dimanche 28 août 2016

Dimanche 28/08/16 : Test arme fatale Nico

Première sortie avec Nico et son nouveau vélo remonté à partir du cadre du Gaea et avec des stickers personnalisés :-) . Il avance déjà très bien , un petit 17 de moyenne pour cette sortie bien agréable avec un beau soleil et une température pas trop élevée. A ma grande surprise, aucune fatigue dans les jambes malgré la sortie de ce matin !

Dimanche 28/08/16 : Baston à d'Huison, épisode 2

L'édition 2015 de cette rando traditionnelle de reprise après les vacances avait été mémorable. On y avait vu Bastien qui se fait bien rare sur nos parcours, et Seb avait mené grand train  m'obligeant à un effort dans l'ultime bosse pour sauver l'honneur de la "vieille loco" JP , comme le dit si bien notre petit Seb. Lequel Seb se fait aussi bien rare depuis 2 mois, on attend avec impatience son retour sur les chemins. Pour cette édition, seuls Pat et Benoit sont partants. Mais nous avons la bonne surprise de voir arriver Oliv. Pa , accompagné de nos amis Jacques et Roland . Toujours aussi sympa ces deux là :-) . Ils ont mis la route devant le VTT désormais, il faudra qu'on se fasse une belle sortie du côté obscur tous ensemble un de ces jours. En attendant, départ tranquille en papotant avec Roland. Puis, un groupe de fusées rouges nous passe. Machinalement, je hausse le rythme et je vois que je ne perds pas tant de terrain que ça. Les jambes répondent super bien, j'allume donc le turbo pression maximum , et je recolle . Suivent 30km enquillés à allure supersonique avec le cardio au taquet mais sans souffrance, juste un intense plaisir de sentir le vélo bondir à chaque relance et les jambes répondre au quart de tour. Mes lièvres bifurquent soudain sur un petit parcours, ah zut alors ! Je stoppe pour attendre Pat, Oliv et Benoit et nous reprenons la trace ensemble, toujours en rythme mais moins soutenu ce qui m'arrange un peu, ayant quand même grillé quelques cartouches dans ma folle chevauchée. Hormis quelques singles sympa avant le premier ravito, le parcours est majoritairement roulant et ultra sec, ce qui rend les portions en sable bien voraces en énergie. On continue à friser les 20 de moyenne . Au ravito 3 , Pat qui ne veut pas rentrer trop tard et grogne un peu après le parcours décide de ne pas prendre la "boucle verte". Le parcours est en trèfle avec des boucles optionnelles permettant de se construire une sortie à la carte entre 25 et 75 km. On repart avec Benoit et Oliv, lequel est maintenant chaud bouillant, effet sans doute des bonnes gauffres au ravito. Heureusement, j'en ai mangé aussi :-) contrairement à Benoit qui est un peu à la peine. Un départ sur route réveille en moi le coté obscur. Arsouille avec un autre concurrent sur le plat vent dans le dos, à 50 km/h sur le VTT :-) . Le parcours est plus agréable dans cette zone, plus de singles et de passages ludiques. Je dois m'employer pour rester dans la roue d'Oliv qui largue tout ce qui roule sur le parcours. Il fait tellement chauffer ses pneus , que soudain, il stoppe, crevaison lente. On regonfle, repart mais comme beaucoup d'autres concurrents, on loupe une rubalise mal placée à l'intérieur d'un virage et on sera quitte pour une belle descente hors tracé suivie donc d'une longue remontée une fois notre erreur constatée ! Encore un petit stop regonflage avant de filer sur le ravito 4 où on retrouve Benoit. Bons sandwichs au Brie à ce ravito, je fais un sort à l'assiette de fromage, délicieux ! Reste 6 km avalés à Mach 2 pour boucler les 75 km et 1100m de D+ en 3h50 de roulage. Je me suis bien amusé, certes le parcours manquait de singles ( surement pas plus de 10% au total ) , mais le coté arsouille de la mort qui tue valait le déplacement et les sensations excellentes donnent confiance pour l'XTREM Normandie dans 15 jours

