dimanche 30 octobre 2016

Dimanche 30/10/16 : Barbizon et le "coup du pédalier"

Benoit Mc Gyver en action :-) Merci pour le sauvetage 


Retour à Barbizon pour cette belle matinée ensoleillée d'automne. Ce sera la première sortie sur ce terrain du Stump 29 expert carbone qui a remplacé l'AF5 volée avant la Granit. Pas beaucoup de volontaires pour cette sortie, mais nous avons le plaisir de retrouver notre chamois d'or, Xav himself. Petite scène cocasse au départ. Nous arrivons les premiers avec Benoit, parking désert. Comme il fait bien frisquet, on décide d'attendre Xav dans la voiture. Nous le voyons arriver et passer devant nous. On commence donc à sortir les vélos, pas mal de monde est arrivé entre temps et une camionnette nous masque la vue. Je décide d'aller saluer Xav ... mais plus personne en vue, sa camionnette rouge a disparu. On a beau regarder partout, personne ! En fait Xav n'a pas reconnu le Picasso, ça fait un bail qu'on a pas roulés ensemble :-) . Un petit échange de SMS et notre Xav revient. Nous partons pour un parcours ludico-technique, donc avec une moyenne qui reste autour de 10 km/h maximum. Je grimpe les grosses marches du départ Pedalator, ouf, je n'ai pas trop perdu après 6 mois plus orientés vers le XC pur. Un vrai bonheur de retrouver cette belle forêt rendue encore plus magnifique par les couleurs d'automne sous le soleil. La rosée est bien présente, rendant les racines glissantes. Xav avec son Fat n'est pas trop pénalisé, mais avec nos pneus plus étroits, il faut qu'on fasse attention avec Benoit. La moindre racine prise un peu en biais comme sur le chemin des Hauts de la Solle, se traduit immédiatement par un dérapage. Le terrain reste néanmoins super agréable. On prend une variante en haut du Mont Saint Germain, un de mes endroits préférés. Puis on remonte le Rocher Cassepot, dans le sens inverse de l'habitude, mais c'est sympa aussi en montée. Xav nous trouve un rocher plein de mousse qu'il grimpe sans le moindre souci. De mon côté, je fais plusieurs tentatives dont une finira en roulé-boulé sous l'oeil de la caméra. Je finis par grimper, mais pas super confiant, il faudra une petite aide du pied pour passer l'obstacle.
Petite pause point de vue, avec de repartir vers les platières. Xav et Benoit s'élancent, mais j'ai une sensation étrange, comme si la cale était en train de partir de la chaussure. Vérification faite, c'est pas la cale, c'est la manivelle qui s'est arrachée ! Argh ! Et j'ai pas la bonne clef avec moi. Miracle, 4 Koyotes passent en sens inverse et volent à mon secours. Ils ont la clef qui me manque, merci à eux . L'espoir revient ! Mais le mal est profond: ce n'est pas dévissé, c'est le pas de vis qui a lâché. Xav et Benoit ont fait demi-tour. Rien à faire, il faut abandonner. On décide de rentrer par les grands chemins. Mais la manivelle ne tient plus du tout, impossible de pédaler. Nouvel arrêt, on retire le cache des roulements, ca permet d'enfoncer plus la manivelle, et miracle, on arrive à serrer. N'ayant pas envie d'abandonner avec un si beau parcours sous le soleil, je décide de reprendre la trace espérant que le pb soit suffisamment résolu. Excès d'optimisme, moins de 1km plus tard, rebelote. Benoit Mc Gyver imagine alors une solution géniale : comme l'axe est creux, on peut passer des colliers rilsan à travers et le faire tenir en les serrant avec deux demontes-pneux comme goupille improvisée. Et ça marche !! Ca suffit pour rentrer et même pour une arsouille sur l'allée de la Chasse. Sortie écourtée mais riche en anecdotes. Et un pédalier à mettre à la poubelle, le filetage ayant rendu l'âme. Quoique ... après enquête, un kit est disponible pour changer tout le système de vissage, donc rien de grave au final.

