dimanche 28 juin 2009

Dimanche 28/06/09 : le Raid des Cadoles

Depuis le début de l'année, nous avions voté pour les Cadoles comme sortie club 2009 après avoir bien apprécié l'édition 2008. Mais notre président nous avait fixé un objectif : décrocher le mathusalem de champagne offert au club le plus nombreux. La mobilisation générale était décrétée et la liste des inscrits impressionnante rapportée à la taille de notre club. Après d'ultimes préparatifs et ajustements et quelques moments de stress pour notre président qui s'était investi à fond dans l'aventure, voici venu le grand jour. Un spéctaculaire convoi de véhicules quitte Saint-Michel en début d'après-midi. Pour ma part, je pars à 16h30 avec Jérome, Rolland et Reine, direction Chatillon sur Seine pour le diner du soir. Voyage sans encombre avec un petit arrêt à mi-parcours pour vérifier les sangles du porte-vélo. Nous arrivons vers 19h10 à l'hotel le Magiot à Montliot et Courcelles sité juste avant l'entrée de Chatillon. On pose les vélos et les bagages pour rejoindre la joyeuse troupe de Saint-Michel pour un apéritif au bord de la Seine. Puis direction l'hotel du Centre qui nous propose un repas cycliste avec spaghettis bolognaises au menu. Les plats de spaghettis defilent et disparaissent rapidement dans nos estomacs sportifs pour une dernière ration de sucres lents. J'en profite pour expliquer la nature particulière du Raid des Cadoles, certainement la rando qui accumule le plus de kms en singles en France. Mais attention, c'est ludique mais technique et physique avec relances permanentes et denivelé au programme. Je sens le doute s'insinuer dans quelques esprits. Nuit un peu agitée à l'hotel, mais néanmoins correcte pour un lever à 6h. Il est très difficile de doubler dans les singles des Cadoles, donc mieux vaut partir avec le départ groupé prévu à 8h30. Les candidats au 80km sont finalement Jérôme, Michel H. , Olivier, Stéphane et moi-même. Nous voilà sur place vers 7h30, curieusement on nous fait garer dans un champ alors que le parking est quasi vide (??) . Nous récupérons les plaques, on fait l'impasse sur le tee-shirt offert au vu de la queue et nous partons vers 8h10 avec un temps brumeux. Le parcours est quasi désert, à nous les virolos à gogo! Jérôme fasciné par le panneau d'un signaleur heurte la roue de Michel et s'étale moins de 2 km après le départ. Pas de bobo, on repart pour une bonne côte qui annonce l'entrée dans le premier single. Nous alternons single et chemins avec de beaux passages bien techniques et raides qui entrainent quelques chutes dans le groupe des hommes verts. Pas pour moi, aujourd'hui, c'est décidé , je reste sur le vélo ! Nous voici dans l'ascension droit dans la pente qui mène au premier ravito au pied de Notre Dame des Vignes. Merci à l'entrainement du Merrell, car cette année, je sens à peine passer cette montée qui m'avait bien fait souffrir en 2008. Petit pause ravito, j'envoie un SMS à Benoit qui n'a pas pu nous accompagner aujourd'hui. Nous repartons dans le long tronçon de 20km de singles qui suit traditionnellement ce ravito. Il a bien plu le vendredi, c'est un peu humide et les devers sont parfois délicats à négocier. Michel montre quelques signes de fatigue pendant que Stéphane caracole devant. Je me dis qu'il ne tiendra pas à ce rythme, erreur, il tiendra les 80km. Dans le doute, je décide de rejoindre le fuyard. Un petit coup de plaque, je dépasse Jérôme, lâche les chevaux et revient sur Stéphane. Nous