dimanche 27 août 2017

Dimanche 27/08/17 : rando de d'Huison noyée par l'orage, belle sortie route avec Franck, Pat et Benoit

Nous avions rendez-vous à d'Huison Longueville avec Mary & JM . Content de retrouver mon VTT, je fais une petite séance de mécanique samedi pour remplacer la roue arrière voilée depuis l'ElsassBike par celle du Stump. Petit essai, ça me fait ... bizarre de monter sur le VTT, d'un coup je trouve les pneus bien gros et le vélo aussi ! Mince, me voilà devenu routier :-) . Je mets le vélo dans le coffre et prépare les affaires en vu d'un lever matinal. Un petit coup d'oeil à la météo aviation, risques d'orages jusqu'à 8h, mais rien de méchant semble-t-il. 7h20, je quitte la maison pour aller chercher Benoit. Il tombe quelques gouttes et le ciel est bien noir par endroit. Hum ... pourvu que la météo ne se soit pas trompée. Pas trop inquiets, nous filons vers d'Huison. Sortis de l'autoroute, on se dirige droit vers un gros cumulonimbus. SMS de Mary qui dit qu'ils sont arrivés mais attendent que l'orage soit passé. Je fais remarquer à Benoit que vu la noirceur du nuage, il est étonnant qu'il ne pleuve pas des trombes d'eau. Aie, je n'aurais jamais du dire ça : 2 minutes plus tard, on est à la limite de l'aquaplanning sous un vrai déluge. Je me dis que si ça dure plus de 5 minutes, le terrain va être impraticable, la terre glaiseuse de l'Essonne se transformant facilement en boue collante, surtout du côté de la Ferté. Coup de fil de Mary, ils abandonnent et retournent à la maison. Décision raisonnable. On fait demi-tour et on fait de même. Le retour du soleil étant annoncé pour 10h, une sortie route devrait nous permettre de rouler sans trop pourrir les vélos et leurs propriétaires. Et effectivement, le soleil revient comme prévu. Je dois insister un peu pour convaincre Franck de nous accompagner, et finalement il se décide. Youpi. Pat étant aussi des nôtres, nous allons pouvoir faire une sortie mythique : la première sortie route de Benoit avec Franck. Dix ans de travail de Dark Frankor pour réussir à nous faire faire une sortie route tous ensemble :-) . Faut faire un voeux, l'Histoire est en marche ! J'ai tracé un circuit de 75km , classique en poussant jusqu'au Molières via Gometz et retour par Limours. Nous voilà donc partis. On y va tranquille jusqu'en haut de Villejust où je tente une petite accélération en mode moulinette pour dérouiller le moteur. C'est parti pour une belle partie de manivelles à quatre. On enfile les lignes droites en se relayant à près de 40km/h pendant un bon bout de temps. L'entraînement de ces derniers jours à porté ses fruits et Benoit suit sans problème le tempo bien rythmé, même s'il passe son tour pour les relais sur la première partie. Quelques petites accélérations amusent Franck qui finalement est bien content qu'on l'ai poussé à rouler. Ambiance bien sympa dans notre petit groupe pendant que Pat envoie bien pour la dernière sortie avec son beau Williers aéro en prêt. A la surprise générale, Benoit place une attaque bien appuyée pour la traditionnelle pancarte de Marcoussis. Ayant des plans pour l'Escargot, je ne mèle pas à l'affrontement. Franck paie son mois de vacances sans vélo et finalement seul Pat arrive à suivre et sprinte pour devancer notre Benoilator. Inquiétant tout ça, il prend confiance le bougre. On attaque l'Escargot, je surveille mes adversaires, le petit sourire en coin de Franck m'inquiète, que prépare-t-il ? En fait rien, il est juste content de rouler :-) . Benoit imprime un bon tempo, je guette l'attaque du grimpeur. Les jambes répondant bien, je tombe les dents dans le virage pour sprinter jusqu'au sommet et tenter de battre mon record sur ce segment Strava. Hélas, personne ne suit pour me pousser un peu, mais malgré tout, l'objectif est atteint, je rentre dans le top 100 avec les jambes en feu. Final via Epinay, sous un magnifique soleil, incroyable le changement de temps. Au final 75km en 2h30 à plus de 30 de moyenne si on enlève les derniers kms en agglomération. Les jambes sont prêtes pour la Ballacourtoise la semaine prochaine.

