dimanche 24 mars 2019

Dimanche 24/03/19 : Chevreuse avec les copains





Pas dispo la semaine prochaine pour la Cernaysienne. Histoire de préparer la JR et de profiter du beau temps actuel, je dessine un parcours en vallée de Chevreuse, avec un best of de la Cernaysienne et de la Magny Futée. Le tour complet des Vaux de Cernay est au programme. 

Le parcours attire du beau monde : Benoit, Ludo, OliVTTiste, Seb, Mathieu et Tom répondent à l'appel. Au passage, j'apprends qu'Olivier s'est fait voler son Dengfu gravel au boulot. Pas glop, je me souviens de ma frustration lors du vol de mon vélo avant la Granit il y a 3 ans. Ca ne m'encourage pas à retenter le vélotaf, surtout que le vélo d'Olivier était bien sécurisé. 

Nous nous retrouvons sur le parking de St Remy à 8h15 ( on était les premiers avec Seb :-) ) pour un départ par la piste cyclable jusqu'à Chevreuse. Ensuite c'est 100% single et 100% montées/descentes. Alors que je ne voulais pas forcer hier pour ma sortie gravel, les performances du vélo m'ont poussé à tenter de battre quelques perfs dont le KOM de la Vanne des Eaux. Les jambes s'en ressentent un peu au départ. Heureusement, le rythme reste raisonnable aujourd'hui : personne à part Benoit et moi n'a réussi à charger la trace du parcours. Je me positionne donc en queue de peloton et Benoit en tête pour ne pas risquer de perdre du monde en route. 

On rejoint les Vaux via le Bois de Méridon puis Senlisse. On est étonné de rencontrer une zone marecageuse en haut de Choisel alors que le terrain est bien sec partout. Le phénomène se reproduira plusieurs fois et curieusement toujours sur les hauteurs. L'hydrologie de la Vallée de Chevreuse est bien particulière. 

Seb y va prudemment, il parait qu'il n'a pas bien récupéré de la semaine dernière. Mais il fait de son mieux pour essayer de suivre le Benoilator. 

On rejoint les Vaux et c'est parti pour les montagnes russes en single. J'adore ce passage, qui reste vraiment exigeant physiquement. Le M06 fonctionne vraiment à la perfection avec la fourche passée à 120, il ne bouge plus en descente. Quelques descentes "granitesques" permettent de se faire plaisir, toujours suivie d'une remontée bien raide. 

Tom donne des signes de fatigue au bout de 30 km et décide de couper avec Ludo qui a lui une contrainte horaire. 

On entame les Vaux version retour, toujours plein de beaux passages qu'on ne prend plus sur les randos actuelles faute d'autorisations et qui nous rappellent les JR d'il y a 10 ans. 

Mathieu s'accroche et ne lâche rien, pendant que je fais la navette entre le groupe de tête ( Benot et Oliv ) et l'arrière garde constituée de Mathieu et Seb pour ne perdre personne. 

Beau challege sur la fameuse bosse de la Butte Rouge près de Dampierre. Celle là , je la monte une fois sur quatre. Première tentative ratée, il faut plus de vitesse. Je recommence donc en mettant cette fois les gaz à fond et en ouvrant complétement l'amorto pour optimiser le grip. Le M06 attaque vaillemment la pente. Un papy observe le spectacle depuis le haut et semble médusé de me voir tenter la montée. Ca me booste, mode turbo à fond et ça passe sous les applaudissements du public. Je suis bien content d'attendre Mathieu et Benoit, ça me permet d'aller rechercher les poumons que j'avais crachés. Benoit rippe au milieu sur un cailloux mal placé pendant que Mathieu assure ... à pieds. Bien content de l'avoir grimpée celle là . 

Encore quelques bosses casses-pattes et c'est le retour roulant sur les 4 derniers kms. Alors que je pensais Seb à moitié mort, le voilà qui envoie comme un malade sur le plat dans la roue d'Oliv. Je les suis, sans forcer car je sais qu'un certain Benoilator va nous faire le coup du 44. Ca ne loupe pas, je saute dans la roue, à fond. Impossible de passer, malgré les signes de Benoit. Je finis par lâcher un peu, mais je suis stupéfait de voir Seb me passer à ce moment. Bigre, il en avait gardé sous la pédale. Je bloque toutes les suspensions et relance de toutes mes forces en danseuse pour sauter dans sa roue. Du coup on arrive à trois sur le parking dans la roue de Benoit. 

