dimanche 24 janvier 2016
Dimanche 24/01/16 : Barbizon
Météo bien humide pour ce week-end. Bleau est donc encore une terre d'accueil incontournable, moins boueuse que la vallée de Chevreuse ( private joke inside :-) ) . Pat cède aux sirènes du côté obscur et opte pour la route avec Dark Frankor. Du bon côté de la Force je reste, quelques modifs à tester sur le Stump. L'amortisseur d'origine Fox Triad commençant à sérieusement m'agacer avec ses déréglements constants, je découvre qu'il existe une version du Monarch Rockshox adapté au Stump. La fixation arrière de l'amortisseur du vélo est en effet très particulière avec une pièce qui vient se visser au piston, Coup de chance, le prix est super intéressant en période de soldes. Monté samedi , avec une nouvelle selle plus légère et un cintre carbone un peu plus étroit pour passer entre les rochers. Mary, JM, Benoit, Xav, Richard et Seb sont partants. J'ai tracé un parcours qui nous emmène dans le sud de Bleau. Départ par la route des Dames, à ma grande surprise, même avec les pneus standards, aucune difficulté à monter les fameuses 7 marches, l'amorto y est surement pour quelques chose, l'adhérence est bluffante. On tournicote dans Apremont, avec quelques passages techniques et quelques bossounettes. Malgré les rochers humides, l'adhérence est tout à fait correcte, du moins tant qu'on ne pose pas un pied à terre, les chaussures ayant beaucoup moins de grip. On fait la descente de la Mare aux Liqueurs, bizarre la trace part à droite en bas alors que je me souvenais avoir tracé à gauche. Un peu perplexe, on remonte par un chemin pas évident dans les derniers mètres . Nous voilà dans Cuvier, j'y vais un peu au hasard ce qui nous fait emprunter un passage technique bien sympa . Quelques minutes plus tard, c'est une certitude, il y a un problème avec le parcours. Je réalise que j'ai envoyé une mauvaise trace. Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé, mais l'évidence est là . Il ne reste plus qu'à passer en mode navigation à vue et rejoindre tant bien que mal la zone sud. Au jeu du hasard, on se retrouve dans la descente technique du Mont St Germain déjà empruntée avec Bast. Ca glissouille un peu, mais on arrive à passer. Benoit qui prend confiance se lâche et dévale d'une traite jusqu'en bas sur un tapis de racines. Bigre, il va devenir encore plus dur à suivre. Seb se lance derrière, freine un peu trop, le vélo se met en travers mais pas la trajectoire, rectiligne, avec un arbre au bout. Seb se bat avec le vélo, mais rien à faire et boum dans l'arbre , heureusement, sans bobo. Pendant que Xav nous filme, on enchaîne les uns derrière les autres et on arrive entiers en bas. On rejoint la N7 par le Nid d'Aigle puis le single qu'on continue jusqu'au Grand Parquet. Ensuite, il y a un peu de roulant. Je navigue au cap, Benoit voyant une bosse accélère et le rythme augmente nettement. Xav nous impressionne, en suivant comme une fleur avec son Fat. Nous voilà sur une zone en montagnes russes mais tracée dans un sable mou. Gloups, ça va pas plaire à Mary me dis-je : roulant + sable, aie, aie, aie . Pause regroupement, ben ça n'a pas raté , voilà Mary pas contente, elle veut du technique. Patience, on y arrive. Le single de la Salamandre fait office de Lavomatic avec les buissons trempés. Xav et Richard coupent pour rentrer à l'heure. On continue vers Bouligny , quelques liaisons qui amènent des commentaires de Mary ( il est où le technique ? ) , puis on arrive enfin sur le rocher toujours aussi sympa, avec sa petite descente ludique finale où je ne perds aucun morceau du vélo cette fois. On grimpe l'avenue de