex sort du pneu de Benoit. Arrêt regonflage, surement un silex ou un clou. On repart, il y a du monde et c'est un peu compliqué de prendre de la vitesse car les différences de niveau sont importantes. Une belle marche en racines, avant d'aborder des passages plus roulants où nous roulons avec un triathlète qui envoie du lourd sur plat mais est arrété à la moindre difficulté. On arrive au premier ravito au bout de 20km, Benoit regonfle encore, le latex a du mal à colmater. On repart par une belle bosse . J'ai été enrhumé toute la semaine, et nul doute que l'Actifed est un dopant efficace. J'ai les jambes qui tournent toutes seules, je prends un peu d'avance en grimpant sur le 42x18. Erreur fatale, car lancé ensuite à pleine vitesse, je loupe la flèche du parcours 60km. Je ne réaliserai mon erreur qu'en voyant les panneaux "retour 40km" après au moins 7km . Demi-tour, j'envoie un SMS pour dire à Benoit et Pat de ne pas attendre. Pas évident de remonter à contre-sens sur les singles étroit avec beaucoup de monde en face. Je finis par rejoindre le 60km et enclenche le turbo. Je vais rouler ensuite 40km à fond absolu, tout seul , mais heureusement le parcours n'est pas débalisé et les signaleurs sont toujours là . Arrivé à midi , ça se complique : averse . Pour ne pas prendre froid, j'enfile le kway que j'avais pris par précaution. Heureusement ça s'arrête rapidement . Ravito 2 rejoint après ... 58 km ! Pit stop mode F1 le temps d'avaler 4 abricots et c'est reparti , reste encore 17km. Rapidement, il repleut, c'est même le gros déluge ! Le vélo file dans des gerbes d'eau, je continue d'appuyer comme un forcené. Mode prudent sur quelques passerelles en bois transformées soudain en patinoire, quelques petites chaleurs sur des racines en virage, mais j'appuie toujours le plus fort possible, les jambes semblent infatigables aujourd'hui. Je retrouve finalement Benoit qui commençait à avoir à l'arrivée, hot dog avalé rapidement puis voiture pour me changer, je suis trempé jusqu'aux os . Rando toujours sympa, même si nous n'avons pas pris le super single technique  de Senart qui était au programme en 2015. Organisation aux petits soins, balisage abondant mais pas toujours bien placé si on roule vite,  Super stands de lavage à l'arrivée comme on en voit rarement . Au final 76km en 4h avec 19 de moyenne au GPS.

dimanche 18 septembre 2016

Dimanche 18/09/16 : entre l'Ecole et l'Essonne


Après les efforts de la semaine dernière, j'avais envie d'un parcours pas trop difficile, mais aussi de mettre du rythme pour profiter des bonnes jambes du moment. La rando du Condray Montceaux collait au cahier des charges. Pas beaucoup de volontaires, à part bien sûr, le Benoilator, très certainement en bonne forme après le raid de la semaine dernière qui a compensé un certain manque d'entraînement pendant les vacances :-) . Le départ étant tout près de la maison, pas besoin de se lever trop tôt, autre point appréciable. Nous sommes aux inscriptions à 8h30, c'est quasi désert, et nous sommes donc sur le vélo 5 minutes plus tard  Il fait gris et frais, je suis bien content d'avoir mis deux couches + les manchettes, notamment dans la première descente. Nous traversons la Seine par la nouvelle passerelle au dessus du barrage.
Le grimpette bien raide sur la pente d'accès, puis la traversée au dessus de l'eau bouillonnante sont assez impressionnantes, j'ai une pensée pour Hervé qui me disait dimanche dernier qu'il était sujet au vertige. Et bien je ne me sens pas trop à l'aise sur ce grillage ajouré qui ne cache rien de ce qui passe en dessous, pourtant on n'est pas bien haut. Nous nous dirigeons ensuite vers la forêt de Rougeau , pas de relief mais quelques singles bien sympas et fluides. on file ensuite vers le Bois de Sainte Assise, avant de rejoindre Ponthierry pour le ravito 1 au bord de la Seine, après 25km effectués en 1h08(!). Deuxième partie avec plus de relief, via le Bois Seigneur puis un tour du coté de Nainville avec enfin quelques vraies grimpettes. Retour sur du roulant, et quelques problèmes de balisage avant une rencontre avec des chasseurs furieux de voire des VTT passer par là. Relation de cause à effet ? Retour à Ponthierry pour le ravito 2 identique au premier et qui commençait à se faire attendre avec 55km au GPS. Final par un super single ludique le long de la Seine qui est le meilleur moment du parcours avec du pilotage et des passages en montagnes russes bien amusants. De nouveau du roulant où on file avec Benoit à fond de 42x11 avec le cardio haut dans les tours. On blêmit quand le parcours tourne soudain à droite vers une longue grimpette. Les 50 premiers mètres seront difficiles avant qu'on puisse relancer la machine. On retrouve notre passerelle, déjà moins impressionnante quand on connait, puis une grosse grimpette entre deux murets pour remonter au départ rejoint en 3h20 de roulage pour 70km parcourus à plus de 20,4km/h de moyenne. Belle séance de pédalage !