continuons ensemble, avec des passages délicats et quelques bosses impossibles à monter à vélo et franchement pas évidentes à pied non plus. Un peu présomptueux, j'en tente une quand même sur le vélo, mais la roue se met à patiner et je ne déclipse pas assez vite ce qui me vaut de tomber 3m plus bas dans le fossé tout en douceur. Je repars à la poursuite de Stéphane que je rejoins peu avant le 2ème ravito situé en haut d'une bonne bosse. Il fait désormais très beau et très chaud. Plus de 6l de boisson avalés pendant la journée ! A noter que tous les ravitos sont au top avec un grand choix sucré et salé et pas mal de fruits, très agréable par cette chaleur. Au bout de 20 minutes, le reste de la troupe n'est toujours pas là. Stéphane qui a peur d'avoir du mal en fin de parcours, décide de repartir devant pour mieux gérer. Je vois alors arriver Jérome un peu eteint : la gaine de son cable de dérailleur a éclaté, il est sur le 11 dents depuis 10 km ! Tout s'explique . Heureusement, j'ai un cable de rechange mais nous n'avons pas de pince coupante assez solide pour couper la gaine endommagée. Après quelques minutes de tentatives infructueuses, un membre de l'organisation trouve une pince dans sa voiture. On répare pendant que Michel et Olivier arrivent, Michel a été retardé par une crevaison. Finalement, nous pouvons repartir tous ensemble. Je décide de fermer la marche pour pouvoir aider Jérôme au cas où la réparation ne tiendrait pas. Le parcours est toujours très technique avec un passage difficile en montagnes russes dans les cailloux. Après quelques kms, je rejoins Michel puis j'aperçois Jérôme et Olivier. Je mets le turbo à fond et les dépasse sur une partie roulante à fond de 44 . On se retrouve quelques kms plus loin au ravito 3 situé au km 51. J'annonce à Michel que désormais le parcours est facile ( souvenir de 2008 ) . Ouh là là, et bien, pas du tout. Changement radical pour cette année et retour aux fondamentaux des Cadoles: singles, singles and singles ! Avec devers, racines, et bosses raides. Bref , c'est physique. Après une descente délicate et le passage d'un pont suivi d'une grosse marche, je m'arrête, Michel est juste derrière moi mais plus de Jérôme ni d'Olivier! On a beau attendre, personne et aucun concurrent ne les a vus. On en conclut qu'il ont du bifurquer mais en fait Olivier a cassé la manette de son dérailleur. Pas banal. Nous repartons à deux avec Michel qui se sent mieux. Dans une zone plus plate, j'en profite pour accélérer un peu, c'est que j'ai les jambes qui me démangent. Après quelques minutes, je réalise que j'ai largué Michel sans vraiment m'en rendre compte. Il est déjà loin, le ravito n'étant plus très éloigné je décide de continuer. J'arrive au ravito 4 situé au km 71, petit arrêt boisson, pas de Michel. Je repars direction l'arrivée, mais contrairement à ce que pensais, le parcours est là encore bien différent de 2009. Les singles sont toujours au programme et tellement sinueux que je commence à en avoir le tournis. Finalement, on débouche au km 76 sur le parcours du 28km après une dernière bosse à 30% dans un village. Ouille, elle fait mal celle-là. Puis c'est l'autoroute à 35km/h jusqu'à l'arrivée où j'arrive quasi en même temps de Stéphane qui a lui même rattrapé les participants du 60 km et ... du 28 accompli en 5h par le président accompagné de toute la gente féminine du club (non, non, il n'y a pas de sous-entendu :-) ) à l'exception de Louise qui a brillamment vaincu le 40km.

