dimanche 28 mai 2017

Dimanche 28/05/17 : La Démons de Gueret


En pleine descente , merci Mary pour la photo 

Le Divino , notre resto du samedi soir 
Depuis que j'ai découvert la Démons de Gueret grâce à Pedalator, je ne peux m'empêcher d'y revenir, la qualité de l'accueil et du tracé étant hors normes. Après une édition 2016 pluvieuse et froide, celle de 2017 s'annonçait caniculaire. Après pas mal d'hésitations, Benoit puis Pat s'inscrivent avec moi. Instant de doute, j'ai changé de voiture depuis une semaine et je me demande si je vais pouvoir caser trois vélos dans la 308 SW qui n'est quand même pas aussi logeable que mon ancien Picasso. A ma grande surprise, ça tient à l'intérieur, pas besoin du porte vélos. Richard étant partant de longue date, David revenant sur les terres de ses exploits et nos amis Pedalator étant bien entendus présents, c'est une bien belle équipe qui se retrouve samedi soir au restaurant le Divino à côté du lac de Courmille. D'autant que David est venu avec Lucie et Richard avec Henriette qui s'est inscrite sur le 35km ( attention chers lecteurs et lectrices , le 35km des Démons de Gueret , ce n'est pas une rando facile ) .  Avec le beau temps, le repas est ... divin . Excellent rapport qualité/prix et je déguste un pavé de viande excellentissime pendant que la majorité opte pour un magret de canard, sauf Mary qui décide de mettre au régime et mange une salade ( énorme quand même , je parle de la salade of course ) . Ah j'oubliais le plus important : la serveuse était très charmante :-) . 

On se quitte pas trop tard en vue des efforts à fournir le le lendemain. Heureusement, les chambres du Campanile où nous sommes descendus sont climatisées. Je passe une excellente nuit, malgré mon extinction de voix qui m'enquiquine depuis une semaine, due à une allergie. Je compte d'ailleurs sur le bon air de la campagne pour faire passer tout ça. On verra par la suite que cette extinction de voix jouera un rôle majeur dans les aventures du week-end .

6h30, je suis débout en pleine forme. Je commence à charger la voiture puis on se retrouve au petit déj avec Pat. Benoit préfère manger sa ration personnelle, une demi douzaine de sangliers accompagnés d'un tonneau de bière, régime diététique désapprouvé par son coach mais qui fonctionne. 

On est largement en avance au départ et la récupération des plaques est ultra-rapide. Nous sommes fin prêts pour le briefing de l'organisation. Au passage je regarde un jeune qui est sur l'estrade et qui a osé mettre un maillot de champion de monde; Gonflé le gamin me dis-je. Juste à ce moment, le speaker nous présente Benjamin le Ny, justement, champion du monde par équipe l'année dernière avec l'équipe de France. Arghl ! Mais c'est un VRAI champion du monde. Je réalise alors que je suis complètement stupide : Gueret est le berceau de l'équipe Scott Creuse Oxygène, pépinière réputée de champions VTT. David ! Tu vas avoir de la concurrence aujourd'hui :-) 

8h30, la troupe s'élance derrière le quad qui nous faire le tour du village. Je vois Pedalator dans la roue du quad prêt à appuyer sur les pédales. Nous sommes tranquillement en milieu de peloton avec Richard, Pat et Benoit . Et mais ... où est Mary ? Devant, derrière ? Et on ne l'entend même pas , bizarre ... 

Les jambes tournent mais j'ai des sensations pas très rassurantes dès le départ avec la chaleur; L'impression d'avoir un peu les jambes en coton. Je discute avec Pat, attendant le retour du Benoilator à la première bosse. Mais non, rien , Benoit a enclenché sont célèbre "mode raid" et avance prudemment. Je tente de suivre Richard qui s'éloigne doucement, il appuie bien le bougre. Je fais à plusieurs reprises un effort pour recoller le gardant en ligne de mire. Au hasard d'une traversée de route où le peloton est stoppé derrière moi, je perds Pat, continuant mon bonhomme de chemin sans forcer. 

