dimanche 26 février 2017
Dimanche 26/02/17 : le Beau Mollet
Cela faisait quelques années que nous n'avions pas fait le Beau Mollet. Rando traditionnelle de début janvier à Velizy, avec un terrain souvent délicat à cette époque de l'année. L'édition 2017 ayant été reportée pour cause de tempête le 15/1, voilà l'opportunité de la refaire avec un terrain bien sec. Mary & JM seront là avec plein de copains et copines, et Benoit, Oliv et Ludo sont partants aussi. Richard la joue matinale en optant pour un départ à 8h. Il y a un monde fou à notre arrivée vers 8h15 et on a le plus grand mal à se garer. On finit par trouver une place, croisons Mary, JM, Elodie et Philippe sur le départ et retrouvons Oliv & Ludo . Heureusement, l'inscription est rapide. Arrivera--on à rattraper le groupe Pedalator parti quelques minutes devant ? Pas gagné me dis-je, d'autant qu'on est bien ralentis au départ, il y a beaucoup de monde sur les sentiers. Il faut quelques kms pour se dégager. Oliv imprime un gros rythme. Le début d'hiver a été difficile pour moi, petite forme. Vais-je pouvoir suivre ? Depuis le retour du ski, ça va mieux mais il reste du boulot. Je m'accroche et ça tient. Arrive ce qui devait arriver : Oliv a réussi à énerver le Benoilator qui s'enflamme. Et un Benoit qui appuie sur les pédales, ça fatigue. Les jambes répondant pas mal, je m'accroche, reviens au contact dans les bosses où je fais l'effort mais il envoie le 44 à la moindre portion roulante et là je rame avec mon 30 devant, va falloir remettre le 32 sur le Cube cette semaine. En mode accordéon, je parviens quand même à suivre. Le parcours est sympa, ça n'arrête pas de monter et descendre, 900m de D+ annoncé sur 40km et d'évidence, ils y sont. Peu avant le ravito, on rattrape le groupe Pedalator. Mary grogne après on ne sait trop quoi, une affaire de jambes pas au top semble-t-il. Tellement concentrée sur son truc qu'elle ne m'entends pas lui parler et me voit pas :-) . Elle finira pas découvrir notre présence au ravito, mieux vaut tard que jamais. Je salue Philippe dont je suis les aventures sur Strava depuis plus d'un an. Il pédale aussi fort qu'il est sympa le garçon :-) . On repart sur le même tempo. Benoit est obligé de stopper pour resserrer son câble de dérailleur, les plateaux ne passent plus. Il repart le couteau entre les dents et cette fois, je n'arrive plus à suivre le rythme. Les jambes marchent toujours correctement, mais je n'arrive plus à monter en intensité, la séance route d'hier où j'ai un peu forcé par endroit se fait sentir. Mais c'est bon signe, c'est l'objectif de monter en régime et en volume et cette sortie rythmée sera bénéfique. Je maintiens un tempo correct, profite du parcours toujours sympa et physique et revient sur Mary peu avant l'arrivée. Benoit de son coté a filé devant rattrapant tout ce qui roulait. Avec 4 sorties depuis le début de l'année pour lui c'est injuste, trop injuste, Calimero @inside. Mais la vengeance du coach sera terrible :-) . On retrouve tout le monde à l'arrivée le temps d'un sandwich et d'une bière pendant que Benoit la Chance récupère son lot, comme d'hab au tirage au sort.