Jérôme arrive quelques minutes plus tard, après avoir aidé Olivier à positionner la chaine sur le pignon intermédiaire pour pouvoir rentrer par le parcours 28km, il est reparti à bonne allure sur le 80km et rejoint puis dépassé Michel qui arrive un peu plus tard, fatigué mais content d'avoir vaincu le parcours

Au final, 80,4km au GPS pour 1650 m de D+ au GPS mais 2000m de D+ sur ma montre altimètre et 5h33 de roulage .

Un coup d'oeil au tableau d'affichage nous fait découvrir que le club de Chaumont nous a battu pour le mathusalem mais que nous finissons quand même second avec le jéroboam ! Et on se retrouve tous sur le podium pour une remise du prix à un Eric enthousiaste soutenu par tout le club.

Un super week-end, sur un super parcours ultra ludique et sans doute assez unique dans son genre. Bravo aux organisateurs d'avoir rectifié le tir après un tracé 2008 un peu trop aseptisé par rapport à la réputation de l'épreuve.


vendredi 19 juin 2009

Dimanche 21/06/09 : Igny

Pour ce dimanche, à la demande de Jérôme, j'avais prévu un parcours d'entrainement en vue du Raid des Cadoles la semaine prochaine. Le point de départ était prévu à Igny, proche de la forêt de Verrière et endroit idéal pour un parcours ludique alliant technique et physique. Nous nous retrouvons à 8h sur le parking de la mairie avec Jacques,Jérôme et Benoit. Départ par le single qui longe la forêt de Verrières avec le départ bien raide qui caractérise ce parcours. La montée le long du fort de Verrières s'avère toujours aussi impossible. Il faudrait au moins une meute de Rotweiller affamés pour arriver à la monter à vélo , vu qu'elle est déjà délicate à pied. Petit tour sur le circuit de BMX en récompense, toujours aussi sympa. On enchaine ensuite par un beau single qui fait le tour du haut de la forêt de Verrières. On traverse Clamart pour rejoindre le bois du même nom. J'ai modifié le parcours à cet endroit pour ajouter des descentes pour Jérôme, des montées pour Benoit. Au passage, on croise nombre de jolies joggueuses pour le plus grand plaisir de toute la troupe :-) . Après une dernières descente, direction Meudon via les étangs du même nom. Le soleil brille, le paysages est superbe et le moral au beau fixe. On tournicote un peu dans les singles locaux. Je manque de tomber en buttant sur une racine puis le vélo s'enfonce de 10 bons cms dans une flaque de boue plus profonde que prévue au beau milieu d'un de mes singles favoris qui alterne virages et bosses. Nous prenons alors la direction de Velizy par un itinéraire emprunté à la Jovacienne 2008 avec des singles techniques truffés de racines. Alors que mes camarades passent à pied, je tente avec succès le franchissement de quelques troncs d'arbres à la grande deception de Benoit qui comptait immortaliser un des mes célèbres OTB. Un petit tour du coté de Viroflay puis nous remontons pour traverser Velizy en direction de Jouy en Josas. Benoit s'enflamme un peu et prend le large suivi par Jérôme pendant que j'assure le rôle de guide pour Jacques qui ne lâche rien et tient un très bon rythme. Nous redescendons sur Bièvres via le bois du Loup Pendu pour revenir dans la forêt de Verrières et prendre le single en montagnes russes le long de la N118. Les bosses un peu raides attaquent les mollets de Jacques et une crampe nous ralentit dans la dernières montée du jour. Jérome frôle l'accident en s'empalant sur une branche qui lui vaut une belle griffure à l'aine, heureusement, plus de peur que de mal. Nous rejoignons les voitures après 3h45 de roulage et 1150 m de D+, un bon entraînement en prévision des Cadoles.

Cliquer ici ou sur la photo pour voir l'album de la rando

jeudi 18 juin 2009

Jeudi 18/06/09 : entrainement spécial canin

Petite sortie ce soir après plusieurs jours très intenses au boulot. Parcours roulant au programme, pas trop envie de forcer. Direction Ballainvilliers puis retour par les bords de l'Yvette et Morsang. Sortie pimentée par trois rencontres canines, l'heure étant propice à la promenade des toutous. Première tentative par un jeune epagneul : pas méchant et peu entrainé, il ne resiste que 20m au 44x14. Deuxième tentative par un Rotweiller. Là , on ne rigole plus. Je ne sais pas combien de temps il a tenu, vu que le compteur indiquait 52km/h et que j'ai foncé sans me retourner avec une belle décharge d'adrénaline. Sauf erreur, le maître n'a rien tenté pour retenir son chien. Et dernière rencontre avec un caniche blanc. Il a failli me mordre celui-là, je l'ai pris un peu trop à la légère. Moralité: éviter les parcs à l'heure de la promenade !