mardi 22 août 2017

Mardi 22/08/17 : Bleau version route

J'avais trop envie de tester mon parcours initialement prévu pour dimanche. Profitant du beau temps, je quitte Savigny à 9h30 pour un tour de 120 km en direction du sud. Pas besoin de manchettes aujourd'hui il fait déjà chaud. Le Synapse équipé de ses pneus tubeless est vraiment un regal : un tapis volant qui glisse sans bruit sur l'asphalte. Le GPS affiche une bonne moyenne. Arrivé dans la forêt, je fais une petite pause en portant le vélo jusqu'à un rocher histoire de faire une photo sympa. Léger vent portant au retour, la moyenne frôle les 31 km/h. Hélas, arrivée à St Fargeau, c'est un peu la panique : tout le centre est en travaux les routes barrées. Je perds 1/4h et 3 km/h de moyenne dans l'affaire à tourner en rond pour comprendre comment rejoindre l'autre coté de la Seine. Ca se finit en roulant sur le trottoir le long de la route barrée car c'est un vrai labyrinthe. Je tente de regagner les km/h perdus sur les 30 derniers kms qui se transforment en contre-la-montre. Du coup, je finis un peu rincé et sans une goutte d'eau restante avec 125km et 4h30 de roulage pour 900m de D+. Belle sortie.


dimanche 20 août 2017

Dimanche 20/08/17 : Balade au soleil avec Pat, Benoit et Eric

Pat sur son magnifique Willier Cento 10 Air de prêt 

Benoit en veste par 20°C :-) 


Beau temps, un peu frais, idéal pour une belle sortie au soleil. Pat insiste pour qu'on fasse son parcours en direction de Clairefontaine. J'avais proposé une boucle en direction de Fontainebleau mais trop longue car Pat a une contrainte horaire. Il a un super vélo en test, un Willier Cento 10 Air magnifique qui fait envie. Mais il faut un ami banquier car la bestiole équipée luxueusement n'est pas donnée. Benoit a profité de l'absence de son coach pour faire du canapé, il parait qu'il faisait pas beau. Ca se fait sentir sur les 30 premiers kms où il a du mal à suivre. Pat envoie fort, son super vélo le motive. Alors que je pensais l'avoir largué sur une attaque dans le Déluge, il revient pour me passer sur la ligne. En fome notre Patounet :-). Benoit a lui enclenché le "mode raid" version route et chauffe doucement. On fait quelques tours de rond points pour l'attendre. Il arrive dans la roue d'un papy cycliste. Qui avance bien et fait toutes les descentes à bloc . A propos de descente, j'ai utilisé aujourd'hui pour la première fois des lentilles que je me suis fait faire. Ca change tout ! J'y vois enfin quand je suis couché sur le vélo et du coup ça descend bien plus vite. Pour Benoit, ca va de mieux en mieux ensuite jusqu'à ce que la fatigue fasse son oeuvre en fin de parcours. Il tente même quelques attaques surprises.  Au retour, on double Eric du coté de Janvry sans le reconnaître, il se cache sous un maillot anonyme, en pleine reprise après une coupure d'un mois suite à Paris-Nice cyclo. Ce n'est qu'en attendant Benoit au rond point qu'il repasse en nous faisant coucou. On le reconnait cette fois, et on finit le parcours à quatre, pendant qu'Eric nous raconte son Paris-Nice mémorable.Belle sorite, les routes de la RP m'ont semblé bien roulantes comparées au Pays Basque mais les paysages de la campagne en Vallée de Chevreuse sont toujours aussi beaux. 
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jeudi 17 août 2017

