lundi 16 septembre 2024

Vendredi 13/09/2024 : Gravel Fever Ultra 500.


 J'avais adoré la Gravel Fever Ultra 400 de 2023 , malgré les conditions météo exécrables. L'organisation se distingue par une grande convivialité et j'avais aussi beaucoup aimé la nuit passée sur les chemins. Et donc très envie de repartir en 2023. Je construis mon programme de l'année en conséquence avec l'objectif de travailler l'endurance. Et lorsque je reçois le premier mail des organisateurs, je découvre avec surprise que le parcours a gagné 100 km en un an ! C'est donc une ultra 500 qui nous attend 😱

Je me dis que les 100km ne feront peut-etre pas une si grande différence si on évite les 70km/h de vent de face de 2023, d'autant que l'épreuve a judicieusement été avancée d'un mois , les dates retenues sont donc le 13 et 14 septembre. Départ vendredi 13 septembre à 13h , il ne faut pas être superstitieux 😂.

Est-ce la distance ou les aléas de planning , mais dans l'équipe de copains qui avait participé en 2023 , je suis le seul inscrit 😢 . Heureusement, in extremis , Richard s'inscrit aussi.  Sur une telle distance, c'est quand même mieux de pouvoir se soutenir mutuellement. 

Les vacances d'été permettent de fignoler la condition physique, je suis plutôt confiant. Reste le choix du vélo , mon Origine Graxx ou le vélo " JP's Bikes" que j'ai monté début 2024 ? 

En fait , au fond de moi , la décision est déjà prise . Ce nouveau vélo, je l'ai monté suite à la Gravel Fever 2023 après une grande discussion avec mon ami David Schuster où nous réflechissions au vélo ultime capable de passer partout. Et on penchait pour un gravel monstercross, capable de rouler avec des gros pneux VTT en passant par le gravel et la route, arme ultime pour les longues distances complétement configurable. Impossible de resister à l'envie de rouler sur ce montage spécifique conçu dans ce but précis. 

Mon AFG ( Arme Fatale Gravel ) est donc capable de monter des pneus jusqu'à 29x2.2 , équipé d'un guidon Ritchey Corralito qui fait 48cm aux cocottes mais 62 en bas du guidon pour un meilleur contrôle dans les passages techniques, une potence suspendue à parallelograme Vecnum pour amoritr la vibrations et augmenter le confort sur la distance ( marque peu connue mais bijou d'ingénièrie recommandable à 100% ) et une tige de selle suspendue BB. Pour l'occasion je monte des Conti Terra Speed 45 sur les conseils du site Bicycle Rolling Resistance, le parcours est réputé roulant : hum ... à la réflexion notre ami JC a surement une definition du mot roulant bien à lui, par exemple : tout parcours ne nécessitant pas obligatoirement l'utlisation d'un VTT d'enduro 😀. 



15 jours avant l'épreuve , bien que sachant que cela ne sert pas à grand chose si ce n'est à se faire peur, je me mets à scruter la météo. Aie , ça s'annonce mal et puis à quelques jours du départ, le beau temps se confirme de plus en plus avec même du vent favorable. Mais des températures inhabituelles la nuit pour la saison ( 4°C ! ) . Il faudra donc prévoir les couches amovibles adaptées car on aura une forte amplitude entre plus de 20 le jour et le froid la nuit. 

J'opte pour une configuration aussi légère que possible avec 2 sacoches de cadre , une Restrap supérieure et une Apidura 4.5l inférieure, une petite sacoche de selle pour le dépannage et surtout j'opte pour le camelback sur une telle distance pour une hydration facile et des réserves suffisantes. L'étude du parcours montre en effet qu'on passe un peu à l"écart de tout, surtout la nuit, même des cimétières. Il faudra donc être autonome. Et je pars avec mon foodpouch , qui se revelera encore super pratique . A chaque stop , je mets dans le foodpouch la ration pour l'étape suivante, comme ça pas besoin de chercher dans les sacoches. 

