dimanche 22 mai 2011

Dimanche 22/05/2011 : Savigny-Montlhery-Turpin-Marcoussis-Saulx

Pas de rando au programme ce dimanche, hormis la Lyricantoise, mais une contrainte perso m'oblige à rentrer tôt dans tous les cas. Malgré une proposition alléchante de Xavier, on opte pour une sortie au départ de Savigny. Au vu de la sécheresse actuelle, je me dis que c'est le moment d'aller rouler en forêt de Turpin. Je concocte donc un circuit empruntant la vallée de l'Orge, la montée de la tour, une boucle à Turpin, l'escargot de Marcoussis et retour par Nozay et Saulx. Olivier se propose de nous accompagner, voilà une belle occasion de rouler ensemble, cela faisait quelques temps que cela n'était pas arrivé. Départ à 8h de la maison, il fait déjà bon et je tombe rapidement le coupe-vent. Autour de la tour, le terrain est sablonneux comme jamais, je ne l'ai jamais vu aussi sec. Benoit fait une petite erreur de navigation ( si, si , c'est donc possible ) , on le retrouve rapidement. Nous retrouvons Serge et David sur le plateau à coté de l'autodrome, St Michel est donc en force dans le coin. J'immortalise Olivier traversant les ornières TOTALEMENT SECHES à Turpin. Une première historique ! On remonte en direction de Marcoussis, la montée de l'escargot se fait au train, je suis content d'arriver à rester dans la roue de Benoit. Lequel porte une accélération violente à 2 épingles du sommet. Touché mais pas coulé, je m'accroche à 10m. Le single avant Nozay commence à être envahi par les ronces, on y va prudemment , la dernière fois que je suis passé là, je ressemblais à la sortie à Rambo sortant de la jungle. Retour par Saulx, puis les bords de l'Yvette. Une belle sortie de 53km et 800m de D+ sous un soleil absolument magnifique, voilà une matinée vraiment agréable. Une petite pensée pour Xavier qui a du se régaler à la Lyricantoise.


dimanche 15 mai 2011

Dimanche 15/05/11 : la Claude Varoquier

Avec le terrain bien sec, j'attendais avec impatience ce dimanche pour participer à la Claude Varoquier, une de mes randos préférées. Benoit ayant une contrainte horaire, nous prévoyons un départ matinal à 7h30 aux inscriptions; Xavier de retour sur les chemins se joint à nous. J'ai récupéré mon GPS de retour de réparation après un souci avec l'écran tactile, donc tout se présente bien pour moi. C'est un Benoit pas au top de sa forme que je retrouve lorsque j'arrive chez lui. La semaine fut difficile. Mais l'attrait d'un parcours nouveau l'a emporté, Benoit n'a jamais fait cette épreuve. Nous arrivons sur place assez rapidement, Saint Fargeau Ponthierry a en plus le mérite d'être près de chez nous. Inscription rapide, il n'y a pas grand monde à cette heure matinale. Nous partons et ... déjà perdus . Aucune flèche visible n'indique le départ, on tourne en rond quelques minutes et nous croisons Ludovic et Michel qui arrivent sur le parking lorsque nous trouvons enfin la bonne direction. Départ roulant comme prévu, on s'échauffe. Il fait beau mais un peu frisquet. Au km 6, Xavier crie "crevé". On s'arrête le temps de réparer et quelques troupes de vététistes passent alors devant nous. Je me dit qu'on va peut-être voir arriver nos collègues de St Michel mais la réparation est trop rapide. Nous arrivons dans le massif des Grands Avaux et ce sont de beaux passages qui nous attendent. Montées parfois raides, descentes techniques, le parcours est superbe, le plus technique sans aucun doute de ce début d'année. Peu avant le 1er ravito, une belle descente roulante. Je lâche les freins et soudain en plein milieu à plus de 40km/h, un choc dans la roue avant. Il n'y avait pourtant aucun obstacle visible. Le vélo se met complétement à l'équerre, reprise d'adhérence brutale, rien à faire je suis éjecté. Avec la vitesse, je vole ! Suffisamment pour avoir le temps de penser :