dimanche 23 octobre 2016

Dimanche 23/10/16 : la Magny Futée

Nous avions découvert la Magny Futée par hasard avec Benoit il y a maintenant quelques années. Un vrai souvenir, car venus en touriste pour faire une petite ballade, on était rentrés bien tard après avoir joué aux montagnes russes. Un vrai parcours comme la Vallée de Chevreuse en avait le secret à une époque où les restrictions de passage pour cause de difficultés avec l'ONF n'existaient pas. Nous l'avons refaite pas mal de fois depuis, la dernière fois en 2014 avant la Granit et sur un terrain bien mou. Avec une petite émotion , on avait perdu Benoit qui s'était égaré et qu'on avait mis un bon bout de temps à récupérer . Au vu de l'état exceptionnel du terrain après un bel été et un début d'automne sans pluie, j'avais très envie de refaire cette rando. Je résiste donc à la sirène Mary qui vote pour la Viking VTT, Belle rando aussi la Viking, mais à plus d'une heure de route et un peu fatigué en ce moment, je n'ai pas le courage de me lever à l'aube. Nos petits hommes verts sont en phase piscine, pas moyen de les déplacer sur une vraie rando. Dommage, en espérant que nous pourrons bientôt rouler tous ensembles pour étrenner nos nouvelles couleurs modernisées. C'est donc le noyau dur de la Team KHS qui se présente aux inscriptions : Pat , Benoit et moi . Et pour le coup, c'est tout une aventure de les rejoindre, ces fameuses inscriptions ! Un monde inimaginable, du jamais vu . Des files de voitures garées sur le côté de toutes les routes convergeant vers le nouveau point de départ de la rando : le musée national de Port Royal. Prestigieux site de départ, avec un petit salon sur place. Mais des centaines de vététistes en train de faire la queue ! Pat qui s'est garé plus près nous préviens de prendre un stylo pour gagner du temps, judicieux conseil. On récupère une fiche microscopique , faut au moins 16/10 à chaque œil pour trouver les cases à cocher :-) . Finalement nous voilà inscrits et la plaque de cadre accrochée. Pas mal de temps perdu dans l'aventure, il est donc 8h45 quand nous nous élançons sur le 60km. Il fait franchement frisquet, avec en plus une humidité qui pénètre vêtements et poumons. Mon organisme n'est plus habitué, et quand Benoit décide soudain de passer en mode super turbo dans une bosse, le cardio s'affole et le souffle est court. Ouh là, je vais souffrir aujourd'hui me dis-je. Je suis au taquet pour garder la roue du Benoilator, Pat s'inquiète de me voir peiner comme ça, mais pas de souci particulier, je suis juste en mode diesel et limiteur de régime pour l'instant. Le parcours se révèle tout de suite très réussi. Quasiment que des singles, avec juste quelques petites liaisons mais si courtes qu'on ne les voit pas passer. Le terrain est parfait, juste un peu humide pour le grip et les vélos virevoltent d'un virage à l'autre. Je prends à nouveau beaucoup de plaisir à retrouver mon Cube, bonifié par les excellentes roues DT ( vraiment un bon achat ) et la cartouche hydraulique neuve de la fourche. Manque juste un peu d'explosivité dans les jambes pour relancer et encore plus profiter du parcours. Je ne m'inquiète pas, je sais que ça va revenir dès que je serai chaud. Je tente le bluff, et me projette à l'avant en prenant la roue d'un gars qu'on suit depuis le début et qui envoie fort à l'entame d'une bosse en sortant de Millon. Je ne me laisse pas distancer, appuyant sur les pédales et tenant en respect le Benoilator. Alors que je sprinte pour ce que je crois être le sommet, on tourne à gauche et là, horreur, enfer et damnation : un méga raidar à 30% 100m plus loin que tout le monde monte à pieds. Je