vendredi 31 octobre 2008

Dimanche 02/11/08: Fontainebleau


Avec le retour du mauvais temps , il est temps de retourner rouler dans la magnifique forêt de Fontainebleau . Au programme de dimanche, un condensé des meilleurs passages découverts l'hiver dernier.

Le Segment est de sortie pour aujourd'hui, sa monte pneumatique est mieux adaptée au sable.

Rendez-vous à 8h15 sur le parking de la N7 après Barbizon. Benoit et Ludovic sont mes compagnons du jour. Le soleil est avec nous ce matin, voilà une bonne surprise après la pluie de samedi. Départ vers 8h30 pour la première boucle du parcours. Comme d'habitude à Fontainebleau, pas la moindre trace de boue et au contraire, la pluie a durci le sable rendant le terrain plus roulant. Après quelques petites côtes pour chauffer la machine, et une petite séquence trialisante dans les rochers, nous arrivons au pied de la montée impossible. Elle mérite bien son nom aujourd'hui: le terre est humide et glissante, le sol plein de feuilles et l'adhérence s'avère trop limite pour passer le passage le plus raide malgré deux tentatives. Nous arrivons à l'entrée du long single de plusieurs kms qui nous menera au pied de la tour Denecourt. Ce passage est toujours aussi agréable, on fonce au milieu des arbres avec parfois quelques frayeurs dans les virages du fait des feuilles et des racines humides. Montée très technique vers la tour, on arrive à franchir la plupart des difficultés sur le vélo avec parfois quelques passages où il faut pousser le vélo, les cailloux humides sont plus glissants que les racines. Arrivée à la tour, nous redescendons par le sentier romain, puis nous reprenons un chemin avec pas mal de passages en balcon , dont quelques devers où il faut bien regarder où on met les roues. Le sentier se fait plus facile, on approche du point de vue vers Fontainebleau. Soudain , un bruit dans la roue arrière . Brindille ? Le léger bruit est soudain suivi d'un craquement sinistre et la roue arrière se bloque dans la foulée . J'ai du ramasser une branche. Je m'arrête , et là , horreur !!! Pas de branche en vue , par contre, le dérailleur est à une place très originale : coincé ... dans le pédalier. Apparemment, la patte a cédé brusquement sans raison évidente et le dérailleur a fait un tour complet dans la roue . Gasp ! Dire que je voulais m'acheter une patte de rechange pour le Segment , suite à une rencontre avec un rocher lors du raid XXX'TREME, j'avais du détordre la patte et je craignais qu'elle ne soit fragilisée. Crainte vérifiée , hélas . Benoit et Ludovic sortent les outils, il ne reste plus qu'à deriver la chaine pour passer en singlespeed . Malheureusement, dans l'affaire , la chaine a méchamment vrillée. On vire les tronçons les plus abimés et on essaie de reconstruire une chaine à coup de dérive chaine et de maillons rapides. Merci aux mécanos Benoit et Ludo pour leur aide. Après quelques minutes d'effort, on arrive à mettre la chaine sur le 18 dents et le plateau de 32. Ça accroche un peu du fait des maillons abimés , mais cela fonctionne. Histoire de ne pas gâcher complètement la sortie, je prend l'option de continuer sur le parcours prévu, sachant qu'il n'y a plus de grosses montées. Heureusement, car à la première côte un peu raide, la tension de la chaine lui fait monter un pignon et la transmission s'en trouve tellement tendue que plus rien ne tourne. On arrive à remettre la chaine au bon endroit en démontant ( difficilement ) la roue. Retour sans autre incident, en moulinant sur la partie plate avant le parking. Vu les craquements dans la transmission, c'est avec regret qu'on abandonne la 2ème boucle prévue. Dommage, les jambes et le temps étaient pourtant au top ce matin.




De retour à la maison, un examen des pièces se solde par le bilan suivant : patte cassée , chape du dérailleur HS vrillé par la chaine, chaine HS , et miraculeusement , la roue est indemne. Dans la foulée , je profite des soldes d'automne pour commander un dérailleur XT Shadow neuf ainsi que deux pattes de dérailleur de rechange.