vendredi 12 juin 2009

Samedi 13/06/09 : La Nuit de L'Orge , Six in the City





Après plusieurs mois de préparatifs pour obtenir les autorisations, reconnaître le parcours, démarcher les sponsors, ces dernières semaines avaient mobilisé de manière intense les troupes du club de Saint Michel pour assurer la réussite de la sixième édition de la Nuit de l'Orge VTT. Cette année nous avions la chance de voir le concert "Rock'In Kiosque" se tenir à la même heure. Une édition placée sous le signe de la musique d'autant que nous comptions la radio "Evasion FM" parmi nos sponsors. Le parcours a donc été adapté pour permettre aux participants du 25 et du 35km de passer devant le kiosque , avec un petit tour citadin dans Saint Michel d'où le nom de "Six in the City". Que les amateurs de VTT se rassurent : les singles dans les bois bien noirs et la montée vers la tour de Montlhery étaient toujours au programme ! Après une ultime reconnaissance en situation la nuit du vendredi 5 Juin, nous voici à pied d'oeuvre à 15h à la piscine le samedi 13 pour le balisage. Opération délicate car le parcours nocturne impose un balisage sans faille, l'orientation étant bien plus difficile de nuit. Le parcours est découpé en une dizaine de tronçons, avec une équipe en charge de chaque zone. Flèches fluorescentes, plâtre et rubalise sont les trois composantes du balisage avec un maximum de redondance, pour faire face aux inévitables plaisantins qui prennent un malin plaisir à effacer ou dérober quelques flèches. Pendant ce temps, le reste des troupes prépare les ravitaillements et la traditionnelle soupe à l'oignon pour l'arrivée. Nous terminons vers 18h30, un petit aller-retour à la maison pour diner et nous voici à 21h avec les premières inscriptions. Nous constatons rapidement une affluence très supérieure aux autres années. Les gilets fluos, désormais obligatoires pour rouler à vélo de nuit partent comme des petits pains , quelques étourdis ayant oublié d'apporter les leurs. A 21h45, le départ du 10km est donné sous les hourras de la foule par notre président Eric. La nuée jaune s'élance avec de nombreux enfants en tête du convoi. 22h30 voit le départ des deux grands parcours , avec le même enthousiasme lorsque la rubalise se baisse pour laisser passer le flot de lucioles tremblotantes des lampes de nos concurrents. Les signaleurs s'élancent vers leurs postes pour sécuriser le parcours et surveiller la progression de la troupe. C'est un plaisir de voir passer tout le monde dans la joie et la bonne humeur. Pour ma part, je suis posté en haut de Saint-Michel près de la gendarmerie pour ce début de rando. Quelques passants s'arrêtent pour se renseigner sur la rando et s'inscrire l'année prochaine. Et plus surprenant, un automobiliste égaré vient me demander où se trouve ... l'aéroport d'Orly ! Il faudra compter presque 1h30 pour voir passer le dernier vététiste. Je fonce alors vers la tour de Montlhery, lieu de mon deuxième poste de surveillance, en empruntant le parcours pour vérifier que personne ne s'est perdu en route. J'arrive à la tour vers minuit. La montée a manifestement fait des dégâts, les visages de certains portent les traces de la fatigue mais le plus dur est fait puisque le parcours est maintenant à profil descendant jusqu'à l'arrivée. Et voici Ludovic et Quentin à la tête de l'équipe balai qui ferment le parcours. Je repars avec eux en direction de l'arrivée pour une bonne soupe à l'oignon. Tout le monde est souriant, les participants heureux, voici la plus belle récompense pour l'équipe d'organisation. Eric apprend avec soulagement que le concurrent qui a chuté n'a finalement rien de cassé, ouf ! Tout est bien qui finit bien pour cette édition N°6 de la Nuit de l'Orge, une vraie réussite avec presque 400 participants, record pulvérisé !