lundi 22 août 2016

Dimanche 21/08/16 : remake Nez de Boeuf 2016


On avait loupé la Nez de Boeuf 2016 avec Benoit puisque nous étions à l'Elsassbike. Avec d'Huison Longueville au calendrier la semaine prochaine, il ne nous restait donc que ce dimanche pour faire ce beau parcours avec la trace GPS. Pat ayant une contrainte horaire, il opte plutôt pour une sortie route au départ de la maison , avant de changer d'avis in extremis au vu du fort vent annoncé pour la journée. Pour ma part, je décide d'en profiter pour tester le FM056 dans la configuration que je compte utiliser pour l'XTREM Normandie en septembre, avec un double plateau 42/28. Un peu captivé par les JO, je m'attaque à la remise du vélo en configuration VTT un peu tardivement vers 21h ... Opération à priori simple : changement des roues et remise en place de la fourche Reba au lieu de la fourche rigide carbone utilisée pendant les vacances en config route. Je dois aussi réparer le levier de blocage de la fourche dont le collier a cédé. Enfin, changement des plateaux pour passer en 42x28 mais j'ai une étoile toute prête avec cette config. Je commence par là, et ça se complique vite : la manivelle X0 est trop large et l'étoile issue d'un pédalier X9 ne passe pas. Je tente de changer les plateaux en utilisant l'étoile du X0, mais là, c'est le 28 qui pose problème , trop près des vis de fixation, la chaîne touche. Grrrr ... après une heure d'efforts, je fabrique un hybride "X09" avec un mix de la manivelle droite X9 et gauche X0, pas idéal mais ça fonctionne nickel. Il est tard, fatigué, je remonte vite fait fourche et roues , sans vérifier particulièrement le fonctionnement de la bête, erreur bien connue mais envie d'aller dormir. Le lendemain , je découvre le vélo avec la roue arrière à plat. Zut de zut, je regonfle vite fait , je récupère Benoit et on retrouve Pat à Courances, point de départ du jour, plus proche de chez nous. On discute avec des routiers intéressés par nos vélos ( le pouvoir de la Force :-) ) , et nous voilà partis avec une version courte du parcours pour Pat qui a toujours sa contrainte horaire. Au bout d'un km, je vois la fourche qui est enfoncée à mi-course. Ouh là, ça va pas le faire. Retour aux voitures où Pat me prête sa pompe haut pression pour regonfler. Un coup de téflon au passage sur les plongeurs, ça semble ok, on repart. Il est déjà 8h50, Pat appuie fort sur les pédales, il est pressé. Je me maudis pour ne pas avoir pris le temps de vérifier correctement le vélo. Première bosse, pfuiii, il avance pas ce vélo, j'ai du mal. Premier virage en descente, ça part dans tous les sens, explication évidente, le pneu est quasi à plat. Je regonfle, sans trop y croire. Au bout de 5 km et trois regonflages, la décision s'impose : arrêt mise en place d'une chambre. Pat m'aide à regonfler pour gagner du temps. Cette fois, la liste des soucis mécaniques est terminée, vélo enfin opérationnel à 100%. On repart dans un chemin le long d'un champ particulièrement étroit : à gauche champ sec labouré inroulable, à droite, ronces agressives. Moralité on sort en sang du passage. La suite sera top : le parcours est magnifique. On tourne à contre sens de l'habitude et le parcours innove sur plein de passages très sympas qui tournicotent sur de petits sentiers bien ludiques. Des passages techniques entre les rochers, un terrain ultra sec, avec parfois du sable bien mou qui pompe de l'énergie. De belles bosses, parfois bien raides. Mes pédales réglées pour la route sont serrées à bloc, je me fait une belle frayeur en tentant de grimper un raidar impossible, avec le vélo qui cabre et moi qui manque de ne pas réussir à déclipser, le salto arrière était pas loin. Pat doit nous quitter à mi parcours alors qu'on rejoint Maisse. On continue avec Benoit, le tracé reste tout du long dans le même esprit avec beaucoup de variété et quelques passages plus roulants bienvenus pour chasser les toxines accumulées dans les passages physiques. 69km à l'arrivée ( au parcours officiel, il faut ajouter la boucle de départ depuis Courances ) , 5h de roulage et 1300m de D+, une belle sortie avec un temps plutôt maussade et frais, et même quelques gouttes de pluie.