Au final, on aura quand même fait un beau parcours , avec un temps idéal . 34,5 km , 540 m de D+ et 2h36 de roulage plus 1h d'arrêts et de mécanique ...

Cliquer ici ou sur la photo en haut pour voir les photos de la rando .

Vendredi 31/10/08 : petite sortie à Saulx

En congés ce vendredi, j'en profite pour faire une petite sortie à Saulx en fin d'après-midi avec le KHS. Le terrain s'est nettement dégradé avec la pluie des derniers jours et la terre est collante. Petite pointe de vitesse à 45m/h à Ballainvilliers pour semer un berger Allemand qui veut faire la course. Il s'accroche sur 200m , manifestement, il est bien entrainé ! Heureusement, il finit par lacher prise . Retour à la nuit tombante, donc je vois pas mal de gibier qui détale devant les roues.

dimanche 26 octobre 2008

Dimanche 26/10/08 : La Grangeoise



Changement d'heure ce week-end, voilà qui tombe bien pour pouvoir se lever tôt sans effort en prévision de la Grangeoise. Le test des lentilles jetables en remplacement du clip optique pour mes lunettes de protection ayant été positif le week-end dernier, je me dirige vers la salle de bains pour mettre les lentilles. Pas bien réveillé , cela me prendra un bon quart d'heure, du coup je me retrouve un peu à la bourre . Petit déjeuner et je mets le vélo dans la voiture pour passer chercher Benoit avec 10 bonnes minutes de retard. Un peu de monde sur l'autoroute pour les départs en vacances mais nous arrivons quand même à peu près à l'heure prévue aux Granges le Roi . Un bénévole nous trouve une magnifique place en retirant exprès pour nous un panneau qui était planté dans l'herbe. Sympa ! Nous retrouvons Philippe L. et Michel H . Michel est venu directement de son travail pour faire la rando avec son mulet collector de 1998 à fourche Fournales suite au vol de son vélo à la Bacotte. Respect à lui ! Michel G. et Gilles L passent devant nous en voiture et nous les retrouvons ainsi que Stéphane aux inscriptions. Cela fait 7 petits hommes verts . On discute un peu pneus avec Michel , je lui vante mes Nobby Nic mais il me dit qu'il les trouve fragiles et préfère les Explorer. Hum... la suite lui donnera raison . Nous partons tous ensemble, Michel , Benoit et moi sur le 65km . La première partie de parcours est assez vallonnée mais avec moins de petits singles que l'année dernière . Nous arrivons au 1er ravito au bout de 17 km , ravito bien fourni et avec pas mal de monde, il faut se frayer un chemin jusqu'à la table. Nous repartons rapidement, parcours un peu plus roulant . Je fais un petit excès d'optimisme en voulant dépasser un concurrent plus lent , le chemin étant plus étroit que prévu je dois couper dans les ronces pour ne pas le géner. Erreur sans doute fatale car quelques minutes plus tard, Benoit me signale que mon pneu arrière semble dégonflé . Arrêt, regonflage, je fais confiance au latex pour remédier au problème . C'est reparti mais après un petit pont, je sens l'arrière très flou . Damned , encore dégonflé . Je regonfle, rejoint par Michel et Benoit qui ont fait demi-tour ne me voyant plus derrière eux . Ce pneu commence à me miner le moral. On repart une nouvelle fois, pour emprunter un chemin à travers champ qui m'avait bien fait souffir lors de la rando des Roys en Mars ( rando super boueuse ) . Cette fois, le terrain rend bien mieux mais le chemin secoue bien surtout pour les semi-rigides ( n'est-ce pas Michel ? ) . Un petit bout de route , on tourne à droite dans un chemin , et flute de zut, ca bouge encore derrière . Il faut se rendre à l'évidence, le latex semble inéfficace. Arrêt pour mise en place d'une chambre, au passage je me rends compte qu'il ne restait presque plus de latex. Etonnant, j'en avais remis il y a un mois, surement un effet de la crevaison ( réparé automatiquement celle là ) à Choisel . On rejoint l'A6 pour prendre le celèbre single de l'autoroute. Toujours aussi sympa , surtout quand c'est sec. On enquille le single à fond, pour arriver au ravito 2 à la sortie au km 32. Petite pause, une photo au passage et on repart . Cette partie de la rando va s'avérer très très roulante, on fonce à 27/28 km/h sur des allées rectilignes. On arrive donc rapidement au ravito 3 situé au km 50. Cette fois on revient en forêt de Dourdan pour le passage le plus difficile mais le plus ludique de la rando . Jolis singles et descentes avec virages relevés se succédent, avec de belles montées , dont une bien raide au km 57 . La forêt est magnifique dans ses couleurs d'automne et les velos filent en silence et en toute fluidite. Voilà tout ce que j'aime dans le VTT. On dépasse des concurrents en monocyles ! Bravo à ces courageux , il faut le faire . Encore un joli single en montagnes russes, une dernière côte ou je sens la cuisse droite à la limite de la crampe et c'est l'arrivée aux Granges le Roi après 61,9 km à 18,2 km/h de moyenne , 3h23 de roulage et 1050 m de D+ . Nous avions l'impression que le dénivelé était inférieur, surement du fait que les côtes n'étaient pas très raides. Une rando bien agréable, manquait juste le soleil au départ. De retour à la maison, je démonte la roue arrière pour retirer la chambre, je nettoie le pneu pour enlever le latex séché et remet une dose de 60 ml. Un petit coup de compresseur pour reclipser et je découvre alors l'origine de la crevaison : le flanc du pneu est griffé, et laisse passer l'air. Cette fois, le latex rebouche le tout en quelques secondes, problème réglé.


