dimanche 30 octobre 2011

Dimanche 30/10/11 : Barbizon

Décidément, ce mois d'Octobre est béni par les dieux de la météo. Grand beau temps annoncé une nouvelle fois pour ce dimanche. Avec en prime une heure de sommeil en plus, le pied ! Après les montagnes russes d'Asterix, Benoit est cette fois de sortie au Mont Saint Michel. Entrainement montagne intensif :-) . Je suis impatient de retrouver le terrain de jeu de Barbizon après la saison de randos.Avec ce temps et les belles couleurs d'automne, la forêt de Fontainebleau est un des plus beaux endroits où l'on puisse imaginer poser nos roues. Les deux Olivier et Cyril, un nouvel inscrit sont partants pour cette sortie. J'ai tout simplement repris un parcours concocté par Franck l'année dernière que j'avais beaucoup apprécié. Et oui, le petit Padawan Franck est devenu un Maître Traceur désormais. Que la Force soit avec lui ... et avec nous. Je retrouve Olivier Pi sur le parking, nous avons 10 minutes d'avance, témoins à l'appui. Je découvre au passage qu'Olivier ne pilote pas que des VTT, nous voilà parti dans une discussion qui nous fait prendre de l'altitude. Cyril nous rejoint puis Olivier Pa. qui arrive bon dernier pour une fois. Cyril nous sort un VTT collector des années 90, en bon état mais j'ai comme un début d'inquiétude à l'idée du terrain particulièrement éprouvant qui nous attend. Nous partons par le classique départ "ADP" , mais avec la variante single jusqu'au sommet. Nous voilà directement dans le vif du sujet. Les fougères sont bien hautes, et  cette une sensation amusante que de se faufiler dans ce mur végétal. Petite séance portage inévitable pour franchir les rochers au sommet. Nous quittons les Gorges d'Apremont pour filer vers le Rocher Cuvier Chatillon par la route de la Jalousie. J'aime bien ce joli passage, puis nous reprenons la célèbre bosse qui nous fait grimper au sommet du Rocher. Soudain, quelques exclamations et un "crac" sinistre. La chaîne de Cyril a rendu l'âme. Heureusement, elle est resté sur le vélo :-). Réparation rapide et un grand bruit dans les buissons plus haut. Un magnifique sanglier nous observait et fonce à travers les broussailles. Nous finissons l'ascension et nous prenons cette fois le chemin du single en devers. J'attends avec impatience de tester le FS120 sur ce terrain. Nous voilà sur l'entrée du chemin. Il fait encore humide à cette heure matinale. Les cailloux et racines mouillés rendent le parcours technique. Il faut rester concentré sous peine de sanction immédiate. Le groupe avance de manière homogène. Les couleurs sont superbes, c'est un grand moment de plaisir. Et le FS120 s'avère à la hauteur de mes espérances. Maniable et dynamique un vrai bonheur. Nous arrivons dans le zone de la célèbre descente "ADP" après un passage bien trialisant. Je préviens mes camarades de la présence d'une marche en bas et je tente le coup. Ça passe tout seul. Yes ! Olivier Pa. se lance derrière mais un peu trop sur l'avant du vélo et c'est la chute, tout en douceur. Il repart suivi par Olvier Pi et Cyril qui passent magistralement pour leur première tentative sur cette zone mythique. On enchaîne sur le passage "Remiremont" puis sur la bosse raide qui suit et qui fait quelques écarts dans le peloton. Puis c'est parti pour le "magic single". La zone élaguée l'année dernière est toujours en vrac, mais on trouve un chemin praticable en prenant sur la gauche pour rejoindre la trace. Nous filons plein gaz pendant de longues minutes sur le sentier, c'est grisant. Je réalise une superbe figure involontaire suite à une racine traitreusement planquée dans un virage. N'ayant aucune affection particulière pour les arbres, j'évite celui qui me tendait les bras d'un coup de guidon. On s'amuse dans la montée vers la tour Denecourt, le terrain est sec désormais et ça passe presque partout. Petite séance photo en haut de la tour. Et nous prenons le chemin du retour via les Hauteurs de la Solle. Nous redescendons vers l'hippodrome par le parcours de Patrick à l'envers. Les singles en descente sont un vrai bonheur. La remontée vers la route est nettement plus difficile, Cyril commence à fatiguer un peu , il est vrai que pour une sortie découverte, le parcours est physique. Nous prenons le chemin des Gorges d'Apremont, toujours sur le parcours de Patrick. Dans ce sens , toutes les zones rocheuses passent sur le vélo. Soudain, il n'y a plus que Cyril derrière moi. Crevaison pour Olivier Pi. Nous retournons en arrière juste au moment où la réparation se termine. On jardine un peu dans les fougères pour retrouver le petit single du retour. Mode défrichage on. Et retour final par la descente des Gorges d'Apremont où Cyril ... perd une plaquette et constate que ça freine beaucoup moins bien ainsi. Contrairement à Xavier, nous passons la zone rocheuse du départ à pieds!  Retour au parking après 40km et 3h20 de roulage, tout le monde a le sourire. Une belle sortie sous le soleil d'automne.


