dimanche 28 octobre 2018

Dimanche 28/10/18 : Nainville avec Benoit, Seb et Eric

Dimanche dernier, en partant du Toboggan Meudonnais, Seb avait "commandé" une sortie à Nainville pour ce week-end. Excellente idée, le terrain est encore sec, donc c'était le moment ou jamais.

Je me mets donc à la recherche d'anciennes traces, cela fait un petit bout de temps que nous n'avons pas fait cette sortie. J'en profite pour dessiner un parcours ludique mais avec une bonne doses de bosses, histoire de travailler un peu le cardio.

RDV est donné à 8h30, avec le changement d'heure cela fait une grasse mat :-) . J'ai enfin retrouvé du tonus cette semaine après 15 jours où j'étais vraiment fatigué . Je suis donc impatient de monter sur le vélo ce dimanche. Je prends une nouvelle fois le Stump, enfin de rouler en mode confort ces temps-ci et le rendement de ce vélo reste excellent malgré les 1,5 kg de plus que le M06. Le temps est bien frais et venteux, je sors la veste hiver avec juste une sous couche technique pour ne pas avoir trop chaud.

Eric est des nôtres ce matin, voilà un bon petit groupe bien sympa pour rouler . Nous arrivons à 30s d'intervalle sur le parking dans la forêt le long de la D75.

Surprise pour la montée initiale depuis le parking : en un an, le terrain s'est incroyablement abîmé. Il manque 20cm de sable en haut et du coup , les rochers pointus ressortent beaucoup plus rendant le passage impraticable. On enchaîne quelques bosses bien raides dans le massif des Grands Avaux qui nous permettent d'oublier la fraîcheur avant de rejoindre les hauteurs de Ballancourt et sillonner les superbes singles locaux.

Des chasseurs partout sur le parcours . On reste attentifs, et je suis bien content d'avoir mis ma veste jaune . Jamais trop rassuré surtout avec les derniers accidents qui ont fait les gros titres des journaux.

Je retrouve avec plaisir le beau single dans le Bois de Baulne, on appuie bien avec Benoit et la remontée finale bien pentue fait craquer Eric et Seb .

Nous voilà en route vers Videlles, avec un passage infernal sur le plateau où le vent souffle vraiment fort au point de faire bouger les vélos . C'était pas le jour à aller sur la route :-) .

Eric qui donnait quelques signes de fatigue retrouve un second souffle dans Videlles. Benoit reste tranquille et ne force pas les bosses pour ne pas faire exploser le groupe. Seb souffre avec l'enchaînement de bosses mais ne lâche rien. Une bonne sieste se profile l'après-midi :-) .  Après le passage dans les rochers le long des barbelés, je passe sans la moindre difficulté le petit passage en sortie en descente au milieu de quelques rochers. Bizarre, car pour y être venu des dizaines de fois, je n'avais jamais trouvé de trajectoire permettant de passer sans bloquer le vélo dans un angle. Il y a un truc qui a du changer à cet endroit.

Je redécouvre que les descentes sont bien plus faciles avec 140mm . Pendant que Benoit sur son SR rebondit sur les cailloux, le Stump descend tout droit sans aucune difficulté.

On tente la remontée du Saut du Postillon, mais le passage au milieu est vraiment impraticable avec des ornières de plusieurs dizaines de cm. Dommage .

Puis on file sur le chemin du retour pour rejoindre les voitures après un dernier petit tour dans les Grands Avaux.

Sortie bien sympa avec un bon groupe sur un tracé exigeant . Les bonnes sensations reviennent .

dimanche 21 octobre 2018

Dimanche 21/10/18 : Le Toboggan Meudonnais




Le Toboggan Meudonnais : la rando route qui bat tous les records prestations/prix : un beau parcours , une bonne ambiance, et huîtres, foie gras , saumon et muscadet aux ravitos . Depuis que j'ai découvert la route, je n'ai pas manqué une édition :-)

Benoit est partant et Seb est une nouvelle fois prêt à faire une escapade sur la route. Richard annonce aussi sa participation, tout comme Marco, Michel et quelques-uns de leur collègue d'AAOC dont la délégation est malgré tout inhabituellement réduite. Benoit est tout triste de ne pas voir Franck nous rejoindre.

Je n'en mène pas large vendredi soir . Alors que le virus semblait presque parti en début de semaine, plusieurs déplacements à l'étranger et la fatigue associée on entraîné une rechute. J'arrive tout juste à tenir débout vendredi soir et samedi matin, j'ai des cloches qui sonnent dans le crâne. Je me dis que ça va être dur le lendemain. Je me repose autant que possible et miracle, vers 18h, l'énergie commence à revenir. J'en profite pour aller faire un petit tour au soleil. Les jambes ne tournent pas si mal même si je manque de punch et que la respiration est un peu difficile.

