dimanche 27 septembre 2020

Dimanche 27/09/20 : JR Elite Route 2020 avec Ludo et l'ASCE tempête et pluie , mais bonnes sensations




J'ai de bonnes sensations depuis 15 jours, donc malgré les prévisions météo vraiment peu engageantes avec pluie mais surtout vent à plus de 60 km/h , je décide de faire la JR Route Elite quoi qu'il arrive. Ludo lui aussi motivé et en pleine forme est du même avis et motive son club route , l'AS Corbeil ( ASCE ) . 

Je sors la tenue étange : chaussettes et gants imperméables Verjari ( je conseille ), surchaussures, veste Gore Tex et jambières dans la même matiere. Comme le temps s'annonce froid avec le vent et la pluie, j'ajoute mon petit imperméable respirant d'été en dessous. Tenue approuvée, la pluie, pourtant assez forte au départ et à la fin ne traversera jamais, me maintenant bien au chaud. Les tissues respirant éviterons une transpiration trop importante. 

Temps vraiment pas au top  dimanche matin comme annoncé , quasi personne au départ ( moins de 10 vélos route !). On va dire que 99% des participants auront donc renoncé . Une pensée émue pour les vététistes qui s'élancent sur le grand parcours. Avec ce temps , ils vont en baver, pas à cause de la pluie mais du terrain. 

Un petit groupe de quatre s'élance mais nous attendons Mickaël de l'ASCE qui finit de recupérer sa plaque. Ca tombe bien car mon GPS n'a pas chargé correctement le parcours et je mets à profit ce temps pour refaire la manip.

Nous partons à quatre à 8h , Ludo, Vincent, Mickaël , tous les trois de l'ASCE et moi . 

Ca monte tout de suite , idéal pour se réchauffer. Le rythme est modéré sur ces premiers kms, ça me permet de chauffer et d'éviter le syndrome de la première bosse à fond qui m'a fait souffrir sur le CC04 la semaine dernière. 

On est sur la JR , donc ça monte et ça descend, tout le temps :-) . 

Au bout de 20km, la moyenne n'est pas très élevée . Elle augmente enfin quand le terrain devient moins vallonné. Le vent souffle fort mais nous sommes dans un terrain boisé donc ça reste supportable. Vincent prend quelques relais qui font mal aux jambes, je me dis qu'il va nous faire souffrir.

Premier ravito au bout de 44km. Contrairement à ce qui était annoncé, sans doute au vu du très faible nombre de participants, il y a du solide, madeleines, gateaux et bananes ce qui est bien agréable. L'affluence est quasi nulle, proportionnelle aux nombres de participants. 

Nous voilà repartis, mais cette fois, ça se complique. On arrive sur un plateau complétement découvert. Le vent souffle monstrueusement, le GPS affiche ... 15 km/h et je suis à fond ! Mickaël decroche, pendant que Vincent accélère. Ouille, ça tire fort sur les jambes , cardio au taquet. Je lâche au bout de 3 km , le rythme est trop fort malgré la vitesse ridicule. Ludo tient le choc, je les vois s'éloigner. 

Dur pour le moral, me voilà tout seul dans la tempete , le vent, la pluie et le GPS qui annonce une vitesse digne d'une montée de col. Je me concentre sur le pédalage, applati sur le vélo pour offrir le moins de résistance possible, le roule au maximum de mes possibilités sans me mettre dans le rouge. Au bout de 20 km , miracle, j'aperçois Ludo et Vincent et mètre par mètre je recolle. Youpi ! 

Le parcours est sympa et emprunte souvent des micros routes champètres . Tellement champètres que je finis par crever dans les cailloux . On s'arrête un peu plus loin, voyant passer une course contre la montre au passage. 

Le temps de réparer, Mickaël tout content de nous voir fait la jonction . 

Nous repartons à quatre, le vent commence à tourner dans le bon sens, le rythme est meilleur . 

Nous rejoignons le dernier ravito en haut d'une bonne bosse en deux paliers qui nous avait bien tiré sur les jambes. 

