samedi 28 mars 2015

Samedi 28/03/15 : Vive le vent ... de printemps

Prévisions météo mauvaises pour dimanche + changement d'heure , je me dis qu'une sortie le samedi après-midi sous un beau soleil de printemps serait une bonne idée . Pat est partant, avec un dos réparé mais du coup, quelques douleurs ... un peu partout ailleurs . Belle sortie rythmée et fatigante avec une vent fort de face pendant une bonne moitié du parcours qui a consommé pas mal de watts .


dimanche 22 mars 2015

Dimanche 22/03/15 : Bleau by JM & Mary


En vue d'une semaine chargée, j'avais prévu au programme de ce dimanche une grasse matinée et une petite sortie route. C'était sans compter sur Mary & JM qui choisissent justement ce week-end pour proposer une sortie à Bleau, tracée par le maître Pedalator. Et Mary annonce la présence de 3 de ses copines, dont Corinne et son mari Dominique que nous avions rencontrés au Roc Trespouzien. Nous ferons aussi la connaissance de Sandra et de Valérie accompagnée de son mari Laurent. Impossible de résister, d'autant que le rythme est annoncé cool, après que nos deux fanatiques du pédalage aient bouclé une sortie route de plus de 2000m de D+ la veille dans le Vexin . Nous voilà donc sur le parking de Barbizon à 8h15, avec Pat qui est aussi de la partie. Tout le monde n'est pas encore arrivé, certains viennent du fin fond des Yvelines. On s'échauffe tranquillement sur les rochers aux alentours, le grip est excellent ce matin. J'ai pris le Fat, qui reste trop amusant à rouler à Bleau tant que le rythme et le parcours s'y prêtent. Après avoir réuni tout le groupe, nous nous élançons à 8h50. On monte en haut d'Apremont, c'est l'occasion de rouler sur nos coins favoris tout en prenant des variantes différentes de l'habitude, la trace de JM est pleine de trouvailles par rapport aux nôtres. On tournicote dans les platières, puis on redescend vers le désert d'Apremont. Une grosse branche vient à bout de la patte de dérailleur de JM et vrille la chaîne, on est quitte pour une bonne séance de mécanique, avant de prendre le chemin de la Mare aux Liqueurs pour y faire la descente sympa qui part dans les rochers au début et que nous n'empruntons pas assez souvent. Le Fat y est à l'aise, et toute la troupe apprécie ce passage, même s'il parait que certaines ont essayé de se jeter dans quelques buissons de passage en ces lieux. On tangente l'hippodrome avant de remonter vers le Nid d'Aigle. Mary insiste pour faire une descente qui se révèle être notre fameuse montée. Bien plus facile dans ce sens ! On remonte par un autre sentier pour aller jouer dans le Mont Ussy. Plein de passages technico-ludiques dans ce coin très sympa avec encore des variantes que nous n'empruntons pas souvent dans ce sens. Voilà une trace à garder précieusement. Nos 4 championnes montrent une remarquable qualité technique, et on constate avec plaisir que Mary arrive à se lâcher sur de nombreux passages. Rythme cool certes, mais tracé by JM, donc on enchaîne à un moment un belle série de bosses/descentes qui commencent à me faire regretter d'avoir pris le Fat . Un bon entraînement. Nous nous dirigeons vers la Roche Eponge par une belle montée que je n'avais jamais empruntée débouchant sur un chaos rocheux magnifique, avant de prendre le sentier en balcon qui nous emmène à Dénécourt. Je m'y reprends à deux fois mais parvient à passer les dix marches en haut de la montée, on attend les photos de Mary :-) . Descente par le passage en épingle où Dom frôle la catastrophe avant de filer vers le Rocher Cassepot. On retrouve avec bonheur des sentiers qui étaient presque impraticables il y a quelques semaines. Cette fois, tout passe avec facilité, cette zone est toujours aussi top. Bien entendu, nous ne manquons pas la fameuse descente, qui nous amène de nouveau près de la Solle. On dit au revoir avec Pat à notre sympathique petit groupe pour prendre la direction du retour via le Mont Saint Germain. L'heure a bien tourné et j'ai une contrainte à la maison. Retour aux voitures peu après 13h avec 32km au GPS pour 900m de D+ et 4h30 de sortie pour 3h10 de roulage. Une bien belle matinée conclue sous un soleil presque aussi resplendissant que nos sourires de satisfaction.


