Enfin, me voilà de retour sur une rando pour ce dimanche. La Norville est une de nos randos favorites, pas de difficulté majeure mais un parcours agréable et une dernière partie qui s'effectue en général pied au plancher. Benoit hésite pour le 90km, de mon coté je ne suis pas partant sur cette distance qui m'obligerait à me lever à l'aube, ce qui n'est pas mon point fort (si, si, je vous assure ... ) . Finalement les prévisions météo peu engageantes l'incitent à se rabattre sur un parcours plus court, tant mieux, je retrouve mon partenaire. Je me rappelle samedi en fin d'après-midi qu'il y a de la mécanique à faire sur le Prophet. La chaine fait un bruit bizarre et les plaquettes arrières sont à bout de souffle. Opération démontage de la chaine. Ouh là, mais il y a plein de points durs sur cette chaine ! Comment est-ce possible, je l'entretiens soigneusement et pas de roulage en conditions difficiles récent. Mais le problème est bien réel. Manifestement elle est trop tendue et les maillons ont du chauffer. Au point de ne pas pouvoir démonter le maillon rapide. Je m'acharne une heure sans succès . Du coup ça m'énerve et c'est l'escalade. Je m'attaque au maillon à la pince coupante, puis au marteau, à la perceuse, au bazooka, à la dynamite, rien à faire !!! Place aux grands moyens, la scie à métaux et je viens à bout du maillon . Non mais alors ! Bain de pétrole puis d'huile pour la chaine, je rajoute deux maillons, test, tout tourne nickel ouf . Reste les plaquettes mais là, pas de souci, procédure normale. Je peux aller me coucher tranquille, c'est Benoit qui s'inquiète un peu au vu de mon récit sur mes aventures mécaniques. Je me réveille en pleine nuit avec la gorge douloureuse et le nez qui coule, et zut, ça tombe mal. Je passe chercher Benoit vers 7h30 ( donc à 40 ) . Il m'accueille avec ... une chaîne à la main, inquiet à l'idée que je puisse avoir un problème mécanique, il pourrait y avoir des ADP sur le parcours et ça ferait jaser ! Et nous prenons la direction de la Norville. Il y a du monde sur le parking à notre arrivée, on prend une des dernières places sur la pelouse, puis direction les inscriptions où nous votons finalement pour le 55km contre 5€ tarif licencié. Je me sens un peu vaseux, et je me demande ce que cela va donner sur les chemins. Départ tranquille, un bruit mystérieux s'échappe du vélo de Benoit, genre frottement sur le pneu. Plusieurs arrêts sont nécessaires avant de trouver le coupable : c'est le câble de dérailleur qui touche un peu la roue. Problème résolu, c'est reparti. Les jambes ne sont pas très vaillantes au départ mais au fur et à mesure, ça finit par tourner correctement et à l'approche du premier ravito, je commence même à sentir des fourmis qui m'incitent à relancer de plus en plus vigoureusement dans les côtes. Petite pause, Olivier nous rejoint, il est sur le 35 pour rentrer tôt et aider Michel à distribuer des flyers de la Nuit de l'Orge. On repart avec avoir salué tout une troupe d'ADP qui arrive conduite par Christophe. Le terrain est assez mou voire boueux par endroit avec les pluies de la veille et mes pneus pour terrains secs me font quelques sueurs froides dans les descentes, mieux vaut ne pas abuser des freins sinon la trajectoire devient assez aléatoire. Benoit finit par prendre un peu d'avance à la faveur d'une erreur de parcours de ma part, j'avais la tête dans les nuages. Il m'attend dans une côte, je le rejoins et deux concurrents nous passent à pleine vitesse. Allumage du turbo le Prophet accélère comme une balle au grand étonnement de Benoit qui se demande ce qui m'arrive. Et bien en fait, je me sens très bien finalement , alors j'en profite. On rejoint les fuyards et après quelques montées et descentes souvent humides, on revient au ravito après 37 km parcourus. Place à la dernière partie du parcours, je me suis un peu réservé espérant surprendre Benoit dans le retour que je sais roulant. Ceci dit, on commence par une belle grimpette sur un terrain ultra glissant. Les chutes sont nombreuses, j'ai du mal à rouler assez vite pour ne pas perdre l'adhérence, les pneus n'étant pas adaptés à ce terrain. Et je suis finalement obligé de mettre pied à terre, ça patine. Ce qui m'oblige à appuyer sérieusement ensuite pour combler le trou avec l'ami Benoit qui a filé. Je le rejoins enfin mais il appuie fort le Benoilator. Vraiment fort, on double tout ce qui roule, et je m'accroche comme je peux dans la roue, abandonnant mes velléités d'attaque. Tiens, quelqu'un nous rattrape, je saute dans la roue, je me dis que je vais en profiter mais ce n'était qu'un feu de paille, le concurrent lève le pied à ce moment. On rentre jusqu'à la Norville au même rythme, quelle belle partie de manivelles! On est tout sourire à l'arrivée et je suis rassuré de voire que la forme n'est pas si mauvaise. Et finalement, la météo était tout à fait correcte, à part un bon vieux vent de face.