Une bonne nuit plus tard, je quitte la maison à 7h15 pour aller chercher Benoit avec dans la voiture, le Synapse pour Seb et l'AFR01 pour moi. Il fait un froid de canard, et je ne regrette pas d'avoir pris le coupe vent en plus du maillot manche longue. Nous arrivons pile poil à 8h au centre sportif Marcel Bec, Seb est garé quelques voitures plus loin . On sort les vélos, et direction les inscriptions où nous retrouvons Marco, Michel, entre autres participants AAOC. Mais pas de Richard qui s'est perdu dans Velizy. A sa décharge, depuis la mise en place des nouveaux sens de circulation avec le Tramway, rejoindre la route forestière depuis la sortie de la N118 est un vrai jeu de piste pas évident.

Je préviens Richard par SMS à 8h24 que nous nous mettons en route.  Avec AAOC , cela fait un bon petit groupe de 7/8 cyclistes, après quelques kms tranquilles, Marco allume la machine après la bosse du Val d'Albian et on file sur le plateau de Saclay à plus de 25 km/h . Notre Seb suit facilement, il me fait peur celui-là avec une vitesse d'adaptation fulgurante au vélo de route . Et je ne vous parle pas des descentes avalées le nez sur la roue avant !

A propose de descentes, l'AFR01 remplit sa mission : en confiance avec les disques et la position, je vais battre tous mes PR en descente sur le parcours. En bosse, c'est une autre affaire aujourd'hui  je ne peux pas trop forcer sous peine d'être asphyxié mais je peux monter suffisamment vite pour garder ma place dans le groupe.

Premier ravito, foie gras et saumon à volonté, les 900 huîtres nous attendent au ravito 2.  En dégustant mon foie gras, je vois ... Rcihard à côté de moi . Ben ça alors : il s'est perdu aussi sur le parcours et a fini par rejoindre le ravito en même temps que nous ! Sympa , on va pouvoir rouler ensembles.

Pas mal de bosses comme toujours sur ce tronçon , petit à petit, les sensations s'améliorent. Comme quoi, le vélo est une bonne thérapie ! Seb attaque le pied des bosses tambour battant mais a encore du mal à tenir la longueur.

Nous roulons de concert avec un gars sur un vélo couché qui avance avec une facilité incroyable dès que le terrain est plat.  C'est vraiment impressionnant, la position à l'air aérodynamique car il ne semble pas forcer.

Ravito 2 , des centaines d'huîtres nous attendent et la température se réchauffe enfin. Je peux enlever le coupe vent . On se régale , tellement qu'on ne voit pas Marco et sa bande repartir.

Nous voici donc à quatre. Richard envoie dans les lignes droites avec un vent légérement favorable; Le GPS affiche 37§/38 km/h . Je me sens de mieux en mieux, l'énergie revient petit à petit. Du coup, je passe devant et ajoute 5 km/h de plus au train. Ca étire pas mal le peloton :-) .

On file à bonne vitesse , Benoit a décroché , il n'aime pas rouler à plus de 40 km/h . Mais Seb ne lâche rien ! Il fait parfois un peu l'élastique mais recolle toujours à l'énergie dès qu'il y a un ralentissement .

Nous rattrapons finalement nos amis d'AAOC , juste avant de monter la nouveauté de l'année sur le parcours. Au lieu de prendre la route forestière, on y va droit dans la pente dans la fameuse côte du Pavé des Gardes. Souvenirs ... j'habitais là il y a 30 ans :-) . La pente est toujours la même , et ça fait mal aux jambes sur le final. Une fois en haut, il ne reste qu'1 km pour rejoindre l'arrivée et discuter du parcours avec une bière et un bon sandwich.

Encore une superbe édition, rendez-vous l'année prochaine .


dimanche 14 octobre 2018

Dimanche 14/10/18 : Barbizon avec Benoit, Eric et Franck




Fatigué dimanche dernier puis complètement HS toute la semaine, victime d'un virus automnal . Pas moyen de monter sur le vélo,  et deux jours en télétravail pour récupérer un peu. Ajoutez des douleurs au dos après chaque séance de VTT ces derniers temps, le bilan n'est pas au top. Heureusement samedi, je commence à me sentir mieux. Pour ne pas être trop secoué, je décide de préparer mon Stump pour dimanche. Au moins 2 ans que je n'ai pas roulé avec. En fait depuis la Granit 2016 je pense. Je lui fait une petite toilette, avec le passage de sa transmission en 11V pour pouvoir monter les roues du M06. J'ajoute un pneu arrière neuf  Michelin Force XC dont le grip me semble intéressant pour Bleau cet hiver. Et enfin, je change le plateau de 30 pour un 32, histoire de ne pas être trop démuni face au 44 du Benoilator.