     -Putain merde qu'est-ce qui se passe ??
     -Ouh là , ça va faire mal !
     -Un neurone isolé suggère de sortir plein volets et d'arrondir, mais pas de bol, là je ne suis pas dans mon avion
 
Et boum, je heurte violemment le sol mais en mode roulé boulé. Je me retrouve sonné dans le fossé. Un type me regarde, il me faut une minute avant de réaliser que c'est Xavier ! Je reprends mes esprits, pas de bobo sur le vélo et finalement pas trop de mal non plus sur le cycliste, je m'en sors bien sur ce coup là . On s'interroge avec Xavier sur l'origine de la chute, sans trouver d'explication évidente.

C'est reparti, on rejoins bientôt le ravito 1, richement doté. Nous reprenons le parcours qui est de plus en plus  beau. Des singles incroyables et sauvages, il faut d'ailleurs faire attention aux branches et regarder où on met les roues. Les descentes sont parfois très chaudes, raides et glissantes. Le record de la plus redoutable appartient à une pente vertigineuse dans le sable. Un tandem devant moi descend en partant dans tous les sens. Avec ma chute, je suis bien calmé, j'y vais à pieds. Pas sûr que c'était une bonne idée, j'ai l'impression de descendre une piste noire sur les chaussures de ski. Ca gliiiiiiiiisssssssssssse , je me raccroche tant bien que mal au vélo . Benoit décide de contourner l'obstacle pendant que Xavier fonce droit dans la pente et nous fait une descente magistrale de maîtrise. Chapeau bas monsieur. On arrive bientôt au ravito 2 au bout de 28km. La suite du parcours est toujours aussi belle mais physique. On enchaîne grosses montées et grosses descentes dans le sable et les cailloux. Je rate une vitesse au pied d'une montée, la chaine se bloque et re-boum, pas eu le temps de déclipser. Petit coup au moral. Dans la montée suivante, Ludovic nous rejoint. Voilà toute la troupe réunie ! On fait le parcours ensemble jusqu'au 3ème et dernier ravito. Ludovic et Michel s'arrêtent en chemin pour discuter avec une connaissance, nous repartons sans eux car Benoit est attendu à midi. Je pensais la fin roulante mais on joue encore aux montagnes russes dans le sable après le ravito, avant de rejoindre des chemins plus plats en forêt. Benoit enquille, horaire oblige avec Xavier dans sa roue. Je m'emploie à combler les 30m perdus dans la dernière ascension. Et soudain, plus personne devant. Mince, comment ont-ils fait pour accélérer à ce point. Puis au bout de 5 minutes, je réalise qu'il y a un problème et je reviens sur mes pas pour voir une bifurcation pas très bien signalée. Apparemment, il y a un petit malin qui s'est amusé à débaliser pendant la matinée. Je reviens sur le parcours et fonce sur la plaque pendant plusieurs km. Arrivée finalement au bout de ... 67km au GPS . Malgré mon erreur, le parcours était plus long que prévu , mes petits camarades affichent tous 63km pour 55 annoncés. Evidemment, pour la contrainte horaire de Benoit on est pas bien du tout. Je suis ennuyé d'avoir insisté pour le faire venir. . Une belle délégation de Saint-Michel a roulé sur le 35km, on est nombreux en vert. On mange quand même notre sandwich arrosé d'une bonne bière fraiche. Et là , c'est le tirage au sort des lots. Serge gagne une paire de chaussures ! Puis c'est le tirage du gros lot , le vélo . Premier nom tiré, la personne n'est pas là. Une main innoncente repioche dans l'urne et annonce le nom de .... Benoit !! Enorme ! C'est un Benoit tout sourire qui hérite d'un magnifique Trek tout neuf. Pour une première participation, c'est un beau coup de chance et son sourire fait plaisir à voir. Un grand bravo aux organisateurs, c'était une très belle matinée sur le plus beau parcours de l'année à ce jour.