Maintenon droit dans l'axe du château, puis on file sur Avon avec encore une erreur de nav qui nous fait découvrir quelques chemins inconnus pour remonter en haut. Parcours ''Avon" classique et ludique, Mary est contente de passer la marche qui l'avait arrêtée la dernière fois. Séquence bosse raide pour remonter sur le Mont Andart, merci à Benoit pour le "allez JP" qui me permet de franchir les derniers mètres avec le cardio au taquet. Arsouille avec Benoit dans la butte Montceau, pfuiii, il a la forme pour un convalescent, jambes en feu au sommet, on remonte par Avon, la croix d'Augas avant de rentrer par le single de Cassepot. JM nous montre une épingle à gauche, passée, le Stump avec les pneus normaux tourne super bien et je me faufile dans la descente en arrivant à passer à des endroits où j'avais toujours posé un pied, youpi ! On rentre par la Grotte aux Cristaux et en descendant vers chemin le long de la N7, on a la chance de croiser un troupeau de 4 grandes biches qui franchissent deux fois le chemin devant nous. Magnifique . Mary attaque sur le sentier le long de la nationale, je prends sa roue avant que l'inévitable Benoilator passe la surmulipliée avec Seb dans la roue et m'oblige à tout donner pour ne pas être largué. Retour aux voitures après 4h44 de roulage et 55km avec plus de 1000m de D+ . Bon entraînement avec Larchant qui approche .
dimanche 17 janvier 2016
dimanche 17/01/16 : Barbizon
Contrainte horaire pour ce dimanche, Madame travaille les deux jours . J'envisage un temps de faire le Beau Mollet, mais tout le monde m'en dissuade pour cause de terrain gras. Finalement, j'opte donc pour Bleau. Entre temps, Bast a tracé une sortie "pas trop tech" , donc avec des gaps inférieurs à 5m et une moyenne supérieure à 3km/h, bref, presque du roulant :-). Seb annonce enfin son retour sur les chemins. Je trace un parcours empruntant la première partie de celui de Bast pour qu'on puisse rouler ensemble, puis plus roulant pour tenir l'horaire et arsouiller un peu avec le Benoilator, eh oui, c'est un vrai plaisir de retrouver nos petits jeux historiques. La météo aviation annonce une probabilité faible mais non nulle d'averses de neige. Du coup, j'hésite entre le blouson chaud et le Gore Tex, finalement, je choisis la première option et je met un kway dans le camel au cas où . Sur place, nous retrouvons Bast, Oliv,Pat est son Loki, et enfin Alain, qui se prépare . Bon, ça met du temps un Alain qui se prépare :-) . Pas de Seb, il a renoncé au vu de la tempête de neige ( ??? Seb, faut arrêter la prune au petit dej ) Nous partons vers 9h, il y a un monde fou sur le parking avec le club de Lardy et l'armée rouge version Ballancourt. On me demande même des nouvelles de Max . Il est pas là Max ? Et non, pas là, vous savez il est libre Max :-) . Départ par le monument Millet-Rousseau. Mary et JM n'ont pas pu venir, Mary s'est fait mal au dos et ils ont choisi l'option route pour ne pas aggraver le mal. On lui envoie un bisous qui guérit tout . 3 tentatives pour passer la fameuse grimpette avec le virage sur le rocher, ça passe presque, mais pas complètement et je manque de rejouer la scène d'horreur dite "la selle de Pat". Heureusement, je parviens à épargner les zones sensibles. On descend la dalle qui suit, et je réussis presque à venir à bout de la grimpette vers les platières grâce à la nouvelle trajectoire montrée par Bast. Juste un petit pied posé après le virage en épingle, ça va finir par passer. On redescend par la fameux passage avec la marche, que je n'ose pas tenter, épaule oblige. La descente passe bien ensuite et on remonte dans Apremont par une