Jeudi 17/08/17 : Bianditz zt Jaikzkibel avec Yann










Belle sortie ensoleillée avec Yann. Au menu le plus long col local le Bianditz et ses 655m de D+. On y rencontre Vivian un Lyonnais qui nous rattrape aux 3/4 de la montée. Il m'explique qu'il est un peu perdu et vient d'Hendaye. Du coup, je lui propose de nous accompagne le reste de la sortie. Je suis un peu inquiet vu qu'il nous a rattrapé avec facilité semble-t-il,  dans la montée. Il embraye immédiatement, Yann le suit, et donc me voilà obligé de sortir un peu de ma zone de confort pour la fin de l'ascension. Le cardio monte à 80%, tenable mais ça fait un peu mal aux jambes. Que va-t-il se passer dans le Jaizkibel ? Ça loupe pas Vivian imprime du rythme dès le pied de l'ascension. Yann suit pendant que je laisse quelques mètres. Mais je reviens au train. Dans la partie médiane Vivian accélère dans la courte descente et relance fort quand ça remonte. Je suis distancé. Pourtant un coup d'oeil au Polar me dit que je suis dans un bon tempo. Et effectivement Vivian plafonne je reviens rapidement et le passe mais Yann est devant. Pas super loin, environ 30s. Je fais toute la montée en poursuite sans arriver à boucher le trou. La fin de col est idéale pour Yann, plus roulante, il peut exploiter ses qualités. Néanmoins, grâce à mes deux lièbres, j'explose de 2 minutes mon record sur la montée :-) . Moins huit minutes aussi sur le Bianditz. Rien de tel que d'avoir de la compagnie pour trouver la motivation à appuyer sur les pédales. Ceci dit, j'ai bien poussé dans le final du Jaizkibel et du coup,  plus rien dans les jambes pour le fameux raidard Haptenia à l'entrée d'Hendaye. Je tente bien de grimper en injection sur un gros braquet mais je m'effondre à mi-pente pendant que Yann s'envole. Pas aujourd'hui que je récupérerai le KOM que j'ai eu dans le passé. Encore une super sortie et un bon entraînement pendant ces 2 semaines à Hendaye. Franck, quand est-ce qu'on roule ensemble ? :-)

