La JR approche, pas trop de temps de rouler ces derniers temps pour cause d'activité intense au boulot. Je programme donc un raid à Bleau avec environ 1300m de D+ au programme et un parcours varié mixant ludique, technique et chemins plus roulants pour que Benoit puisse user son plateau de 44 tout neuf. Me méfiant du Benoilator, je décide de prendre le FM056 équipé d'un plateau de 32. Pas grand monde en ce moment sur la fréquence VTT. Oliv pas encore remis de sa grippe, Philippe invisible depuis le début de l'année, Steph qui oublie de se réveiller avec le changement d'heure et Pat qui prétexte une roue arrière en réparation pour aller jouer au chamois avec son Loki et Xav . Il a pas fait semblant d'ailleurs, la preuve en photo .
Nous nous retrouvons donc sur un parking absolument désert à 8h15 avec Seb et Benoit . Il n'y a que nos deux voitures. Pat et Xav arrivent dans la foulée ce qui nous offre le plaisir de les saluer. Nous partons à 8h30 pour notre périple qui nous fait faire tout le tour de la forêt via Apremont, le Mont St Germain, les Vestiges, le Rocher de Samois, Avon, Le Rocher d'Avon, la Malmontagne, les Etroitures puis retour via le Mont Morillon, la Salamandre, Franchart et Arbonne. La réadaptation au semi rigide à Bleau me demande quelques minutes, les sensations sont très différentes, mais la légèreté du vélo le rend joueur et je prends rapidement du plaisir. Ca ne vas pas être facile de choisir la monture pour la Granit, il faudrait que je trouve le temps d'aller sur place et de tester les deux vélos pour voir lequel est le plus rapide sur ce terrain. Heureusement que j'ai pris le SR car notre Benoit décidément en grande forme ne rate pas la moindre occasion de relancer puis déboule comme un missile à fond de 44 à la moindre portion descendante. Les jambes sont bien ce matin, je ne cherche toutefois pas à en rajouter ayant en tête le final pas facile avec de longues montées. Seb s'accroche et souffre un peu mais comme à son habitude ne lâche rien et revient toujours. Le terrain est bien mouillé, il a du bien pleuvoir en fin de nuit. Attention aux racines bien glissantes. Nous avons droit à de belles éclaircies qui vont ressortir les couleurs de la forêt, magnifique. Un vrai plaisir de rouler avec cette lumière. On alterne roulant et technique et je suis surpris de ne pas être trop secoué. Le 32 dents me fait un peu souffrir dans les passages raides mais ça fait les cuisses. Comme prévu, la montée de la Butte Montceau est le théatre d'un affrontement traditionnel, je fais un gros effort que je paierai ensuite pendant une bonne dizaines de kms avec un coup de moins bien accentué par une subite desindexation des vitesses qui demandera une séance de mécanique pour retendre le câble. Une petite barre et ça repart, ça va mieux. La terrible montée droit dans le pente du Mont Andart me vaut le plaisir de passer la partie raide malgré le 32 et la frustration de caler sur le plus facile à cause d'une racine qui me fait patiner. Benoit passe sans coup férir. Moins de chance à la Malmontagne, décidément le virage est très difficile à passer, la montée reste invaincue une fois de plus . Un petit tour dans les Etroitures, toujours aussi magnifique avec un paysage très vosgien, puis nous remontons vers le nord. Mes jambes sont revenues et comme la fatigue se fait sentir dans le groupe, je n'ai plus qu'à contrôler les attaques qui se font rares. Pas mal de belles bosses , quelques gouttes aussi puis une franche averse en arrivant au point de vue d'Arbonne qui nous incite à couper au plus court. On arrive aux voitures limite trempés, heureusement que j'avais mis la veste Gore Tex qui a bien résisté. 67km, 1600m de D+ et 13,4 km/h pour 5h de roulage au GPS. Je me sens bien à l'arrivée, de bon augure pour la JR dans 15 jours.