Le temps de se restaurer et de bavarder avec les bénévoles super sympas, nous voilà repartis . Plus ça va , plus mes jmabes répondent bien. Je suis désormais Vincent sans difficulté et j'arrive à prendre des relais. Le vent est majoritairement de dos, on se fait plaisir avec des lignes droites avalées à 50 km/h , entrcoupées de boucles sur des routes forestières qui me font toujours craindre une crevaison, mes GP5000 semblant plus fragiles dès que c'est mouillé. 

On enchaîne encore un bon nombre de bosses et je suis content de sentir que je suis facilement . 

Après une belle séance de pédalage vent dans le dos, voilà l'avant dernière bosse. Je sens de la force dans les jambes, donc quand Vincent et Ludo ralentissent, je garde ma vitesse et même j'accélère. Sensations excellentes, les jambes répondent bien et ne toxinent pas, le cardio suit. Je me fait une petite Alaphilippe pour le plaisir , et au sommet je mets tout à droite et file dans le vent. L'adrénaline coule à flot, ca faisait quelques mois que je courrais après ces sensations. J'appuie tellement que je loupe une bifurcation le nez dans le guidon. Le GPS me remet sur le bon chemin et j'ai maintenant ... Ludo en point de mire . 

Je recolle, on monte ensemble le Mur de Milon à 17% . Typique JR, je grimpe en visualisation les organisateurs ligotés sur un tronc pendant que j'arrive avec ma tronconneuse :-) . Ouf, enfin le sommet, il en reste qu'à se laisser glisser jusqu'à Saint-Remy. 

Encore une JR , route cette fois, pleine de souvenirs et de sensations . Parcours magnifiques, à refaire un jour de beau temps pour l'apprécier complétement 


dimanche 20 septembre 2020

Samedi 19/09/20 : CC04 Paris Noyon avec Ludo

 




Très beau parcours exigeant montées descentes en permanence et vent de face sur les lignes droites .

La journée a été un peu mouvementée. Pour commencer, impossible d'ouvrir la porte du parking que j'avais réservé via Zenpark près du départ. Première fois que cela m'arrive. Pas le temps d'appeler la hotline, on remonte dans la voiture et on file le plus proche possible du magasin Km0. Le temps de se garer, on arrive 3 minutes trop tard 😨

Pas d'autre alternative que de foncer en espérant rattraper le peloton. Vu le niveau des CC , c'est pas gagné mais on appuie comme des forcenés. La chance est avec nous, ils ont fait une erreur d'aiguillage à case de travaux et on le les retrouve à une intersection. Sauvés. S'en suivent une trentaine de km où on serpente sur les quais et dans les petites rues pour sortir de la zone urbaine dans un gros peloton et une ambiance sympa comme toujours sur les CC. 

J'ai en tête une longue bosse près de Montmorency, mais je ne la voyais pas partir de la ville. Erreur . Du coup quand la tête de peloton accèlère fortement dans la montée, j'imagine une montée courte et je les suis. Mais ça dure , ça dure . Ludovic tient le coup sans problème, pour ma part , j'explose en vol et finit des 500 derniers mètres à l'agonie. Heureusement le peloton s'est arrété en haut pour une pause pipi. Il faut aussi que j'évacue le café matinal. Le temps de m'arréter , ils sont repartis. Je crains de ne pas revoir Ludo mais il m'attend, merci à lui . On ne reverra pas la tête de course avant une pause boulangerie au km 72.

 On accroche un petit groupe et ça roule bien vite quand même sur un terrain qui ne cesse de monter et descendre. Je suis bien haut dans les tours pour suivre, les routes très jolies ne rendent pas beaucoup et il faut s'employer pour avancer. On retrouve le peloton de tête arrété devant une boulangerie. Je pense qu'on va pouvoir repartir avec le groupe avec la pause croissants. Mais il y a une queue importante, et le temps que Ludo se restaure ils sont repartis. Zut . Pour ma part j'ai emmené assez de ravito pour fonctionner en autonomie jusqu'au bout. 