dimanche 23 octobre 2011

Dimanche 23/10/11 : La Grangeoise

Après un été pourri, nous avons la chance d'avoir un automne magnifique. J'attendais donc avec impatience ce dimanche pour aller tester mon nouveau vélo sur la Grangeoise. Une rando que j'apprecie avec un parcours toujours sympa et une organisation efficace. Benoit est de sortie au Parc Asterix, mais Olivier est partant de même qu'un autre Olivier qui vient de rejoindre le club. Et samedi soir, je reçois un SMS de Franck. Je file monter la barre de tractage sur le vélo ... Je passe prendre Olivier au Hall à St Michel pile à l'heure. Nous y retrouvons Olivier Pi. et nous prenons donc la direction des Granges le Roi. Arrivée matinale, on grille ADP pour une fois. Franck nous interpelle lorsqu'il nous voit passer à vélo et tout le monde se retrouve aux inscriptions. Franck me trouve bien matinal, remarque surprenante, je me demande bien pourquoi il dit ça :-) . Nous avons la bonne surprise de retrouver Stéphane de retour aux affaires également. J'opte pour le 65k avec les deux Olivier, Franck et Stéphane votent pour le 50. Les parcours sont communs sur les 40 premiers km, nous allons donc pouvoir rouler ensemble. Départ tranquille, il y a un peu de monde mais pas trop, la finale de coupe du monde a clairsemé les rangs des vététistes. Après 3 km, un missile orange et bleu dépasse à droite. C'est Alex d'ADP. Je tombe les vitesses et entreprend de le suivre, une bonne occasion de tester les jambes. On arrive dans la première bosse, on s'accroche derrière nos amis d'ADP. Après un bout de plat, la descente rapide qui suit permet de recoller. Au bout de 5km, je me dis que je tiendrai  pas 65 km à ce rythme mais au moment où je lève le pied, Olivier passe et file derrière ADP. On la joue en mode équipe et Olivier Pi. n'est pas en reste. Je poursuis avec Stéphane pendant que les petits hommes verts harcèlent les adversaires. Je maintiens un rythme constant mais Stéphane appuie sur le champignon dans les derniers km. Franck découvre les talents d'escaladeur d'Olivier, l'homme qui arrive à tenir tête au Benoilator dans son exercice de prédilection. J'arrive donc bon dernier au ravito, mais plein d'espoir pour la suite, espérant avoir incité tout le monde a dépenser son surplus d'énergie. Franck et Alex repartent sur le 50, nous n'essayons pas de les suivre. Stéphane repart pied au plancher suivi d'Olivier Pi, je suis inéluctablement distancé, pourtant je roule bien mais aller plus vite ne serait pas raisonnable. En ce moment, je marche au diesel. Nous arrivons au bout de 30 km au 2ème ravito, juste avant le single de l'autoroute. La France est menée 5-0 par les All Blacks. On repart pour ce passage que j'adore. Le single est bien sec, et les relances et passages en montagnes russes sont un pur bonheur. Je profite de ma connaissance du tracé pour prendre un peu d'avance en relançant judicieusement aux endroits stratégiques. A la sortie du single, les parcours 50 et 64 se séparent. Stéphane vient de crever, nous restons avec lui le temps de la réparation tout en discutant avec les organisateurs puis nous repartons avec les deux Olivier sur le 64 pendant que Stéphane poursuit sur le 50. Le début de cette boucle est très agréable : petits chemins techniques et tournicotant dans tous les sens. Le FS120 est très à