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samedi 18 octobre 2008

Dimanche 19/10/08 : Saulx-Marcoussis


Une sortie bien agréable sous le soleil, malgré un froid bien présent au départ. Retour des gelées blanches pour la première fois depuis plusieurs mois. Grande première car je teste des lentilles jetables pour éviter d'utiliser l'insert optique de mes lunettes de protection qui a tendance à deformer un peu la vision. Test super concluant, j'aurais du essayer avant. Parcours classique, les forêts sont magnifiques avec le paysage d'automne. Les deux chiens du voyage sont toujours là du coté de Marcoussis, donc détour obligatoire. Je descends jusqu'au centre de rugby pour remonter par le "chemin de l'Alpe d'Huez", toujours aussi sympa. Le KHS fonctionne à merveille, confort pullman, mais on sent la différence de poids avec le Prophet dans les relances. La moyenne reste toutefois très correcte . Entre Nozay et Saulx, dans le single juste après les lignes à haute tension, je rattrape trois chasseurs assez agés et durs d'oreille. Manifestement, ils ne m'entendent pas . Je lance un bonjour pour les alerter et ils se retournent tous les trois en bloc, le fusil à la main. Gloups !!! Heureusement, ils me rendent mon salut en s'excusant de ne pas s'être écartés plus tôt. Ouf, je ne finirai pas en civet ce midi. Retour en mode turbo pour être à l'heure avec au passage le dépassement en vitesse lumière d'un groupe de vététistes en forêt de Saulx. Non, ce n'était pas un sanglier qui chargeait, juste un KHS91. Au final, 50,8 km en 2h57 pour 760m de D+ .

mardi 14 octobre 2008

Mardi 14/10/08 : KHS91 is back !