Le parcours est superbe, avec beaucoup de nouveaux passages et des singles ultra ludiques rien que pour nous . Les organisateurs doivent passer un temps fou à nous dénicher ces pépites, merci à eux. C'est technique aussi, le M06 se comporte parfaitement et je suis content d'être là . Petit à petit j'ai de meilleures sensations, j'appuie un peu plus et ... Richard me rejoint juste au 1er ravito au km 20. Là , il y a un truc qui m'échappe ... Comment peut-il être derrière sans que je l'ai redoublé ? Pat , Benoit et Mary arrivent quelques minutes plus tard. Richard repart devant, et nous repartons avec la Bikette. 

Un raidar bien costaud se présente. Tout à gauche et sur le bec de selle, je grimpe, même si les sensations ne sont pas au top, je n'ai pas mal aux jambes et ça passe. Retentissent alors des cri suspects derrière moi en provenance d'une voix féminine. Bon , analysons la situation : Mary est avec Pat et Benoit. Mais que font-ils ? Je n'ose me retourner, et je demande aux lecteurs mineurs de bien vouloir stopper ici la lecture de ce CR. JM ne lis pas ce qui suit ... Enfin, je vous passe les détails, mais la Bikette est passée et se retrouve au 7ème ciel tellement elle a aimé cette ascension :-) 

On continue sur ce terrain vraiment unique et qu'on ne retrouve que dans cette région ,  avec la tourbe rendue toute légère par la chaleur mais energivore au possible. Le rendement est pas top sous les pneus. Et de temps en temps, autre signature locale, des zones humides avec de la terre noire bien collante qui vous fait dépenser le double de watts que nécessaire pour avancer. Et surtout, des singles et encore des singles. Des descentes avec des dalles, des épingles, de la pente. Du vrai VTT comme on aime, le top du top , waouh, c'est super. Si seulement il ne faisait pas si chaud ! Pat peste contre son casque qui ne ventile pas assez. On a aussi droit à deux belles descentes bien fluides, on se croirait à l'Elsassbike ce que confirmera Benoit. 

Encore une descente et voilà le ravito 2 au km 35. Regroupement général avec Richard, Pat, Benoit et Mary. Les ravitos sont au top aussi avec sucré, salé, saucisson, coca, St Yorre etc ... Et pour repartir du ravito un enchaînement de deux dalles qu'on repère à pieds. Ca semble faisable. Pat s'élance, mais butte dans un rocher en bas de la seconde dalle. Je le suivais de trop près, je dois stopper. Du coup je remonte pour refaire le passage proprement. Au passage , notre Patounet prend un peu d'avance; On s'élance à sa poursuite avec Benoit et Mary , Richard étant encore reparti devant ( pressé le garçon , madame attend à l'arrivée :-) ) . On s'élance si bien qu'on loupe un bifurcation plein gaz dans une descente. On est quitte pour remonter et prendre la bonne trace qui zigzague au milieu de nulle part, zone tracée pour nous et bien sauvage. Il y a des trous , des cailloux, des racines, de la tourbe, des zones humides et molles, faut s'employer sur le vélo. Je m'attends à retrouver Pat dans une bosse et effectivement, à l'attaque d'une montée , je l'aperçois. Mais la montée en question est bien costaud. C'est le Puy de Gaudy. Ca monte raide, ça n'en finit pas ! Je rattrape Pat avec un énorme différentiel de vitesse : du genre 0,5 km/h :-) . Je m'applique à garder mon rythme, heureusement qu'on est dans la forêt. Ah ben justement, la forêt s'arrête et on tourne à droite sur une pente herbeuse et raide où il doit bien faire 40°C en plein soleil ! Dur ! Enfin j'arrive en haut avec une magnifique vue en récompense. 

Je prends quelques photos et attends Pat. 