ralentis pour récupérer un peu, Benoit revient, passe. Au plus fort de la pente, rien à faire, j'ai trop donné avant, je dois poser le pied, voyant s'envoler Benoit qui sera le seul à passer. Mode David on, je saute du vélo et cours à côté de toute la vitesse dont je suis capable : environ 3 km/h :-( . Au sommet, on fait cause commune avec Pat, toujours inquiet de mon coup de pédale, et on part à la chasse au fuyard. On continue d'enchaîner les bosses, ça va un petit peu mieux, mais Pat cale dans un mur en sable. Je n'insiste pas, pour l'instant faut ménager la machine. A force d'envoyer dès qu'on peut, en frôlant un nombre incalculable d'arbres et de branches sur un parcours qui reste super agréable et ludique, on finit par revenir un peu avant le premier ravito situé à Beauplan après 21km. Petite hésitation sur le parcours en repartant qui semble nous faire revenir sur nos pas, mais c'est pour mieux filer sur un improbable single.On va emprunter beaucoup de passages inconnus ou à l'envers de l'habitude, nous donnant l'impression de faire une épreuve 100% nouvelle. Un grand bravo au traceur ! Les jambes reviennent de plus en plus, les relances sont beaucoup plus dynamiques, je me fais plaisir, suivant prudemment Benoit. Après une belle descente rapide mais qui tabasse un peu, ma tige de selle descend, toujours pas idéalement serrée depuis la récupération miraculeuse du cadre, Je m'arrête au pied d'une longue bosse connue pour la remettre en place, c'est trop pénalisant au pédalage. Du coup, je reperds Benoit, récupère Pat et c'est reparti pour la chasse. Cette partie est superbe, forêt de la Madeleine, Bois de Méridon, du single à gogo, on s'amuse comme des fous et on a la banane avec Pat qui ne regrette pas le déplacement. On revient sur Benoit en montant ce qui est la descente d'arrivée à Choisel. On le reperd dans le single au sommet, on est coincés derrière un concurrent, et on le récupère juste avant le ravito situé sur le parking de l'auberge au bord de la route, avec au passage la découverte d'un très beau sentier au lieu de prendre le grand chemin habituel. Alors que je reviens à 10m dans la descente étroite, le regard fixé sur Benoit, je ne vois pas une souche par terre qui me fait faire un écart et un atterrissage dans les ronces devant un Pat hilare qui me signale que c'est plus la saison des framboises. C'est reparti pour le final, j'explique à Pat qu'il me semble me souvenir du profil et que ça va être roulant. Ah .. ben non ! On est dans les Vaux et on aligne plusieurs bosses bien velues. Sauf que maintenant les jambes tournent toutes seules, le Benoilator est donc sous contrôle. On passe de singles en bosses puis de bosses en singles, la banane est de plus en plus présente. La selle de Pat décide d'ailleurs de faire savoir sa joie et se met à faire "couic couic couic'" au rythme du pédalage. Alors qu'en sortant des Vaux je m'attends à une partie roulante, elle ne dure que 3km avant de rejoindre la forêt de Port Royal où Benoit finit par avoir mal aux jambes, et où nous jouons sur un tip top single ultra ludique enquillé à Mach2 avec Pat, puis 2 pétards monstrueux qui me permettent de lâcher mon dernier adversaire pour affronter seul la montée finale super raide où tout le monde exprime le souhait de porter plainte contre l'organisation, mais pas moi, le Cube vole et se joue de la difficulté; Reste 1km avec 30 km/h de vent de face pour rejoindre l'arrivée où nous attend un bon sandwich. Un parcours à garder dans les archives, pour une belle matinée ensoleillée d'automne, avec quand même une belle fraîcheur. 4h de roulage, 62km et 1360m de D+ au GPS à l'arrivée. A refaire !