lundi 14 août 2017

Lundi 14/08/17 : bera-Agina-Aritxulegi-Trois Couronnes






On s'est donnée rendez-vous à 9h30 à l'entrée d'Hendaye avec Yann. L'occasion de lui montrer quelques belles routes locales, difficiles à trouver tout seul quand on ne connait pas le coin.  Après un petit loupé vite corrigé par un petit SMS, nous voilà partis à l'assaut des trois cols du jour. J'ai prévu un départ par la vallée de la Bidassoa, avec moults points de vue sur cette belle rivière sauvage. Puis passé Bera, on bifurque vers Lesaka pour monter ensemble les beaux cols de l'Agina et d'Aritxulegi. Jusqu'à Bera, on était sur relativement roulant, avec toujours c'est bosses qui caractérisent le coin et émaillent chaque route. Comme le disait Yann, on est sur belle ligne droite et d'un coup on est scotché à 20km/h. C'est la spécialité locale, la belle route qui se cabre soudain sans prévenir et oblige à donner les watts pour maintenir le train. Passé donc Lesaka, on quitte la civilisation pour se retrouver dans le Pays Basque, le vrai, avec ses petits villages fleuris et ses montagnes bien vertes. La route est bien ombragée par la forêt assez dense, ce qui est bien agréable vu le grand soleil du jour et la température qui commence à bien monter. Voilà le début du col d'Agina. Je ne suis pas vraiment rassuré sur la suite des événements, vu le niveau de Yann, je crains d'avoir du mal à suivre. Mais il monte au train sans trop forcer et je me cale prudemment dans sa roue, me gardant bien de faire mon Franck et de lancer des attaques surprises. Un coup d'oeil sur le cardio et le capteur de cadence, les paramètres sont dans le vert, en fait pile poil le bon tempo pour monter rapidement mais sans titiller la zone rouge. Ce col est bien régulier et convient bien à Yann qui a un profil de rouleur. On bavarde un peu, mais pas temps que ça, le tempo est soutenu et le souffle précieux. Pas un seul cycliste sur notre route. J'ai l'avantage de connaître la montée ce qui me permet de doser mon effort. Magnifique vue au sommet, un peu déçu de ne pas y trouver des petits chevaux sauvages, les fameux "Pottocks". Record de la montée encore amélioré pour moins, bien utile de rouler à deux, ça motive. Le temps de prendre quelques photos et nous voilà dans la descente. Pour le coup, il n'y a pas photo : sans le moindre effort Yann s'envole, je n'arrive toujours pas à vraiment me lâcher dans les descentes en vélo de route, ayant du mal à faire confiance à ce si petit pneu devant moi comparé à celui de mon VTT sans parler de la différence de feeling au freinage. Progrès quand même cette année, j'arrive à descendre quelques partie les mains en bas du cintre, sans trop avoir la crainte de voir la roue brûler mon pauvre petit nez ( ne rigolez pas, c'est l'impression que ça me fait ! ) Gentiment, Yann attend en bas, c'est reparti pour la montée suivante, moins longue , qui se termine au bout d'un petit quart d'heure dans le fameux tunnel. J'ai prévu les lupiotes, plus pour nous signaler qu'autre chose et retire carrément les lunettes. J'ai beau guetter le trou d'il y a deux jours, je ne le vois pas et tout se passe bien ( rebouché ? ) . Nouvelles longue descente où Yann est impossible à suivre, je le retrouve en bas. On file vers les trois couronnes, sur cette belle route qui mène à Irun mais est truffée de coup de culs qui font mal aux jambes. Le dernier est en fait le départ du col, même s'il n'en fait pas officiellement partie. On tourne à droite pour attaquer la montée des Trois Couronnes. Celle-là cache son jeu. Sur le profil officiel , on parle de 10km à 4,5% . Exact. Sauf que ces 10 km sont composés soit de passages à 10% , soit de descentes ! Bref , quand ça monte , c'est assez raide et ça fait mal aux jambes. Je vois Yann chercher le bon rapport et se lever en danseuses régulièrement. Pas de doute, il n'y a pas qu'à moi que cette montée fait mal aux jambes. Heureusement, quelques cyclistes disséminés sur la pente et doublés facilement nous donnent le moral. A chaque descente, Yann est content d'être arrivé en haut. Ben non, Yann, désolé, c'est pas encore là, il faut continuer après la petite descente. La pause "patte de fruits" est la bienvenue au sommet, d'autant que le col est exposé au soleil et qu'il commence à faire super chaud. J'ai hésité à prendre la deuxième gourde ce matin, j'ai bien fait de l'emmener car les niveaux baissent dangereusement. Petite pause photo dans la descente avec le super point de vue sur la baie d'Hendaye à gauche, suivi d'un autre sur tout le Pays Basque à droite. La descente est pentue et technique. Non seulement je n'arrive pas à suivre Yann, mais un Papy qui était arrêté en même temps que nous au point de vue me donne du fil à retordre, il envoie du lourd le Papy ! Regroupement général en bas puis retour sur Irun puis Hendaye. Belle sortie, et encore plus sympa de la faire à deux. On se vote une autre sortie si la météo et nos emplois du temps le permettent. Cette fois je prévois déjà de faire découvrir à Yann les 14km de 700m de D+ du Bianditz, le plus haut col du coin.