Ensuite super descente technique et ludique. Dans un virage à gauche qui se referme en plongeant, je manque de sortir de la trace, appuie si fort sur ma pédale extérieure pour faire tourner le vélo que je chope une crampe . Aaaaaahhh ça fait mal ! Boire, faut boire avec cette chaleur . Je boirai plus de 6l sur le parcours mais encore insuffisant au vu des 2l d'eau ingurgités après l'arrivée. Pas facile de rouler par une telle chaleur après un printemps glacial en RP. 

Nous voilà en bas de la descente, et je sens mes forces qui déclinent . La montée bouillante m'a tué . Pat souffre aussi . Je lui dis de se rafraîchir dans un des nombreux ruisseaux , mais monsieur fait le difficile : pas assez propre, pas assez chaud, pas assez froid ... N'écoutant que mon bon coeur, je lui montre comment faire : je coince ma pédale dans une racine, et bascule la tête la première dans le ruisseau en contrebas, et voilà , je suis rafraîchi ! 

On s'arrête plus loin pour que Pat fasse de même , mais plus sobre ; il se contente de poser le vélo pour allez se mouiller la tête et la nuque :-) 

Avec nos aventures, Mary et Benoit nous rattrapent et nous repartons tous ensembles. Sans le savoir, suite à du débalisage, on se retrouve sur une des boucles du retour alors qu'on aurait du rejoindre le ravito 3 dans le Parc des Loups de Chabrières. Mes forces m'ont abandonné et j'ai du mal à suivre Mary qui cavale à toute vitesse. Oups, ça va être compliqué pour la suite me dis-je tout en pariant sur le ravito pour faire passer le coup de chaud. Un portage infernal où on a du mal à passer entre les arbres avec le vélo sur le dos, cramponnés au branches pour pas tomber en arrière. Je vois plus Benoit ni Pat ? Comprends pas ... On continue avec Mary qui m'attend gentiment, j'avance pas vite, j'ai un point de côté, mon point faible . On se retrouve sur une boucle balisée mas au milieu de nulle part puis ... on rattrape une trace où on est déjà passé. Il y a un truc qui va pas ... Un gars nous dit qu'il connait et nous demande de le suivre. Bien contents de trouver un sauveur, on repart derrière lui et .. on revient sur le portage de la mort . Ah non, pas deux fois. Je me choppe une crampe à la cuisse gauche, le temps que ça passe , plus de Mary. Enfin si, je l'entends engueuler je sais pas qui plus haut . Pas de voix, je tente de la rappeler : "Maaarrrryyyyy ! " . Ah zut, avec mon extinction de voix, rien à faire ! 

Bon, ça tourne à la galère, c'est chiant, un si beau parcours, pas envie de louper les Loups , ça serait un comble et je veux finir , I'm a Finisher   ! Je sors le téléphone et comme est au bord d'une route, je demande à mon ami Google de me trouver le parc des Loups. Et j'y vais par la route pour retrouver le parcours et surtout remplir le camel dont je viens de boire la dernière gorgée. Un quart-d'heure à chercher le bon chemin, je croise Richard ... en sens inverse. Et je finis par trouver le ravito 3 où je bois tout ce qui traîne sur le table : coca, St Yorre, eau , vin, bière, champagne , bref, je revis . Camel rempli d'eau fraîche, gavé de sandwichs au saucisson , pâté, gateaux, un loup ou deux pour le dessert , et je repars. Un SMS de Benoit : ils ont loupé un truc ( on le savait ) et sont arrivés avec 60km.  Je me dis que les forces vont revenir. Hélas, avec mon extinction de voix, je le dis pas assez fort , et les forces ne reviennent pas tant que ça. Je zappe la boucle du portage, deux fois , ça suffit ! Le retour est connu, çà me remonte le moral , je situe bien ma position et je sais qu'il n'y a plus de grosse difficultés; Je m'applique à tout passer sur le vélo, pas mal aux jambes, juste un manque général d'énergie et une obsession de boire une bière fraîche et un grand verre de coca avec des glaçons. J'en aurais presque des hallucinations ! 