On repart avec un petit groupe, mais on les lâche sans trop le vouloir et on se retrouve à deux. On double quelques petits pasquets et finalement, quelques uns  prenneont nos roues dont Cyrille qui va faire la fin du parcours avec nous et qui prend de sacré relais par moment. 

Ca continue de monter et de descendre et quand c'est plat, on a un gros vent de face alors que la météo annoncait du vent de sud . Zut ! On se relaie et Cyrille n'est pas en reste . On continue d'avaler des petits groupes clairsemés à nous trois, parfois , certains s'accrochent puis disparaissent. Les lignes droites vent de face me mettent un gros coup sur la cafetière. Entre le km 110 et 130 j'ai un coup de moins bien et je dois vraiment me faire violence pour ne pas lâcher, je n'arrive plus à prendre de relais et reste planqué derrière Cyrille et Ludo. 

Je redoute les 30 derniers kms ! Une longue montée de presque 5 km se profile. Ludo accélère pendant que Cyrille marque le pas mais je suis incapable de faire mieux et je reste avec lui . Je vois Ludo se rapprocher de deux gars devant nous. Je me dis que je ne le reverrai pas. Et puis , d'un coup , je me sens mieux . Etonnant . Les jambes se mettent soudain à tourner facilement. Je double Cyrille et revient rapidement sur Ludo. Je passe, Ludo emboite le pas, du coup on se retrouve à deux pour finir les 20 derniers km. Ils sont enfin plus faciles. Une longue descente puis du plat sans trop de vent de face . On arrive à 14h24 en face de la gare. On peut choper le train de 14h29. Il fait beau, on a bien poussé, je dis à Ludo : ça serait sympa de déjeuner ici .

Le train arrive et part sans nous . Cyrille nous rejoint. On file au resto recommandé par l'organisation qui nous annonce qu'il ferme ! Ben ça servait à rien de le recommander celui là ! On en trouve un autre, mais ils n'ont rien à manger. Heureusement on peut se boire une mousse, ça fait un bien fou. On trouvera un fast food encore ouvert , pour manger un hamburger franchement pas très digeste mais qui restaure les niveaux d'énergie. Le temps ayant passé, il est temps d'aller  prendre le train de 17h19 .

On arrive en avance pour être sur d'avoir de la place vu le nombre de vélos qui risquent de le prendre. On patiente en regardant le Tour de France . Le train arrive, on monte et c'est le gag  . Le contrôleur est du genre excité. Il insulte tout le monde, nous menace d'amendes de 150€ et veut faire descendre les cyclistes, trop de vélos dans le train ... à moitié vide. Il faudra de longues discussions et le calme légendaire de Ludo pour le convaincre que mettre tous les vélos dans le wagon de queue et possible et résoud le pb.

Le train finit par partir avec 3/4h de retard . La galère .. On arrive à la Gare de Nord bien tard, sous le déluge ( je n'ai pas pris mon Kway ... ) . On attend, ça se calme . Direction la voiture , il n'y a que 5km . Au bout de 3km je crève !! Je finis sur la jante , pas rassuré sur les pavés mouillés. Nous voilà enfin au parking. Mais dans la précipation matinal j'ai ... perdu le ticket . Négo avec le gardien, heuresement le système de photo de plaques accrédite ma bonne foi. On peut enfin sortir dans les embouiteillages du samedi soir. Arrivée à la maison bien tardive, mais reste le souvenir d'une belle journée de vélo, à refaire :-) l'ambiance sur ces CC est vraiment top . 