Dimanche 13/08/17 : Ibardin Sud via Bera


Grâce à Strava, j'ai découvert que Yann, un des membres de notre sympathique équipe de copains de l'AAOC Wissous est aussi en vacance dans le coin. L'occasion est trop belle, on a convenu d'une sortie commune le lundi. Je profite de ce dimanche pour réviser l'itinéraire via Bera que je compte emprunter le lendemain. Pour revenir sur Hendaye, je passe par le version espagnol du col d'Ibardin, où j'atomise mon record de la montée, bien aidé par un peloton de cyclistes Bayonnais qui me fournit de bons lièvres pour tenir la cadence. Au départ, j'ai fait un détour par un relais colis pour récupérer une vrai pompe commandée en express sur Probikeshop. Me voilà plus rassuré avec un matériel efficace. Géné par une file de voitures et un camping car dans la descente, je parviens à les doubler pour profiter de la belle descente sur un asphalte parfait. Petit tour sur Ascain pour pédaler un peu un rythme sur un terrain plus plat et retour par la Corniche Basque, toujours aussi belle, toujours aussi casse-pattes avec ses bosses. Bonnes jambes mais j'évite de forcer, 5 sorties en 7 jours c'est déjà pas mal et demain va falloir assurer avec Yann qui est un sacré client et un gros moteur. 

Vendredi 11/08/17 : Cols d'Ibardin-Agina-Aritxulegi-Jaizkibel Sud


Grosse sortie au programme avec le retour d'un temps correct. Toujours pas de VTT, les chemins sont trop trempés et difficile de laver le vélo en appartement. Les jambes étant bonnes, je prévois un bel enchaînement de quatre cols. Départ par Ibardin, sans forcer pour chauffer la machine. L'objectif est d'améliorer les temps des années précédentes dans les cols suivants. A peine la descente d'Ibardin commencée que je crève à nouveau de l'avant. Raaaaahhhh !! Changement de chambre, mais il y a forcément un problème que je n'ai pas vu. En regardant bien, je réalise que c'est un des patins avant qui est désaxé et frotte le pneu provoquant la crevaison par échauffement. Heureusement, j'ai mon multi-outil, problème corrigé, chambre changée, je gonfle à mort avec ma pompe Intermarché qui a beaucoup de mal à monter en pression. Bon ça ira comme ça, c'est reparti. Je suis à moitié rassuré dans la descente mais non, tout se passe bien, plus de "bang" traumatisant. Je rejoins Lesaka depuis Bera et me voilà au pied de l'Agina avec un petit groupe devant. Chic des cibles pour me motiver. Hélas, les cibles ne résistent pas plus que quelques centaines de mètres et je me retrouve tout seul. Je gère le cardio et la cadence et ça monte pas mal du tout. Sommet rejoint en un peu plus de 29 minutes soit plus de 2 minutes de gagnées par rapport à l'année dernière. Youpi :-) . La caractéristique de ce col , c'est que ça redescend 3km avant de remonter pendant 4. Deux cols en un , le second s'appelle Aritxulegi. Il se termine par un tunnel, dans lequel je ne vois absolument rien avec les lunettes de soleil et finit par m'étaler au milieu de la chaussée ma roue ayant buté dans un petit trou. Heureusement pas de voitures dans le coin. Descente rapide vers Oiartzun, puis direction Saint Sebastien pour la montée du Jaizkibel Sud via Pasaia. J'adore cette montée, la vue est vraiment exceptionnelle sur la mer. Les trois premiers kms sont bien pentus puis ça se calme. Je finis en trombe le dernier km et améliorer une fois encore très nettement mon record. Décidément ça roule bien cette année. Reste la belle descente vers Irun puis Hendaye.

jeudi 10 août 2017

Mercredi 09/08/17 : les Trois Couronnes et le coup de la pompe




Lors de la dernière sortie avec Pat et Benoit, j'avais entendu un "bling bling" comme si j'avais perdu quelque-chose sur le vélo . Mais je n'avais rien vu de manquant et donc conclut que j'avais du rouler sur un objet métallique. 

Mais revenons au sujet du jour . Météo pourrie prévue et constatée pour les deux jours à venir .  
Pas trop grave car en contre-partie, il y a de grosses vagues , et la pluie n'est pas gênante dans l'eau avec les combis . Belles séances de body board avec mon fils. 

Malgré tout, ce matin, espoir d'éclaircies sur le site Météociel, j'ai trop envie d'aller grimper "les Trois Couronnes" un des cols légendaire locaux. 