Enfin me voilà à la Chapelle Taillefert. Après 68km et 2300m de D+ parcourus en 5h30 de roulage . Et une grosse inquiétude pour la Granit : c'est la chaleur où je n'ai pas la forme escomptée ? Réponse le lundi soir en allant faire un tour du coté de Marly : excellentes sensations, donc c'était bien la chaleur . Pourvu qu'il fasse moins chaud le 11 juin. 

Je me cache discrètement derrière Pat et Benoit pendant que Mary me cherche avec une hache pour me punir de l'avoir abandonnée toute seule au milieu de loups affamés. Promis, j'ai pas fait exprès :-) 

En attendant, un grand merci aux organisateurs pour cette superbe épreuve conviviale et tracée par de vrais passionnés sur un terrain de jeu paradisiaque. Je me suis régalé et je reviendrai :-) 



dimanche 21 mai 2017

Dimanche 21/05/17 : la Mazar'Yvette



Semaine difficile avec le virus qui m'enquiquine depuis la semaine dernière et un gros mal de gorge doublé d'une extinction de voix. La samedi, je ne suis pas bien sûr de pouvoir faire la Mazar'Yvette mais ça va déjà mieux que durant la semaine, donc je prépare le vélo et décide de tenter le 75km. Le beau soleil annoncé est une source de motivation supplémentaire. Oliv, Ric et David décident de partir à 7h30 sur le 90 qui me semble quand même un peu ambitieux pour mes moyens du jour. Rendez-vous est pris à 8h avec Pat. Nous arrivons un peu en retard avec Benoit; il y avait du monde pour se garer. Pas de trace de Steph qui avait annoncé sa venue. Nous partons vers 8h20. La température, fraîche au départ, monte rapidement annonçant une journée agréable. Pat veut se tester et accélère dès qu'il peut. Mais le départ est un peu compliqué. Nous sommes sur de beaux singles communs a tous les parcours. Du coup, il y a des petits bouchons et il n'est pas facile de dépasser. On avance donc par à-coups. On rejoint le premier ravito au bout de 15km, Benoit, bouchonné par un groupe de demoiselles de Ballancourt arrive peu après. Il prétend ne pas avoir pu doubler, à moins qu'il ait préféré rester en charmante compagnie :-) Nous voilà repartis, on bifurque rapidement sur une boucle spécifique aux grands parcours. Finis les bouchons. Pat continue d'appuyer sur l'accélérateur et provoque ce que je craignais : l'allumage du mode Benoilator qui décide d'en rajouter. Je regarde le GPS : même pas 30km. Ayant une confiance limitée dans ma forme du jour, je reste au même rythme et laisse mes deux compagnons prendre un peu d'avance. Regroupement au ravito 2 au bout de 35km. Nous repartons sans trop tarder. Le parcours devient plus roulant, la moyenne monte rapidement. Les jambes ne tournent pas mal, à la faveur d'une longue bosse, Pat décroche un peu et je parviens à garder le roue du Benoilator. C'est parti pour 40km de partie de manivelles, à fond sur dans les champs, les bosses et les quelques singles. Le parcours me semble plus monotone que par le passé. Après le ravito 3, les chemins redeviennent plus intéressants avec quelques passages ludico-techniques. Une montée avec des cailloux et racines glissantes, un vététiste est arrêté mais je parviens à le contourner. J'entends une espèce de plouf derrière, mais je ne réalise pas que Pat, gêné par le même concurrent vient de faire un roulé boulé dans le ravin sur le coté. On le retrouvera à l'arrivée bien griffé par les ronces et en mode camouflage avec des branches plein le casque :-) . Sur les tous derniers kms, la machine Benoilator commence à donner quelques signes de fatigue dans les bosses. Mais j'ai décidé de rester raisonnable aujourd'hui pour ne pas fatiguer mon organisme avant les démons de Gueret. Donc je reste tranquillement dans la roue et nous terminons sur le même tempo avec les 75km bouclés en 4h pour 1100m de D+. On retrouve Richard à l'arrivée, puis Pat arrive , content de sa forme. Et enfin, voilà Oliv qui a souffert de quelques soucis mécaniques : cassette tordue, câble de dérailleur cassé. Une belle édition, avec un parcours un peu trop aseptisé qui mériterait une petite dose de singles additionnels. On termine avec un hot dog et une bonne bière pression. Au passage, je réalise qu'un de mes rayons arrière est cassé, ce qui explique le voile que Pat m'a signalé pendant la rando. A réparer pour le semaine prochaine.