dimanche 16 octobre 2016

Dimanche 16/10/16 : Le Toboggan Meudonnais


L'édition 2014 du Toboggan Meudonnais m'avait laissé un bon souvenir. Un parcours sympa , une ambiance conviviale et des ravitos hors du commun avec huîtres, fois gras, saumon fumé et vin blanc ! Le tout pour une inscription très modique de 5€. Je l'avais donc coché au calendrier, depuis fin août, date où mon fidèle Viper s'est vu remplacé par un Cannondale Synapse Ultegra équipé de roues carbones. Pas trop eu le temps de faire de vraies sorties routes depuis, juste quelques escapades dans le coin. Maître Franckor est indisponible mais il envoie toute la troupe des seigneurs de l'ordre AAOC, tous des maîtres du coté obscur. Pas moyen de convaincre Benoit de nous accompagner, il évoque un prétexte fallacieux comme quoi 90 km c'est trop long . JM et Mary ainsi que Pat sont aussi de la partie.  .Autant dire qu'il y a du niveau au départ. Je passe chercher Pat et nous arrivons juste en même temps que les Pedalator. Un exploit authentique qui passe inaperçu bien qu'il risque de ne pas se reproduire de sitôt :-) . Il y a un monde incroyable aux inscriptions, cette épreuve est connue et attire beaucoup de participants. On fait un peu la queue, le plus dur étant d'attraper un stylo pour remplir le bulletin. Le temps de regrouper tout le monde est nous partons à 8h20. Il fait beau mais franchement pas chaud, la veste à manche longues n'est pas de trop. Le début du parcours est un peu urbain, ça permet de chauffer tranquillement la machine. On traverse Meudon, Bièvres, avant d'entamer les hostilités par la montée du Val d'Albian. J'ai mis tous les atouts de mon côté : régime Benoit avec raclette la veille au soir, une bonne nuit ... mais dans cette première bosse les sensations ne sont pas top, pas d'explosivité, je me sens lourd et j'ai du mal à accrocher le wagon AAOC contrairement à Mary qui gambade devant tout en expliquant qu'elle a mal aux jambes, ce qui ne voit pas du tout , bien au contraire. Pat qui avait du mal dans les bosses à Choisel avance comme un missile, je n'arrive pas à tenir sa roue. Fichtre, diantre, je sens que vais souffrir aujourd'hui. Nous arrivons heureusement sur le plateau, je fais l'effort pour recoller, mais devant, les seigneurs de l'AAOC décident de passer dans l'hyperespace et poussent la manette des gaz. J'ai beau sprinter comme un dératé, je rate quand même le TGV de devant et je fais l'élastique en queue de peloton, sans trop comprendre pourquoi j'ai autant de mal .Le cardio est pourtant au taquet, et toujours Mary qui virevolte à l'avant. Le pire c'est que moi j'ai pas mal aux jambes , j'ai juste du mal à aller plus vite. Descente vers Gif en mode "Pat inside" couché sur le vélo le nez dans le guidon en pédalant comme un malade. Le feu rouge en bas qui a arrêté le peloton me permet de recoller, ouf, mais ce n'est pas que partie remise. Même scénario à la ligne droite suivante, et paf le JP éjecté. Heureusement, le groupe m'attend gentiment un peu plus loin, le reste du tracé jusqu'au ravito est plus facile, j'arrive à rester dans le groupe. Je me jette sur les huîtres, le vin blanc, le saumon, le fois gras , espérant que ça va décoincer la machine. On repart par la même bosse redoutable qu'en 2014, j'entends Pat bavarder avec son voisin, pendant que vois le cardio qui s'affole, mais ils ont tous un vélo electrique ou quoi ? Je m'accroche jusqu'au sommet, mais rebelote, voilà que la troupe se lance à nouveau en mode vitesse lumière, et re-paf , explosé, rien à faire . Quelques kms en solo où je me force à maintenir la cadence, petit à petit je sens du mieux, les jambes reviennent doucement. Montée de 17 tournants qui me parait bien longue, mais sans faiblir, je roule depuis quelques kms avec un concurrent qui a un rythme très proche et on se relaie efficacement. A un carrefour, je retrouve tout le monde qui m'attendait encore, pour des seigneurs du côté obscur, ils sont quand même trop sympas :-) . Allez, faut pas lâcher les roues cette fois. Passage en montagnes russes avec quelques bonnes bosses, où j'arrive à remonter des maillots AAOC, ça me remonte le moral :-) . Je garde Mary en visuel, et voilà le ravito 2. Je me rappelle alors une remarque de JM au départ sur le frein arrière beaucoup trop tendu. Un petit coup de clef allen, j'en profite pour détendre le cable, remettre la came qui permet d'ôter la roue dans sa position normale, retendre un peu le câble avec la molette de réglage, manger huître, vin blanc, saumon, fois gras et zoup on repart. Ah mais voilà ! D'un coup, le vélo semble répondre à mes coups de pédales. Comme quoi, rien de tel qu'une bonne sortie pour affiner les réglages. Je peux enfin suivre sans difficultés les changements de rythme, cardio à une hauteur normale. Sans trop savoir ce qui se passe derrière, je me retrouve en tête, une descente assez raide et à l'ombre, bien humide. Le gars devant moi part un peu en sucette, je donne un coup de frein arrîère un peu brusque et la roue arrière part en travers. Rien d'inquiétant pour un vététiste mais je me dis que cette descente est bien dangereuse. Juste à ce moment, je vois un attroupement en bas, camion de pompiers, ambulance, il y a eu une grosse chute. Je passe au ralenti, et attaque la bosse qui suit en me demandant où sont passé mes camarades. Mais je ne m'inquiète pas sur leur capacité à me rattraper :-) . Ca va quand même prendre 10km, avec de belles lignes droites où je me trouve un bon groupe et qu'on avale à 40km/h. Les jambes sont à nouveau opérationnelles. Comme prévu, ça fini par revenir de l'arrière. On attaque une bosse, je suis derrière Eric, j'ai les jambes qui démangent et envie d'accélérer mais il y a du monde et je ne sais pas trop par où passer. Mon vétetiste on, je me faufile à droite puis à gauche et j'entends une sorte de rugissement derrière "RAAAAHHH JP!!!!" . Gloups, est-ce un cri d'extase devant mon accélération ou un hurlement de fureur ? Je médite en montant la bosse , on attend tout le monde en haut, je demande à Eric si je l'ai gêné , il confirme , argh, moi petit padawan du côté obscur qui ne connait pas tous les usages de cette ordre mystérieux. Mes excuses je fais donc et ne pas recommencer je promets. Nous voilà repartis, avec un final avec deux longues bosses. La côte de l'homme mort où on accélère avec Pat pour tenter de suivre JM. Je me mets vraiment au taquet, ca suffit pas pour suivre la fusée Pedalator, mais ça suffit pour transformer mes cuisses en bout de bois au sommet qui semble ne jamais vouloir arriver ! Pat ne lâche rien et fait même le sprint au sommet, en forme le Patounet . En attendant, je décide de rebaptiser les lieux "la côte du JP mort" . Dernière bosse dans la forêt de Meudon pour rejoindre la tour Telecom, et final en faux plat descendant ensuite. Une sortie bien sympa au soleil en 3h20 de roulage et 1000m de D+  . Bien content d'avoir roulé avec la joyeuse troupe AAOC et fait ma première sortie route avec super Bikette qui envoie du lourd même avec un mal de jambes. 