dimanche 27 mars 2016
dimanche 20 mars 2016
Dimanche 20/03/13 : la Grangeoise
Grosse semaine avec un déplacement de trois jours dont je reviens très fatigué samedi en fin de matinée. Je me dis que ça va être dur le lendemain , d'autant qu'inquiet de la forme de Patrick, Benoit a décidé de se construire une arme de dissuasion massive. Pat est forfait, victime d'une chute de carton dans son garage. Heureusement, Richard et Ludovic annoncent leur présence, les renforts ne seront pas de trop pour maîtriser le féroce Benoilator convalescent. Nous arrivons vers 8h15 aux Granges le Roi, les parkings sont déjà pleins. Nous nous garons dans un chemin, un vent glacial nous saisit à la sortie de la voiture, sous un ciel bien gris, la météo s'annonce hivernale. Inscriptions rapides, pas grand monde , curieux, où sont donc passé tous les propriétaires des voitures qui remplissent les parkings ? Pas de Ludo ni de Richard en vue. Richard me confirme par SMS que finalement il ne peut pas venir. Nous partons à 8h30, on prend un bon rythme pour se réchauffer. Je vais donc devoir affronter tout seul la nouvelle arme de Benoit. Pfuii... . Les jambes vont pas trop mal, mais je me sens fatigué et le cardio ne grimpe pas bien haut sur les premiers kms heureusement abordés à allure raisonnable. Il y a encore plein de VAE, décidément on en voit de plus en plus sur les randos. Curieusement, celui qui nous double dans la première bosse ne parvient pas vraiment à nous distancer et on revient sur le plat. Ah le plat ! Désormais équipé d'un plateau de 44 (!!) , notre Benoilator envoie du lourd. Je reste prudemment dans la roue sans en rajouter, je vais user sérieusement le 11 dents de la cassette aujourd'hui. Le parcours est roulant bien que vallonné, mais avec des bosses assez courtes qui me conviennent bien car je peux les passer en danseuse et tenir sans trop de soucis le rythme. Quelques accélérations de Benoit m'obligent à faire des efforts et ça débloque mon organisme. Je me sens de mieux en mieux au fil des kms. Premier ravito rapidement atteint au bout de 15km. Pas grand monde ici non plus, d'ailleurs on fera la majorité du parcours sans croiser beaucoup de concurrents, où étaient les 360 participants ? Seconde partie avec un terrain qui rend bien, sauf quelques passages mystérieusement détrempés dont une bosse absolument impossible à grimper avec 20cm de boue localisés dans la partie finale, sans doute un zone de ruissellement. La moyenne monte, je n'ai pas de mal à suivre Benoit tant qu'on n'est pas en faux plat descendant, où mon 32x11 trouve ses limites face à son développement "de route" . Peu de singles à se mettre sous la dent, quelques beaux passages, le single de l'autoroute bien connu, mais ça s'arrête là . Pas grave, j'ai envie de faire du rythme et ... j'en fait en tentant de suivre mon lièvre . Ca nous rappelle nos affrontements "quand on était jeunes", sauf .. qu'on roulait moins vite à l'époque ! Donc on s'amuse. Je prépare ma tactique bien connue : tout donner dans les derniers kms. Ravito 3 au km 47, un des participants nous annonce qu'on est au bord .... de la Seine, en voilà un qui ne devait pas être assidu dans les cours de géographie. Il nous reste 20km à faire, on se vote une heure pour rejoindre l'arrivée. Ca va envoyer du lourd tout du long, quelques passages où on souffre avec une longue montée par raide mais au terrain très mou qui fait mal aux jambes. Je me sens maintenant parfaitement bien, on va voir si l'arme de dissuasion massive est possible à battre. Sur les 10 derniers kms, je relance à chaque virage et chaque bosse, réussissant parfois à prendre quelques mètres d'avance, mais la machine qui me poursuit n'a aucun sentiment et revient toujours dans la roue, sans toutefois attaquer, ça m'encourage, il doit souffrir aussi. Nous dépassons Mathieu qui était parti sur le 50 à quelques kms de l'arrivée. On retrouve le dernier single qui est le plus joli, en balcon, étroit et en montagnes russes. Cardio au taquet avec Benoit qui est toujours là. Je sais que la dernière montée est terrible, une première bosse, un virage à droite, je suis déjà à moitié mort, et ... Benoit passe. Aaahhhh , dur pour le moral, je me dis que c'est mort vu que je suis au taquet, mais je donne tout et je m'accroche à la roue, on avale littéralement tout ce qui roule devant et à mi pente soudain Benoit ralenti en me disant "vas-y JP". Fourche bloquée , je donne tout ce me reste et maintient le rythme jusqu'en haut, sous les acclamations de nombreuses poms poms grils en folie ( j'ai essayé un nouveau produit pour la boisson :-) ) . Reste 300m à faire pour rejoindre l'arrivée et un hot dog bien mérité. On discute 5 minutes avec Mathieu, puis lavage des vélos , plus sales que prévu et retour à la voiture après 67,6km, 3h30 de roulage à 19,1 km/h de moyenne et 1100 m de D+. Je repartirais bien pour un tour, la fatigue ( sans doute plus mentale que physique) s'est envolée. On se dit avec Benoit que c'est bon signe d'avoir bouclé le parcours à un bon rythme malgré notre petite forme. Vivement la semaine prochaine !