Le parcours justement est totalement nouveau. Au lieu de partir de Saint Quentin direction Orleans-Tour-Chatelleraut on part de Meudon puis complétement à l'ouest vers Senonches, Alençon, puis Le Mans, Bourgueil avant de filer sur Chatellerault. Très bonne idée d'avoir renouvelé le parcours ! 

Depart de la maison vendredi à 9h30 en RER direction Meudon Val Fleury pour rejoindre le départ situé sur la place de l'Observatoire de Meudon . 

Je fais la connaissance de Jean-Christophe dans le RER , c'est son ... premier ultra après un BRM 200. Courageux ! On discute en rejoignant le départ via la célèbre côte de l'Observatoire et ses 75m de dénivelé . Jean-Christophe qui vient d'Orleans réalise que l'IDF n'est pas si plate. 



Accueil au café la Loggia ( super joli ) et à 13h , nous voilà au départ . On a la chance d'avoir notre photographe professionnel familial, Eiden,  avec nous 😀 qui nous mitraille avec Richard . 












JC Savignoni, toujours aussi cool et sympa , nous fait un petit briefing organisateur et nous voilà enfin lancés. 

J'ai roulé tous les jours avec le vélo depuis 3 semaines pour tout vérifier, et bien ça n'empèche un gling gling très suspect de se manifester à peine entré dans la forêt où je me demande si je dois continuer de suivre le groupe de tête et Richard, ou faire ce que j'ai prévu à savoir rouler de manière régulière toute la course. La réponse est évidente mais néanmoins toujours tentant de suivre les premiers ! 

Le gling gling persiste et je me dis qu'il serait prudent de s'arrêter pour voir ce qui se passe avant de bétement perdre quelque-chose. Je suis agacé au plus haut point par ce problème improbable. Je m'arrête donc et là horreur malheur , mon étrier de frein avant se balade ne tenant plus que par miracle, une vis a déjà disparu. Vendredi 13 ? Sabotage ? Incroyable, impossible, irréel. Je visse à mort la seule vis restante et repart en reflechissant à une solution long terme. J'ai peur d'un arrachement en cas de freinage violent. Donc j'essaie d'utiliser le frein arrière sauf besoin absolu de l'avant et je me promets de faire un pit stop au premier magasin de vélo croisé et surtout de prévoir desormais une vis dans la trousse de dépannage où figuraient déjà un jeu de plaquettes. 

Je me retrouve dans un groupe avec des têtes connues ( Richard de Spotzle et Bistrot Gravier ) et nos deux féminines de la course qui envoient du lourd au moindre bout droit , costaud les filles . Le rythme me convient , le capteur de puissance affiche les valeurs cibles que je me suis fixé autour de 65-70% de ma FTP pour durer.  Bonne ambiance , ça plaisante et ça papote. 

Dans une bosse un peu raide je vois Richard forcer comme un damné. Mais pourquoi il ne met pas une vitesse plus facile me dis-je. Du coup je regarde de plus près et réalise qu'il est parti en single speed. Mamma mia , le fou ! Il me fera d'ailleurs le commentaire révélateur suivant quand je le félicite pour son courage "la frontière entre le courage et la folie est mince" . 

La trace est vraiment jolie , très peu de routes , et beaucoup de chemins , globalement roulants , la moyenne est à 23 km/h , je révise à la baisse mon horaire d'arrivée à Chatellerault . Bon, ceux qui me connaissent savent que je suis un inaltérable optimiste 😀. 

En étudiant le parcours en détail, j'ai repéré une boulangerie à Treon , km 90 , pile sur le parcours. Toujours dans l'idée d'entretenir le moteur et ne surtout pas le faire chauffer/casser ,  j'ai prévu un arrêt à cet endroit pour un goûter et une part de flan, pensée pour l'ami Franck grand amateur de cette patisserie. 

Je me sens bien, il fait bon malgré parfois quelques gouttes. Au hasard des pauses techniques, je passe et me fait repasser par le mêmes concurrents sur cette première partie et nous arrivons donc ensemble à la boulangerie. 