L'idée pour ce dimanche est de tenter une extermination du virus en le cuisant à petit feu :-) . Mode opératoire : aligner une bonne dizaines de bosses impossibles à 30% . En théorie, ce sera le virus ou moi !

Au programme, les grands classiques avec notamment les Longues Vallées, la Table du Grand Maître, les Vestiges, la route Leopold, la grimpette droit dans le pente vers le single du Houx etc ...

Franck et Eric sont partants tout comme le Benoilator. Ca fait un bail que nous n'avons pas roulé tous ensembles sur ces chemins, ça nous rajeunit de quelques années ... ( chiffre censuré ! ) .

Au départ, Eric réalise qu'il a laissé son camel à la maison. Heureusement il a un bidon de secours dans la voiture. Le voilà avantagé pour les bosses en mode "light" .

Départ tranquille, je ne suis pas très rassuré en montant le Rocher Cuvier Chatillon : les jambes sont molles et le souffle court avec les bronches encore prises. Espérons que ça ira mieux par la suite. J'ai annoncé un rythme cool , donc personne ne se lance dans une attaque de la mort qui tue ce qui permet d'arriver en haut sans trop souffrir. Les passages sablonneux sont bien énergivores, le terrain est vraiment super sec en cette période d'été indien qui dure.

Quelques petites bosses caillouteuses et voici la première montée impossible pour rejoindre le single en devers. A ma grande satisfaction, ça décrasse bien la machine et j'arrive en haut sans trop de difficultés. Au passage , le Force XC accroche bien et je patine moins qu'Eric qui peste un peu.

Un petit tour sur le single en devers, toujours aussi délicat à négocier dès qu'on veut essayer de prendre un peu de vitesse. Puis ce sont les Longues Vallées. Ca passe aussi sans problème, je prends un peu confiance. Franck souffre un peu, en plein reprise après une pause vélo ces derniers temps.

Les Vestiges ont drôlement raviné sur le bas. Je réussi malgré tout à passer, me rappelant des qualités de grimpeur du Stump. La dernière marche au sommet aura toutefois raison de moi : je parviens à la passer mais complètement à la rue je finis par me coucher puis faire un demi-tonneau en retombant dans la pente.

Encore quelques bosses et on file vers la Grotte aux Cristaux . Passage toujours aussi magnifique en cette période automnale. Dans les tas de cailloux, je redécouvre que ça passe quand même plus facilement avec 140mm qu'avec les 100mm du M06.

Direction Denécourt, puis les Bosses de Xav. Il y a des arbres partout, on ne peux plus prendre le saut avec la double bosse.

Après avoir passé le Mont Ussy, on attaque la route Leopold. Franck commence à avoir les jambes lourdes. Je reste dans la roue d'Eric et Benoit, et bloque fourche et amorto, prévoyant une attaque imminente. Accélération progressive puis nette du Benoilator. Je me dresse sur les pédales et prend la roue. Mais impossible aujourd'hui de le passer avant le sommet, je suis déjà content de ne pas perdre de terrain. Avec les roues light, le Stump marche très bien, comme il l'avait fait le jour de la Granit. Sauf que la nouvelle transmission marche beaucoup mieux que celle qui m'avait joué des tours ce jour là .

On attend Eric en bas, puis Franck qui a perdu pas mal de terrain sur l'accélération.

Lequel Franck me maudit en voyant arriver la montée droit dans la pente vers le single du Houx . Pas facile à négocier, je passe les 100 derniers mètres à chercher le bon positionnement sur la selle . Trop en avant, ça patine avec le terrain super sec, trop en arrière ça lève. Mais ça passe.

On arrive donc à la mythique montée des Gorges du Houx où Benoit et moi replantons fièrement le drapeau de Saint Michel.

Retour au parking en passant par le point de vue de Hurlevent , pour une belle sortie ludique et tonique sous un soleil magnifique et avec une ambiance au top .

Bilan des courses : le virus semble exterminé, jambes bien meilleures à l'arrivée qu'au départ. Confort du Stump indéniable : beaucoup moins secoué. Je vais donc l'utiliser autant que possible cet hiver . Dégât collatéral : Franck un peu exterminé aussi mais il respire encore, et a fait un premier pas dans la préparation du Paris-Nice 2019 .