Il y a maintenant presque 5 ans, je décide de me remettre au vélo , à la recherche d'un nouveau sport après une bonne dizaine d'années consacrées au badminton dont la pratique devient difficile avec un emploi du temps professionnel chargé et l'activité prenante de père de famille. La pratique est passée progressivement du mode compétition à loisir. Tout est relatif , car l'adversaire de loisir s'appelle Hervé, aussi difficile à battre au badminton qu'à rattraper dans une côte ... Bref, à l'époque, mon médecin attire mon attention sur le coté nocif du stress et de la prise de poids et m'incite vivement à reprendre une activité sportive plus régulière. Ayant toujours pratiqué le VTT en loisir, je décide donc de découvrir de manière plus assidue ce sport. Mon épouse m'offre un Decathlon Rockrider 6.3 pour mon anniversaire. A l'époque ce vélo me semble extraordinaire, c'est mon premier tout suspendu. C'est avec lui que je participe à ma première rando, une vingtaine de kms, qui me laissent un excellent souvenir malgré une certaine surcharge pondérale, 86 kg pour 1m76 à ce stade. Mon entrainement de l'époque consiste à faire le tour d'Orly par la piste cyclable en vélo de route. Petit à petit , le kilométrage augmente pour atteindre les 50km, lors de la rando du Bon Saint Arnoult que je termine exténué. Au passage , j'ai remarqué que mon super vélo fait pâle figure à coté des montures haut de gamme que l'on rencontre sur les randos. Je saisis une promo sur Internet pour commander un cadre KHS AM2000 que je monte avec des accessoires sélectionnés après lecture des forums VTT. Premier montage pas facile, mais passionnant et voilà comment j'adopte le pseudo de KHS91. Après une saison de randos sur ce vélo et 8kg de moins, je finis par ranger le cadre au fond du garage pour monter un nouveau vélo, tout en gardant le pseudo . Le suivant sera un cadre "Streak'x FR2"', configuration dans laquelle je ferai la rencontre du club de Saint Michel lors de la rando de Maisse par les bons soins de Benoit. Lors de la Jean Racine, je ferai l'essai du Prophet sur le stand Cannondale, qui reste toujours ma monture favorite malgré l'acquisition d'un Qbikes Segment pour varier les plaisirs début 2008. Au passage, une pratique de plus en plus régulière du VTT associée aux bons conseils de JP Stephan dans son livre "Rouler plus vite" m'ont permis de gagner un performance et d'éliminer 5kg de plus, retour au poids de mes vingt ans . Entrainement désormais exclusivement centré VTT, je ne me lasse pas de rouler dans les forêts que je préfère largement à la route. Pourquoi raconter cette histoire ? Tout simplement par ce que ce week-end, en retrouvant le cadre KHS au fond du garage , m'est venu l'idée de le remonter, en profitant de l'expérience acquise par quelques années de pratique du VTT et du montage des vélos. Voilà donc le KHS ressuscité , tout propre dans le garage. Je compte bien l'utiliser cet hiver en application des conseils de JP Stephan qui suggère de faire quelques sorties sur un vélo d'enduro plus lourd pour travailler un peu la puissance. Montage réalisé avec les pièces trainant dans l'atelier et en cannibalisant le Streak'x que je n'ai jamais réussi à revendre. Premier essai très satisfaisant, tout fonctionne nickel , et quelle onctuosité avec les 150mm de débattement avant/arrière. Rendez-vous prochainement pour le récit des nouvelles aventures du KHS.