dimanche 14 août 2016

Dimanche 14/08/16 : Back to Home, Darkside inside :-)


Retour à la maison. Sortie au soleil sur la route avec Benoit pour décontracter les jambes après la longue journée d'hier dans le trafic depuis Hendaye. Début de sortie "détonnant" avec ... l'explosion inexplicable du pneu avant dans la montée de Villejust ! Arrêt réparation , puis direction Janvry avec le vent dans le dos, quel plaisir de rouler en rythme sur du plat, ça change du Pays Basque . Belle montée du Déluge avec la pression du maillot à poix dans ma roue . Retour vent de face, le prolongateur de guidon trouve toute son utilité et Benoit souffre malgré l'aspiration du fait de la différence de position.Je prends beaucoup de plaisir à appuyer sur les pédales dans les longues lignes droites, c'est très très grave, sous l'emprise de Dark Frankor je suis ! Benoit commence à avoir du mal sur la fin de la sortie avec le vent de face. Plusieurs groupes devant nous, j'appuie fort pour passer tout le monde et je finis le travail dans la montée de l'Escargot. Belle sortie, et sensations bien meilleures que prévues malgré le gros bloc d'entraînement Basque. •••

Vendredi 12/08/16 : la Der avec Nico


Jeudi 11/08/16 : Jaizkibel versant sud via Oiartzun

Sur la carte, le trajet aller via Oiartzun semble plat ... dans la réalité, c'est un vrai circuit de montagnes russes qui tape bien dans les jambes. Bonne montée du Jaizkibel par le versant Sud avec un beau score sur le final. Crevaison malgré le tubeless au début de la descente, pneu lacéré par je ne sais quoi sur le côté, obligé de mettre une chambre . 

mercredi 10 août 2016

Mercredi 10/08/16 : Ibardin versant Espagnol

Hendaye, la Corniche
Je n'avais jamais grimpé le col d'Ibardin par son versant Espagnol . Voilà qui est fait, et à refaire ; contrairement à l'autre côté blindé de voitures allant faire des courses dans les "Ventas", il n'y quasiment pas de circulation dans ce sens . Les paysages sont plus jolis, et la montée beaucoup plus agréable. Retour via la magnifique Corniche d'Hendaye.

lundi 8 août 2016

Lundi 08/08/16 : Les Trois Couronnes VTT

Retour au VTT pour rejoindre le sommet des Trois Couronnes par les chemins. La première partie de l'ascension est particulièrement difficile avec des pentes ultra raides entre 20 et 30% sur plusieurs centaines de mètres, ça réchauffe vite ! Un peu de répit ensuite avec des pentes moins raides, mais ça monte fort et longtemps. Des vues magnifiques à travers la forêt, quelques fermes isolées au milieu de la montagne où je me méfie toujours des chiens, mais aujourd'hui , je ne vois ... que des chats :-) Quelques petites descentes qui demandent de remonter un peu plus encore. Je rejoins deux vététistes locaux qui ne résistent pas longtemps au Stump. On débouche sur une belle piste en balcon, superbe vue, des vautours tournent au-dessus de la vallée, paysages sauvages. Un petit bout de route à l'approche du sommet, puis un sentier qui me fait descendre au milieu d'un troupeau de vaches locales dont les cornes me m'inspirent rien qui vaille; Il y en a une qui barre le chemin, je contourne par l'arrière ce qui me vaut un beau coup de queue dans la joue, toujours préfèrable à un coup de cornes :-) . Ca redescend bien raide jusqu'à un torrent, séquence jardinage pour trouver la suite improbable du sentier qui serpente en balcon au-dessus d'une pente bien raide qui me donne presque le vertige. Pas le moment de faire une erreur de pilotage. Le sentier s'élargit de nouveau, j'ai perdu 250m d'altitude qu'il va falloir reprendre par une pente infernale à 20% sur 1,5km. Un des pires murs que j'ai jamais monté, je serre les dents pour rester sur le vélo . Récompense au somment avec la vue plongeante magnifique sur la baie d'Hendaye puis la descente que je connais bien , très varié avec de gros passages caillouteux , des épingles et enfin un final vertigineux qui fait chauffer les disques au rouge . Une belle sortie avec 1300m de D+ en à peine 30km .