Belle sortie , bien physique avec 1300m de D+ et bien physique aussi . Bonne préparation pour les randos à venir


dimanche 17 mars 2019

Dimanche 17/03/19 : Barbizon avec Seb et Eric





Météo très incertaine pour ce dimanche matin. J'hésite entre plusieurs parcours possibles , Barbizon, Chevreuse et Seb me rappelle qu'il y a Cerny. Rando traditionnelle de début d'année. Et si on essayait ?

Benoit réfléchit longtemps mais malgré mon optimisme dicté par la météo aviation il déclare forfait, contrairement à Seb et Eric.

Dmanche matin, il pleut ... comme prévu jusqu'à 8h30. Mais le bruit de la pluie qui tombe fort décourage Eric ... et Seb doute.

Finalement, on opte pour assurer le coup après étude attentive du radar météo. On reporte le départ à 9h et à Barbizon, Cerny s'annonçant trop risqué pour cause de passage dans les champs qui vont être collants.

Nous voici donc à Barbizon, Eric rassuré par le soleil revenu à Savigny décide finalement de venir. Nous nous retrouvons sur le parking;

Départ tardit à 9h15, j'ai raccourci le parcours de 70 km que j'avais concocté pour un beau raid. On ne fera finalement que 45 pour ne pas rentrer trop tard.  J'ai changé la fourche du M06, la Reba donnait vraiment des signes de fatigue et j'avais peur qu'elle me lâche dans une sortie. Des soldes bienvenue m'ont fait racheter une Suntour Epixon dont j'ai gardé un excellent souvenir.

Nous partons en direction des Hauteurs de la Solle, par la montée impossible où Eric nous fait une petite cabriole sur une racine humide. Montée devenue vraiment impossible pour un bout de temps avec un gros arbre en travers qui forme un obstacle infranchissable.

Arrivés dans les hauteurs de la Solle, on y va prudemment dans la montée sur les cailloux vu l'humidité. Eric nous dit " y'a que Xav pour passer ça aujourd'hui" . A peine dit , voilà que ... Xav arrive !

Pat de retour ! 
C'est déjà une coincidence incroyable mais encore plus fort, regardez bien qui nous voyons au centre la photo ?? Notre Pat de retour sur un vélo après ses ennuis d'hernie discale. Un plaisir de le voir rouler à nouveau même si la forme reste précaire, il grogne un peu après ses jambes, mais c'est bon signe .

On continue avec toujours de la prudence sur les racines qui ne demandent qu'à envoyer le vélo par terre. On descend la Grotte aux Cristaux pour rejoindre la montée des Vestiges. Eric découvre que ses plaquettes avant sont mortes et ... je suis un peu inquiet de le savoir derrière moi, guettant un déboulé imprévu.

Les Vestiges sont bien plus faciles dans ce sens, et on file ensuite sur le Magic Single. Là encore, il faut faire attention aux racines. On grimpe Dénécourt, puis on file vers le sud de Bleau pour rejoindre la Butte Montceaux. Les jambes ne tournent pas mal du tout et je frôle mon PR avec Eric qui ne lâche pas ma roue. C'est une autre histoire pour notre Seb pas en super forme aujourd'hui et qui prend à chaque fois du retard quand ça grimpe.

Un beau soleil nous accompagne depuis le début , qui nous permet d'envoyer une photo à Benoit :-) . Mais arrivés au Rocher d'Avon, d'un coup une grosse masse noire d'un Cumulo Nimbus nous surplombe. Le temps qu'on se dise que ça risque de se gâter, on se prend une grosse averse ... de grêle. On trouve refuge sous un petit abri naturel, ça ne dure que 5 minutes. On repart sur un tapis de petits boules de glace blanches.