trouvaille de Bast qui nous amène en haut au milieu de nulle part mais dans un endroit absolument magnifique. La descente qui suit est amusante, avec un passage très particulier : une belle dalle pentue mais fluide, donc sans souci particulier si ce n'est qu'il faut grimper un rocher bien raide pour y arriver et qu'on ne voit donc absolument pas ce qu'il y a derrière . Faut juste oser, mais ça fait grimper les pulsations, genre grand huit . Très sympa. On file ensuite sur Cuvier avec les petits singles tournicotants sur la partie basse, puis on descend dans le Rocher Saint Germain, itinéraire Alain que je n'avais pas pris depuis longtemps. Ca passe sans souci, bien que j'ai mis les roues de 29 aujourd'hui. C'est qu'ensuite , c'est plus roulant et je me méfie de Benoit :-) . Bast nous montre un single qu'on n'avait jamais pris. Ca passe, mais ça tournicote dans tous les sens, et il y a plusieurs défis pas évidents en montée pour grimper entre les rochers. On essaie plusieurs fois le premier que je finis par passer, yes ! On arrive on second, assez compliqué car il faut prendre un virage raide et arriver à relancer dans l'axe ensuite. On échoue tous sur la dernière racine , avant qu'Oliv ne mette tout le monde d'accord en passant comme une fleur et en SR en plus ! Chapeau . Le temps est venu de se séparer. Pat continue dans le technique avec Bast et Alain, pendant que nous filons jusqu'à Samois via le Magic Single. Le compteur grimpe d'un coup, et on file en slalomant entre les racines. J'adore ces sensations, il faut faire bien attention dans les virages, la moindre erreur de trajectoire est immédiatement sanctionnée le sol étant couvert de racines humides. On exploite bien la zone de Samois où je n'étais pas venu depuis une éternité. Pour cause d'horaire on zappe la montée sur Denecourt et on revient par les bosses de Xav puis le single de Cassepot. Nous voilà de retour à l'hippodrome de la Solle. Direction la terrible montée de la route de Luxembourg. Benoit accélère sur le faux plat, gros rythme, Oliv lui emboîte la roue, en forme il est , notre maître Yodaliv. Au vu du raidillon à 20% au bout, je me pose des questions : soit ils sont super mega forts et je vais me faire super mega ratiboiser, soit ils ont un peu présumé de leur forces et je vais les rattraper dans le final. Bon, ils conservent leur avance. En moi le doute s'insinue, mais ma tactique conserver je décide. Et dès que la pente augmente, je fond sur les fuyards qui avaient effectiement un peu présumé de leurs jambes. Je les passe. Oliv contre-attaque, pas glop , avec son SR carbone, je me méfie. Mais c'est un feu de paille et je franchis la ligne en vainqueur au sommet pendant que toutes les groupies présentes se jettent dans mes bras. Ah non, ça c'est la tête qui tourne, je viens de toper ma fréquence max au cardio pour la première fois de l'hiver et je suis bien entamé au point d'avoir des hallucinations. Le Benoilator embraye tout de suite sur le plat, ah le rascal , suivi par le terrible Oliv. Me voilà en train d'appuyer comme un damné pour revenir. On peut plus se reposer ici , c'est quoi ce bordel ? Ca va être chaud sur le plat le long la N7 me dis-je . Je recolle , et me lance plein gaz dans la descente exploitant les suspensions du Stump pour prendre de l'avance . Mais arrivé sur le plat, Benoit revient puis attaque sur le 36x11 , encore suivi par Oliv, pfuii , la Force est avec eux. Je mouline comme un damné avec mon 30x11, pas moyen de revenir, heureusement,ils finissent par se calmer. Retour aux voitures après 35km et 2h40 de roulage. J'ai bien fait de mettre les roues de 29 :-) .