dimanche 7 août 2016

Dimanche 07/08/16 ; Jaizkibel et Lasaiganea ( Les Trois Couronnes )




Sortie dominicale sous un chaud soleil . Je prévois une sortie sans forcer ce matin ayant bien poussé sur les jambes cette semaine . Montée du Jaizkibel prévue en restant à 70% . Après avoir dépassé plusieurs petits groupes, je me fais dépasser par un cycliste qui envoie fort . Je m'accroche dans sa roue, du coup me voilà au seuil mais ça tient. On fait la moitié de l'ascension ensemble jusqu'au passage à 13% où le rascal place un démarrage en danseuse que je ne peux pas suivre. Je maintiens le rythme et le garde en point de mire. Nous dépassons quelques groupes, et je donne tout ce que j'ai dans les 2 derniers kms pour recoller avant le sommet, il me manquera quelques dizaines de mètres. Géné par une voiture pendant la fin de la descente , mais difficile de la passer . En bas du Jaizkibel , je me retrouve au beau milieu d'une grosse course cycliste qui m'oblige à une pause involontaire le temps de laisser passer le peloton. Objectif suivant : monter jusqu'au Trois Couronnes , un sommet mythique du Pays Basque. Montée magnifique mais difficile , avec de fortes variations de pente. et un départ très pentu comme souvent dans le coin . Scotché plusieurs minutes à 9km/h d'autant que les gambettes sont moyennes aujourd'hui . Mais belle récompense au sommet avec des vues magnifiques. Le coin est apprécié des promeneurs et pique-niqueurs, il y a un monde fou ! Descente ultra pentue et rapide, un vrai bonheur de prendre les trajectoires au cordeau avec le FM056 vraiment top en descente.

vendredi 5 août 2016

Vendredi 05/08/16 : Cols d'Ibardin, Agila et Aritxulegi




Sortie dynamique avec trois beaux cols au programme. Objectif : améliorer mes temps sur les trois . Pour assurer le coup, je bricole une fixation pour le smartphone sur le tube de cadre pour avoir les segments en temps réel. Temps frais et nuageux au départ, il a plu très fort cette nuit, les routes sont encore humides. Montée d'Ibardin, j'affiche le mode segment avec ma position par rapport à mon meilleur temps. Les chiffres sont verts dès le départ, mais ça se joue à 5s . Au milieu de la montée, je passe en rouge , bigre , j'avais bien appuyé l'année dernière. Mais les sensations sont bonnes, je maintiens la cadence et sur les 2 derniers kms, j'accélère pour arriver au sommet avec 15s d'avance. Premier objectif réussi. Descente technique vers Bera. En confiance avec ce vélo, je rattrape les voitures devant. Dans la première épingle, alors que j'envisage de faire l'intérieur, la voiture part en travers ! Je bondis sur les freins et heureusement que je ne suis pas sur le Viper. Il y a une plaque de gasoil humide, le vélo chasse des deux roues, je mets le vélo dans l'axe et freine aussi fort que possible pour rétablir la trajectoire à 2 cm du fossé avec le coeur qui bat la chamade. Grosse chaleur, du coup , j'y vais piano pour la suite , ayant l'impression que les roues glissent à chaque virage. Petite transition de plat avant de rejoindre la montée de l'Agila via Lesaka. Cette fois, les chiffres sont en rouge dès le départ. + 10s , + 20s ... j'ai beau m'appliquer rien à faire . L'année dernière j'avais fait la course avec un groupe au départ , ceci explique sans doute cela. Je fais de mon mieux pour tenir un bon rythme, mais à mi-pente, j'ai une minute de retard ! Les sensations sont pourtant bonnes, je décide de continuer sur ce rythme qui me semble très correct, on verra bien. Et dans la 2ème partie, l'écart redescend régulièrement. A 2 km du sommet, je suis revenu sur mon fantôme virtuel et je le lâche inexorablement pour finir avec 35s d'avance au sommet . 2ème objectif atteint. Il fait beau maintenant, la vue est toujours aussi magnifique à cet endroit, j'adore ce col. Redescente vers le lac de retenue, la route est humide mais le vélo file sur de belles trajectoires, quel plaisir ces belles descentes. Arrivé au lac, ça remonte à nouveau pour le dernier objectif. Record une nouvelle fois battu , tout comme l'addition des deux cols. Youpi ! Les jambes vont bien, je peux envoyer du lourd sur la route en montagnes russes qui rentre à Irun puis Hendaye. Belle sortie, super content des sensations pour la cinquième sortie de la semaine. 