jeudi 6 août 2020

Jeudi 06/08/20 : l'Artzamendi ou l'Enfer Basque

















Retour sur les terribles pentes de l’Artzamendi la montée la plus raide du Pays Basque et sans doute de France. Immortalisée par Bixente Lizarazu dans son film l’Enfer Basque. Pas de Benoilator pour s’encourager mutuellement cette année. C’est donc seul qu’il a fallu résister aux pentes à 20% des 4 derniers kms tout en évitant de donner à manger aux vautours qui guettent autour du majestueux sommet. J’avais pris volontairement le Gravel pour profiter du pédalier 46x30 qui s’est avéré une bénédiction dans les passages où il était difficile de tenir la roue avant avec la pente. La cadence supérieure a l’année dernière ne me faisait pas monter plus vite mais mes jambes faisaient moins mal. Les 6 premiers kms sont magnifiques et ombragés. Les quelques replats permettent de récupérer des raidards. Mais les 4 derniers sont terribles. En plein soleil sur une pente qui ne descend pas en dessous des 15%. L’impression d’être au ralenti et pourtant il faut appuyer fort et tenir l’avant car la roue a vite tendance à lever. Et la pente ne se calme que dans les  ... 100 derniers mètres. Mais quelle récompense au sommet avec la vue à 360 degrés depuis la mer jusqu’aux sommets des Pyrénées. La descente ne va pas très vite trop de pente impossible de lâcher les freins. Retour par le non moins terrible col de Mehatze puis autoroute cyclable jusqu’à Saint Jean de Luz. Obliger de lutter avec un autre cycliste qui a fini de consommer tout le carburant restant en roulant à 40km/h. Quel contraste avec les 5 km/h de certaines parties de l’Artzamendi. L’endroit est toujours aussi beau et magique ça vaut la souffrance de la montée. Quelles belles routes mais que c’est dur ! 😀

dimanche 5 juillet 2020

Dimanche 05/07/20 : BRM 200 Longjumeau en off avec Seb et Luco











Ludo en grande forme, qui prépare un Paris St Lô propose de faire le BRM de Longjumeau en off . Pas de grande sortie au programme pour l'instant, je saute donc sur l'occasion, habituellement c'est la période où nous faisons les grands raids VTT. Seb est partant aussi pour son premier 200 après quelques hésitations.  Vu le vent annoncé, on décide de faire le parcours l'envers pour profiter de l'abri de la forêt de Rambouillet à l'aller et bénéficier du vent dans le dos dans la Beauce au retour. Par précaution je monte mon petit guidon de triathlète retrouvé dans le garade pour optimiser la position. Le programme fonctionne bien . Un passage terrible sur le plateaux du coté de Dreu avec 30 km/h de vent pleine face. Même en se relayant on peine à dépasser les 25km/h. Vers midi, je vois un panneau boulangerie en arrivant à Mézieres en Drouais. Mode "David" on, on s'arrêt et on dévalise la boulagerie pour une pause déjeuner sur un banc devant la petite église du village. On repart, la route serpente dans la vallée de l'Eure . Je vois passer les avions qui suivent la N12 pour aller se poser à Dreux, itinéraire bien connu des pilotes de St Cyr. On roule mieux dans la vallée moins de vent . Arrivés à Nogent le Roi on perd 1/2 km/h de moyenne a tourner en rond à la recherche d'un point d'eau . Mode "David" on à nouveau direction le cimétière :-) Pleins faits, on descend la vallée pour remonter en direction du retour dans la Beauce. On est censés avoir le vent de dos, pas pendant les 20 premiers kms où ca souffle dans tous les sens. Petite inquiétude. Mais finalement le vent s'agligne Sud Ouest comme prévu et nous voilà filant à 45 km/h. J'ai par moment du mal à suivre Seb et Ludo en super forme qui envoient du lourd. Heureusement quand je perd un peu de terrain, j'utilise le guidon de triathlète et la position me fait gagner 2 km/h qui me permettent de recoller, mais avec le vent j'ai du mal à la tenir longtemps du fait de la prise au vent des roues aero de l'Origine . Les kms défilent vite . Pause à St Arnout pour remplir encore les gourdes au cimetière, il fai chaud et humide, les niveaux baissent vite. Dernière ligne droite . Le GPS de Ludo est dans sa poche car en fin de batterie. Ludo & Seb me larguent dans une bosse à un moment où j'ai besoin de récupérer mais loupent la bonne bifurcation. On se retrouve 20 km plus loin miraculeusement en arrivant par deux routes différentes à la même intersection . Arrivée à la maison avec 211 km à 27.2 de moyenne , très content d'avoir tenu le rythme et le parcours était magnifique. Belle sortie et toujours ce plaisir des émotions et des ressenties propres aux longues distances.

dimanche 7 juin 2020

Dimanche 07/06/20 : Sortie AAOC vers Malesherbes avec Seb et Richard











Rien à faire pour faire venir Benoit, sous-entraîné avec le confinement et qui préfère reprendre tranquillement tout seul.