dimanche 9 octobre 2016

Dimanche 09/10/2016 : Choisel et le retour du Cube

Ayant lancé une opération déstockage pour faire de la place au sous-sol, j'envisage de jeter le cadre du Cube, sur lequel je m'acharne à essayer d'enlever la tige de selle alu qui s'est soudée au cadre carbone depuis maintenant pas loin d'un an. Réaction chimique si redoutable qu'aucune tentative mécanique ou chimique n'a réussi à en venir à bout. La pauvre tige télescopique ayant rendu l'âme lors des diverses tentatives, je me dis que je n'ai plus rien à perdre. Je la scie et retire le mécanisme, il ne reste alors que le tube extérieur, bien costaud d'ailleurs. Je bouche le tube au niveau du boitier de pédalier et verse 1 l de lessive de soude après avoir lu que cela attaquait l'alu mais pas le carbone. Le lendemain matin, résultat spectaculaire, la tige de selle est quasi dissoute, suffisamment pour qu'une tige en 27,2 rentre dans le tube. Je décide de ne pas aller plus loin, le tube alu à l'intérieur servira de renfort , au cas où le cadre aurait souffert un peu de mes essais. Nettoyage du cadre à l'eau , puis au vinaigre pour bien neutraliser la réaction. Et le voilà prêt à être remonté ! Au passage je change la cartouche hydraulique de ma fourche Suntour qui ne fonctionnait plus bien. Et samedi après-midi, le Cube est ressuscité, il roule à nouveau, équipé au passage d'une transmission 11V dont je ne peux plus me passer désormais. Je lui monte les DT1501, et il ne reste plus qu'à tester tout cela à Choisel. Au passage, notre Seb est enfin de retour sur les chemins. Serait-ce les appels de Mary qui nous annonce venir avec une nouvelle amie prénommée Elodie? Bah non, c'est juste que Seb retrouve la forme et le temps de rouler. Quoique ....
 Pat, qui a viré chamois, voudrait bien aller rouler avec Bast et Xav, mais son Loki est HS, il nous annonce donc aussi sa venue avec une allusion à une Arme Fatale qui passe alors inaperçue. Malgré les appels de Mary pour partir tôt, le temps de se garer, nous arrivons trop tard avec Benoit, il y a un monde incroyable ce matin, pourtant il n'est que 8h et il fait franchement frisquet. Inscriptions rapide, on retrouve Hervé et notre super champion , David, qui vient faire une petite ballade cool pour récupérer de ses exploits incroyables à l'Alpsman. Quant à Pat, il nous sort une arme fatale magnifique, un Willier SR dont le design donne envie de rouler avec. Vélo d'essai prété par le magasin BoutiCycle de Ste Geneviève. Le tout équipé de la nouvelle transmission Sram Eagle avec un 34 devant une cassettte 10x50(!) derrière.  Et enfin, Seb est là, on est tous contents de le revoir, la KHS Team revient petit à petit à sa configuration nominale. Il est 8h20 quand nous commençons à rouler. On discute, un peu, David grimpe tranquillou, en papotant et sans forcer, ce qui signifie qu'on est presque à fond avec Hervé pour le suivre :-) . Pat, Benoit et Seb sont un peu derrière le temps de chauffer les diesels. Première descente, je retrouve le confort du Cube, c'est quand même bien un tout suspendu. Pat se fait la réflexion inverse avec son SR. On attaque bientôt la Madeleine, incontournable classique de la Vallée de Chevreuse. Je pousse fort sur les pédales, meilleure perf Strava à la clef, mais en forçant au sommet, je sens la tige de selle qui bouge. David ayant stoppé au carrefour pour regrouper la troupe, je fais de même et resserre le collier pendant que Benoit passe sans nous voir. CRAC, sueur froide, je crains d'avoir pété le tube de selle mais non, c'est la vis de serrage qui a lâché, elle a surement dû être éclaboussée lors d'une de mes tentatives chimiques. Me voilà bien embêté, la tige descend en butée dans le cadre, je suis transformé en crapaud-vététiste, je sens que la rando va me sembler longue. Pat suggère de mettre un bout de bois dans le