Cela faisait quelques temps que je n'avais pas eu l'occasion de faire les Virades de l'espoir. Avec la belle météo de ce mois de septembre, il n'y avait pas d'hésitation à avoir, la vallée de Chevreuse, c'est quand même mieux quand c'est sec. Bastien est parti pour une escapade au lac Blanc avec Xav, Benoit est toujours en plein travaux, mais Marco, Bruno, Pat , Hervé et David sont partants. Je propose un départ à 8h car je suis invité chez des amis à 13h à coté de Neauphle, donc il ne faudra pas traîner. Je rejoins Saint-Remy sous un beau soleil levant dans un ciel immaculé, voilà une belle matinée qui s'annonce. Hélas, arrivé sur le parking, je réalise que j'ai laissé le camel dans le garade. Aie, aie, aie ... Je me rends aux inscriptions, il y a un stand vélos, mais pas de gourde. Je tourne sur le parking, demande à quelques concurrents s'ils en ont une en trop. Finalement, Marco me sauve, il a une bouteille d'Evian dans la voiture au bon format pour le porte bidon. Reste à prier les dieux de la mécanique :-) . On a beau chercher, on ne trouve pas David et Hervé donc on commence sans eux. Il fait un froid canard au départ, la petite descente nous congèle. Heureusement, ça monte rapidement derrière. Je me souviens du CR de JM en 2013 qu'il a fait un temps sur Strava dans la première bosse, donc j'accélère un peu pour ne pas être trop ridicule dans le classement. Pat doit me maudire, il n'aime pas les départs rythmés. Je ne force pas trop dans la bosse mais maintient un bon tempo, attendant mes petits camarades au sommet. Pat passe comme une balle, il va nous mener un train d'enfer tout en expliquant qu'il n'est pas encore tout à fait remis de son virus. Hum .. moi je dis que le médecin a du lui filer des produits pas très licites :-) . On enquille donc le parcours, plutôt roulant, à mach 2 en file indienne dans la roue de notre convalescent qui astique sevère. Un jeune habillé d'un maillot rose et monté sur un superbe Canyon CF SLX nous rejoint, on fera toute la rando ensemble. Pat et lui papotent Canyon. Marco et Bruno finissent par nous larguer dans une partie plate en menant un train d'enfer qu'on a du mal à suivre. Je profite des portions de route pour boire, exercice périlleux : il faut que je tienne la bouteille entre les jambes pour dévisser le bouchon puis opération inverse pour le revissage. A éviter dans les singles et passages techniques ! Dans un single sympa, on rejoint un maillot bleu . C'est Hervé qui est mode économie, David ayant pris la poudre d'escampette. En nous voyant, l'étincelle se rallume et nous roulons à quatre de concert avec notre maillot rose. Je compte sur le ravito pour me désaltérer mais il se fait attendre, on y parvient après 29 km. Ouf, je vide 3 gobelets et perce un trou dans le bouchon de la bouteille pour ne plus avoir à le retirer pour boire. Marco et Bruno nous attendaient, nous voilà donc 6 maintenant. Le Cube fonctionne à la perfection après changement du pignon de 42 qui était usé et source des sauts de chaîne. Quelques belles bosses nous permettent de faire parler les watts, malgré le 32 monté devant , ça passe sans difficulté majeure. La moyenne frôle les 20 km/h, on relance en permanence, et à ce rythme le parcours est sympa avec de beaux passages sur des sentiers tournicotants et rapides. Le sol est ultra sec, ça glissouille pas mal au freinage. Hervé tente de doubler un concurrent en passant dans un petit bourbier. Et bien, en fait, c'était des sables mouvants ! Comme je l'ai suivi, nous voilà englués jusqu'au moyeu. On arrive au ravito 2 au km 53, et on y retrouve David. Voilà donc toute la troupe rassemblée, le final s'annonce endiablé. Marco et Bruno repartent un peu avant nous, me voilà derrière Hervé qui a du manger des abricots vitaminés, il est transformé en fusée à roues. On arrive dans la fameuse montée "de l'homme en jaune", souvenir historique avec Benoit. Le rythme est fou, je me dis que je ne tiendrai jamais mais je m'accroche, merci les séances de hamster à Longchamp. Hervé avec notre jeune camarade en rose me prend 15 mètres. Pfuii ... suis à moitié mort là . Soudain, une voix derrière moi, c'est David. "Faut pas les laisser prendre de l'avance on ne les reverra pas!". Les encouragements, ça dope bien. Je me dresse sur les pédales et comble la moitié de l'écart, en donnant tout ce que je peux. Puis mètre par mètre, on se rapproche avant de recoller dans le sentier avec les ornières avant les descente de Choisel. Yes ! Au passage, super score sur Strava avec le 3ème temps absolu sur "la bosse du mini golf". Les jambes n'ont pas souffert, je me dis qu'à ce train là, pourquoi ne pas attaquer plus loin. Hélas, à la faveur d'un petit écart dans la descente alors que Pat le missile nous rattrape en mode enduro, me voilà avec un point de côté, mon talon d'Achille. Surement pas assez bu avec ma gourde improvisée. Je dois lever le pied pendant quelques minutes et je suis largué par le peloton. Heureusement, arrivé en haut du château de Breteuil, ça va mieux et je peux relancer jusqu'à Saint-Remy où j'arrive après 3h34 de roulage et 72km au GPS pour 1000m de D+. Super sortie, avec un parcours sans grand relief, mais rendu agréable par le beau temps et la partie de manivelle de folie.
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