dimanche 7 juin 2009

Dimanche 07/06/09 : La Bedouine

La rando d'Itteville avait lieu ce dimanche avec des parcours 20,40 et 60km. Pas beaucoup de volontaires à Saint-Michel en dehors de Philippe L. et de Benoit mais avec une contrainte horaire pour être à l'heure à la fête des mères. Nous arrivons sur place peu après 8h. On retrouve Philippe et surprise, voilà Franck qui est venu incognito pour une petite balade tranquille.Eh Eh ... raté ! Inscription rapide, il n'y a pas énormément de monde, il faut dire que les pluies diluviennes de la nuit et le temps maussade ont dû en décourager quelques-uns. Benoit s'est inscrit sur le 40km avec Philippe pour ne pas rentrer trop tard. Nous partons tous ensemble, on nous arrivons bientôt sur un chemin bien gras et glissant après une bonne petite bosse. Le Python arrière de Franck s'avère peu adapté à ce terrain. J'ai droit à un festival de glissades de toutes sortes. Franck me propose de passer mais je n'en fais rien : pas question de rater le spectacle. Pour être honnête, mon Race King me joue aussi quelques tours. Pendant ce temps, notre Benoit dans son habituel style imperturbable trace sa route et nous largue rapidement. Bon, il faut reprendre les affaires en main. Sorti de cette zone, je dépasse Franck pour enquiller la descente à pleine vitesse et tenter de revenir sur le fuyard. La plaque est enclenchée et je pousse un peu la machine sur le plat pour bientôt apercevoir une tâche verte au loin. Un bon raidillon se profile et je médite une manoeuvre destinée à saper le moral du fuyard : le rejoindre pied au plancher dans son exercice de prédilection. Arrivé à 20m, il y a du traffic. Le vététiste devant moi semble beaucoup peiner dans la pente et zigzague dangereusement. Je me retrouve poussé à gauche , je donne un bon coup de guidon pour l'éviter et je ripe sur une racine et paf, par terre. Benoit reprend un peu d'avance. Franck est revenu, nous reprenons la chasse et finalement, la bosse suivante nous permet de le rattraper, tout le monde a mis pied à terre à cause de l'adhérence précaire et d'un chemin très creusé. Nous repartons tous ensemble jusqu'au premier ravito situé au km 20. J'enlève le coupe vent, le soleil est revenu et je commence à avoir plus que chaud. Petite pause, Philippe n'arrive pas, nous repartons donc tous les trois. Benoit appuie méchamment sur le plat, il faut s'employer pour suivre le train. Et soudain, un bouchon, tout le monde est à pied et grimpe sur les talus. Que se passe-t-il ? En approchant, nous découvrons avec stupéfaction plusieurs voitures bloquées dans le chemin étroit et encaissé. Sans doute des amateurs de paintball ou autre jeu du même genre car ils sont tous en combinaison kaki. L'étroitesse du chemin rend délicat de contourner les voitures. Jamais vu cela sur une rando ! Bon, on passe quand même et quelques kms plus tard, les parcours 40 et 60 se séparent. Je m'arrête pour saluer Benoit et repart à la poursuite de Franck. Le chemin devient plus ludique, c'est un beau single qui tournicote et qui se termine par un bon raidard infranchissable avec la boue. J'en profite pour rejoindre Franck et nous repartons de concert. Le soleil est maintenant bien présent mais il y a aussi un sacré vent. On se relaie à un bon rythme, les parties plates alternant avec quelques petites bosses. Petit arrêt regonflage, le pneu arrière de Franck est surement victime d'une crevaison lente. Nous arrivons dans un superbe single, qui ne doit pas faire plus de 10cm de large. Bien sympa celui-là. A la sortie, un petit faux plat montant où un vététiste de la Norville nous double comme une fusée. Les jambes vont bien aujourd'hui, j'accélère brutalement pour essayer de prendre sa roue. La vitesse fait un bond, et on se retrouve à 35km/h sur le plat. A ma grande satisfaction, j'arrive à tenir le rythme. Un virage à gauche, je coupe à corde pour ne pas perdre de terrain et ... je manque d'aplatir une oie qui regardait passer les vélos. Pas stressée, la bestiole, elle ne bouge pas d'un mm alors que je lui frôle le bec. Nous arrivons finalement au ravito 2 situé au km 45. Franck arrive quelques minutes plus tard, l'accélération brutale l'a un peu pris de court. Je le sens très suspicieux sur mon alimentation ( ndlr : ne pas le répéter, mais une bonne bouteille de Mouton Cadet la veille au soir, ça donne des jambes pour le lendemain ). Le ravito est exactement au même endroit que le premier de la rando de Boutigny, sauf que nous sommes en sens inverse. Et donc, il faut monter pour repartir. La fin du parcours n'est pas si facile : entre les lignes droites dans le vent et sur terrain gras et la bosse finale, pas très raide mais très longue, il y a de quoi faire. Petit à petit, Franck perd du terrain.. Finalement, l'arrivée se profile après 61km effectué en 3h11 de roulage et 750m de D+ ( 900 annoncés ) . J'ai le plaisir de discuter avec Louise à l'arrivée, cela fait longtemps qu'on ne l'avait pas vue sur une rando. Un petit sandwich aux rillettes et une bière et voici Franck qui arrive et retrouve trois des camarades d'ADP. On discute un peu de la monte pneumatique pour le XXX'TREME et c'est l'heure de rentrer à la maison après ce parcours sans grande difficulté mais pas ennuyeux et très bien organisé : fléchage et ravitos impeccables.