dimanche 11 septembre 2016

Dimanche 11/09/16 : Xtrem VTT Normandie


En début d'année , notre OliVTTiste avait proposé d'inscrire l'XTREM VTT Normandie au programme 2016. Le menu était alléchant, la destination pas trop lointaine, et l'épreuve de belles dimensions. Sans compter la découverte de la Suisse Normande où je n'ai jamais posé les crampoins précédemment . Un peu hésitant du fait d'une date pas trop compatible avec un agenda professionnel traditionnellement surbooké en septembre, je craque finalement à l'idée d'une belle sortie avec les copains et un parcours qui me permettrait de profiter de l'entraînement estival. Ludo ayant de la famille juste à côté du départ, il nous avait de plus proposé une soirée barbecue gage d'une belle convivialité, à défaut d'un régime diététique idéal à la veille d'une grande épreuve. Mais Benoit ne manque pas de rappeler qu'une entorse au régime préconisé par le maître JP Stephan ne nous a jamais fait de mal :-) . Regime Benoilator inside. J'axe donc mes sorties pendant les vacances sur la préparation de l'XTREM , après que Pedalator m'ai comme d'habitude parfaitement résumé l'épreuve : du D+ avec des montées longues et souvent raides, pas mal de passages sur de grands chemins et de la route , et quelques sentiers ludiques . Orientation majoritairement roulante donc, ce qui oriente le choix de la monture vers mon fidèle FM056. Pour l'occasion , je remets en place les XR 1501 , avec la cassette 11-45, qui va se révéler un excellent choix associée au double plateau 42x28 devant. De quoi mouliner dans les raidars et envoyer du lourd sur le roulant sans compromis. Benoit et Hervé decident de se joindre à nous et c'est donc un bien belle équipe qui s'annonce. Départ le samedi après-midi avec Benoit , avec une escale à l'Etang la Ville où nous récupérons Hervé. Pendant ce temps, Stéphane et OliVTTiste arrivés plus tôt s'occupent des plaques, de quoi dormir quelques minutes de plus le matin, un détail qui a toute son importance pour quelqu'un comme moi qui n'est pas du matin. Nous arrivons à l'hôtel vers 18h , situé à 1/4h du site de départ basé à Amayé sur Orne. Nous avons rendez-vous pour le barbecue à 19h , on en profite pour une séance de mécanique sur le vélo de Hervé. En effet, ce dernier a un jeu d'environ 3cm dans le moyen arrière. "C'est pas grave, David a eu le même souci". Oui, mais quand même, le jeu qu'avait David ne m'avait pas semblé aussi monstrueux. Voyant que les écrous de serrage tournent à la main, la cause du problème semble assez claire. Sous l'oeil inquiet d'Hervé , je sors la boite à outils spéciale raid contenant de quoi démonter un vélo complet et on attaque la roue avec Benoit. Après quelques réglages, ça va beaucoup mieux, de quoi attaquer sereinement les 100km du lendemain.

A 19h, nous arrivons chez la soeur de Ludo qui a la gentillesse d'accueillir notre nombreuse troupe avec son mari qui participe aussi à l'XTREM le lendemain . J'ai amené deux bouteilles de champagne, histoire d'en profiter pour célébrer mes 51 printemps et tenter d'éliminer sournoisement quelques adversaires potentiels pour le lendemain. Comme tout le monde a amené de bonnes bouteilles, le repas sera bien arrosé, y compris par deux ou trois gouttes de pluie qui heureusement ne dureront pas. Un moment super sympa que cette soirée pleine de bonne humeur. Heureusement, les 6kg de pâtes accompagnant le barbecue sauvent les apparences et donnent un soupcon de légitimité à notre professionnalisme diététique avant une épreuve d'endurance. Pendant le repas, nous apercevons au loin le feu d'artifice tiré depuis le site de départ. L'organisation de l'épreuve est spectaculaire, avec des animations sur deux jours.