dimanche 19 février 2017
Dimanche 19/02/17 : Barbizon
dimanche 12 février 2017
Dimanche 12/07/17 : Sortie route glaciale dans la pluie et le vent
mercredi 8 février 2017
Mercredi 08/02/17 : Les Ménuires
Temps pourri depuis notre arrivée aux Ménuires mais ce mercredi est la pire journée de toutes avec une visibilité quasi nulle. Pas vraiment motivés pour aller skier, impossible de se lâcher dans ses conditions et nous aimons skier vite avec mon fils Nico. Donc grasse matinée pour tenir compagnie à la grande soeur qui s'est malheureusement fait une entorse du genou avec rupture des LCA, le kiné a remplacé le ski pour elle, vraiment pas chance, surtout pour une chute à l'arrêt dans un tas de neige. Pour l'après-midi, je décide de tenter le coup de louer deux Fat 7G Rossignol. J'ignorais, jusqu'à tomber sur ces vélos en devanture d'un magasin local, que Rossignol se lançait dans le vélo. C'est bien le cas, avec en plus le rachat récent de la marque allemande Felt. Mais ce modèle est 100% Rossignol, un très beau Fat électrique à 2 roues motrices , avec une intégration parfaite de la batterie dans le cadre. Les moteurs sont dans les roues. 250W à l'avant, 350W à l'arrière. Du coup le vélo est considéré comme un vélomoteur. Commande au guidon, simple et intuitive.
http://www.rossignol.com/FR/FR/e-bike.html
Le temps de laisser une simple carte d'identité , nous voilà sur les vélos. Pas besoin de plus de 5 minutes d'explication sur le fonctionnement de la commande du moteur, batterie sur on, GPS fixé au guidon. Le plus dur, c'est de trouver le bon chemin, pas le droit normalement d'emprunter les pistes de ski alpin, et je n'ai évidemment jamais mis les skis sur les sentiers de ski de fond. On va d'ailleurs galérer un peu pour les trouver, et finalement adopter une méthode simple : suivre un skieur de fond qui traversait une piste. Une grimpette redoutable et poudreuse à 40% nous sépare de notre cible. On passe le moteur sur 100% , 600W à notre disposition, mais première tentative ratée car on se fait surprendre par l'enclenchement du moteur avant qui embarque un peu la direction dans la neige et nous envoie dans la profonde où aucune assistance au monde ne peut vaincre 1m de poudreuse surtout sur un engin à 25kg. 2ème tentative plus que réussie, on bondit littéralement sur la piste sous les yeux médusés des skieurs . Le compteur du vélo indique 80km, autant dire que pas grand monde n'a encore du l'emmener sur les pistes où nous obtenons immédiatement un grand succès d'estime. On dévale un bout de piste bleue pour rattraper notre fondeur. Tenue absolument parfaite du vélo, on dépasse les skieurs en pédalant comme des malades ( pas de coupure d'assistance puisqu'on est sur un vélomoteur) . Notre skieur de fond nous indique deux chemins possibles : le chemin piéton et la piste de ski de fond. On tente le chemin piéton. Un vrai single tracé dans la neige de 30 cm de large. Pas évident de guider le Fat là-dessus, le déclenchement de l'assistance le fait obliquer légèrement et on a vite fait de se retrouver bloqué dans la poudreuse sur le côté. Il faut un peu d'habitude pour bien contrôler la direction dans ces conditions, alors qu'on ne sent aucun effet particulier sur terrain plus ferme. Demi-tour, direction la piste de fond, de l'autre coté de la rivière. Là, c'est facile, surtout que ça descend jusqu'à Saint-Martin de Belleville. Le vélo volent sur la neige, on s'amuse bien et aucune difficulté ne nous résiste. Comme il neige fort, la piste est couverte de 5cm de neige fraîche qui demandent quand même de bien pédaler pour aider le moteur. On dévale rapidement jusqu'à Saint-Martin où nous arrivons au pied d'un télésiège , avec les immanquables exclamations de skieurs, nous faisons le spectacle. Petit tour en ville, couverte de neige, on slalome entre les chasses-neige à l'oeuvre. Les voitures sont coincées et patinent, nous on se balade, pas la moindre glissade, grisant ! Sur la route, le vélo est redoutable. On peut atteindre des vitesses incroyables en toute facilité. Hélas, aucun peloton de routiers en vue pour leur mettre un coup au moral. Je voudrais bien tester de vrais chemins VTT. Au hasard, on tombe sur un fléchage VTT. Youpi, on s'élance sur un single montant. Alors qu'à 50% de puissance, la batterie se décharge lentement de l'ordre de 1% toutes les 5 minutes, en passant à 100% pour grimper dans la pente raide, la consommation s'envole. 