Retour sur les terribles pentes de l’Artzamendi la montée la plus raide du Pays Basque et sans doute de France. Immortalisée par Bixente Lizarazu dans son film l’Enfer Basque. Pas de Benoilator pour s’encourager mutuellement cette année. C’est donc seul qu’il a fallu résister aux pentes à 20% des 4 derniers kms tout en évitant de donner à manger aux vautours qui guettent autour du majestueux sommet. J’avais pris volontairement le Gravel pour profiter du pédalier 46x30 qui s’est avéré une bénédiction dans les passages où il était difficile de tenir la roue avant avec la pente. La cadence supérieure a l’année dernière ne me faisait pas monter plus vite mais mes jambes faisaient moins mal. Les 6 premiers kms sont magnifiques et ombragés. Les quelques replats permettent de récupérer des raidards. Mais les 4 derniers sont terribles. En plein soleil sur une pente qui ne descend pas en dessous des 15%. L’impression d’être au ralenti et pourtant il faut appuyer fort et tenir l’avant car la roue a vite tendance à lever. Et la pente ne se calme que dans les ... 100 derniers mètres. Mais quelle récompense au sommet avec la vue à 360 degrés depuis la mer jusqu’aux sommets des Pyrénées. La descente ne va pas très vite trop de pente impossible de lâcher les freins. Retour par le non moins terrible col de Mehatze puis autoroute cyclable jusqu’à Saint Jean de Luz. Obliger de lutter avec un autre cycliste qui a fini de consommer tout le carburant restant en roulant à 40km/h. Quel contraste avec les 5 km/h de certaines parties de l’Artzamendi. L’endroit est toujours aussi beau et magique ça vaut la souffrance de la montée. Quelles belles routes mais que c’est dur ! 😀