dimanche 12 octobre 2008

Dimanche 12/10/08 : randonnée de Choisel

Randonnée de Choisel au programme de ce dimanche. Ayant de la famille à la maison ce week-end, j'ai promis de rentrer avant 13h. Lever à 6h20 , je récupère Benoit qui est de nouveau opérationnel après deux week-ends de pause suite à un mal de dos et de genou tenace. Nous arrivons sur place peu avant 8h. On se gare en haut de Choisel , descente par la route vers l'ancienne mairie pour les inscriptions. Il fait bien froid dans la descente. Nous laissons 5€ en échange d'une plaque de cadre, d'un descriptif du parcours et d'un café pour se rechauffer. Départ effectif vers 8h15 sur le parcours 50km pour être compatible avec les contraintes horaires. Dommage que nous n'ayons pas le temps d'attendre, car beaucoup de gens du club étaient inscrits , cela aurait été sympa de rouler ensemble mais nous aurons l'occasion de croiser Jacques et Rolland à l'arrivée. Le parcours est classique, identique aux années précédentes, sauf que cette fois nous shuntons la boucle spécifique du 60km. La première partie jusqu'au ravito est assez roulante, malgré l'ascension classique du chateau de la Madeleine. Elle parait beaucoup plus facile que lors de la Jean Racine, normal, nous n'avons que 7km au compteur et non pas 55 comme au mois d'Avril. Tout un groupe de vététistes au maillot jaune nous a dépassé menant grand train sur la portion roulante avant la côte. Nous les redépassons un à un dans la montée. Ce sera la fil rouge de la journée, de manière étonnante, de nombreux concurrents accélèrent à la moindre portion plate mais ralentissent fortement dans les montées. Phénomène rarement rencontré sur les autres randos, il faut croire que la renommée de Choisel attire des spécialistes de la route qui ont un rythme différent de celui du VTT. Nous arrivons en moins d'une heure au premier ravito situé au km 17. Le parcours devient alors nettement plus ludique, alternant singles , montées et descentes . Je viens à bout pour la première fois de deux côtes qui m'avaient toujours forcé à mettre pied à terre les années précédentes, notamment celle après le passage sur un pont , peu avant le ravito 2. Seul un raidillon très pentu avec une marche de 10cm aura raison de ma tentative de le monter sur le vélo. La selle télescopique y est pour beaucoup et les descentes techniques, en particulier la fameuse descente bien raide dans le sable sont cette fois un jeu d'enfant. Seul souci, le pneu arrière crève après une descente rapide dans les cailloux. Heureusement, le latex joue son rôle et après deux rapides arrêts pour regonfler, le pneu tient à nouveau la pression. Nous discutons au ravito avec le club de la Grange Le Roi , qui nous invite à sa rando ayant lieu le 26 Octobre. Pas de souci , nous y serons, elle est super et en plus l'invitation est faite par une charmante jeune femme ! 38km au compteur au ravito 2, etrange, ne resterait-il que 12km jusqu'à l'arrivée? J'ai comme un doute ! On repart, le parcours se fait à nouveau plus roulant. Nous bavardons tranquillement avec Benoit, lorsqu'un fou furieux tente sans prévenir de passer entre nos deux vélos. J'entends soudain un craquement sinistre suivi d'un bruit de chute violent. Le fou furieux à heurté le guidon de Benoit provoquant une chute violente à pleine vitesse. Je me retourne pour voir un amas de vélos et de jambes enchevêtrés. Gloups, je le sens mal sur ce coup là. Benoit grimace fortement à terre, pourvu qu'il n'y ait rien de cassé. Notre débile du jour explique qu'il est désolé et "pensait que ça passait". Ben oui, sur un chemin de 4m de large, un simple petit mot de sa part et il aurait eu 10 fois la place de passer. Mais bon, sur 2000 participants, il y a forcément un lot d'abrutis. Benoit se relève en se tenant le dos, la main ensanglantée mais apparemment rien de trop grave. Miraculeusement, les vélos sont intacts. Nous repartons, tranquillement, car c'est le genre de chute qui sonne bien et demande un peu de temps pour récupérer. Nouvelle portion ludique en montagnes russes. Un Giant bleu me dépasse comme un balle sur le plat. Je le repasse encore plus vite dans la côte suivante où il est quasi arrêté. Problème de passage de vitesses ? Surement, car il me redouble à nouveau sur le plat, toujours aussi vite. Sauf qu'il n'avance pas mieux dans la côte suivante. Je me prends au jeu et appuie un bon coup dans la montée à 24km/h dans la côte. Et zoup , problème Giant réglé. La route est libre devant. L'arrivée à Choisel est proche, après finalement 55km ( 58 avec l'aller-retour au parking) . Pas glop pour le timing, les 5km en plus n'étaient pas prévus. On discute quand même 5 minutes avec Jacques et Rolland qui arrivent du 40km . Jérôme a cassé son dérailleur Shadow tout neuf . Rolland a toujours son mulet après avoir fait le zouave à Cheptainville avec son Prophet SL dont les roulements ont rendu l'âme sur une réception de saut. Direction la voiture avec ascension rapide de la côte . Au final , 55 km en 3h11 , 910 m de D+ . Très beau parcours , mais qui ne se renouvelle pas. Benoit qui reproche à Choisel d'être trop "peuplé" semble décidé à l'inscrire sur sa liste noire après sa mésaventure. A voir quand même , car c'est un des plus beaux parcours de l'année. Pour ma part, j'ai bien apprécié le parcours, la forêt était magnifique avec les couleurs d'automne et le solei, le parcours est ludique, sans être trop physique, contrairement à la Jean-Racine.