l'aise sur ce terrain et sa maniabilité fait merveille. Le balisage est par contre beaucoup plus light. Les flèches et rubalises sont souvent mal placées, du coté opposé au regard et nous allons à plusieurs reprises soit tourner en catastrophe soit faire des petites erreurs de parcours. La seconde partie de la boucle spécifique du 64 est moins intéressante : beaucoup de grands chemins avec toutefois quelques beaux passages. Olivier tente de retirer son coupe vent sans s'arrêter. J'entends soudain un "boum" derrière moi. Petite chute mais qui aura par la suite quelques conséquences. Nous rejoignons le dernier ravito peu après le km 45. Personne ! D'ailleurs nous n'avons pas vu un seul concurrent sur cette partie du parcours. Nous apprenons la courte défaite que l'équipe de France 8-7. Dommage. Nous repartons pour la plus belle partie de la rando . Les 15 derniers kms sont une vraie merveille : descentes fluides entre les arbres, paysages superbes, petits singles techniques et quelques bonnes bosses, tout y est. Une montée impossible se présente. Olivier ne peut passer le petit plateau : fourchette désaxée par la chute. Je tente d'atteindre le sommet, c'est jouable. Hélas, une racine aura raison de mes efforts et je finis à terre n'ayant pas eu le temps de déclipser. Au sommet nous passons quelques minutes à régler le dérailleur avant d'Olivier. Encore une erreur de parcours à la suite, puis un nouveau mur impossible où cette fois c'est Olivier Pi qui finit à terre, même cause, même effet. Une superbe descente sablonneuse se profile sous nos roues. Un grand moment de bonheur avec le vélo qui surfe sur le sable. Je me rends compte que je ressens les mêmes sensations dans ce type de terrain à vélo et lorsque je trace des courbes bien maîtrisées en avion et en particulier avec le J3. Le plaisir du pilotage dans les deux activités. Arrivé en bas, je tourne encore in extremis en découvrant la flèche au dernier moment. Je me retourne et j'observe Olivier ... pédalant dans vide. Il a perdu sa chaîne dans la descente. Aie ! Une grande première dans les incidents mécaniques. On remonte doucement à la recherche de cet indispensable accessoire. Mais arrivés en haut, rien à faire. Olivier se souvient avoir donné un coup de pédale en bas, à priori c'est à ce moment que le maillon a du casser. On redescend doucement ... rien . Je commence à douter sérieusement qu'on retrouve la chaîne. Nouvelle remontée, Olivier se souvient a peu près de l'endroit. "C'était là" me dit-il. Je regarde a mes pieds et miracle que vois-je ? LA CHAINE !! Ouf .... Un coup de maillon rapide plus tard, nous voici repartis. Encore un petit souci de fléchage et nous prenons par erreur le début du parcours à l'envers. Mais cela nous vaut la chance de voir passer un magnifique chevreuil devant nous. Erreur rapidement réparée. La fin de parcours est physique, et nous finissons avec 67km et 970m de D+. Il n'y a plus grand monde à l'arrivée, il est presque 14h avec nos aventures et nos erreurs. Mais nous sommes contents de notre matinée, un beau parcours avec un temps magnifique. Un bon hot dog nous attend et je gagne même ... une casquette à poids au tirage au sort. Benoit, tiens toi bien ! Et nous avons trouvé un nouvel inscrit au club qui va venir élargir la petite communauté des amateurs de raids.