Mon raccourci tracé à la va vite sur la carte ce matin nous mène droit ... dans un golf. Je fais confiance au tracé, on trouve un chemin mais il est barré au fond par un grillage. Demi tour obligatoire pour contourner le golf le long de l'hippodrome du Grand Parquet. Ca nous permet de faire un tour sur le circuit de la gendarmerie. On prend au hasard une piste jamais essayée. Ca semble sans difficulté majeure, je vois à quelques mètres un belle montée. Alors que je m'apprète à prendre de l'élan, je découvre que juste avant il y a une descente ... vertigineuse dans un trou pour remonter. Fourche et amorto en butée au fond, ouaaahhh ça fait des sensations !

On sort de la zone et on rejoint la montée pavée. Je monte sur un bon rythme et parvient à accélérer sur la partie pavée. Je découvrirai avoir égalé mon record en rentrant à la maison. Ah zut alors, j'étais à 9s du KOM ! Il va falloir repasser par là, les jambes semblent pas mal en ce moment malgré un nombre de sorties limité depuis deux mois pour cause de gros changement de poste en cours au boulot qui m'occupe 18h par jour.

Retour classique via la Route du Sommet puis Apremont, avec notre Seb qui agonise dès que ça monte aujourd'hui. A sa décharge il a bossé toute la semaine jusqu'à samedi soir. Allez semaine prochaine on se fait Chevreuse avec du D+ à gogo .

Belle sortie avec au final 5 minutes d'intempéries cumulées et beaucoup de plaisir sur le vélo. Les sensations reviennent sur le VTT cette année.

dimanche 10 mars 2019

Dimanche 10/03/19 : Barbizon avec Vincent Seb et Benoit







Au vu de la météo , Barbizon est le seul terrain raisonnable pour ce dimanche. Benoit met du temps à confirmer sa venue. Le connaissant, je sais qu'il attend les dernières prévisions. Et ... je fais pareil. Prudemment j'opte pour ma tenue "étanche" : chaussettes et gants Verjari ( on peut tremper les gants dans un ruisseau sans être mouillé ), jambières Mavic waterproof et veste Northwave H2O.

Sur la route, des trombes d'eau nous font douter. C'est à ce moment que Seb qui a oublié de prendre de l'eau appelle pour savoir si j'ai de quoi le dépanner. On le rassure.

Sur place nous retrouvons Vincent en pleine reprise et la pluie cesse .

Nous voilà partis pour une première partie technique : Apremont et Franchart sur des traces de Bast. Les racines et les rochers sont détrempés. Du coup ce n'est pas jour à tenter des exploits. On se concentre bien sur les trajectoires pour rester perpendiculaires aux rochers et racines sinon çà ripe immédiatement. On retrouve tous les passages de nos exploits il y a quelques années . Souvenirs !

Depuis que j'ai passé la fourche en 120, le M06 est bien plus performant qu'avant . Aucune perte de performance, mais un net gain en confort et en garde au sol, avec une meilleure agilité. Un vrai bonheur, du coup, je retrouve des sensations perdues à VTT.

Le soleil revient vite, contre toute attente . Avec le vent , le terrain sèche de manière incroyable . Arrivés dans la zone du Nid d'Aigle, tout est sec ! Il faut le voir pour le croire. Du coup, les passages techniques du Mont Ussy sur une trace de JM passent facilement. Je me lance sur une dalle avec un angle bien fermé à la réception et c'est limite : fourche en butée mais ça passe. Je passe la montée dans les cailloux que l'on prends habituellement en descente. Content, elle ne passe pas à chaque fois celle là . Les jambes vont bien et aucune montée impossible ne résiste aujourd'hui, il n'y aura que le dernier mètre des Vestiges, la faute à un patinage intempestif.

Le sentier en balcon qui mène à Dénécourt est un bonheur avec ce terrain : tout passe facile et je m'amuse comme un petit fou. Arrivés à Dénécourt, on se refait la descente MBF, Benoit n'arrive toujours pas à se lancer, pourtant avec le sol sec, c'est un vrai plaisir de franchir toutes les difficultés.