Mon Richard à moi, celui qui roule avec des vitesses, a disparu devant, on se retrouvera au CP1 . L'autre Richard single speed est lui dans la boulangerie en train de découvrir que les 4 pizzas qu'il a commandées ne rentreront jamais dans son sac à dos vu la taille des pizzas locales assez inhabituelles pour une boulangerie 😅 . Du coup très gentiment , il me propose de m'en donner une . Flan + pizza + coca me voilà reparti avec un bon stock d'energie. 



On rentre dans le Perche , le parcours est toujours très majoritairement sur des pistes et sentiers, très peu de route. Ca commence à monter régulièrement, je sais que plus de la moitié du dénivelé est concentrée sur cette partie , 30 km avant et 30 km après le CP1 avec notamment le point culminant, le Belvédère de Perseigne au km 210 environ, le CP1 étant lui au km 175 . 

Les chemins deviennent plus délicats , herbes hautes, terre molle, voir extra molle dans une pente raide au bord d'un champ où un tracteur est passé. Je vois les pneus se charger de boue en quelques mètres et avec mes Conti Terra Speed à haut rendement et petits crampons, je doute de faire 2m de plus. Et bien si, incroyable, j'avance. N'ayant pas envie de mettre les chaussures dans cette patée gluante, je force comme un malade pour atteindre le sommet, sauvé par une bifurcation à gauche que je vois au dernier moment. 

En 300m , j'ai laissé des forces, coup de moins bien soudain, plus le froid qui tombe, je compte les km jusqu'au CP1 à Bellème. Je ne sais pas pourquoi , en repérant le parcours sur la carte, j'avais vu qu'on faisait un aller-retour pour atteindre la salles des fêtes , et je m'étais dit que c'était du plat roulant. Dans les faits, Bellème, ça monte, ça monte ! J'atteinds enfin le CP1 avec l'aide d'une voiture qui passe , s'arrête et me dit où se situe le CP . Un grand merci, car il n'était pas facile à trouver. 

Me voilà au CP1, je dis bonjour à Richard qui regarde à travers moi sans me voir pendant que je sors mes batteries pour recharger GPS et téléphone. J'en profite aussi pour jeter les emballages, Richard repasse, m'a-t-il vu. A la 3ème fois , après 10 minutes quand même : il me dit "ah Jean-Pierre tu es là ? " Voilà ce que c'est de rouler à fond derrière les cadors, ça fatigue un peu 😂 . 

Ceci dit , je ne fais pas le fier. je me sens à moitié patraque, je me dis que ça s'annonce délicat mais heureusement l'expérience m'a appris qu'il ne faut pas grand chose pour redémarrer la machine. 

C'est donc le moment de profiter de cette salle chauffée , et du ravito fantastique pour se requiquer. Hamburger ( si, si ) , soupe aux vermicelles ( je ne sais pas pourquoi , ça me fait toujours un bien fou ), bonbons, banane, rillettes du Mans, abricots secs , tout y passe et plusieurs verres de Coca. 


Nos deux féminines arrivent aussi . La nourriture fait son effet , quelques étirements et je sens le niveau d'energie qui remonte , nous repartons avec Richard, il n'est pas loin de minuit. 

Nous rentrons dans une forêt sombre, avec un terrain mou , très mou , très très mou , vraiment archi très mou. Plus on avance plus on a du mal à progresser. Ca augure d'une nuit looongue. Sans doute trop mangé ou trop vite, je commence en plus à avoir un peu mal au ventre. On passe dans un vériable marécage, pas moyen de pousser le vélo sans mettre les pieds dans la bouillasse jusqu'au mollet, pfuiii , il est où le traceur ??? , va m'entendre à l'arrivée le JC  😡 On fait quelques petites erreurs de parcours qui nous rallongent, et je suis obligé à un moment de faire une pause technique urgente. Je perds une nouvelle fois Richard et je vois plein de concurrents passer. Je remonte sur le vélo, les chaussures pleines de boue se bloquent dans les pédales et je m'étale sur le dos dans les fougères en contrebas, merci le camelbak pour l'amortissement. Me voilà dans la boue, les fougères, sous le vélo. Bon c'est décidé, adieu, j'en peux plus, je me laisse mourrir ici,  moral en berne 😢. 