dimanche 8 mai 2011

Dimanche 08/05/11 : La Mazar'yvette

La Mazar'Yvette est une de mes randos préférées. Surtout quand il fait beau et sec comme actuellement. Elle était donc inscrite de longue date au programme. Lors de la permanence de St Michel vendredi soir, Eric m'apprend que le 85 km est supprimé suite à des soucis d'autorisation. Du coup, le parcours 70km devient un 77. Ouille. Je manque d'entraînement en ce moment, la distance m'inquiète un peu. Je décide de remettre le Prophet en service. Sur les chemins très secs, le BeOne secoue bien le pilote et c'est assez usant à la longue. Je passe une bonne heure à régler le vélo samedi, avec quelques sueurs froides pour localiser un craquement sinistre qui venait finalement d'un roulement desserré sur le pédalier. Je passe chercher Benoit dimanche à 7h , nous avons prévu un départ matinal. Il a un début d'angine, voilà un super bon prétexte pour opter pour le 60km, d'autant que Julie veut absolument faire une sortie vélo l'après-midi. Inscription rapide, l'organisation de cette rando est vraiment au top. Nous partons peu avant 8h. Cette année, le parcours tourne à l'envers. Les singles ne manquent pas, et nous enchaînons quelques beaux passages. Avec le soleil, c'est un vrai bonheur d'évoluer dans les belles forêts de l'Essonne. Cela faisait longtemps que je n'avais plus roulé sur un tout suspendu, je redécouvre le confort de la suspension arrière sur les chemins défoncés, un vrai bonheur. Nous arrivons au premier ravito rapidement après environ 14km. Les victuailles ne manquent pas, on repart quelques minutes plus tard avec les réservoirs bien remplis. Cette boucle est la plus ludique du parcours. Du single, des montées, des descentes. Benoit fait une petite chute dans un descente après que son pneu ait ripé sur une ornière. Un classique et heureusement plus de peur que de mal. Les passages sablonneux tirent dans les jambes et il faut bien fermer la bouche dès qu'on prend de la vitesse car la densité d'insectes est importante. Je gobe une mouche involontairement, beurk. Les jambes vont de mieux en mieux et j'arrive à m'accrocher derrière Benoit dans les bosses. Après le 2ème ravito nous repartons au milieu d'un petit groupe. Le chemin s'élève et tout le monde part devant. Le moral en prend un coup, je connais ce passage qu'on fait habituellement en descente et la montée s'annonce longue. Je garde mon rythme derrière Benoit. Mais le moral remonte rapidement. Ce n'était qu'un feu de paille et les échappés ne sont pas bien loin devant. On accélère progressivement et on remonte tout le groupe sans coup férir. Yes ! Finalement, on n'était pas si mal que ça . Le parcours devient un peu plus roulant et la moyenne remonte à la faveur de quelques lignes droites avec le vent dans le dos. Une nouvelle bosse nous permet de lâcher une nouvelle fois les chevaux. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ces sensations. J'arrive à répondre à l'accélération progressive de Benoit. Le moral est au beau fixe, et on file vers l'arrivée atteinte au bout de 59,5km , 700m de D+ et 3h19 de roulage. On croise Rolland à l'arrivée, et cerise sur le gâteau, je gagne un tee-shirt au tirage au sort. Une belle matinée. On ne peut que féliciter nos amis du club de l'Yvette pour cette organisation remarquable. Il y avait des signaleurs partout, ravitos impeccables avec même du saucisson au dernier et le tout pour 4€ avec la bière pression en prime à l'arrivée  ! Bravo .