dimanche 13 mars 2016
Dimanche 13/03/16 : Rando Val d'Essonne
Rando Val d'Essonne avec un départ groupé en compagnie de Pat, Benoit, Steph et Jean-Luc . Pas vu Richard qui avait pourtant confirmé sa venue . Le temps de regrouper tout le monde, départ vers 8h30 . Cette année , le parcours tournait dans le sens inverse des aiguilles d'une montre . Beau soleil mais temps bien frais , 2°C au départ. Ayant prévu un temps printanier, j'attends avec impatience la première bosse pour me réchauffer. Premier sentier humide, on s'inquiète pour la suite mais le terrain sera finalement très correct . Première descente, Pat passe en mode missile, sa spécialité. Et embraye dans la foulée. Il va pas falloir mollir aujourd'hui, le cardio va rester calé une bonne partie de la rando pas très loin du seuil. Après un départ prudent comme à son habitude, Benoit pointe son nez puis passe devant à la bosse qui suit. Bien rapide pour un gars réputé en convalescence. Se pourrait-il que ce ne soit plus le cas ? Difficile de rivaliser avec lui quand ça monte aujourd'hui, on s'accroche comme on peut avec Pat en serrant les dents . Le premier ravito arrive au bout de 20km, cette année , il y a de quoi manger. On y rencontre Christophe, en pleine reprise, qui a effectivement pris quelques kilos, un peu de travail en perspective mais on ne s'inquiète pas pour lui . Steph nous rejoint, il nous laissera repartir pour attendre son ami Jean-Luc. On repart, évidemment ça monte. Beau passage avec la bosse après ravito traditionnelle puis une descente tout en appuis, très fluide. J'ai sorti le FM056 et je dois réapprendre à rouler avec un semi-rigide, gros contraste avec le Stump qui avale tout les obstacles. Cette partie est physique avec d'incessantes montées / descentes . Les montées sont roulantes mais longues et avec la partie la plus difficile. Du coup, ça fait à chaque fois mal aux jambes pour tenir le rythme jusqu'en haut, excellent exercice, c'est ce que je cherchais aujourd'hui. Benoit est toujours aussi en forme, je me dis qu'il devrait le payer sur la fin et médite en attendant la tactique pour placer une accélération dans les 10 derniers km. Beaucoup de vélo electriques sur cette rando, je n'en n'avais jamais vu autant. Toujours troublant d'entendre un concurrent revenir à toute vitesse dans une bosse qu'on monte au taquet, ça met un coup au moral, puis on se rassure en voyant le moteur mais ça fait bizarre quand même . Ravito 2 au km 41 , petite pause, nous voilà repartis pour le final. Je me sens de mieux en mieux et me rassure en voyant que désormais je reviens facilement sur Pat et Benoit quand ça monte. Eh , Eh me dis-je . Franchissement d'un arbre tombé, du monde à cet endroit comme sur toute la rando d'ailleurs. Benoit prend un peu d'avance dans le trafic, Pat stoppe pour un souci de chaussures. On arrive à une bifurcation, je ne vois plus Benoit. Je pars à gauche en suivant les autres concurrents, mais me ravise , ne voyant ni Pat derrière ni Benoit devant . Je reviens sur mes pas, enclenche le turbo pour recoller et ... me retrouve 6km plus loin à l'arrivée avec 54km au GPS sans trop savoir ce qui s'est passé. Le temps de laver le vélo et Benoit et Pat arrivent 20 minutes après avec 61km et une arsouille finale où Benoit a bien évidemment attaqué dans la dernière bosse. Zut de zut, frustré je suis d'avoir loupé l'affrontement final. Pas grave, bonne sortie bien rythmée avec 54,6 km en 3h07 de roulage et 1000m de D+ .
dimanche 6 mars 2016
Dimanche 06/03/16 : Barbizon
Retour du ski , beau temps annoncé, je suis impatient de remonter sur le VTT. Pas beaucoup de volontaires, on se retrouve à 8h30 sur le parking avec Benoit, Seb et nous avons la bonne surprise de voir Xav nous rejoindre pour le début du parcours.