Belle sortie encore avec du rythme merci Yann. Temps frais mais agréable et moins que vent que prévu . Quelques moments où ça vissait bien de quoi décrasser les poumons. Pas trop de bosses mais celles qui se présentaient ont été monté sur un tempo élevé il a fallu s’accrocher encore 3 kg a perdre pour retrouver mon poids de forme. Depuis quelques temps l’empreinte de fixation du Rox12 était usée. J’ai commandé la semaine dernier la pièce pour la réparer mais délais de livraisons longs. Du coup à quelques kms de l’arrivée le GPS de décroche et fait un gros vol plane à 40 km/h . Je pensais le récupérer en plusieurs morceaux vu le bruit pas rassurant entendu à l’atterrissage. Mais non très solide ce Rox12 pas même une rayure ! Ouf.

dimanche 31 mai 2020

Dimanche 31/05/20 : Super sortie avec les copains d'AAOC , Seb et Ric








Sensations bien meilleures que la semaine dernière les jambes reviennent doucement . Quel pied de retrouver un petit peloton et tous les copains avec ce temps magnifique. Disparition de Charlie après un rond point mais après 1/2 h de recherches intensives on l’a retrourvé. Une partie de l'équipe était partie devant pour ne pas rentrer trop tard. Du coup Yann est passé en mode turbo. D’abord inquiet au final ça m’a fait le plus grand bien et débloque le moteur. Du mal dans les bosses, nombreuses, mais ça tenait quand même les dents sérrées. Encore quelques kg à perdre. Mais les jambes étaient en fin de sortie à sprinter en haut des petites bosses avec Franck. Histoire de destabiliser Seb qui pensait qu'il allait larguer le coach pour plusieurs semaines :-) . Pour Richard c'est une autre affaire, il est en forme le bougre. Le pied intégral cette sortie j’ai adoré 😀. Merci @Yann pour le parcours et l’ambiance . J’avais pris le Reacto suite à un pb avec la roue avant de l’Origine pédales remises à la va vite qui ont décidé de se faire la malle. Heureusement Franck avait la bonne clef . Sauve ! Merci @Franck 😀

dimanche 16 février 2020

Dimanche 16/02/20 : Barbizon avec Seb et Benoit , pédalier arraché !




Reprise du vélo après une semaine de ski. Beaucoup de retard à rattraper après un début d'année chargée. J'aurais bien fait de la route histoire d'aligner des bornes mais le vent à la limite de la tempête incitait à trouver refuge dans la forêt.

Benoit étant enfin de retour sur les chemins, je dessine un parcours pas trop dur, Seb étant partant aussi après 15 jours d'état grippal.

Nous nous retrouvons sur le parking à Barbizon, malgré la température clémente, quasi personne.

Départ par un itinéraire bien connu nous menant vers le haut d'Apremont. La transition ski/vélo n'est pas évidente, je manque de m'étaler trois fois dans le premier km. Une fois l'équilibre retrouvé, nous grimpons en slalomant au milieux de nombreux arbres tombés avec la tempête du début de semaine.

Parcours pas trop technique mais avec pas mal de bosses. Le Nid d'Aigle était montable aujourd'hui, avec un terrain archi sec ( merci le vent ) mais je cale à l'approche du sommet, pas assez de jambes pour passer le gros tas de cailloux.