dimanche 14 mai 2017

Dimanche 14/05/17 : les Boucles d'Itteville


Une éternité que je n'étais pas venu à Itteville, la date tombant souvent en même temps qu'un raid hors de la RP. Les alentours de Ballancourt regorgeant de singles et passages ludico-techniques, je suis bien décidé à ne pas louper cette édition. Benoit, Pat et OliVTTiste sont partants. On arrive sur place peu après 8h. Oliv étant devant nous en voiture, mais surement en train de finir sa nuit, il a continué tout droit en passant devant le départ. Il nous rejoint quelques minutes plus tard.

 Il y a du monde du SLC VTT aujourd'hui, avec Pascal qui a troqué son vieux RockRider contre un beau Spé, ainsi que Cedric et Mathieu. Au grand désespoir de Pat qui a une contrainte horaire, le temps de récupérer les retardataires, on démarre à 8h30.

 Le parcours est original avec un boucle principale de 37km et 10 boucles optionnelles à thème, qui permettent de monter à 60km. Après quelques hectomètres sur route, on rejoint le terrain de jeu et les singles. Cela va être du bonheur toute la journée, la grande majorité du parcours empruntant des singles ludiques et techniques, dans une proportion désormais rare sur les randos de la RP. Un super bravo aux traceurs, le parcours est top et on reviendra y tourner en off, j'ai adoré les enchaînements. Alors qu'hier après-midi, j'avais des jambes de feu, ce matin, c'est plus dur. Le limiteur de régime est en place et j'ai du mal à forcer sans pour autant être en difficulté. Pat et Oliv impriment du rythme dès le départ, faut s'employer pour les suivre.

 Les premières boucles sont superbes, tout comme les suivantes d'ailleurs. Des passages pas évident à négocier, et du coup, on est un peu gênés par des participants moins aguerris qui mettent pied à terre et nous obligent parfois à en faire autant en coupant l'élan. Mais rien de grave, on s'amuse bien et le M06 démontre encore une fois une efficacité exceptionnelle dans les grimpettes. Malgré la terre un peu humide, il suffit d'ouvrir l'amorto pour que l'arrière reste collé au sol et motrice sans coup férir. Aucune grimpette impossible ne résistera ( sauf la DH à l'envers sur la fin, mais impossible pour de bon celle-là ) . Les boucles se succèdent avec à chaque fois un nom de baptême : la DH , le grand single, la Top Chrono etc ... Oliv a des soucis de chaîne, on le perdra en arrière à un moment puis il disparaîtra vers l'avant cette fois. Imprévisibles ces petits jeunes :-) . Benoit tombe en traversant une route, sans qu'on comprenne bien comment mais se râpe le genou dans l'affaire. Pat est en forme mais coupe au niveau de la boucle N°6 pour rentrer à l'heure. Il nous a expliqué que cette boucle n'était qu'une longue partie de manivelles dans les champs.