Une bonne nuit de sommeil plus tard, il est temps de rejoindre le départ . Plus de 2000 inscrits au total sur l'épreuve mais seulement 200 sur les raids 100 et 120km dont le départ est prévu à 8h . Il y a un monde fou dans le petit village d'Amayé sur Orne, et l'organisation est impressionnante , entre le salon , les animations et le speaker plein d'enthousiame. On se demande presque si on n'est pas au départ des championnats du monde !

Le temps de se regrouper, on est en queue de peloton avant le départ . Tout le monde est là : les deux Olivier, Stephane, Ludo , Richard , Benoit , Hervé . 8h , les fauves sont lâchés. Au premier coup de pédale, je sens que les jambes sont bien là ce matin . Le regime Benoit a encore bien fonctionné :-)  Imaginant un single proche, je sprinte pour remonter un maximum de monde et éviter un bouchon. Finalement pas de single, mais de la route et des chemins larges. Du coup, les dépassements ne posent pas de problème. Je rejoins Richard au bout de 3km qui semble bien motivé pour en découdre aujourd'hui après de gros entraînements ces dernières semaines. Comme annoncé par Pedalator, les premiers kms sont roulants, le GPS affiche plus de 20km/h de moyenne. Aucun risque de rater la porte horaire fixée à 10h au ravito 1 à 21km du départ. Nous rejoignons aussi Hervé que je n'avais pas vu partir et pensait derrière nous. On va rouler à trois jusqu'au ravito. Pas de difficulté sur le parcours , la première bosse sur le profil passe inaperçue car très progressive, la seconde est nettement plus raide, et se termine par une descente où un panneau propose un passage "facile par le route" , ou "technique". Aucune hésitation, je fonce sur le passage technique qui a ma grande surprise se transforme rapidement en descente "granitesque", avec un grip précaire car le terrain est archi sec et poussiereux. Je vois Hervé devant moi hésiter sur une épingle raide qui tourne à gauche dans la pente. J'entends la voix de Bast dans ma tête qui dit "Allez JP, ça passe!" . Bon, si Bast le dit ... J'engage l'avant et les épaules, un petit coup de frein et l'arrière pivote tout seul, passé sans souci, sauf que maintenant faut arriver à ralentir le vélo avant le virage suivant. L'Ikon arrière ripe, une pensée pour Pat qui aurait surement grogné après le pneu, mais ça suffit pour ralentir et tout passe nickel . On fonce ensuite à Mach2 sur le grand plateau jusqu'au ravito atteint après un peu plus d'une heure de roulage. Petite pause pour regrouper toute l'équipe. On repart avec portage obligatoire par des escaliers.

Le deuxième secteur est plus physique avec des bosses plus velues qui consomment plus d'energie. Richard envoie fort et prend de l'avance, Ludo nous a rejoint et nous roulons à trois avec Hervé qui s'étonne de ne pas voir débouler le Benoilator. Je lui explique que ce dernier est fatigué après 15 jours intensifs consacrés au JO sur le canapé :-) . Benoit a donc enclenché son célèbre "mode raid" qui permet d'optmiser l'énergie et d'arriver au bout de n'importe quel parcours.  Premier secteur ludique avec une montée technique sur un terrain rocheux qui nous amène sur un sentier en balcon surplombant la vallée de l'Orne. Hervé apprecie moyennement le vide à droite. Je fais une petit pause photo, un des plus beaux endroits de la rando. Dommage qu'il n'y a pas plus de secteurs de ce genre. On arrive au ravito 2 qui se situe à 36km où Richard qui avait pris les devant nous attendait.

Nouveau regroupement général, Benoit, Steph et les deux Olivier ont fait une petite erreur de parcours, rattrapée grace à la trace GPS très judicieusement mise en ligne par les organisateurs.