dimanche 15 mars 2015

DImanche 15/03/15 : Cerny mode turbo

Un peu la flemme de tracer une sortie à Bleau ce dimanche et de plus, la rando Val d'Essonne, un grand classique du coin est au programme. Du beau monde en perspective : la Team AAOC au grand complet, une belle délégation de Saint-Michel, renforcée par Seb et Pat. Bast a définitivement muté en chamois, plus moyen de l'amener sur des terrains plus roulants. On verra par la suite, que pour être roulant, c'était vraiment roulant. J'ai pourtant le souvenir d'éditions plus techniques dans le passé. Est-ce notre niveau qui a changé ou le parcours qui s'est aseptisé, ou les deux en même temps ? Pression maximale au boulot, test d'anglais samedi, pas beaucoup roulé ces derniers temps pour les raisons précédentes, bref je ne suis pas du tout optimiste sur mon niveau de forme. J'ai bien entendu sorti le Cube, avec un bon réglage de l'indexation des vitesses et le plateau de 32 à l'avant, prévoyant de bien utiliser le 32x11 ( j'avais souffert en 2014 avec le plateau de 30 ) . Il y a un monde fou à notre arrivée, on met du temps à réunir tout le monde. Départ effectif après 8h30, il va falloir appuyer sur les pédales pour boucler le 70 et rentrer à une heure décente. Le terrain est parfaitement sec, le rendement au top. Du coup, j'ai l'impression de voler, le contraste avec le Fat est important sur ce type de terrain. On bavarde un peu, mais à ma grande surprise, je me sens bien, très bien même, et de vieux souvenirs remontent à la surface : le coup du départ canon, peu apprécié par Benoit et Pat en général. Et donc, je place une accélération dans la première bosse, appuyant généreusement. Une pensée pour Pat qui doit réfléchir à la meilleure méthode pour m'étrangler, mais faut bien s'amuser dans la vie. A mi pente, un "crouiic-crouiic" caractéristique se fait entendre derrière moi, je sais que les roulements de Seb sont là, ce qui signifie que leur propriétaire les accompagne probablement. Seb qui m'inquiète de plus en plus, ne se contente pas de me rejoindre, il en remet une couche, poursuivi par Richard notre nouvelle recrue de St Michel qui ne s'en laisse pas compter. Je dois faire un effort pour les suivre, la mèche est allumée et Seb chaud bouillant. A la faveur de la première descente, Pat profite de son Nerve qui le handicape dans les bosses ( son arme fatale est toujours en maintenance ) pour nous rattraper en mode missile, accompagné de Philippe. Le reste du peloton a disparu, nos amis d'AAOC sont en mode balade ... pour l'instant. A la faveur d'une boucle spécifique du 70 on se retrouve juste derrière Franck et Bruno . Avec Pat, on relance un bon coup pour les déposer. Trop bien le coup du vététiste déposant deux routards ... sur la route :-) :-) . Petite pause ravito, rassemblement général. Notre équipe de cinq repart devant, mais rapidement, la team des costauds d'AAOC nous rejoint. Nous voilà avec Christophe, Marco et Eric; le rythme monte d'un cran, surtout qu'à défaut de singles, ça n'arrête pas de monter et descendre, terrain de jeu idéal pour nos amis. Seb qui n'arrête pas de progresser ( va falloir faire quelque chose là ) s'accroche comme une sangsue dans leurs roues, pendant que je fais l'elastique derrière, le cardio au seuil en permanence; A ma grande surprise, je ne m'effondre pas , au contraire, à force de pousser le moteur, il se débloque et me voilà revenu dans les roues, et ma foi, les sensations sont excellentes ! Pat ne lâche rien, tout comme Philippe, ils ne sont jamais loin et Pat nous refait le coup du missile à la faveur de la moindre descente. Nous arrivons de concert au ravito 2 au bout de 40km avalés à une moyenne hallucinante de plus de 20 km/h . On laisse repartir les avions, d'autant que les ravitos sont complètement dévalisés, heureusement que j'avais emmené quelques pâtes de fruits . Le rythme descend un peu, j'attrape une branche dans le pédalier qui me fait dérailler dans une bosse un peu plus raide que les autres. Je met un peu de temps à remettre la chaîne, me voilà tout seul. J'enclenche le turbo, et aperçoit Richard pas loin devant. Mais c'est le moment d'un coup de moins bien, début d'hypo. Je reste raisonnable et avance rapidement mais sans forcer. Arrivée au ravito 3 au bout de 58km, absolument plus rien à manger ! Heureusement, il me reste deux pâtes de fruits, avalées rapidement, je me sens mieux. On repart, Seb et Richard accélèrent, mais les jambes dont revenues, pas de souci pour accrocher le wagon. D'ailleurs, les jambes sont même en pleine forme, j'accélère et donne du rythme. Ca monte et descend encore, on passe les 1000m de D+, quelques singles, enfin, qui ajoutent un peu de ludique. Et c'est le final, le même qu'il y a 3 ans, grosse pensée pour Benoit avec qui nous avions fini à Mach2 . Je place une attaque dans une bosse, qui décroche le peloton, seul Seb résiste, le rascal. Un gars du club de l'YVette tente de passer, on le suit, cette fois, on lâche tous les chevaux. Les derniers kms sont avalées à pleine vitesse, relances permanentes, je parviens à rester pour quelques mètres devant l'homme de l'Yvette et manque de faire une belle chute avec la pédale qui heurte un caillou à plus de 50km/h dans la descente. Nouvelle pensée pour Benoit mais heureusement, le choc ne me fait pas tomber. Arrivée après 70,9 km, 3h35 de roulage et 1100m de D+. Parcours sans trop d'intérêt, mais une belle partie de manivelles qui m'a rassuré sur mon état de forme. Comme quoi, le Fat ça fait un bon entraînement !


