dimanche 3 août 2014

Dimanche 03/08/2014 : Jaizkibel

En vacances à Hendaye, mais tout seul avec mon fils, suite à un changement de boulot, madame n'a malheureusement pas pu nous accompagner. Difficile donc de me lancer dans des sorties VTT trop longues. Malgré tout nous sommes venus avec trois vélos : un VTT pour nico, l'AF2 pour papa et ... l'AF4 :-) . Histoire de pouvoir profiter des cols de la région sans y passer trop de temps, j'ai fait l'acquisition d'un vélo de route, profitant de soldes vraiment super compétitives ( plus de 50% de remise ) . Me voilà donc ce dimanche matin lancé sur les routes du Pays Basque avec une arme de moins de 8kg. Sensation étrange que ce vélo avec un drôle de guidon, des freins placés n'importe où, pas de suspension, des pneus si fins qu'on se demande comme ça fait pour rouler . Mais ça roule ! Direction le Jaizkibel, sur les traces de la Classica San Sebastian qui avait lieu hier. Encore plein d'inscriptions sur la route, on s'y croirait. Après avoir traversé Irun, j'arrive sur les premières pentes pour une montée de 7km à 6,7% de moyenne. Un bon petit col. J'imprime un rythme soutenu, surpris par la facilité qu'à le vélo à avancer, le compter affiche des chiffres nettement supérieurs au VTT. Je double pas mal de cyclistes dans ce lieu bien connu de la région. Voilà enfin le sommet, place à la descente. Ouh là ! C'est quoi cette position bizarre, je suis moyennement rassuré par la position penchée en avant, il me faut quelques km pour trouver mes marques, sans compter que j'ai une confiance modérée dans le freinage. Me voilà en bas, dans le petit port de Lezo. Demi-tour, pour remonter. Beaucoup de monde désormais, il y a des vélos partout, route et VTT. Je remonte la file, c'est plutôt motivant. Le début est plus pentu dans ce sens, me voilà tout à gauche. Une épingle bien raide, un gars sur un Spé carbone profilé me passe en danseuse comme une fusée. Comment il fait ? Il se rassoit, je monte le rythme pour essayer de suivre. L'écart se stabilise, je l'ai en point de mire. Il fait chaud, je transpire à grosses gouttes. Je suis surpris par le rendement de mon engin, je réalise que je regagne un peu de terrain. Ca grimpe plus fort, je force un peu, je reviens doucement. Je vois ma cible se mettre en danseuse, mon instinct de routier naissant me dit qu'il n'est pas si facile que cela. Je sais que les 2 derniers km sont plus faciles. Alors ... je force un peu plus, me voilà dans la roue. Un chatouillement d'adrénaline me parcours l'échine. Plein d'inscriptions de toutes sorte sur la route, me voilà au tour de France, j'entends la voie du speaker qui annonce la tête de course. Je tombe deux dents me dresse sur les pédales et ... je suis stupéfait par la réaction du vélo qui bondit en avant, le compteur prend 5 puis 10km/h de mieux. Me voilà lancé comme une fusée à plus de 25km/h, je laisse sur place mon adversaire et revient sur un petit groupe devant. Wouah quelles sensations ! Pause au sommet pour prendre quelques photos puis je dévale la descente direction Irun puis Hendaye. Au final 1100m de D+ pour 52km et 2h30 de roulage.


6 commentaires:

  1. YO
    notre JP vient de basculer du coté sombre de la force, il vient de s'acheter un vélo de route, et fait sa première sortie des vacances en route :) , ils ont pas annoncés de la neige ?!!

    Amuse toi bien et fait gaffe au freinage, tu rentre dans autre monde.

    Francky se frotte déjà les mains pour te faire découvrir l'univers des routards :) et se venger un peu de tes sorties VTT ou il a souffert

    RépondreSupprimer
  2. Attention à ne pas sombrer du côté obscur ! Une petite présentation de ton nouveau jouet ?

    RépondreSupprimer
  3. Hello David,

    C'est ta faute, à force de lire des CR de sorties route sur ton blog :-) . C'est un Viper Galibier, avec une transmission compacte 34x50 et 12-30 à l'arrière. Le vélo pèse un peu moins de 8kg, excellentes sensations sur cette machine que je découvre. Seul souci: pour l'instant, je n'avance pas les descentes, j'ai du mal à trouver mes marques avec ce guidon minuscule, les freins auxquels il faut s'habituer et la position plus en avant.

    RépondreSupprimer
  4. Salut JP !

    C'est vrai que monter un col, c'est différent du VTT, mais c'est un sacré plaisir aussi ! J'aime bien ces longs efforts, dans des paysages grandioses ! Tu as les développements parfait pour ça j'ai l'impression.
    J'ai eu moi aussi bcp de mal à descendre au début, et je ne suis tjrs pas à l'aise : l'impression d'être en équilibre, de pas réussir à freiner. Je pense qu'il faut du temps pour s'habituer, et je me sens tjrs plus à l'aise en remontant sur un VTT. Par contre pour rouler, grimper, c'est sur que le route, ça dépote !
    Je regarde aussi le Viper Galibier, qui est proposé à des prix intéressant sur le web. Mais il va falloir faire un choix entre un 29p et un route... !
    Peut-être nous ferons nous un joli col à l'occasion, ou même une cyclo (Marmottes, étape du tour ou autre).
    A la rentrée !
    David

    RépondreSupprimer
  5. et oui en route il y a aussi de beau paysage.
    Benoît vas devoir investir.
    A bientôt sur les routes idf

    RépondreSupprimer
  6. Hello Jérome,

    Au plaisir de te retrouver sur les routes et les chemins :-)

    RépondreSupprimer