Départ classique, via Apremont et l'ex montée impossible, je crois bien que c'est la première fois de l'année qu'on passe par ce chemin qu'on prenait presque toujours il y a quelques années. La montée est devenue presque facile à force de soigner les trajectoires, ça passe donc sans difficultés. Comme toujours au retour du ski, je suis transformé en diesel . Pas fatigué, mais le cardio ne monte pas et je n'arrive pas à accélérer. Pas grave, on roule a un bon rythme sur les chemins de liaison qui nous emmènent aux Sablons par un itinéraire lui aussi retrouvé dans les traces d'il y a quelques années On rejoint la montée habituelle par un beau single qui plait beaucoup à Xav. La dalle est bien sèche aujourd'hui, aucune figure de style n'est à déplorer dans la descente.
Faute de tonicité suffisante, pas moyen malgré 5 tentatives de passer la remontée qui suit alors que j'étais passé il y a 15 jours. Il ne manque pas grand chose, mais je n'arrive pas à pousser assez fort pour passer la zone de racines sur l'élan.
Xav nous quitte pour un retour maison , pendant que nous continuons en montant le passage qui mène aux hauts de Hurlevent, on tourne dans le sens inverse de l'habitude , sympa de changer. Les points de vue sont magnifiques avec le soleil.
A chaque bosse, Benoit attaque avec Seb dans sa roue, je me contente d'assurer un bon train pour ne pas être distancé mais impossible de rivaliser pour l'instant . On repasse Franchart, pour rejoindre la zone du Mont Aigu où une petite erreur d'aiguillage nous permet de découvrir un nouveau passage absolument top. C'est avec le sourire qu'on attaque l'ascension avec une pause ravito réclamée par Seb au sommet. Nous redescendons, là encore par un chemin imprévu mais bien technique et pentu, nouvelle découverte à garder. On revient un peu en arrière par une allée pour monter en haut des Gorges du Houx et dévaler le single super ludique sur ce terrain bien sec, même si je manque de me mettre au tas dans un virage en devers. Puis on remonte le long de la N7, mais côté gauche, là encore, ça faisait longtemps qu'on n'était pas passé par là . Nous arrivons à un de nos coins favoris ( du temps de notre jeunesse et des 26" ) , une montée bien raide pour retraverser la N7. Facile en 29" se dit-on avec Benoit. Et bien, pas tant que ça. Certes ça ne cabre pas, mais c'est super raide et le terrain est meuble, on s'y reprend à plusieurs fois pour passer et j'y laisse quelques forces. La suite est compliquée car depuis quelques années, un grillage condamne le chemin, petite séquence freeride pour passer sous la route et rejoindre l'hippodrome de la Solle. Direction de magic Single et les Vestiges. Dans la bosse avant le single, d'un coup, le turbo se rebranche. Je retrouve de la tonicité dans les jambes et accélère pour passer en tête. Je m'attends à une contre-attaque, mais non, pas cette fois. On repose un peu les gambettes pour venir à bout des Vestiges, effort toujours aussi violent par ce coté, puis Remiremont où je parviens à passer avec la complicité bienveillante d'un arbre pour me remettre sur la bonne trajectoire.
Retour par le single en devers, bien technique car même si le terrain est sec, il reste des racines humides qui demandent de la finesse de pilotage. Maintenant, les sensations sont au top, les jambes tournent toutes seules et je prends un pied énorme dans les relances où le vélo bondit de virages en virages. En plus il fait beau et la température est douce, je profite à fond de ce moment . On rejoint la route Tournante puis la route des Artistes où nous donnons tout ce qu'il nous reste avec Benoit. Le bougre résiste , je fait un gros effort pour revenir puis passer devant, pensant avoir fait le plus dur, mais le Benoilator lance alors un sprint échevelé et il repasse devant d'une roue, Il nous faut quelques secondes pour récupérer devant la voiture, l'effort était violent. 7ème temps / 257 sur Strava, pas mal !