dimanche 10 janvier 2016
Dimanche 10/01/16 : Milly avec Pat et Benoit
Pas beaucoup de volontaires pour la sortie du dimanche cette semaine. Une météo incertaine, une attirance pour les bains de boue pour d'autres, une patte de dérailleur pas sèche, un VTT pas assez propre (!!) , bref, tout le monde a une excuse. J'opte pour le parcours à Milly que j'avais tracé la semaine dernière et finalement zappé pour cause de météo humide. Pas sûr que ce soit plus sec cette fois, mais ça m'évite de tracer un nouveau parcours, petit coup de flemme :-) . Seuls Pat et Benoit , qui s'est goinfré de choucroute la veille sont au rendez-vous. Attention cher lecteurs, un Benoilator n'est pas fait du même moule que nous, lorsqu'il fait un gros repas bien arrosé, il est en super forme le lendemain. Il va falloir un jour qu'on le présente à JP Stéphan dont il met à mal quelques théories sur la diététique sportive. En plus, j'ai testé son régime, ça marche, si, si ... Bon, bref, nous voilà partis , il ne fait pas chaud mais un beau soleil nous encourage. Une première bosse raide pour commencer, notre Pat est un peu à la traîne avec ses pneus qui collent bien au sol. Pour avoir testé le vélo, il va peut-être falloir envisager de passer sur des pneus de 2.8, les roues accrochent fort, comme les pneus que j'avais monté l'année dernière. Un peu moins de surface n'est pas pénalisant pour notre pratique et ça aide à suivre Benoit qui évidemment, marchait comme un avion après son repas de la veille. Un vrai bonheur de retrouver nos séances d'arsouille avec un Benoit très taquin aujourd'hui qui ne ratait pas une occasion de placer une mine. Dalle du départ difficilement praticable, car trop mouillée. Pat se lance quand même et part en travers, du coup, mode pédibus, je tiens à mon épaule réparée ! J'adore ce circuit de départ avec les petits singles technico-ludiques, on se régale avec Benoit, Pat n'est pas dans un grand jour et souffre un peu. Remontées des cents marches, pendant qu'un gars s'apprête à les descendre , sans casque. Aberrant à moins que ce ne soit un donneur d'organes. Direction les Sablons, Benoit en tête que je n'aurais pas du emmener faire de la route, le voilà qui pousse fort sur les pédales couché sur le vélo. J'arrive tout juste à suivre, sans pouvoir repasser devant. On grimpes les Sablons, petite pause ravito et on descend la dalle, pas trop humide à cet endroit. On file ensuite vers le Rocher de la Reine, par l'itinéraire habituel et la descente pavée. Arrivés sur le rocher, le sol est bien mouillé, mais les pneus tiennent bien tant qu'on reste dans l'axe. Au moment de tenter de grimper le célèbre rocher au milieu, une averse assez forte détrempe tout. Pat tente quand même, et je regrette de ne pas avoir allumé la caméra . Bloqué au milieu ( mode baleine :-) ) , la selle plantée dans un endroit sensible, avec Benoit qui tire sur le guidon sans succès, ça glisse trop et nos deux amis dévalent le rocher en marche arrière, Benoit accroché au guidon. Mort de rire je suis :-) . Puis Pat fait des bonds partout en criant aie, aie, aie . Une crampe ? Non ... pas assez de lubrifiant sur la selle :-) . On repart, prudemment, car la pluie rend le terrain piegeux. Heureusement, ça ne dure pas, On continue donc le parcours que j'avais un moment pensé raccourcir. Direction le Laris qui Parle. De grosses flaques. En descendant un petit rocher, je vise une flaque que je pense peu profonde, la roue disparaît à moitié dedans. Me voyant déjà baignant dans l'eau , je pile un peu fort, part en OTB, me vois cette fois étalé dans la mini piscine, tente le tout pour le tout en posant les mains dans l'eau pour m'éjecter sur le côté, ce que je réussis in extremis à la grande inquiétude de mes camarades voyant déjà l'épaule démise. Non, pas de risque si les bras sont vers le bas, et tout est bien qui finit bien, juste les gants mouillés. On descend la Canche au Merciers puis retour via Coquibus avec une sacré séance d'arsouille avec Benoit. Au final, 46 km , 3h26 de roulage et 900D+, et de la chance avec la météo la pluie ayant vraiment menacé pendant la dernière partie de la sortie.