jeudi 4 août 2016

jeudi 04/08/16 : Ibardin VTT




Le tour du col d'Ibardin par les chemins. Un de mes itinéraires préférés, avec des points de vue magnifique et un terrain varié. L'objectif du jour et d'améliorer mon record de la montée, établi en 2014 avec le Cube . L'AF5 nouvelle version sera-t-elle capable de faire mieux ? Sensations pas au top sur le chemin le long de la Bidassoa. Le voisin dans la maison en face a commencé des travaux à 7h du matin, réveil plus matinal que prévu et j'ai encore un peu sommeil. Me voilà à l'entrée du sentier coté Espagnol qui monte à Ibardin. Par les chemins, le sommet est 100m plus haut que par la route J'adore cette montée avec le petit torrent qui descend le long du chemin, les Pottocks partout, des variations de pente et de terrain, tantôt lisse, tantôt caillouteux. Je m'applique à tenir une bonne cadence, je me dis que l'objectif ne va pas être facile à atteindre, les sensations étant très moyennes. Mais pas mal aux jambes, donc je pédale de mon mieux tout en m'appliquant à relancer dans les épingles, ça risque de se jouer à quelques secondes . Le sentier est désert, pas le moindre concurrent pour me motiver. L'ascension se déroule bien, sur le replat après la première moitié, je relance en danseuse. Après un bon raidar droit dans la pente, la fin est plus facile, la vitesse augmente et je débouche au sommet, au-dessus des ventas. A ma grande surprise, je n'ai pas amélioré mon record ... je l'ai pulvérisé de 6 minutes . Incroyable ! Le mental étant la clef du cyclisme, me voilà reparti en wheeling tellement je suis content, passant comme une fusée devant quelques vététistes qui faisaient une pause au sommet. Je passe le Stump en mode "descend" , selle baissée à moitié, à moi la descente du GR10. Elle est plutôt technique dans la dernière partie , avec un tapis de gros cailloux. Sur la piste incendie du début, je sprinte comme un dératé faisant bondir le stump d'un virage à l'autre et sautant les cailloux en mode "Xav" . Passage sinueux au niveau du lac, pause photo pour les Pottocks, sentier très technique à grimper sur 30m où je ripe de l'arrière et couche le vélo . Je me rappelle soudain que j'avais surgonflé les pneus pour rouler avec Nico. Petite pause dégonflage pour remettre une pression plus adaptée. Je rejoins le GR10 , mode dévalage enclenché, le vélo vole sur les cailloux, c'est assez bluffant, je ne sens rien du tout et je fais attention de ne pas trop m'enflammer. Un passage à gué passé à Mach2 me refroidit au sens propre du terme, je soulève une gerbe d'eau monumentale. Puis retour à la maison par la fin toujours aussi casse-pattes de ce parcours, avec des montagnes russes à 20-25% qui permettent de bien travailler l'intensité en fractionné avant de dévaler sur Hendaye .