dimanche 16 octobre 2011

Dimanche 16/10/2011 : Milly la Forêt

Avec le beau temps annoncé et un programme de randos pas très alléchant, j'avais envie de tester mon nouveau FS120 sur un parcours exigeant. Pourquoi pas un remake du parcours que nous avions fait l'année dernière pour la reprise de Benoit ? Un parcours improvisé à l'époque qui s'était révélé inadapté par sa difficulté et j'avais manqué d'assassiner involontairement un ami. Mais cette fois tout le monde est en forme et ce serait donc l'occasion d'en profiter à plein. Olivier est partant ainsi que Xavier et deux de ses amis, Giovanni et un autre Olivier. Nous nous retrouvons à 8h15 à Milly, avec un peu de difficultés à se garer car le parking du point de départ est désormais condamné. Finalement, tout le monde est prêt à 8h30. Nous nous lançons sur le parcours par un temps bien frais et une épaisse brume matinale. On se croirait en Ecosse dans un film d'épouvante ... La petite troupe mène bon train sur cette première partie roulante. Après 10 km de chemins, le premier single se présente sous nos roues, mettant de l'animation et faisant monter la température. La descente avec les belles marches est le premier plaisir de la journée. Nous nous dirigeons ensuite vers Arbonne. Au loin, quelques détonations nous rappellent que nos amis chasseurs sont aussi de sortie. Quelques bonnes bosses dans le sable sollicitent les cuisses. Benoit ne laisse à personne le soin de mener le train dès que la route s'élève mais nous ne le lâchons pas avec Olivier, formant un triangle de petits hommes verts. Le moindre rocher est un prétexte pour Xavier et Giovanni à enchaîner bunny hups et autres figures techniques. Mais nous n'avons encore rien vu. En repartant du point de vue de Hurlevent , nos amis survolent les rochers dans la descente technique qui suit. Jamais je n'aurais pensé qu'on pouvait passer aussi facilement sur le vélo cet endroit délicat. Chapeau bas !  Nous rejoignons enfin la partie du parcours pour laquelle nous sommes venus. Un long enchaînement de singles techniques, très techniques. Nous roulons au pas, mais - presque tout - passe sur le vélo. Le beau soleil et la température idéale nous rappellent la chance que nous avons de rouler ici. La forêt de Fontainebleau en automne est un vrai petit paradis. Difficile d'imaginer que nous sommes en région parisienne. Nous avançons au gré des exclamations de chacun à chaque passage un peu chaud passé avec succès. De temps en temps, un bruit plus marqué signale une petite chute. Et nous arrivons enfin dans la dernière descente. Nous nous souvenons bien avoir eu du mal à descendre à pieds l'année dernière. D'ailleurs nous avons choisi des chaussures adaptées avec Benoit. Oui mais voilà ... Xavier et Giovanni ne l'entendent pas ainsi. Et ils se lancent dans la descente ... à vélo !! Et contre toute attente, ça passe. Enfin, presque car il faut préciser qu'à plusieurs reprises, nous verrons passer le vélo très à l'aise, mais avec son propriétaire courant derrière pour le rattraper :-) . Subtile nuance entre passer à vélo et sur le vélo. Trève de moquerie, le niveau technique de nos deux amis nous laisse rêveurs.
Le second Olivier commence à fatiguer, c'est sa reprise et le parcours encore une fois fait son effet. Peu avant le single de Canche aux Merciers nous perdons une partie de la troupe. Giovanni repart chercher ses amis mais en fait ils avaient coupé ! Avec Benoit et Olivier nous nous lançons dans la descente. Avec ardeur l'exemple aidant, nous commençons prendre de l'assurance. Benoit me voit avec inquiétude passer plein gaz dans quelques passages scabreux. Mais je me sens en confiance sur le FS120 bien adapté à ma taille et très maniable. Nous retrouvons avec surprise Xavier et Olivier plus bas, encore un raccourci. Et Giovanni qui est parti les chercher en arrière ! Heureusement il est du coin et tout se finit bien. Benoit et Olivier roulent grand train sur cette fin de parcours, je souffre un peu derrière dans la montée du Chemin du Nid d'Aigle. Nous retrouvons finalement le point de départ après 3h15 de roulage et 42 km pour une bien belle matinée de VTT.