Après 2 minutes de réflexion, finalement, non, ne mourrons pas tout de suite, je me relève péniblement porté par l'idée d'étrangler JC à l'arrivée , Richard Delaume dans une petite vidéo nous avait dit qu'il fallait bien savoir pourquoi on voulait arriver afin de tenir le coup quand le moral baisse avec une motivation claire. Voilà je l'ai trouvée 😂

Toujours les miracles du corps humain, 10 minutes plus tard, l'energie revient, je me mets à appuyer plus fort , beaucoup plus fort, mode full power et petit à petit je remonte tous les concurrents qui m'ont doublé pendant ma pause involontaire et d'autres aussi. Raaaaahh, JP is back , plus rien ne peut m'arreter , même pas le sanglier qui traverse 1m devant moi, il l'a echappé belle la pauvre bête !!!  Alors que j'étais à l'article de la mort , maintenant je vole. Un peu trop d'ailleurs car je décolle sur une bosse prise un peu vite en descente et heureusement le guidon large m'aide à maîtriser le fougeux destrier noir qui voulait me désarconner. 

La montée vers le Belvèdère de Perseigne est difficile, longue, pentue et caillouteuse mais je m'y sens bien et reprends du monde. Malheureusement, la nuit noire fait que je ne verrai du Belvédère que ... le panneau de signalisation. 

Moment magique dans une descente sur un chemin sous une voute d'arbres, un grand hibou surpris par le vélo qui file silencieusement décolle juste devant moi et vole majestueusement 2 m devant mon vélo en parfaite synchro avec ma vitesse et la courbe du terrain pendant au moins 30s. La lumière des phares le fait briller d'une lumière blanche, on dirait une apparition divine, volant avec une fluidité magique. 

J'adore, dommage, ça secoue trop pour attraper la caméra mais je garderai longtemps cette image. 

De beaux passages notamment un magnifique single de plusieurs km , je l'aurais bien fait de jour pour pouvoir pousser plus, là il fallait faire gaffe à tous les pifs pafs dans la nuit. Je découvre un truc avec mon guidon super large en bas . Il y a des poteaux à l'entrée de certaines pistes, le haut du guidon passe entre les poteaux mais pas le bas ! Piegeux ! . Je me coince une fois et je ferais gaffe ensuite à passer à pied en levant le vélo. 

Avec le froid , je suis un peu maladroit, et je manque plusieurs fois de m'en prendre une mais reste sur le vélo , merci au guidon , le bras de levier permet de rattraper bien des situations comme à VTT ( c'était l'idée ) . 

Je continue d'appuyer mais je n'arrive pas à rattraper Richard parti devant.  Je suis néanmoins content de ma remontée. Le jour se lève et avec lui la chaleur bien agréable après le froid de canard de la nuit. 

A quelques kms du CP2 à Bazoges avant le Mans, j'entends soudain un caractéristique "je passe à gauche" et un missile équipés d"une micro-sacoche et plaque de cadre similaire à la mienne passe à toute vitesse. Mais d'où il sort lui ? Pourquoi il est aussi light ? Un des premiers qui s'est arrété dormir ? 

5 minutes plus tard : la même mais ils sont deux ! 

Putain mais je perds des places à qui mieux mieux là et à toute vitesse ! Comment c'est possible ? Et ils ont fait quoi de leur affaires ? Non mais quoi, c'est trop injuste !! 

Foi de JP , ça ne va pas de passer comme ça . Je lâche les watts et je me mets dans leur roues mais ils appuient grave, au bout de 2 km , je me calme , je vais pas tenir à cette vitesse. 