dimanche 8 mars 2015

Dimanche 08/03/15 : Barbizon

Pas grand monde sur la fréquence ce dimanche . Nous nous retrouvons à Barbizon , "vers" 8h15 ( hein Seb :-) ) pour un parcours à dominante technique. Il fait très beau, mais très froid à notre arrivée -1°C . J'ai juste mis un maillot manche longue en prévision des 15° annoncés par la météo pour le midi et du coup je n'ai pas très chaud. On attend donc Seb qui s'est un peu égaré et nous partons vers 8h40 . Direction le monument Millet Rousseau pour la montée vers Apremont que nous n'avions pas empruntée depuis quelques temps. Nous avons la bonne surprise d'admirer trois sangliers en contrebas. Le haut de la montée est bien technique, l'objectif est de passer avec le Fat. Après trois tentatives, je réussis presque mais ripe sur le dernier rocher, pied à terre. C'est faisable, assurément. Pat est presque passé aussi malgré un mal de dos qui va le handicaper toute la sortie. On se régale ensuite dans le chaos d'Apremont avec des points de vue de toute beauté par ce temps exceptionnel. Nous prenons ensuite la direction de Franchard par quelques chemins plus roulants. On jardine un peu au départ, nos GPS ayant perdu le nord. Cela nous permet de découvrir un single inconnu et bien technique, avec de reprendre la bonne direction. On va se régaler sur le chemin de crête. Et tenter quelques passages fait avec Bast, et d'autres qu'on ne connaissait pas au hasard de nos trajectoires. On descend quelques belles dalles en s'encourageant mutuellement. Une fois qu'un d'entre nous a réussi , cela encourage les petits camarades et nous passerons donc à chaque fois tous les trois les difficultés. Pause en sortant du chaos rocheux, en face du fameux toboggan qui nous avait impressionné avec Pat lors du sortie avec Bast & Alain. Le terrain est bien sec, on tente ? Allez je me lance, mais stoppe au vu du passage qui m'impressionne. Pat se lance et ... pareil  Seb se mue en coach scientifique pour analyser la trajectoire optimale. Allez ... je deconnecte un neurone, arrive lancé et passe sans réfléchir. En fait, c'est dans la tête, le vélo ne bouge pas. Effet domino : Pat et Seb se lancent et passent à leur tour. Victoire ! Un petit ravito et on repart. Pat a de plus en plus mal. On traverse le massif du Mont Aigu par des sentiers ludiques, puis on se lance sur le single des Gorges du Houx avant de remonter le long de la N7 pour attaquer le Nid d'Aigle. Je passe ( enfin ) les rondins de bois dans la descente, ils sont bien secs et comme je m'en doutais, passent tout seul à partir du moment où on arrive avec de la vitesse. La montée du Nid d'Aigle est beaucoup plus difficile, je m'arrache in extremis . Direction l'hippodrome de la Solle avec une descente innovante, on laisse Pat qui rentre par la route pour ne pas trop forcer. Direction Denecourt avec Seb, puis le sentier qui revient vers le Mont St Germain. Je l'adore celui-là, il a été inventé pour le Fat qui fait merveille. Une racine traître couche Seb qui se cogne un peu le genou. On zizague un bon moment avant de remonter via la Grotte aux Cristaux. On redescend pour tenter la montée super impossible mais ma trace n'était pas bonne, la remontée qu'on emprunte est assez facile; Tant mieux, les jambes tirent encore un peu aujourd'hui . Retour classique ensuite, pour 3h12 de roulage, 900m de D+ et 33km. Une sortie super agéable dans une forêt enfin presque sèche et terminée par presque 20° , incroyable !