samedi 6 juin 2009

Vendredi 05/06/2009 : Reconnaissance de la Nuit de l'Orge 2009

Comme tous les ans, la permanence du vendredi avant la Nuit de l'Orge était consacrée à la préparation des accessoires pour le balisage et suivi d'une dernière reconnaissance "en situation" de la majeure partie du parcours. J'arrive vers 21h au retour du boulot et nous finissons rapidement le remplissage des bouteilles de plâtre. Nous racontons le Merrell Oxygen Challenge à nos camarades avec Ludovic. Il y a une grande diversité dans les systèmes d'éclairages. Certains ont choisi de multiplier les lampes à diodes, d'autres ont imaginé des fixations astucieuses pour du matériel plus volumineux. Sans compter le bricolage du président, à base de lampes de bureau flexibles alimentées par une batterie 6 volts. Pour ma part, je suis resté fidèle à une solution éprouvée : frontale à diode sur le casque et système d'éclairage halogène dont la batterie se fixe sur le porte-bidon. Nous partons à 22h30 après avoir enfilé les obligatoires gilets fluos. Il y a du monde et c'est l'occasion de rouler avec plaisir avec certains membres du club que je n'avais pas vu depuis longtemps comme Didier qui profite de l'occasion pour venir faire un tour avec nous. Le rythme est tranquille, certains sont venus en famille comme Philippe et son fils Guillaume. Le parcours a été modifié cette année. Nous passons dans un petit chemin au bord de la voie ferrée où il faut bien viser entre les orties. J'ai droit à quelques moqueries de mes petits camarades qui ont prévu le cuissard long pour échapper aux moustiques et aux orties. Bon, au final, pas si redoutable que cela , ce chemin. Quentin mène la troupe pendant qu'Eric n'écoutant que son devoir surveille l'arrière garde :-) . Ceci dit, Quentin ne rate pas la moindre occasion de poser des mines dès que la moindre difficulté se présente. Didier, qui nous a ressorti un vélo qui pourrait sans souci faire bonne figure à Jurassic Park se fait un plaisir de placer aussi quelques accélérations . Du coup, la troupe s'étire parfois fortement. Le temps est agréable et les chemins bien secs, c'est toujours un vrai plaisir que de rouler de nuit. Eric voit son bricolage céder sous l'effet des vibrations. Mais Didier Mc Gyver nous sort de sa poche un rouleau se chatterton(!!) et on répare.La puissance d'éclairage est un point important sous peine de surprises. Philippe en fait l'expérience en ne voyant pas un rondin qui l'expédie au tapis et tord légèrement la patte de dérailleur. Petit arrêt pour réparer. Après un sprint de malade sur un montée roulante, nous prenons la direction de la tour de Montlhery pour la traditionnelle ascension de la difficulté majeure du parcours avec de redescendre vers la vallée de l'Orge. Quentin a le même souci que son père, les connexions lâchent et il se retrouve sans éclairage. On roule à ses cotés pour pallier au problème. Il va falloir revoir le principe et penser à souder les connexions. Nous revenons à notre point de départ vers 1h du matin après une belle sortie conviviale.