Seb nous rejoint quelques secondes plus tard, avec un début d'hypo, je lui passe une pâte de fruits.
Belle sortie sous un temps magnifique et avec un terrain parfaitement sec ce qui nous a agréablement surpris.
Départ classique, via Apremont et l'ex montée impossible, je crois bien que c'est la première fois de l'année qu'on passe par ce chemin qu'on prenait presque toujours il y a quelques années. La montée est devenue presque facile à force de soigner les trajectoires, ça passe donc sans difficultés. Comme toujours au retour du ski, je suis transformé en diesel . Pas fatigué, mais le cardio ne monte pas et je n'arrive pas à accélérer. Pas grave, on roule a un bon rythme sur les chemins de liaison qui nous emmènent aux Sablons par un itinéraire lui aussi retrouvé dans les traces d'il y a quelques années On rejoint la montée habituelle par un beau single qui plait beaucoup à Xav. La dalle est bien sèche aujourd'hui, aucune figure de style n'est à déplorer dans la descente.
Faute de tonicité suffisante, pas moyen malgré 5 tentatives de passer la remontée qui suit alors que j'étais passé il y a 15 jours. Il ne manque pas grand chose, mais je n'arrive pas à pousser assez fort pour passer la zone de racines sur l'élan.
Xav nous quitte pour un retour maison , pendant que nous continuons en montant le passage qui mène aux hauts de Hurlevent, on tourne dans le sens inverse de l'habitude , sympa de changer. Les points de vue sont magnifiques avec le soleil.
A chaque bosse, Benoit attaque avec Seb dans sa roue, je me contente d'assurer un bon train pour ne pas être distancé mais impossible de rivaliser pour l'instant . On repasse Franchart, pour rejoindre la zone du Mont Aigu où une petite erreur d'aiguillage nous permet de découvrir un nouveau passage absolument top. C'est avec le sourire qu'on attaque l'ascension avec une pause ravito réclamée par Seb au sommet. Nous redescendons, là encore par un chemin imprévu mais bien technique et pentu, nouvelle découverte à garder. On revient un peu en arrière par une allée pour monter en haut des Gorges du Houx et dévaler le single super ludique sur ce terrain bien sec, même si je manque de me mettre au tas dans un virage en devers. Puis on remonte le long de la N7, mais côté gauche, là encore, ça faisait longtemps qu'on n'était pas passé par là . Nous arrivons à un de nos coins favoris ( du temps de notre jeunesse et des 26" ) , une montée bien raide pour retraverser la N7. Facile en 29" se dit-on avec Benoit. Et bien, pas tant que ça. Certes ça ne cabre pas, mais c'est super raide et le terrain est meuble, on s'y reprend à plusieurs fois pour passer et j'y laisse quelques forces. La suite est compliquée car depuis quelques années, un grillage condamne le chemin, petite séquence freeride pour passer sous la route et rejoindre l'hippodrome de la Solle. Direction de magic Single et les Vestiges. Dans la bosse avant le single, d'un coup, le turbo se rebranche. Je retrouve de la tonicité dans les jambes et accélère pour passer en tête. Je m'attends à une contre-attaque, mais non, pas cette fois. On repose un peu les gambettes pour venir à bout des Vestiges, effort toujours aussi violent par ce coté, puis Remiremont où je parviens à passer avec la complicité bienveillante d'un arbre pour me remettre sur la bonne trajectoire.
Retour par le single en devers, bien technique car même si le terrain est sec, il reste des racines humides qui demandent de la finesse de pilotage. Maintenant, les sensations sont au top, les jambes tournent toutes seules et je prends un pied énorme dans les relances où le vélo bondit de virages en virages. En plus il fait beau et la température est douce, je profite à fond de ce moment . On rejoint la route Tournante puis la route des Artistes où nous donnons tout ce qu'il nous reste avec Benoit. Le bougre résiste , je fait un gros effort pour revenir puis passer devant, pensant avoir fait le plus dur, mais le Benoilator lance alors un sprint échevelé et il repasse devant d'une roue, Il nous faut quelques secondes pour récupérer devant la voiture, l'effort était violent. 7ème temps / 257 sur Strava, pas mal !
Seb nous rejoint quelques secondes plus tard, avec un début d'hypo, je lui passe une pâte de fruits.
Belle sortie sous un temps magnifique et avec un terrain parfaitement sec ce qui nous a agréablement surpris.
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