dimanche 3 janvier 2016
Dimanche 03/01/2016 : retour sur le VTT à Barbizon :-)
Pat est chaud bouillant pour tester son nouvel Orbea Loki 27,5+ . J'ai fait des émules :-) . Le vélo est magnifique et joueur . Mary nous a fait la surprise d'inviter une authentique championne, Severine, qui va nous impressionner par son coup de guidon et sa technique, un vrai chamois aussi, qui adore grimper et descendre les rochers et va même se lancer sur le saut de la bosse de Xav. Respect ! Xav qui roule avec son Yeti, une jante de son beau Fat ayant eu du mal à résister à son pilotage bondissant. Un peu plus tard, c'est la fourche du Yeti qui va aussi avoir un peu de mal à résister, une révision s'impose.
Nous partons par la route des Dames. Il s'agit bien entendu de rendre hommage à nos deux super women, mais aussi de tester le Loki sur la montée des 7 grosses marches. Un peu rouillé par 6 semaines de route, je loupe le premier essai mais ça passe au 2ème, tout est dans le tempo. Et devinez qui montera le plus de marches derrière moi ? Pat et son Loki ? Ben non, il n'a pas encore pris la mesure des capacités de son nouveau jouet et n'y crois dans doute pas assez. Par contre, Severine ne buttera que sur la dernière marche, pourtant la plus facile, il manquait juste un petit chouia de vitesse.
On continue par l'itinéraire "Pedalator" , dont j'ai juste enlevé la montée qui m'avait coûté une patte de dérailleur la dernière fois, faut pas tenter le sort :-) . Un petit tour dans les Platières d'Apremont, c'est beaucoup plus sec que je n'aurais cru et l'adhérence est bonne sur les rochers. On zappe la descente "Alain", pour tenter ma montée impossible avec la marche en sable . Mary grogne un peu, elle aime pas mes montées impossibles, allez donc savoir pourquoi parce-que moi j'aime bien ses gâteaux :-) . L'adhérence est juste parfaite , sable un peu humide, ça passe facilement, Séverine nous fait une roulade sur le coté en versant dans le devers.
On enchaîne par une boucle sympa autour de la mare aux Sangliers, pas de sanglier en vue toutefois puis direction la Mare aux Liqueurs pour que Pat puisse tester le montée dans les cailloux. Ca passe pour moi, mais pas possible d'enchaîner derrière sur les deux marches, une armée de Ballacourtois déboule en sens inverse. C'est fou le nombre de gars en rouge dans cette forêt. Une fois la troupe passée, je retente en départ arrêté. Ca manque de vitesse, je passe les marches mais je suis déséquilibré en haut et manque de tomber dans le trou. Mon stop brutal provoque la chute de Séverine derrière sous les yeux de Mary, heureusement pas de bobo.
Grace au tracker GPS que nous avons synchronisé avec Bast, on retrouve nos deux amis au carrefour de Bellecroix , pour une petite escapade sur les singles de Cuvier Chatillon. Toujours aussi ludique ce coin. La montée par le GR n'est pas évidente, il pluviote depuis quelques minutes et les rochers sont devenus glissants.
Nos deux compagnons chamois nous quittent à nouveau lorsqu'on prend la direction des Longues Vallées, ils vont aller jouer dans les cailloux. J'ai tracé un petit détour par montée de la Table du Grand Maître, ça permet à Pat de tester les passages raides et à moi d'effacer la frustration de la dernière sortie où j'avais tordu mon pignon de 42 et plus de la douleur au bras. Cette fois, ça grimpe facile malgré les racines glissantes.