10% de consommés en quelques centaines de mètres mais impossible de faire moins sinon, on ne monte pas avec cette épaisseur de neige. On croise quelques piétons médusés, avant une petite pause boisson. L'effort reste important, et la tenue de ski pas idéale pour évacuer les calories. Donc , on a soif ! Nico se repose un peu , eBike ne veut pas dire zéro effort, surtout si on aime le vélo : on utilise le moteur pour booster les perfs à effort égal, plutôt que de s'en servir pour avancer sans effort. Je dois m'arracher plusieurs fois en danseuse pour passer quelques zones de neige molle en montée, effort maximal mais ce ne serait jamais passé avec un vélo normal. Il est temps de rentrer aux Ménuires, 400m de D+ en perspective et je ne sais pas trop prédire l'effet sur la batterie. La piste de fond dans le sens de la montée,c'est moins rigolo. Le neige molle fraîche ralentit bien les gros pneus, il faut donc envoyer du pâté. Je me dis que le vélo electrique c'est pas si facile que ça quand Nico passe comme une fusée avec 15km/h de mieux. Même pas le temps de lui dire de se calmer qu'il est déjà loin. Je me doute qu'il a mis le mode turbo et me vois déjà avec un Fat de 25kg en panne de batterie à pousser en monter. Pas moyen de le rattraper sans faire pareil . Moteur à fond , je passe sur le grand plateau, le Fat monte à 30km/h avec 15% de pente et 5 cm de neige fraîche. Waouh, un missile le truc. Sauf que Nico est toujours devant et envoie du lourd. Heureusement il finit par stopper pour attendre son vieux papa tout rouge sous l'effort. Et là surprise, le gamin ne pèse que 60kg et n'a pas consommé plus avec sa batterie à 100% que moi qui est fait les trois quarts à 50%. Leçon de eBike : les performances de la batterie sont très liées au poids du cycliste et les 10kg de moins de Nico font une différence visible. On repart dans une pente plus douce et une neige plus ferme. L'assistance à 50% est largement suffisante. Histoire de ne pas prendre la route pour rentrer jusqu'au magasin, on remonte une piste bleue qui débouche sur la Croisette, le centre des Ménuires. C'est normalement interdit, mais nos engins inspirent beaucoup de sympathie à tout le monde, pisteurs compris. Skieurs médusés de voir deux types en Fat monter la piste sur la neige à 20km/h . L'intégration parfaite de la batterie et les moteurs très silencieux offrent l'illusion parfaite de voir deux super champions grimper avec une déconcertante facilité. Sympa :-) . Plusieurs skieurs nous arrêtent pour avoir des infos sur nos montures, je vais demander un contrat de pub à Rossignol :-) . Pour finir, on remonte en haut des Ménuires à plus de 30km/h moteur à fond, en doublant les voitures à la grande stupéfaction des conducteurs . Pour ensuite redescendre tout shuss par la piste, trop bien ces vélos , avec une tenue parfaite sur la neige, aucune appréhension en descente, ça ne glisse pas du tout, ça roule ! Essai convaincant, un engin très ludique et maniable, on peut même facilement lever l'avant une fois lancé. Par contre, vélo tout rigide et même avec les gros pneus, on s'est bien fait secouer dans les passages en tôle ondulée sur de la neige tassée. Il faut quand même bien connaître les réactions de la batterie avant de s'aventurer en montagne avec, car vu le poids de la bestiole, si on tombe à sec, c'est la galère en perspective.
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