dimanche 17 janvier 2016

dimanche 17/01/16 : Barbizon

Contrainte horaire pour ce dimanche, Madame travaille les deux jours . J'envisage un temps de faire le Beau Mollet, mais tout le monde m'en dissuade pour cause de terrain gras. Finalement, j'opte donc pour Bleau. Entre temps, Bast a tracé une sortie "pas trop tech" , donc avec des gaps inférieurs à 5m et une moyenne supérieure à 3km/h, bref, presque du roulant :-). Seb annonce enfin son retour sur les chemins. Je trace un parcours empruntant la première partie de celui de Bast pour qu'on puisse rouler ensemble, puis plus roulant pour tenir l'horaire et arsouiller un peu avec le Benoilator, eh oui, c'est un vrai plaisir de retrouver nos petits jeux historiques. La météo aviation annonce une probabilité faible mais non nulle d'averses de neige. Du coup, j'hésite entre le blouson chaud et le Gore Tex, finalement, je choisis la première option et je met un kway dans le camel au cas où . Sur place, nous retrouvons Bast, Oliv,Pat est son Loki, et enfin Alain, qui se prépare . Bon, ça met du temps un Alain qui se prépare :-) . Pas de Seb, il a renoncé au vu de la tempête de neige ( ??? Seb, faut arrêter la prune au petit dej )  Nous partons vers 9h, il y a un monde fou sur le parking avec le club de Lardy et l'armée rouge version Ballancourt. On me demande même des nouvelles de Max . Il est pas là Max ? Et non, pas là, vous savez il est libre Max :-) . Départ par le monument Millet-Rousseau. Mary et JM n'ont pas pu venir, Mary s'est fait mal au dos et ils ont choisi l'option route pour ne pas aggraver le mal.  On lui envoie un bisous qui guérit tout . 3 tentatives pour passer la fameuse grimpette avec le virage sur le rocher, ça passe presque, mais pas complètement et je manque de rejouer la scène d'horreur dite "la selle de Pat". Heureusement, je parviens à épargner les zones sensibles. On descend la dalle qui suit, et je réussis presque à venir à bout de la grimpette vers les platières grâce à la nouvelle trajectoire montrée par Bast. Juste un petit pied posé après le virage en épingle, ça va finir par passer. On redescend par la fameux passage avec la marche, que je n'ose pas tenter, épaule oblige. La descente passe bien ensuite et on remonte dans Apremont par une trouvaille de Bast qui nous amène en haut au milieu de nulle part mais dans un endroit absolument magnifique. La descente qui suit est amusante, avec un passage très particulier  : une belle dalle pentue mais fluide, donc sans souci particulier si ce n'est qu'il faut grimper un rocher bien raide pour y arriver et qu'on ne voit donc absolument pas ce qu'il y a derrière . Faut juste oser, mais ça fait grimper les pulsations, genre grand huit . Très sympa. On file ensuite sur Cuvier avec les petits singles tournicotants sur la partie basse, puis on descend dans le Rocher Saint Germain, itinéraire Alain que je n'avais pas pris depuis longtemps. Ca passe sans souci, bien que j'ai mis les roues de 29 aujourd'hui. C'est qu'ensuite , c'est plus roulant et je me méfie de Benoit :-) . Bast nous montre un single qu'on n'avait jamais pris. Ca passe, mais ça tournicote dans tous les sens, et il y a plusieurs défis pas évidents en montée pour grimper entre les rochers. On essaie plusieurs fois le premier que je finis par passer, yes ! On arrive on second, assez compliqué car il faut prendre un virage raide et arriver à relancer dans l'axe ensuite. On échoue tous sur la dernière racine , avant qu'Oliv ne mette tout le monde d'accord en passant comme une fleur et en SR en plus ! Chapeau . Le temps est venu de se séparer. Pat continue dans le technique avec Bast et Alain, pendant que nous filons jusqu'à Samois via le Magic Single. Le compteur grimpe d'un coup, et on file en slalomant entre les racines. J'adore ces sensations, il faut faire bien attention dans les virages, la moindre erreur de trajectoire est immédiatement sanctionnée le sol étant couvert de racines humides. On exploite bien la zone de Samois où je n'étais pas venu depuis une éternité. Pour cause d'horaire on zappe la montée sur Denecourt et on revient par les bosses de Xav puis le single de Cassepot. Nous voilà de retour à l'hippodrome de la Solle. Direction la terrible montée de la route de Luxembourg. Benoit accélère sur le faux plat, gros rythme, Oliv lui emboîte la roue, en forme il est , notre maître Yodaliv. Au vu du raidillon à 20% au bout, je me pose des questions : soit ils sont super mega forts et je vais me faire super mega ratiboiser, soit ils ont un peu présumé de leur forces et je vais les rattraper dans le final. Bon, ils conservent leur avance. En moi le doute s'insinue, mais ma tactique conserver je décide. Et dès que la pente augmente, je fond sur les fuyards qui avaient effectiement un peu présumé de leurs jambes. Je les passe. Oliv contre-attaque, pas glop , avec son SR carbone, je me méfie. Mais c'est un feu de paille et je franchis la ligne en vainqueur au sommet pendant que toutes les groupies présentes se jettent dans mes bras. Ah non, ça c'est la tête qui tourne, je viens de toper ma fréquence max au cardio pour la première fois de l'hiver et je suis bien entamé au point d'avoir des hallucinations. Le Benoilator embraye tout de suite sur le plat, ah le rascal , suivi par le terrible Oliv. Me voilà en train d'appuyer comme un damné pour revenir. On peut plus se reposer ici , c'est quoi ce bordel ? Ca va être chaud sur le plat le long la N7 me dis-je . Je recolle , et me lance plein gaz dans la descente exploitant les suspensions du Stump pour prendre de l'avance . Mais arrivé sur le plat, Benoit revient puis attaque sur le 36x11 , encore suivi par Oliv, pfuii , la Force est avec eux. Je mouline comme un damné avec mon 30x11, pas moyen de revenir, heureusement,ils finissent par se calmer. Retour aux voitures après 35km et 2h40 de roulage. J'ai bien fait de mettre les roues de 29 :-) .

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