Un tour dans le Rocher Saint Germain et on revient vers la Grotte aux Cristaux, avec les passages techniques dans les cailloux au départ puis la belle descente et le super single dans les fougères. J'adore ce passage. Un petit coup de Magic Single, bien sec et donc bien fluide et roulant pour rejoindre la montée vers Denecourt où on retrouve nos chamois. Xav a un souci avec sa fourche qui perd de l'air et de l'huile, surement un joint qui a séché. Du coup, nos chamois décident de nous suivre. La montée par cette voie ( qu'on descend habituellement ) est faisable, il faut "juste" passer les marches. Bast passe magistralement, je loupe le premier essai, développement trop petit, ça finit par patiner. Ca passe au 2ème essai.
Pause traditionnelle au pied de la tour, avant de descendre puis de remonter pour aller chercher "les bosses de Xav" . Je vais louper le saut de Séverine, zut alors, on compte sur les photos de Mary. Xav tente le coup aussi avec sa fourche HS, ce garçon n'est pas raisonnable :-)
On file sur Cassepot, avec son terrain de jeu toujours aussi top . De la dallounnette pour le Patounet , les fifilles se lancent aussi. Un beau talus à remonter,tout le monde passe à droite, sauf Mary qui tente à gauche, reste coincée au milieu et appelle les secours :-) . Sauvée par son homme et Séverine pendant que je filme la scène ( histoire de pouvoir faire du chantage au gâteau ) .
On descend , puis on remonte par le mythique faux plat, où aucun adversaire ne se décide à attaquer, JM a les cuisses douloureuses après la sortie route de la veille. Bon, à vaincre sans péril ....
Direction le single en balcon et sa belle montée puis les Gorges du Houx et son célèbre passage. Bast nous déniche un chemin dans les rochers que je n'avais testé et qui passe ( pas facile sur le mouillé ) . Atelier technique déclenché. Oliv vient à bout de son complexe du Houx et passe enfin, le voilà tout heureux. Séverine passe, trop forte et ensuite on tente la version Bast. Premier passage tout en maîtrise de notre championne de France FSGT , juste un pied posé sur le dernier rocher. On tente tous, pas si facile avec la dernière marche mouillée. Ca passotte en posant une main et un pied , à refaire sur le sec.
Une bouclette dans Franchard, qui est super ultra glissant. En arrivant sur un beau rocher rond, le vélo se met à faire la toupie , pire que du verglas. Je veux poser un pied pour stabiliser, c'est pire, incroyable à quel point ça glisse et zoup sous le vélo, mais tout en douceur, pas de bobo. Tout le monde est en difficulté sur ce passage. Bast trouve ensuite un atelier "saut" pour ces dames. Avec JM et Oliv, on se demande où ils sont passés, demi-tour et on retrouve tout le monde en train de faire du saut de rocher. Alors , on saute, on saute ... Bon, c'est pas tout, faut rentrer et pis y'a un gâteau à manger !!
Petit passage roulant pour rejoindre le point de vue de Cambronne avant de filer vers la descente de la Vente Alexandre. Sur le chemin, Bast nous montre un passage pour grimper sur le vélo une montée que je pensais jusque là vraiment impossible. Merci Bast ! Faut juste réussir à prendre une épingle en montée, ce que seul Bast reussira, mais on reviendra .
Et nous voilà dans la fameuse descente et ses deux premiers virages techniques. Avec la pluie, ça rend le passage plus compliqué. Juste avant la dalle, j'entends un bruit terrible derrière moi, c'est Xav qui dévale les rochers plus ou moins sous le vélo (plutôt plus que moins ) . Impressionnante chute, mais tout va bien , ouf . Et notre Pat, dans l'affaire, passera ou passera pas ? Et bien, il nous fait un passage au top , plein de maîtrise et de vitesse, d'ailleurs il ne s'arrête pas et disparaît dans la forêt .
Retour aux voitures .
Et enfin, enfin, on mange le GATEAU . Super extra top bon !
Belle sortie avec une ambiance au top et juste quelques gouttes.
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