On rejoint Cassepot et le single montant vers la Croix d'Augas. Dans une partie plus raide, je déraille. Une première avec le Stump ! Je remet la chaine, repart et ça déraille au bout de 2 tours de pédales. Nouvel essai et là craaac , c'est le plateau qui se désolidarise du pédalier !!!

Je retrouve trois vis sur quatre, et un des filetages s'est carrément fendu en deux ! Plateau mal serré ? Trop tard pour le savoir. Je pousse le vélo jusqu'en haut où Benoit et Seb attendent. On remet les trois vis, ça semble bien serrer, je me dis que ça doit tenir sans problème pour la sortie avec trois vis sur quatre.

Nous voilà donc repartis. Pas de souci dans les bosses de Xav, on rejoint Déncourt, et sur un passage technique pentu , recrac : déraillement et les vis qui se barrent ... Ca sent mauvais là !

On revisse, prudemment, je pousse sur la partie raide, me lance dans la zone technique des rochers et paf , le plateau qui se refait la malle.

Plus que deux filetages ok . On ajoute un collier rilsan sans trop y croire et direction la route proche.

Ca tourne tout seul sur la route, je me crois sauvé et on file à bonne vitesse.

On tourne à gauche, il faut traverser une route, l'arrêt est fatal : au redémarrage, tout s'arrache et cette fois impossible de reserrer tous les filetages sont morts.

On est encore loin, je vois venir la galère. Benoit et Seb décident de me pousser et on vise au plus court en navigation GPS. La technique fonctionne, je suis un bimoteur avec un Benoit à gauche et un Seb à droite. C'est cool le VTT, çà avance tout seul pendant que mes deux amis transpirent à grosse gouttes mais on rejoint sans trop de mal les voitures. Sauvés !

Une aventure de plus à ajouter à mon palmarès. Je pense que le souci vient de la ligne de chaine en monoplateau sur le Stump, pas conçu pour. Ca doit générer trop d'effort sur le pédalier. J'ai donc recommandé une transmission 2x11 pour revenir à une configuration moins contraignante.

dimanche 5 janvier 2020

Dimanche 06/01/20 : Barbizon avec Seb Oliv Tom Gilberto et son cousin David








Benoit toujours en grève du dimanche pour cause de vélotaf, Seb, OliVttiste, Gilberto et son cousin David sont partant pour la sortie du jour.

Après 5 jours HS pour cause de gastro bien costaud, j'ai repris doucement cette semaine. Prudemment, je trace une sortie technique histoire que ça ne roule pas trop vite, tout en ajoutant quelques belles bosses pour reprendre l'entrainement en vue des prochaines échéances.

Seb a utilisé le fuseau horaire JP et nous rejoint avec 20 bonnes minutes de retard . Il y a un monde fou pour un début janvier. Parking plein et allée des Vaches bien remplie de voiture. Il faut dire que Ballancourt est présent en force mais beaucoup d'autres clubs aussi. On croisera plusieurs fois quelques avions de Noisy le Grand.

Départ par un itinéraire de JM que l'on n'avait pas pris depuis longtemps, ça change de l'habitude, à refaire.

On tourne dans Apremont, puis Le Mont Ussy, la Roche Eponge. Le groupe est bien homogène et le rythme constant. On admire le superbe Yeti de David, vraiment magnifique ce vélo. Petite pause en haut de la Croix du Calvaire avant de descendre puis remonter et filer sur Denecourt.

Je parviens à passer in extremis la montée avec les marches, je suis content, ça faisait un bout de temps que je n'avais pas réussi. Pourtant, malgré le temps sec, les racines sont bien glissantes ce matin.

Après Dénécourt, on file sur Cassepot pour une nouvelle boucle technique. Va falloir revenir, le rocher que je montais avant me résiste, manque de confiance, pourtant je sais que ça passe.

La dernière partie du parcours est plus physique avec un enchainement Vestiges, Longues Vallées puis single en devers avant de finir par la descente du GR dans Cuvier et évidemment de tout donner dans la sprint final de la route des Artistes.

Belle sortie, j'ai en tête quelques variantes du parcours à décliner pour les prochaines fois .