mercredi 3 août 2016

Mardi 02/08/16 : Recup le long de la Bidassoa avec Nico


Petit tour avec Nico . Circuit facile, ca fait 2 ans qu'il n'est pas monté sur un vélo. Comme il a pris 30 cm dans l'intervalle, il peut maintenant sans souci prendre les 29 pouces de papa qui seront d'ailleurs bientôt trop petits. Nous voilà donc partis en direction de Bera par le beau sentier qui longe la Bidassoa et que j'emprunte pour monter vers Ibardin et la Rhune. Je fais attention de ne pas forcer, tout en étant surpris d'entendre régulièrement la roue libre du FM056 derrière moi . Il a pas l'air de forcer le gamin. Nous nous faisons doubler par un couple de Pedalator locaux en plein entraînement. L'air de rien , je hausse un peu le rythme pour rester en vue. Derrière ça à l'air de suivre. La vitesse augmente régulièrement sur le GPS : 15km/h , 20km/h , 22km/h , une petite bosse, j'appuie un peu plus fort ... et toujours cette roue libre derrière moi qui se déclenche. On passe la bifurcation vers Ibardin, on continue vers Bera. Il faut traverser un tunnel de presque 300m , sans lumière. On est obligés de mettre pieds à terre, le temps que nos yeux s'adaptent car on ne voit absolument plus rien, même pas nos propres vélos. Deux cyclistes en sens inverse nous aident bien car il ont un éclairage ce qui nous permet de visualiser la bonne direction. Arrivés à Bera, demi-tour. Nico est enchanté des sensations sur le FM056, il n'a jamais eu l'occasion de piloter un vélo aussi léger et facile à faire rouler. On repart dans l'autre sens, mais cette fois, je roule à vitesse normale, sans forcer mais à bon rythme. Retraversée pas simple du tunnel et cette fois personne en sens inverse, puis on prend la petite route qui surplombe le chemin histoire que Nico puisse tester ses sensations sur un bitume bien lisse. Le GPS affiche cette fois plus de 30km/h , on revient sur quelques cycliste , cadence maintenue même dans la montée à 19% qui nous ramène à la maison. Belle sortie et Nico super content . 

lundi 1 août 2016

Lundi 01/08/16 : Cols du Jaizkibel et du Bianditz


Belle sortie tracée grâce à une liste des cols basques trouvée sur Internet. Le plus haut col accessible facilement depuis Hendaye est le Bianditz, située dans le parc naturel d'Aiako Hiarria . Malheureusement, c'est une impasse, et pas d'autre choix que de redescendre une fois le sommet atteint. Le soleil pourtant annoncé se fait encore désirer ce matin avec même une petite bruine au départ . Je monte le Jaizkibel sans forcer, la montée du Bianditz fait 700m de D+ , donc il faut garder des forces. Belle descente rapide pour rejoindre Lezo, avant de traverser la zone urbaine de Saint Sebastien que je n'apprécie pas beaucoup, trop de rond points et de conducteurs pas très attentifs aux vélos. Rapidement, je retrouve le calme de la campagne. La montée du Bianditz est isolée et déserte, seuls quelques moutons et Pottocks sont là pour me voir passer. Ne connaissant pas le profil , je ne force pas en m'appliquant à bien tourner les jambes. Il me faut 50 minutes pour rejoindre le sommet perdu dans les nuages accrochés aux montagnes. Il ne fait pas très chaud, je regrette de ne pas avoir pris de coupe vent pour la descente. Grosse chaleur au détour d'un virage rapide : le troupeau de moutons et les pottocks sont en plein milieu de la chaussée. Gros freinage ... et pause photo pour immortaliser la famille Pottocks. Retour vers Irun par une belle route en montagnes russes qui permet de tenir une belle moyenne mais nécessite de s'employer pour griuper plusieurs raidars bien casse pattes. Retour à la maison après 3h20 de roulage et un bon entraînement en vue de l'Xtrem Normandie à la rentrée .