Ah ... ben non ! Elle était top cette boucle, avec un long single tournicotant et le soleil en prime :-) . On roule donc ensemble avec Benoit et on arrive à la "Top Chrono" avec chronométreurs à l'entrée qui nous demandent si on veut ou pas qu'ils enregistrent nos temps. Benoit opte pour l'option non chrono et je tente d'allumer le turbo pour la version "mini XC". Je me lance plein gaz dans la descente, faut tout lâcher pour faire un temps. Le M06 file bien stable sur ses appuis. Un virage un peu serré, ca comprime fort sur les suspensions et soudain ... le guidon se retrouve à l'envers potence desserrée, la force de l'appui a tout fait tourner. Obligé de m'arrêter pour tout remettre en place, c'est mort pour faire un temps. Benoit arrive, ca devient plat, on envie dans le chemin au milieu des champs. On envoie tellement, qu'on rate la virage à droite, obligés de faire demi tour, ça devient vraiment compliqué avec le chrono cette fois. Remontée en single, je donne tout ce que je peux, mais je suis bouchonné par un concurrent . 12min10 finalement, 11ème temps , dommage, le top 5 était accessible , faudra revenir :-) .

 Un peu plus loin  on rentre sur la boucle "grand single" , qui comme son nom l'indique nous faire virevolter pendant 5 kms. Le M06 est ultra jouissif sur ce type de terrain, je me fais vraiment plaisir. Une descente très rapide, et en bas, un attroupement. Pas top de s'arrêter là me dis-je. J'ai le temps d'apercevoir Olivier, mais que fait-il là ? Je réalise qu'il doit y avoir un blessé mais on est passés trop vite.Un peu plus loin,  pour la première fois de ma vie de vététiste et sous les encouragements de Benoit, je viens à bout du raidillon après le virage à gauche au niveau de la Butte de Malvoisine. Youpi, trop content !  Boucles 9 et 10 toujours en single, le final est au niveau du reste : top !Sans compter le fléchage très bien fait, un gageure sur un parcours en trèfle comme celui-ci. Jamais nous n'avons hésité à une bifurcation. Le seul défaut du parcours, c'est qu'on revient en permanence sur le 37km et donc on se retrouve derrière des concurrents moins aguerris pas faciles à dépasser sur tous ces singles. Nous rejoignons l'arrivée avec 57km ( on s'attendait à 10 de plus ) mais en ayant pris toutes les boucles, donc nous n'avons pas du faire d'erreur. Et ça tombe bien car il se met à pleuvoir fort, on est bien contents de pouvoir profiter d'un abri.

C'est alors qu'arrivent Oliv et ... Mathieu. Le blessé , c'était lui . Aie !! . Il est tombé dans la descente rapide et a bien tapé. Epaule douloureuse, mais surtout un gros hématome sur le crane qui incite notre infirmier de président et l'organisation à appeler les pompiers pour un check up de précaution aux urgences. On ramène la voiture de Mathieu à son domicile où son épouse n'est pas trop inquiète, il parait qu'il n'en est pas à son coup d'essai. Espérons que tout aille bien, on attend les nouvelles avec impatience. Un grand merci aux organisateurs pour cette épreuve vraiment au top, tout était parfait, j'ai adoré.

mardi 9 mai 2017

Mardi 09/05/17 : Longchamp

Dimanche : 40 km VTT à Bleau : 4H
Lundi : 40 km VTT à Savigny : 2h20
Mardi : 40 km route à Longchamp : 1h05

Amusant de voir les différences entre les différentes pratiques possibles à vélo . La morale de l'histoire c'est que le nombre de km n'est pas un bon indicateur de la difficulté des entraînements :-)

Lundi 08/05/17 : décrassage du lundi sur la boucle de l'Escargot

KOM loupé pour 10s, ça se rapproche quand même :-)

dimanche 7 mai 2017

Dimanche 07/05/17 : Barbizon







L'objectif écrase la pente, ne vous fiez pas aux apparences , c'est très raide avec une grosse marche à passer


Au vu de la pluie tombée cette semaine, retour à Barbizon incontournable. Comme j'ai évidemment envie de rouler avec mon Arme Fatale N°6, je trace un parcours ludique, physique et technique mais en évitant les zones avec trop de cailloux pointus qui ne font pas bon ménage avec les cadres carbone.