On se lance sur le Magic Single histoire de decontracter les gambettes. Le terrain rend bien. Soudain, j'entends un cri "Jean-Pierre". Je stoppe, reviens sur mes pas, pour voir Benoit en train de donner un coup de main à Vincent. Une branche s'est coincée dans le dérailleur et a fait sortir la chaine du galet inférieur. J'ai beau réfléchir, je ne comprends pas comment c'est possible ... mais les faits sont là . Le temps de sortir le galet et de remettre la chaine, nous repartons.

Prochain obstacle, les Vestiges. Le terrain est parfait, mais si Benoit et moi passont la fameuse marche du sommet, l'un à gauche, l'autre à droite, on bloque tous les deux à la relance, le sol meuble provoquant un patinage.

On enchaîne ensuite une première remontée vers la Table du Grand Maître, suivie d'une 2ème par le passage plein de racines. Seb est tout content de passer pour la première fois à cet endroit.

Dernière difficulté, les Longues Vallées. Seb et Vincent calent, On passage avec Benoit et je suis surpris d'arriver facilement au sommet sans être à bloc. Bon signe. Ca doit être les globules rouge du ski :-)

On se lance alors sur le single en devers, toujours aussi délicat pour rester sur le chemin et enfin la Route Tournante avec Benoit qui imprime un gros tempo. Je ne lâche rien, je prépare le sprint de la Route des Artistes :-) .

On descend Cuvier et voilà le moment fatidique. Vincent jette ses dernières forces dans la bataille et prend la tête. Une aubaine, je reste en troisième position dans la roue de Benoit. Seb veut en découdre aussi. Passé un groupe de piéton, le Benoilator attaque, plus fort que d'habitude, il prend 10m. Seb tente de sauter dans sa route, il me ramène un peu. Je bloque tout : fourche et amorto et je donne tout ce qui reste. Le M06 bondit, accélère, je reviens et ... je passe à 10m du but.

Super sortie avec un temps finalement magnifique malgré un vent fort mais peu sensible dans la forêt.

dimanche 3 mars 2019

Dmanche 03/03/19 : Barbizon avec Oliv x 2 , Benoit, Seb et Ludo






Habituellement, le retour du ski me pose problème pour rouler, mal aux jambes. Les conditions météo exceptionnelles cette année ont permis de skier avec un super temps , de la bonne neige et donc bien relâché au niveau des cuisses. Du coup, jambes en pleine forme au retour :-) .

Je propose donc une belle sortie sur un de mes parcours favoris que j'améliore pour l'occasion avec quelques variantes : le tour de Fontainebleau via le Rocher de Samoreau.

Depuis 6 mois , j'ai un peu de mal avec mon Dengfu M06, sans doute l'effet du vélo de route où je n'ai jamais mal au dos . Donc, tendance à avoir la nuque et les épaules un peu raides après les sorties VTT. Je n'ai pas ce pb avec le Stump mais par contre, dur dur de suivre le Benoilator dans les bosses avec le "gros" vélo. Bref, je décide de passer la Reba du M06 en 120 pour pouvoir baisser la pression et mieux filtrer les chocs et commande la pièce adaptée : plus de cales sur les Reba récentes, il faut changer la tige dans la jambe gauche de la fourche ( pièce pas chère ) .


Pièce commandée depuis le ski chez Bike24 et reçue le lendemain. Tiens bizarre, DHL a livré dans un relais en plein Paris au lieu de celui à coté de chez moi. Je file la récupérer le samedi et ... le relais n''existe plus . Appel à DHL qui avoue un gros bug et ne sait pas où est le colis. A tout hasard, je tente le relai que j'avais demandé et ouf , la pièce est bien là !

J'ai déjà changé cette pièce donc je connais la manip, pas plus de 10 minutes si on sait comment faire.

Pièce changée, j'en profite quand même pour changer l'huile de la fouche.

Test dans la résidence, nickel tout fonctionne bien, et l'avant est plus souple . Le débattement supplémentaire me permet par ailleurs de redresser un peu le vélo et du coup je peux rouler avec l'amorto en position ouverte , donc plus souple aussi, sans risquer de toucher les pédales dans le technique.

Tout content de moi, je pose le vélo dans le garage.