dimanche 9 octobre 2011

Dimanche 09/10/11 : La Bellifontaine

Cela faisait 3 ans que je n'avais pas participé à la Bellifontaine. Une rando toujours sympa et bien organisée mais au parcours sans grande variété. Pour cause de contrainte horaire et de météo peu engageante, je décide donc d'opter pour le 40km avec un départ à 8h. Benoit choisit le match de rugby au sec, Franck me propose une sortie à Barbizon mais ce sera trop juste en temps pour moi. J'arrive aux inscriptions peu après 8h après m'être garé sur le parking de l'INSEAD requisitionné par les organisateurs. Inscription rapide, il n'y a pas beaucoup de monde et il pleut. Je retrouve avec nostalgie le départ sur le grand chemin rectiligne. Il y a quelques années, c'était une de mes toutes premières randos et ce chemin marquait un départ pour l'inconnu. Je ne vois pas de flèches bleues censées matérialiser le parcours 40k , petit doute, serais-je sur le 55 ? J'appuie bien sur les pédales, il pluviote, rien de trop génant à ce stade. Finalement, on arrive à une bifurcation avec des panneaux indiquant les différents parcours, ouf je suis sur le bon itinéraire. Je dépasse de nombreux concurrents dans la première descente, qui semble inquiéter pas mal de participants, pourtant il n'y a rien de technique. S'ils savaient toutes les merveilles de chemins qui se cachent dans la forêt ... Premier ravito au bout de ... 12km ! Ca change des dernières randos ! Il pleut de plus en plus fort, je ne m'arrête que quelques secondes, le temps de remettre en place le capteur du compteur qui avait tourné et de manger un peu. C'est reparti sur un parcours toujours sur les grands chemins, avec quelques côtes roulantes qui se grimpent facilement en danseuse. Le 2ème ravito arrive rapidement au bout de 24km. Une petite troupe d'ADP m'y rejoint. Il pleut fort désormais, dur dur pour les pauvres bénévoles au ravito. Je repars sans tarder. Une bosse suivie d'une belle petite descente nous attend. Sur la partie plate suivante, je vois soudain un maillot orange et bleu juché sur un beau Yeti venir à mon niveau. En bon informaticien, le système expert se met en marche " Is that Marco? -> No, Is that Franck -> No" Clic clic clic bip ! Dans ce cas, pas question de se laisser doubler ! Mode turbo on , les jambes sont là ce matin . Je monte sur la plaque et accélère franchement. Et les sensations sont excellentes ! Du coup, on fonce à plus de 30km/h sur les allées. Le vélo vole au-dessus de quelques grosses branches, comprimant les suspensions pour mieux gicler ensuite. Le rascal s'accroche derrière. Quelques belles flaques me trempent les chaussures. Et soudain ... voici l'arrivée. On était sur le 30, sans avoir bien compris comment. Mais au vu du déluge c'est tant mieux et c'est à 10h15 que je rejoins l'arrivée avec 31km au compteur. Les affaires de rechange dans la voiture sont les bienvenues, je suis trempé jusqu'aux os. Mais les sensations étaient très bonnes aujourd'hui, vivement dimanche prochain.

dimanche 2 octobre 2011

Dimanche 02/10/2011 : la Plaisiroise

Pour ce dimanche, malgré un choix du club qui pousse vers Beauregard, nous options avec Benoit pour la Plaisiroise, une rando que nous aimons bien. Nous retrouvons Olivier à 8h aux inscriptions. Il fait très frais, Benoit est gelé et le café offert est le bienvenu. Nous partons dans le sens inverse de l'habitude, je reconnais immédiatement la petite butte pentue qui marque habituellement l'arrivée, mais cette fois, nous la prenons en descente. Le début est roulant. J'ai ressorti le BeOne, prévoyant un terrain avec peu racines ou de rochers. J'avais oublié à quel point ce cadre est réactif; je ne résiste pas au plaisir de placer quelques accélérations, ce qui incite immédiatement Benoit à pousser plus fort sur les pédales suivi par Olivier en grande forme, le rythme augmente ! Nous arrivons bientôt dans des passages plus techniques, les premières bosses et descentes provoquent quelques bouchons, il y plus de 900 participants, record battu avec ce beau temps. Le parcours est agréable, alternant tous les types de terrain. Une pancarte orange identique au balisage mais plus grande m'induit en erreur et je file sur le château de Ponchartrin avant de voir que personne ne me suit. Demi-tour et je retrouve Benoit et Olvier au ravito bien fourni. A peine repartis, une branche fait tourner le dérailleur avant. Je dois m'arrêter pour réparer et je laisse filer mes compères. J'ai beau appuyer sur les pédales, pas moyen de les rejoindre. Je finirai par les retrouver au ravito où ils arrivent ... après moi mais par un chemin différent ! Bizarre, j'ai pourtant suivi les flèches et d'autres concurrents. Benoit s'est fait piquer par une guêpe. Petite pause puis nous repartons pour un dernier tronçon mené tambour battant. Encore quelques belles bosses et un final roulant. A l'arrivé le compteur indique un peu plus de 51 km et ... 1000m de D+ pour 3 heures de roulage ! Nous sommes souvent montés mais par des chemins praticables qui ont fait passer le dénivelé presque inaperçu. Une montagne de sandwiches nous attend à l'arrivée sous un grand soleil, je suis content de cette belle matinée de VTT.