Nous repartons avec Richard, Hervé et Ludo . Remise en route bien intense , car il faut grimper immédiatement une bosse féroce raide et technique. Pfuiii , mes pauvres vieilles jambes n'aiment pas les efforts violents lors de la remise en route.  Une fois chaud, on tente de rejoindre Richard qui est 200m devant, mais si je me rapproche dans les bosses, il envoie les watts dès que ça redevient plus roulant. Je gère au cardio pour tenir la distance et préfère ne pas forcer pour le suivre. On a aujourd'hui exactement le même tempo avec Hervé, c'est bien agréable car on se relaie sans se mettre dans le rouge tout en avançant à une bonne vitesse, personne ne nous dépasse. Quelques passages boisés, mais encore pas mal de grand chemins et de passages sur route, faudra faire venir les copains de l'AAOC la prochaine fois , ils ne seront pas trop dépaysés. Juste une descente technique avec de la pente et un gros devers à gauche où je serre les fesses en envoyant mes plus vifs encouragements aux crampons de mes pneus qui vont apprécier l'attention et très gentiment faire le job et maintenir le vélo sur sa trajectoire. Une petite passerelle à grimper et nous voilà revenus au premier ravito après 56km .

Richard repart devant, il est attendu à l'arrivée . On attend un peu avec Hervé, puis on le suit, pendant que le reste du groupe attend OliVttiste tout en dévorant les victuailles du ravito super bien fourni , avec du salé et du sucré. Organisation au top sur cette épreuve.

La 2ème partie du parcours va être plus ludique et physique. Une série impressionnante de longues bosses et de raidards que la quasi totalité des participants passe à pieds. Nous mettons un point d'honneur avec Hervé à passer sur le vélo. Je suis bien content d'avoir le 45 derrière qui trouve toute son utilité pour ne pas se griller les jambes en forçant de trop. Il commence à faire chaud , je bois régulièrement en me méfiant des crampes qui sont mon point faible dans la répétition de D+ raide. Mais tout se passera bien aujourd'hui . On revient sur beaucoup de monde, ça nous encourage et nous maintenons un très bon rythme avec Hervé. Il m'étonne en filant comme une fusée dans les descentes au revétement fuyant, pour quelqu'un qui dit ne pas aimer descendre, je le trouve drolement rapide .

On redescend vers l'Orne , sur un sentier tip top , fluide et ludique, le meilleur moment de la rando. On déboule à Mach2 en se faisant plaisir au niveau des sensations et du pilotage. Hervé me dit qu'on risque de payer cette partie de manivelles, mais nos jambes sont bien vaillantes et nous allons lâcher de plus en plus les chevaux jusqu'à la fin . On se fait rattraper par les premiers du 120 au sommet d'une énième montée infernale avant le ravito 4 situé à 29 km de l'arrivée. Ils sont un peu usés par la boucle spécifique du 120 et nous allons rouler de concert sur la suite , hormis deux fusées qui nous laisseront sur place. Petite consolation, on reviendra ( pas pour longtemps ) sur la fusée 2 dans un des derniers raidards où on passe à vélo pendant qu'il se resoud à monter à pieds. Mais une fois au sommet, il remet le turbo et nous distance. Dernier ravito qu'on aurait pu zapper à 13km de l'arrivée, on fait une courte escale avant le final . Il ne reste "que" 285m de D+ d'après la carte du parcours. Mais encore deux belles bosses et surtout une montée délirante à 60% où il faut se tenir à une rampe pour arriver à monter. Dur de pousser le vélo et de se tenir, donc je passe en mode cyclocross en le posant sur l'épaule droite tout en tirant la rampe de la main gauche. On déboule ensuite à pleine vitesse jusqu'à l'arrivée , avec un dernier talus bien raide grimpé sur le vélo et une arrivée super sympa sous les encouragements du speaker et de la foule. Je sprinte comme un malade pour passer la ligne d'arrivée en tête , avec une petite frayeur à la clef en arrivant à 40km/h sur une rupture de pente abrupte que je n'avais pas vue. Il y a un signaleur en bas, et pendant une fraction de seconde, je me demande si je ne suis pas en train de sauter dans le fossé ! Décollage des deux roues, mais atterrissage réussi et nous passons sous l'arche avec Hervé au bout de 6h20 de roulage. Super content du temps, l'objectif initial était de terminer en moins de 7h .

Excellentes sensations toute la journée , une organisation et une ambiance au top . Mais un parcours qui pourrait surement être amélioré, un peu trop de routes et de grands chemins. Malgré tout, cela restera un excellent souvenir et un beau week-end de VTT avec les copains.