mercredi 3 juin 2009

Mercredi 03/06/09 : Marly

Sortie prévue ce mercredi en forêt de Saint Germain avec Pierre, Thierry, et nos deux Pascal.

On se retrouve à l'entrée de la forêt à 18h30, changement de lieu de RDV, cette fois nous partons du parking après Speedy. Cela nous permet de démarrer sur quelques singles dont Saint Germain a le secret, avec même une petite descente, c'est rare dans le coin. On enchaine par un chemin assez ludique avec des virages bien serrés parsemés de quelques racines et surtout d'orties en bordure. Il vaut mieux soigner la trajectoire! On débouche sur le chemin en bas de route qui mène au Lycée Agricole. Eh, eh ... tiens et si on montait vers Marly ? Enthousiasme modéré des Pascal, c'est que le relief de la forêt de Marly est nettement plus affirmé que du coté Saint Germain. Toutefois, à 3 voix contre deux, on vote Marly. Pierre nous emmène vers un endroit que je ne connaissais pas avec un single superbe à flanc de colline après une petite montée roulante. Je note l'endroit, à inscrire dans mes parcours d'entrainement pour cet été au retour des congés en vue du raid XXX'TREME. On enchaine par quelques courtes descentes associées aux bosses pour remonter. Le dénivelé étire un peu les rangs. Pascal G. arrive avec un bras un peu écorché. Attaque de sanglier ? Morsure d'écureuil de Corée ? Non, rencontre avec la corne du guidon de Thierry! Pierre tente de nous perdre dans une jungle inextricable que seuls les chevreuils traversent, toutefois, en s'y mettant à quatre, on parvient à sortir du piège. Nous redescendons vers le lycée par une descente en single bien roulante ( ah, ça change du Cantal ! ) . On remonte par la route, je m'attends à une attaque de Pierre ou Thierry que je surveille du coin de l'oeil. Ah, ça accélère, allez hop , je pousse le 32x11 à fond. Je sens Pierre qui est juste derrière et qui s'accroche , le rascal ( Joe Bar Team approved ) , le 32x11 est un peu court pour sprinter en puissance, mais je parviens à atteindre le sommet en tête. Il reste à redescendre vers Saint Germain et rejoindre notre point de départ ce qui est fait après 21km, 250m de D+ et 1h10 de roulage.

Bon, la prochaine fois, on essaie de doubler le dénivelé ?


lundi 1 juin 2009

Lundi 01/06/09 : Saulx

Petit tour à Saulx pour profiter du temps magnifique. Il y avait du monde dans la forêt. 27km en 1h34 pour 450m de D+.