Nico a une contrainte : il a trouvé une copine en colo et elle passe la journée à Hendaye avec ses parents. Donc permission de sortie pour le fiston, il faut que je sois à la maison à midi pour aller le conduire au bord de mer. 

Lever matinal à 7h30, 8h je suis sur le vélo , 8h01 , il tombe le déluge du sièce, les caniveaux débordent ... -> je retourne me coucher , tant pis pour le vélo. 

Changement de plan , comme je suis tout seul l'après-midi, j'irai d'abord faire du body board dans les grosses vagues puis vélo ( tenace le JP quand il y a une idée en tête ) 
Plan exécuté à la perfection, à 17h30 je suis sur le vélo direction les Trois Couronnes avec 8 km de montée pour un sommet à un peu plus de 500m d'altitude .

Le temps semble tenir , je prends quand même un déluge de 5 min , mais comme c'est en pleine montée, je n'ai pas froid et j'ai pris le kway dans la poche au cas où . 
J'atomise mon score de l'année dernière , 30 min pour la montée au lieu de 36 min , super content . Cette ascension est particulière car si le pourcentage moyen annoncé est de 4%, il y a plusieurs rampes à 10% avec deux descentes intercalées. Au final, je la trouve nettement plus difficile que le Jaizkibel qui annonce pourtant 6% de moyenne mais avec des pentes plus régulières. 

Je pose le vélo dans un talus pour prendre une photo au sommet.  
Je sais pas bien sur quoi je l'ai posé , mais le résultat est évident "pshiiiiiiit" 
Ah mais pas possible, je suis passé en tubeless et le préventif ? 
Je m'approche, bouge la roue et me prend un geyser de latex dans la figure, pneu déchiré sur 2 cm latéralement. 
Aaarghh . 
Et Nico qui est au resto avec sa copine, pas sur qu'il ait assez d'argent, s'il m'appelle je suis dans la merde !
Vite , la chambre à air de secours. 
Je sors la roue, démonte le pneu d'une main experte , vérifie qu'il n'y a rien de coupant dedans. 
Je sors la chambre, méfiance avec les pneus route : pas beaucoup de place là dedans, on a vite fait de pincer la chambre au montage, donc ne pas oublier de la gonfler. 
Je sors la pompe . 
Et .... 
Et là .... 
AAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!
La cata ! 
Il manque la poignée de la pompe. 
Voilà le truc qui a fait bling bling l'autre jour. Il ne reste que la tige et le pas de vis pour la poignée.  
Elle s'est dévissée avec les vibrations. 
Je tente de gonfler avec la tige , mais rien à faire, pas assez de prise. 
Putain de foutu bordel de pompe de merde
Fucking pump ! 
La galère ... 
A ce moment, je suis surpris de ne pas avoir un appel de Nico "Papa suis au resto pas assez de sous" . 
Au point où j'en suis. 
Je visualise mon fils dans la panier à salade avec sa copine, aie aie aie, mauvais plan. 
Bon , l'endroit est prisé des cyclistes, donc on pourrait espérer de l'aide
Sauf ... que je suis le seul taré à faire du vélo par 14°C sous des trombes d'eau , donc pas la moindre roue à l'horizon 
Reste 17km pour rentrer. 
Même pas de réseau pour appeler un taxi, et par dessus le marché, je cause pas espagnol. 
Seule solution ; rouler sur la jante . 
Mais ... si la montée n'est pas très pentue, la descente vers Irun est à 15% avec des passages à 20% 
Dans le raide, je sens ma dernière heure arrivée. 
La route est mouillée, plusieurs fois la roue avant part en sucette . 
Je me vautre , je me vautre , je me vautre ... 
Ah non, rattrapé , merci le VTT :-) , d'un coup de guidon réflexe et après avoir passé 10m à faire frotter les cales des chaussures sur le bitume. 
Finalement, j'arrive en bas avec des crampes aux mains à force de serrer les freins . 
Sur le plat, étonnamment, le tubeless à plat mais bien clipsé roule presque bien . 
Je finis par rentrer à la maison sans trop de mal à 20 km/h . 
Nico n'a pas appelé , ouf 
Tout est bien qui fini bien . 
Bien enervé , à peine à la maison, je saute sur la pompe à pied et met la chambre
Et je pompe , pompe, pompe , 8 bars pour que ça crève pas . 
Et soudain : BOOOOUUUUMM 
La chambre explose dans un bruit assourdissant 
Le retour de l'ETA au Pays Basque ? 
Non JP qui répare sa roue .... 
Me reste plus qu'à passer à Decat demain . 
Bon , j'ai quand même grimpé mes Trous Couronnes, objectif atteint !
2h15 de roulage pour 42km et 800m de D+