dimanche 30 mai 2010
dimanche 16 mai 2010
Dimanche 16/05/2010 : remake de la rando de la Tour
Après plusieurs dimanches bloqués par des contraintes imprévues, mais avec quand même une petite sortie à chaque fois, me voilà de retour pour de bon sur les chemins. Plusieurs randos au programme ce week-end mais elles sont trop loin ou ... trop chères. Pour autant, il s'agit de faire une belle sortie car Benoit prépare le 100km du Raid "la Pente et Côte", auquel je ne pourrai malheureusement pas non plus participer. Donc, il faut faire au moins 70km. On opte pour un remake de la rando de la Tour avec la forêt de Turpin et son terrain ludique, au départ de Savigny. Ce qui au passage permet de se lever à une heure raisonnable. Après une bonne nuit, je me réveille en pleine forme ce matin, avec une grosse envie d'aller rouler. Ca se présente bien. Je me demande toutefois si la forme va tenir 70km, surtout avec un Benoilator à poursuivre. On verra bien. Départ à 8h15, direction les bords de l'Orge pour rejoindre Montlhery. Cette fois, on se méfie du bourbier dans la descente de la vanne des eaux, et on évite soigneusement le passage à risque en le contournant chacun par un coté. Il fait frisquet ce matin et je supporte bien les jambières et le coupe vent. On longe l'Orge, via le parc de Morsang puis montée à la tour par le chemin traditionnel. Et devinez qui on croise au détour d'un sentier ? Une équipe ADP bien fournie ! Pause pour se dire bonjour, une pensée pour les guerriers d'ADP qui affrontent en ce moment les Chemins du Soleil qui cette année sont clairement ceux de la Pluie. On repart tous ensemble, on reste sagement au milieu du peloton avec Benoit, c'est que nous sommes partis pour 4h30 de vélo, il faut ménager un peu la monture.Nos amis d'ADP nous expliquent qu'ils ont eu maille à partir avec un autochtone dans le bois récemment pour avoir emprunté un chemin apparemment réservé ( pourtant ce bois n'est pas privé ) . Etonnant, mais on évite la zone. Il reste quand même de beaux passages et une redoutable bosse qui permet à St Michel de remonter très significativement vers la tête du peloton. A noter, c'est important, qu'on ne déplore AUCUN incident mécanique coté ADP. Voilà, c'est dit et écrit ! On longe l'autodrome, puis on descend vers le bas de la forêt, toujours aussi sympa la descente mais ensuite, il faut bien choisir sa trajectoire pour éviter les ornières remplies d'eau. On passe presque au sec, et on perd au passage nos amis d'ADP qui ont du bifurquer pendant qu'on continuait avec Benoit sur le parcours de la rando. La boucle qui suit est très agréable, technique et ludique dans un relief à la Fontainebleau. A ma grande et heureuse surprise, les jambes tournent très bien, du coup je profite au maximum du paysage et du temps qui se réchauffe et permet de laisser tomber coupe vent et jambières. A la fin de la boucle on aperçoit à nouveau 6 maillots orange et bleus au loin, sur lesquels nous revenons juste au passage de la clairière où se tient habituellement le ravito. Re-bonjour ! On descend vers le golf de Bruyères le Chatel avec une petite photo au passage. On emprunte alors un chemin avec un petit rail central dans l'herbe et ma roue avant ripe sur le bord, et paf, je manque de m'étaler bloquant tout le monde sauf Benoit qui s'échappe. Passage en mode turbo dans la bosse bien raide ensuite pour recoller sur Benoit, au passage, on reperd ADP. Nous continuons tous les deux, direction Marcoussis, tout en guidant un groupe de vététistes qui s'était un peu perdu malgré le GPS. Benoit accélère dans la montée de l'escargot, je m'accroche derrière mais aujourd'hui les bosses passent toutes sur le 32 à l'avant et ça permet de bien limiter les dégats. Puis retour par notre chemin habituel via Nozay. Bonne surprise, le chemin le long de la route est à nouveau praticable, contrairement à la forêt de Saulx, dévastée par l'élagage avec des troncs partout en travers des singles. Et retour à Savigny via la Ville du Bois, Ballainvilliers, le bois des Templiers puis les bords de l'Yvette. Au final, 69,6 km en 4h07 de roulage et 1100m de D+. Une belle sortie, qui me fait encore plus regretter le Raid de dimanche prochain, les jambes étaient là pour le 100km. Ceci dit, je pourrai quand même rouler la semaine prochaine, et l'objectif du XXX'TREME fin Juin reste donc envisageable si mon emploi du temps veut bien me le permettre.
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