Episode 2 : 20h, je retourne au garage pour mettre le vélo dans la voiture. Allez , encore un petit test. Je refais un tour, et pose le vélo à coté de la voiture . Et là , un grand boum, et les plongeurs de la fourche s'éjectent litteralement en l'air !!! Oulala ! Que s'est-il passé ? Cerise sur le gateau, l'huile coule par terre. La cata ... . Je crains que la fourche soit HS mais non, j'ai mal remis les circlips en bas des plongeurs. Séance galère avec les phares de la voiture pour remettre de l'huile, remettre les circlips cette fois avec précision, vérifier les circlips environ 20 fois et retester le tout. Bon ça marche mais je suis pas rassuré pour le lendemain me voyant déjà avec deux morceaux de fourche au fin fond de la forêt .

Le lendemain, on se retrouve sur le parking de Barbizon. Belle équipe aujourd'hui avec OliVTTiste, OliPaul, Benoit, Seb chaud bouillant et Ludo.

Un peu perturbé par mes aventures de la veille, j'ai oublié le GPS. Bon pas très grave, je connais le parcours par coeur ou presque, tout le monde a la trace et j'ai ma montre GPS pour tout enregistrer.

Nous voilà partis, terran bien sec, température idéale . Ca commence bien. Les premiers passages techniques passés me rassurent sur la tenue de la fourche et me rappellent que j'ai oublié de resserer les vis de l'étrier avant. Un petit stop et c'est réglé. Le M06 fonctionnera à la perfection aujourd'hui tout en se révélant plus confortable et encore plus efficace qu'avant dans les parties techniques. Une réussite cette modif !

On file vers le sud de Bleau via la Grotte aux Cristaux puis le Rocher d'Avon avec une pause ravito au sommet. J'adore cette endroit. Tout le monde passe la grosse marche juste après ou presque, notre Benoilator préférant quand ça monte.

Justement, je lui ai mis la Butte Montceau au programme ainsi que le Mont Andart. Petit détour, mais la Butte est un haut lieu d'arsouilles avec Benoit depuis des années.

Seb qui est de plus en plus en forme décide de jouer le troube fête : il accélère dès le pied de la montée, avec Benoit et moi dans la roue. Scénario imprévu mais intéressant ! Je reste en 3ème position mode observateur. Mais Seb a présumé de ses forces. Au tiers de la montée, il plafonne, Benoit accélère brutalement et passe. Me voilà 5 mètres derrière. Je bloque fourche et amorto, et je me dresse sur le pédales en danseuse. Hum, efficacité limitée : je patine sur les petits cailloux. Je tente de charger au mieux l'arrière mais impossible de recoller Benoit. Je ne peux que maintenir les 5m et nous arrivons dans cet ordre au sommet.

OliVTTiste qui a une contrainte horaire continue sans s'arrêter et se lance dans la descente. On cavale pour le rattraper et on passe la Seine direction le Rocher de Samoreau. Je me prends le pied dans une grosse branche qui se tend comme un arc et vient jeter à terre OliVTTiste tout en tordant un rayon de sa roue arrière qui déforme la jante ! On va filer comme des missiles sur le single bien sec et jouissif mais aussi physique avec les montées/descentes. .  Tout le monde adore ce passage qui était une découverte pour Ludo et OliPaul .

On remonte vers Denecourt par la montée sud qui est vraiment magnifique, on se croirait dans les Vosges. Le terrain sec me permet de grimper sur les dalles en haut et de franchir sur le vélo ce passage difficile.

Pause à Dénécourt au milieu d'un groupe de barbares déguisés et on se lance sur le single MBF toujours aussi sympa et de plus en plus technique car il se creuse petit à petit. Il faut bien regarder où on met les pneus.

Reste plus que le Rocher Cassepot, une remontée Casse-Pattes vers les hauteurs de la Solle puis la Route du Luxembourg et des Artistes. Nouveau lieu mythique. Alors que je pense avoir largué Benoit au prix d'une grosse accélération aux 200m il parvient quand même à me doubler et passe la ligne en tête.

Super sortie, pour la première fois depuis longtemps, j'ai retrouvé des sensations sur le VTT.