dimanche 1 mars 2015

Dimanche 01/03/15 : Barbizon

Retour sur les terres de Bleau à peine débarqué du ski . Traditionnellement, c'est une sortie difficile, j'ai toujours eu du mal la première semaine après un séjour en altitude. Un peu à la bourre samedi, mais ça tombe bien, Olivier nous trace un parcours. Assez original, avec des passages techniques mais aussi des liaisons par les chemins entre les zones. Pat est tout patraque du dos, donc forfait tout comme Stéphane victime d'une mauvaise chute dans les escaliers . On leur souhaite un prompt rétablissement. OliVTTiste notre traceur, Ludo, Patrick G. et son redoutable neveu Arnaud sont partants, et c'est le retour de Christophe après ses problèmes de genou, accompagné d'un Marco un peu grippé. Un accident sur l'autoroute nous retarde un peu, le départ se fait vers 8h45. Montée classique sur les sommets d'Apremont, j'ai repris le Cube pour aujourd'hui au vu du profil roulant et je dois m'arrêter pour regonfler le pneu arrière a moitié à plat, pourtant vérifié la veille au soir. Nous perdons le groupe avec Marco qui en a profité pour débâcher. Les rascals n'ont pas pris la trace prévue ! Et j'ai oublié le téléphone dans la voiture. Nous continuons sur des singles transformés en marécages par les pluies abondantes des derniers jours. Au point de devoir mettre pied à terre plusieurs fois, ça ne passe plus. Du jamais vu à Bleau. Au bout de 10 minutes, on s'arrête étonnés de ne pas retrouver nos camarades. J'ai bien le GPSPhone, mais pas les numéros dedans, je tente une recherche dans ma boite mail sans succès mais enfin ils nous rejoignent. Il se met à pleuvoir, et pour arranger le tout, l'ONF est passé au bulldozer dans les chemins. Un désastre, tout est dévasté et quasi impraticable. On souffre sur une montée habituellement facile. Marco , pas bien , décide de rebrousser chemin avec Christophe. Sur le coup, vu la petite forme du jour, j'hésite. Mais bon, faut faire le métier, alors je pars à la poursuite du groupe. Nous rejoignons la zone du Rocher de Bouiligny. Le souci , c'est que mes pneus ( je me suis habitué au Fat ) ne m'inspirent aucune confiance sur les rochers mouillés. Mode prudopédibus on. Pendant qu'Arnaud, réputé pas en forme, nous fait des démonstrations impressionnantes, en particulier la descente finale de Bouligny qu'il dévale en mode course à Mach2, la méthode semble efficace mais il faut avoir le niveau qui va avec.  On attend le film d'Olivier. Puis nous nous dirigeons vers la Malmontagne, objectif la montée impossible. Pour Arnaud , il s'en faudra d'une racine mouillée, pour nous autres, de beaucoup plus, dans tous les cas, la montée reste invaincue. On enchaîne sur la montée sablonneuse, je souffre le martyr et cale en couchant le vélo à 1m du but. Petite pause sur le belvédère avant de prendre le chemin du retour. Beaucoup de roulant et de montées bien collantes. Mes forces sont mises à rude épreuve par ce terrain pas trop ludique et super usant. Traversée du site de la gendarmerie, pas sur les circuits en dur , mais en mode bac à sable géant par les chemins. Je préfère la version circuit, beaucoup plus amusante ! Je me motive en pensant à la joie que je pourrais éprouver en faisant cuire Olivier à petit feu .  Et regrette mon Fat et ses pneus magiques sur ce genre de terrain. Retour par la montée pavée, qu'Arnaud découvre pour la première fois. On peut pas vous dire commet il est monté, il était déjà en haut quand je suivais méticuleusement la roue d'Olivier pour arriver au sommet. Je coupe sur la fin pour ménager mes jambes. Et arrive ... après le groupe qui avait donc finalement un raccourci meilleurs que le mien. 43km , 3h21 de roulage et + de 1000m de D+ au GPS. Une reprise difficile, mais la semaine prochaine, les globules devraient être plus nombreux :-)