Et maintenant voilà un groupe de 10. J'hallucine littérallement. Au point que je me demande si justement c'est pas mon cerveau qui me joue des tours avec le manque de sommeil. Jusqu'au moment où un des concurrents me dit " tu fais la Gravel Fever ?" "Oui, pas vous ? " "Ah non, nous on fait la Gravel Alpes Mancelles ! Bon courage pour les 200 derniers km !  " . 

Aaahhh , tout s'explique 😀

Et me voilà du coup au CP2 , je retrouve une nouvelle fois Richard , nos deux féminines et un copain d'Oliv qui décide d'abandonner. 

CP2 encore une fois génial , une ration de soupe au vermicelle et me voilà en pleine forme , je vous dis , la soupe aux vermicelles c'est le secret des longues distances ! 

Ludivine et Muriel partent un peu avant nous, tuyautées sur le reste du parcours par le mari de Ludivine, loin devant. Puis on décolle avec Richard . Il fait beau , il fait bon, et les jambes sont au top , j'ai l'impression qu'on vient de démarrer et je me sens en super forme, prêt à faire souffrir mon Richard 😁

On arrive au Mans où on retrouve les filles qui on fait une escale boulangerie, on roulera 100 km ensemble. 

Cette partie est la plus roulante , sur des pistes magnifiques au milieu des pins et des bruyères, sous un ciel bleu éclatant. On traverse la ligne droite des Hunaudières et on file vers le sud , souvent à plus de 30 km/h sur les prolongateurs, souvent derrière Ludivine qui tient un sacré rythme. 

Je dis à Richard qu'on arrivera avant la nuit à ce rythme, il refuse de me croire ! 

Nos miss s'arrêtent pour manger, on continue en direction de Bourgueil pour une pause patisserie au km 420 



Les calculs donnent une arrivée vers 20h30 si on continue à cette moyenne élevée depuis le Mans. Juste à la tombée de la nuit. 

Sauf que ... après Bourgueil ça se complique, Richard avait vu juste . Pour ceux qui connaissent , c'est de la Jean Racine like avec une ribambelle de raidars sur des singles en forêt . Ce salaud de GPS decompte les raidars, donc je sais combien il en reste, ça devient un gag avec Richard à chaque bosse passée , on fait le decompte de celles qui restent 😀. Plus que 7, 6 , ... ah non zut , celle là n'était pas repertoriée ... 

Je me sens toujours bien, mettant un point d'honneur à justifier ma réputation sur les montées impossibles bien aidé par le petit plateau de 31 et la cassette de 40. Mais il faudra quand même mettre pied à terre deux trois fois. 

L'heure tourne, le parcours est joli mais plus si rapide, les pistes étant herbeuses ou caillouteuses quand nous n'avons pas de raidars. Ma roue arrière commence à se voiler , sans doute un choc sur une grosse pierre mais ça tiendra jusqu'à la fin comme l'étrier avant. 

Jusqu'au derniers km , même en arrivant en ville , la trace déniche des sentiers improbables et des pentes caillouto-herbeuses. Il nous reste des forces, mais la moyenne s'en ressent et c'est finalement à près de 23h que nous passons la ligne , heureux avec des souvenirs plein de la tête . 

Accueil super sympa malgré l'heure tardive et remises de la médaille et du trophée de finisher moins de 36H . Il y avait 3 trophées : 24 , 36 , 48h , seuls 4 concurrents passeront de justesse sous les 24h. 

Richard et moi sommes ex-aequo à la 20ème place 😀. 

Un grand merci à l'organisation , la convivialité de cette épreuve est vraiment hors norme et la tracé 2024 exceptionnel par sa variété . La distance de 500 km me parait idéale , justement pour offrir toute cette diversité . 












Et pour finir , une mention spécial à Jean-Christophe. Vous vous souvenez , le RER à Meudon 😀. 

ll est arrivé après 51h d'efforts , un véritable exploit avec un mental et une perséverance d'acier pour son premlier 500 . Chapeau bas, JC !