dimanche 1 mai 2011

Dimanche 01/05/11 : Le Faut pas Mollir à Plaisir

J'ai profité des deux derniers week-end pour aller jouer à plusieurs reprises sur mon terrain de jeu favori, la forêt de Saulx, en l'absence de randos au programme. Cela m'a permis de presque venir à bout de la nouvelle montée impossible, désormais, j'y crois, elle sera vaincue un jour. Avec la fin des vacances, le calendrier des randos est à nouveau conséquent pour ce premier dimanche de Mai. Au choix, "Le Faut pas Mollir", Boissy et Le Coudray Montceau. Les deux dernières sont plates, Boissy est loin, c'est donc la première qui a mes suffrages, je garde un excellent souvenir des éditions auxquelles j'ai participé. Mais pas de nouvelles de Benoit. Les mails de St Michel s'orientent vers Boissy, ce serait sympa de rouler avec les copains, mais le parcours ne m'inspire vraiment pas. 23h, toujours pas de nouvelles du Benoilator, je me dis que je vais finalement opter pour un tour dans le coin. Mais miracle, nos messages se croisent, voilà Benoit en ligne qui propose ... Le Faut pas Mollir. Adjugé sans hésitation. Nous quittons Savigny à 7h55 pour un arrivée à Plaisir une demi heure plus tard. Inscription rapide. Nous optons pour le 45km qui annonce 1000m de D+. L'alternative était le 90 mais cela aurait fait juste en temps et en ... forces. Benoit de retour du ski m'annonce qu'il va rouler doucement et qu'il faudra que je pense à l'attendre. Allez savoir pourquoi, je ne suis pas plus rassuré que ça. Le parcours nous emmène rapidement dans la forêt de Saint Apolline. Au programme, terrain sec, beaux singles ludiques et techniques. Et physiques aussi , les grimpettes ne sont pas en reste accompagnées de quelques descentes techniques très amusantes . Avec le beau temps, c'est un vrai plaisir de rouler. Nous tenons un bon rythme. Plus précisément, je fais de mon mieux pour suivre un missile vert auquel rien ne résiste. Le ski a l'air d'avoir donné une caisse d'enfer à mon partenaire et la poussière fait un nuage de fumée derrière son vélo. De mon coté, je suis plutôt content des sensations, je me fait plaisir avec quelques relances où le BeOne bondit en avant. Dans une bosse, la fourche se met soudain à vibrer bizarrement. Il y a un jeu terrible à l'avant. Oups, problème. Je pense que la fourche a rendu l'âme lorsque je me rends compte que le serrage rapide s'est ouvert, en fait c'est la roue qui est en train de reprendre sa liberté. Arrêt immédiat, je resserre et j'en profite pour enlever le coupe vent, il commence à faire chaud sur le parcours. Nous arrivons au premier ravito après 25km et 500m de D+. On repart pour la 2ème partie avec la traditionnelle bosse qui suit tout ravito. Le parcours devient ensuite plus roulant avec un passage sur des chemins où nous faisons fumer les pneus. J'allume la mèche mais Benoit en rajoute encore et finit par prendre le large. Notre séance de manivelles était amusante mais la fin de parcours va un peu me la faire regretter. Pendant que discute avec un concurrent attiré par l'affiche de la Nuit de l'Orge accrochée au sac à dos, nous abordons une montée très raide. Ce sera la première d'une longue série. La fin de parcours est superbe, on enchaîne montée et descentes en permanence sur de beaux singles. C'est un peu la débandade dans le peloton. Nombreux sont les vététistes qui s'arrêtent victimes de crampes. Même si les jambes sont douloureuses, la banane est de sortie, ce parcours est magnifique. On aborde enfin la dernière bosse bien raide juste avant l'arrivée, un classique des parcours à Plaisir. Au final, 48,5km en 3h de roulage et 950m de D+. Rendez-vous pour la MazarYvette dimanche prochain, 70km au programme.