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dimanche 5 octobre 2008

Dimanche 05/10/08 : La Bellifontaine


Au vu du mauvais temps annoncé ce dimanche, j'opte finalement pour la Bellifontaine à la place de la Plaisiroise. La météo est en effet plus optimiste pour la région de Fontainebleau et le sable est une assurance contre la boue. Évidemment, avec les contraintes imposées par l'ONF aux randonnées dans la forêt de Fontainebleau, je sais qu'il ne faut pas s'attendre à rouler sur des singles. J'ai déjà fait cette épreuve il y a 3 ans, mais j'avoue ne pas avoir trop de souvenirs du parcours. Benoit est forfait pour cause de traitement anti-inflammatoire, quant à mon copain Hervé, il soigne ses dents. Rendez-vous est pris sur place avec Jérome ( normal, il ne peut pas rater la Belli-Fontaine :-) ) , Philippe E. et Rolland. Arrivé sur place à 8h15, je retrouve Jérome et Philippe. Pas de Rolland, une séance de mécanique sur son vélo a mal tourné, vélo HS. Il fait frais ce matin, les habits longs sont de retour. Nous partons vers 8h30 sur le parcours 55km, non sans avoir regardé attentivement autour de nous à la recherche du vélo dérobé à Michel à la Bacotte, sans succès. Le parcours arrive rapidement sur de grandes allées sablonneuses. Du sable, nous allons en bouffer tout le parcours. Je ne me souviens pas d'avoir fait une autre rando dans cette forêt avec autant de sable : au moins 70% du parcours ! D'autant qu'il n'a pas beaucoup plu dans le coin, le sable est donc bien mou et le rendement pas au top. Néanmoins, comme le dénivelé est modeste, la moyenne est assez élevée. Nous arrivons donc rapidement au 1er ravito au km 12. Philippe invente un nouveau jeu : le parcours à handicap. Ma mission est de repartir des ravitos avec 2 minutes de retard et de rattraper Jérome et Philippe. Ma foi, vu la monotonie du parcours, je me prête volontiers au jeu. Quelques kms plus loin, la jonction s'effectue, j'ai suivi un groupe qui roulait fort et qui m'a rapidement ramené sur mes camarades. Un petit passage sur une route goudronnée où nous faisons une petite pointe à 40km/h, cela fait du bien de sentir du terrain dur sous les pneus. Tout cela nous mène au 2ème ravito vers le km 25, en bas de la classique descente sablonneuse empruntée ( dans un sens ou dans l'autre ) par de nombreuses randos du coin. Petit pause, et on repart ( enfin , pour ma part , 2 minutes plus tard ) . Encore du sable ... . Dans une ligne droite , quelques km plus loin, j'apercois deux points verts. Je mets le turbo nez dans le guidon et ... je me trompe à un embranchement, prenant légérement trop à droite à un carrefour en étoile. Je me rend compte rapidement du problème, car il n'y a plus de traces dans le sable. Demi-tour . Bon, ca ne va pas être facile de revenir cette fois. Heureusement, un groupe de trois vététistes du club d'Ormoy me rattrape, menant grand train. Je me mets dans les roues, ca avionne bien . Nous revenons rapidement sur Jérome et Philippe. Jérome met le turbo aussi et nous fonçons à cinq jusqu'au 3ème ravito au km 37. Jérome et Philippe optent pour le 45km pendant que je continue sur le 55 km , toujours avec les trois compères d'Ormoy. A la faveur d'une côte en sable mou, le groupe se disloque. Je me retrouve seul derrière le "leader" de la troupe, armé de son Scott Scale carbone. Je le suis jusqu'au km 47 où il accélère et me distance progressivement. Je tente de m'accrocher et reviens dans une côte un peu plus raide ( enfin, ca passe largement sur le 32 dents quand même ) . Mais au moment où nous rattrapons un autre concurrent, ce dernier se met soudain à zigzaguer puis s'étale juste devant moi. Le temps de vérifier que tout va bien, mon lièvre a filé, inutile d'essayer de le rattraper, ca va un peu vite pour moi. Le final est plus roulant, et j'arrive peu avant midi au stade de la Faisanderie. J'attends 1/4h le tirage au sort du GPS, mais sans succès, c'est un gars du COSEG qui le gagne. Au final 54km en 3h02 de roulage pour 590m de D+, une rando sans surprise, plutôt monotone mais bien organisée.