Du monde sur la fréquence, Stef, Pat, les deux Olivier, Benoit, et Xav sont partants. Les quelques gouttes présentes au réveil découragent Pat et Stef qui déclarent finalement forfait. A tord, il ne peut pleut pas à Barbizon et nous n'aurons pas de soucis avec la pluie. Par contre, les racines et les rochers mouillés nécessiteront une attention de chaque instant. On est super content de retrouver Xav avec qui on n'avait pas roulé depuis longtemps. Autre bonne surprise en arrivant, avec la repousse de la végétation, les travaux de déboisement à l'entrée de la forêt passent inaperçus. Ils sont terminés et la zone a presque retrouvé son aspect habituel.

Nous partons à 8h45 via la montée d'Apremont. Comme espéré, le M06 se montre tout de suite à l'aise dans le technique, il est vraiment top ce vélo, super bien équilibré. Une fois en haut, on prend la direction de Franchard pour rejoindre les Sablons. La montée vers le sommet du Rocher s'avère délicate, j'ai l'impression que la zone pleine de cailloux a bien raviné, malgré deux tentatives, je n'arrive pas à passer sur le vélo. La grosse dalle dans le descente est difficile à négocier, ça glisse énormément et seul Xav passe proprement avec ses gros pneus et sa technique au top. Je passe la première partie mais je dévie sur le coté et préfère descendre a pied, peur d'abîmer le vélo sur les gros cailloux.

On remonte sur les platières dans la foulée, toujours bien sympa cette zone. Puis direction les Gorges du Houx, après la route du Sommet on prend le single qui descend sur Fontainebleau, super jouissif dans ce sens descendant. Benoit a retrouvé ses jambes et mène grand train. Puis remontée le long de la N7 pour attaquer le Nid d'Aigle, qui nous donne du fil à retordre. Amortisseur ouvert, le M06 a une super adhérence, meilleure même que Xav qui ripe. J'arrive presque en haut, reste un rocher à grimper, je tente, ça patine aux 3/4 , aie, je bloque les freins mais les roues glissent et je finis sur le dos en marche arrière sans bobo et surtout en ayant bien veillé à garder le cadre en l'air pour ne rien taper :-) . Je n'ai réussi qu'une fois à passer ici, mais c'était avec les gros pneus et sur le sec.

On passe par "les bosses de Xav" , j'adore toujours autant ce coin, avec de monter à Denecourt. Dosage impératif de la puissance au passage des cailloux sous peine de sanction. Ca ne passe pas trop mal. Pause traditionnelle à Denecourt. Puis on descend par le chemin qui part sur la gauche et là , surprise, il a été aménagé : il y a un mur dans le virage, qui devient du coup une épingle super serrée. Bon test de maniabilité, le vélo passe comme une fleur. Puis petite passerelle construite dans la pente qui rend le passage plus facile qu'avant mais sympa avec une dallounette à passer pour le final. Une pensée pour Pat qui a raté ça :-) . On teste le single MBF un peu plus loin, toujours aussi sympa et bien physique si on essaie de faire un temps sur Strava ce qui était mon cas. Sorti avec le cardio proche de la zone rouge.

On finit par un enchaînement bien costaud : Vestiges, Remiremont, Table du Grand Maître, Longues Vallées. De belles montées très raides qui tapent dans les pattes. Je passe les Vestiges, ça n'arrive pas tous les jours, bon signe sur l'efficacité du vélo et la forme du cycliste. Xav passera aussi avec le Fat pendant qu'Olipa fait le plus dur mais se couche juste après la marche finale. Dans les Longues Vallées, le vélo passe facile, les jambes sont là aujourd'hui pour aider la machine. OliVTTiste qui fait un affreux "crouic crouic" à chaque tour de pédale depuis le départ découvre que sa manivelle est complètement desserrée. Heureusement j'ai la clef avec mes mésaventures identiques de la fin de l'année dernière. On resserre et c'est reparti. Final à fond les manettes sur la Route des Artistes, cardio au taquet à l'arrivée au parking, la lutte ayant été très serrée avec Benoit et OliVTTiste.