Edit : après avoir acheté trois chambres ( on n'est jamais trop prudent ) à Decat , j'ai trouvé pourquoi la chambre avait explosé : pas pincée , mais il y avait une autre déchirure près de la tringle du pneu et la chambre ressortait passé trois bars. Rustine dans le pneu en attendant et autre pneu commandé car celui-là semble avoir bien souffert, sans que la cause de ces déchirures (buisson épineux sur le talus ?? ) ne soit bien claire. 

lundi 7 août 2017

Lundi 07/08/17 : Ibardin - Sare - Saint Ignace - Corniche Basque

La météo s'annonçant mauvaise pour mardi, je ressors le Synapse pour un remake d'une boucle sympa faite il y a 2 ans avec 3 cols au programme : Ibardin, Lizuniaga et Saint-Ignace. Sans compter la bosse pour rejoindre la nationale qui descend sur Urrugne, et qui fait quand même pas loin de 2km juste au départ d'Hendaye. Les jambes tournent bien, je fais attention de ne pas forcer jusqu'au pied d'Ibardin où j'ai bien entendu dans l'idée d'améliorer mon score. Il faut bien confirmer la tendance qui veut que plus je vieillis, plus je roule vite :-) . Voilà Ibardin, j'applique la même méthode que pour le Jaizkibel : 80 tours minutes en cadence, et le Synapse file sans bruit sur la route au revêtement parfait qui donne une belle sensation de rendement. Je double pas mal de monde et finit sur la plaque en danseuse dans la dernière ligne droite. Record amélioré de 30s selon le chrono, bizarrement Strava ne m'en accorde que 15 mais pas grave, objectif atteint. La descente sur Bera est bien sèche, appréciable car elle est technique avec des virages serrés. La route qui mène ensuite à Sare est toujours aussi casse-pattes. Ca n'arrête pas monter et descendre et ça ne fait pas semblant quand ça monte, avec en plus un bitume qui ne rend pas bien. Une fois à Sare, la route est bien meilleure et le col de Saint-Ignace toujours aussi roulant une fois les 2 premiers km passés. Je finis à presque 30 km/h pour passer le panneau et prendre la traditionnelle photo en face du petit train de la Rhune. Pour une fois, pas trop de monde dans la descente, puis c'est le retour magnifique par la Corniche, avant de tenter de battre mon record dans la côte du Bolero qui marque l'arrivée à Hendaye. Objectif atteint aussi, soit c'est le Synapse , soit c'est que je suis plus en forme que je pensais, ou bien les deux à la fois . 57 km pour 1100m de D+ et 2h35 de roulage.