cadre. J'hésite, de peur de ne pas réussir à la ressortir ensuite, je suis traumatisé avec ce cadre ! Impossible de grimper la bosse suivante, je n'ai pas de force avec la selle basse et je suis déséquilibré. Je grimpe à pieds, repart avec Pat, on fait une petite erreur de parcours, on revient sur le bon et je décide de stopper en voyant un tas de bois. Manip Pat Mac Gyver tentée et réussie. La selle tourne mais la hauteur est correcte, je peux de nouveau pédaler. Je retrouve tout le monde au premier ravito où Benoit qui n'avait pas vu qu'il nous avait doublé se demandait bien où on était passés. On croise Roland, qui semble en super forme et roule avec un gars affuté. Nous voilà repartis, le vélo fonctionne vraiment bien, je prends du plaisir à pousser sur les pédales. David accélère régulièrement puis nous attend. Pat a un peu de mal dans les bosses raides, on l'attend puis on file sur le single des 17 tournants. Pas mal de trafic, il faut slalomer pour passer. Quelques belles bosses, on rejoint les Vaux de Cernay avec un variante ajoutée sur la trace par Pedalator qui nous permet de profiter un peu plus du terrain de jeu. J'admire David en tout rigide qui envoie bien dans les descentes, où je me rappelle qu'une suspension arrière aide quand même bien à aller vite. Ca remonte super raide derrière,  David file tout droit alors qu'on suit la trace avec Hervé. La selle tourne sous la pression du pédalage, et je dois mettre pied à terre, grrrr, ça semblait limite mais faisable. On retrouve David et on attend Pat et Benoit qui n'arrivent pas. On décide de filer au ravito, c'est assez ludique sur cette partie et je me régale. De beaux toboggans qui remontent derrière, je loupe la remontée bien connue avec l'ornière, passée l'année dernière mais là, c'est trop sec et je cale dans le sable, tout comme Hervé et David. Sauf que ce dernier passe en mode trail grimpant en courant à grandes enjambées en portant son vélo. J'ai beau essayer de faire pareil, c'est impossible, trop raide et je ne fais pas d'Ironman à l'entrainement ! .  Ca me rappelle son CR de la Granit où ils doublait tout le monde en courant à cause de sa transmission capricieuse. On se console avec Hervé en se disant qu'on a quand même quelques printemps de plus que lui -) . Au ravito, après quelques minutes, toujours pas de Pat et Benoit. J'appelle Benoit sans succès, mais il me laisse un message derrière pour me dire que Pat a crevé puis a eu des soucis de vitesses. On repart donc avec David et Hervé. Séquence turbo, David appuie, je tente de suivre. Je jette un oeil au cardio qui indique des chiffres en zone rouge, mais curieusement, ça tient, et même un petit picotement d'adrénaline me titille la nuque,, rupteur débloqué, j'appuie fort et ça passe bien, je me fais plaisir ! On fonce sur une boucle Pedalator, et on s'inquiète avec Hervé. On imagine une bosse infernale qui risque d'être difficile après avoir roulé à ce régime sur le plat. En fait, cette montée n'est pas si dure, tout se passe bien. De magnifiques singles sur cette bouclette en descente, idem sur la suivante qui se mérite avec cette fois un beau raidar à passer au début; Je perds mystérieusement Hervé et David. Constatant que j'ai fait une petite erreur de navigation en allant trop à gauche, je fonce espérant les retrouver en bas. Finalement, je vais foncer jusqu'à l'arrivée, pensant voir David débouler derrière mais j'ai du rater la dernière boucle Pédalator et il arrivera quelques instants après moi. Regroupement général à l'arrivée, où on retrouve aussi la Pedalator family , ce qui nous donne l'opportunité de faire connaissance de la très charmante Elodie, et de retrouver Seb qui a roulé avec eux après avoir pris le parcours 50 qui lui a permis de rattraper le temps perdu par un départ plus tardif que prévu. Sortie agréable terminée sous un beau soleil

dimanche 2 octobre 2016

Dimanche 02/10/16 : de l'Yvette à l'Orge avec Nico

La rando de l'Yvette à l'Orge fait partie des traditions depuis que je fais du VTT. D'abord parce-qu'on joue à domicile, ensuite parce-que les parcours variés se prêtent aussi bien au raid de 70km qu'à une sortie en famille. Nico l'avait déjà faite il y a quelques années, mais avait depuis un peu perdu le vélo de vue. Depuis les grandes vacances et le montage de son premier 29", taille oblige, il prend à nouveau du plaisir à rouler. C'est lui qui m'avait demandé qu'on fasse la rando ensemble, et nous nous sommes entraîné régulièrement dans l'objectif de faire le circuit 37km. Mine de rien, la plus grande distance qu'il ai jamais faite, un vrai objectif qui l'a bien motivé ces dernières semaines. Hier soir, il insiste pour que je n'oublie pas de le réveiller à l'heure. Pas de risque, d'autant que pour moi, un départ de la maison à 9h15, ça ressemble à une grasse matinée ! ( Les lecteurs qui me connaissent sont priés de ne pas rigoler :-) ) Nous voilà donc partis, inscription rapide, il n'y a plus grand monde vue l'heure tardive. Il fait frais, mais Nico n'a pas froid et refuse de mettre une veste, contrairement au papa qui n'a plus l'habitude de ces températures. Jambières et veste manche longues pour moi. Départ classique, on roule tranquillement, il faut en garder sous le pied car je ne sais pas trop comment Nico sera au bout du parcours. Nous arrivons à Saulx, je m'inquiétais un peu pour le terrain au vu des pluies de la veille, mais il est nickel. Nos deux vélos filent dans la forêt, j'ai remonté le dérailleur avant sur celui de Nico, avec un double plateau 28/36 devant et une cassette 11/42 à l'arrière, de quoi passer tout ce qui se présente sous nos roues. Quelques variantes par rapport à d'habitude, on tourne à gauche dans Saulx pour remonter une des descentes qui par du sommet. Ca grimpe sec, mais à ma grande surprise, Nico avale la difficulté en danseuse sur un gros développement, revenant sur quelques concurrents aguerris qui nous avaient doublés auparavant. Papa est tout fier dans la roue du fiston qu'il encourage. Quelques passages sympas ensuite sur le singles de Saulx, terrain sec avec juste ce qu'il faut pour que les crampons mordent un peu, parfait. Premier ravito au bout de 12km. Nous repartons ensuite vers Villejust puis le Bois des Carres, un endroit où je mets très rarement les roues. Terrain ludique avec des singles en tourbe et une petite descente un peu technique qui permet à Nico de découvrir qu'un 29" passe facilement partout. Petite bosse pour remonter, une descente de long du grillage et nous prenons le chemin du retour via Nozay. On grimpe un beau raidar que je connais bien, dont Nico vient à bout .... à bout de souffle quand même . On a le vent dans le dos ensuite,  les vélos avancent sans difficulté dans des champs à tendance descendante, la moyenne remonte. Nous grimpons à nouveau au sommet de Saulx pour rejoindre le ravito. Puis retour classique en direction de Savigny, avec encore quelques passages sympa dans Saulx. A l'arrivée, nous avons tous les deux gagnés un lot, Nico est tout content de ramener un tee-shirt , pendant que nous mangeons nos sandwichs sous le soleil. 39km au GPS , et des jambes un peu raides pour KHS junior qui commençait à sentir ses cuisses sur les derniers kms.  Nous avons tous les deux le sourire. Une belle matinée de vélo avec mon fils, à refaire .