Dimanche 06/08/17 : retour à Hendaye

Long voyage samedi en direction du Pays Basque. Malgré l'itinéraire optimisé via Limoges, j'arrive bien fatigué en fin d'après-midi. Mais le beau soleil qui brille sur le Jaizbikel dimanche matin me donne la force de tomber du lit où je serais bien resté plus longtemps. La fatigue s'efface dès les premiers coups de pédale. J'adore ce coin, mais ça vous le saviez déjà. Sur le plat avant la montée, j'avance sans forcer pour chauffer les jambes. Un petit groupe de quatre me double, ils discutent en anglais. Euh vous ne vous appelez pas Chris quand même ? Un petit coup de jarret et me voilà bien au chaud dans les roues. J'espère secrètement qu'ils vont au même endroit que moi histoire de mettre un peu d'animation dans l'ascension. C'est bien le cas, nous voilà au pied de la première partie de la montée. La caractéristique du Jaizkibel sur son versant Nord est qu'il y a une petite descente à mi-pente qui coupe donc la montée en deux. Damned, voilà mes anglais qui ralentissent sous les conseils de leur leader " slow down a bit!" . Du coup , je les double ayant pour objectif, comme chaque année d'améliorer mon score sur Strava, il ne faut pas perdre des secondes bêtement. Je pense les avoir largué pour le compte, mais non, que nenni ! It was a british smart trap ! Me voilà avec les 4 maillots blancs dans ma roue. J'entends le bruit des pneus, le son des chaînes, j'ai un peu la pression là. Surtout ne pas trop en faire, je décide de monter à mon rythme , surveillant le cardio et la cadence de pédalage que je veux maintenir autour de 80 tours/min, il parait que c'est la zone de rendement optimal. On dépasse pas mal de monde, je suis dans le bon tempo, ni trop rapide, ni trop lent, je bats mon meilleur score dans cette première partie. Je fais la descente tranquille, la partie la plus raide est juste après. C'est là que les Anglais attaquent ! Diantre, ils avaient de la réserve. Ils s'envolent dans la première ligne droite raide. Soit ils sont beaucoup plus forts que je ne pensais, sois ils vont souffrir pour la suite. Je me force à rester sur mon tempo, la stratégie est simple, faire la partie raide sans trop tirer sur la machine pour pouvoir envoyer du braquet sur les 2 derniers kms plus roulants. Au détour d'un lacet, j'aperçois un maillot blanc. Eh , eh, les rosbifs plafonnent. Petit à petit je réduis l'écart, et arrivé sur la partie plus roulante, je repasse la plaque, me dresse sur les pédales pour relancer la machine en force. Je repasse un par un mes adversaires, pour franchir le sommet en tête et avec le sourire. Je dévale ensuite en direction du port de Pasaia pour la suite de ma boucle qui m'emmène à Oiartzun. Un peu pressé par le temps pour faire à manger à Nico à midi, je grimpe quelques kms du plus long col de la région, le Bianditz, avant de faire demi-tour pour filer sur Hendaye. La route du retour est typiquement Basque : un vrai grand huit en montagnes russes avec quelques sévères coup de cul. Soudain, un truc m'intrigue : la route est étrangement déserte. Dans le village suivant, c'est encore plus étrange : il y foule le long de la route et ... ils m'applaudissent. Quel sens de l'accueil ces Basques. Tiens maintenant il y a des signaleurs au carrefours qui me font des grands signes. Oups ... je réalise soudain que je suis sur le parcours d'une course cycliste et que tout le monde pense que je suis échappé en tête. Enorme ! Etrangement, alors que la police stoppe toutes les voitures, ils ne me demandent pas de m'arrêter et au contraire m'encouragent à rouler plus vite. Manifestement , on aime le vélo et les cyclistes dans cette région. Puis des motards me doublent suivis par une voiture tous gyrophares allumés. La course approche ! Faut absolument que je dégage de là , je donne tout ce que je peux, atomisant au passage mon score dans la bosse à 10% d'un km que je connais bien. Je sais qu'au sommet je vais tourner à droite vers la France et surement m'éloigner du parcours. La motivation aidant, je grimpe tout en danseuse sur un gros braquet, arrivant en haut avec au moins un poumon de moins. Ouf, sauvé. Je m'arrête quelques instants pour immortaliser le passage des coureurs. Je repars, il me faut quelques minutes pour récupérer de l'effort violent que je viens d'accomplir. Retour tranquille à la maison, ou presque, cette année, on a un magnifique appart tout neuf mais situé sur les hauteurs de la ville, 100m de D+ obligatoire pour terminer la sortie. 60km et 1400m de D+ pour 2h40 de roulage.