samedi 19 avril 2008
Dimanche 20/04/08: Barbizon -> Tip Top !
Départ à 7h45 de la maison , j'arrive à Fontainebleau 1/2 heure plus tard. Je suis sur le vélo vers 8h20 , sous un ciel couvert mais par une température clémente. Le début de parcours modifié par rapport à celui du 15 Mars tient toutes ses promesses : plus d'allées interminables mais des chemins ludiques, avec un single bien technique au passage. Je passe par la montée impossible que nous avions tenté sans succès avec Benoit et Hervé . Le U-Turn de la fourche Révelation du Segment trouve ici tout son intérêt : fourche baissée au maximum le vélo est bien mieux équilibré , ça passe , et même assez facilement : youpi ! L'entrainement de la Jean Racine est aussi bien utile, les côtes semblent plus faciles que d'habitude. Au bout de 3/4h, c'est l'entrée du super single. Et c'est parti pour une heure de plaisir , à zigzaguer dans tous les sens à fond les manettes. J'arrive au pied de la délicate montée vers la tour Denecourt. Le chemin est technique mais là encore, ça passe , sauf les 10 derniers mètres très raides avec les marches. Ensuite, retour vers le point de départ par les chemins sympas qui partent de la tour. En suivant un groupe de vététistes que j'ai rattrapé, je fais une légère erreur de parcours ( j'ai oublié de regarder le GPS ) qui me permet de découvrir un nouvel itinéraire et une belle grimpette. Il se met à pleuvoir assez fort et je ne suis pas en avance pour le déjeuner, donc je shunte la 2ème boucle et retour à la voiture après 38km et 2h42 de roulage à 14km/h de moyenne.
jeudi 17 avril 2008
Jeudi 16/04/08: Saulx
Demi-journée de congès aujourd'hui pour fêter les 8 ans de Nicolas . J'en profite pour faire une petite sortie à Saulx car il fait un superbe soleil ce matin. Bonne surprise: le sol a bien séché et les singles de Saulx sont nettement plus praticables que ces dernières semaines. Un vrai plaisir malgré une crevaison mal venue car je finis au sprint pour arriver à l'heure à l'école. 18km/h de moyenne, cela fait tout drôle après la Jean Racine.
mardi 8 avril 2008
Dimanche 13/04/08 : La Jean Racine
Après une semaine à scruter avec inquiétude les prévisions pessimistes de la méteo, le dimanche matin arrive enfin. Peu ou pas de pluie annoncée, les prévisions se sont améliorées in extremis. Je me pose quand même des questions au moment de m'habiller: tenue chaude ou légère ? Un coup d'oeil au thermomètre, il fait déjà 7°C à 5h30. Ce sera donc tenue légère + veste et cuissard imperméables. Je passe chercher Benoit et on quitte Savigny pour St Remy. On arrive peu avant 7h , à cette heure matinale, on trouve une place sur le parking le plus proche, super ça commence bien. Vu le profil du parcours, le Prophet est de sortie en version équipement light . Michel G. nous attend dans le hall, on récupère les plaques du 70km : plaques de couleur spécifique , car il y a un barrage filtrant pour les parcours 55,70 et 100. Cette année , ils n'empruntent pas le même itinéraire que les petits parcours. Très bonne idée, pour la première fois, on ne verra pas de bouchons sur la Jean Racine. A peine partis, mon compteur affiche 52km/h alors que je mouline sur le plateau du milieu, manifestement, il y a un souci. Pas grave, il reste le GPS. On entame par une première côte qui monte doucement, puis plus fort , puis très très fort. Un participant est déjà arrêté pour reprendre son souffle. Une petite pensée pour lui, il a du en baver. Et nous voilà partis pour 45 minutes de montées raides et de descentes ludiques. Les descentes sont nettement plus sympas que l'année dernière, pas la peine de rédiger le testament avec chaque pente, ça descend fort, mais en général avec une bonne adhérence et plein de virages amusants. On arrive au km 13, dont j'ai retenu à la lecture du forum de Vélo Vert, qu'il marque le début d'une partie de montagnes russes très physiques. Cela se confirme : raidars à 25% minimum et descentes dans la foulée, pendant 5 bornes jusqu'au ravito. Tout est passable sur le vélo, mais vu la longueur du parcours, on passe quelques parties très raides à pieds pour ne pas se carboniser. Ravito au km18 , très correct, organisateurs sympas. Le soleil brille merci aux dieux de la méteo qui sont avec nous. J'enlève la veste de pluie trop chaude et je mets le coupe vent "St Michel". Jusque là, tout va bien, les jambes tournent toujours sans difficulté. On repart, et les montagnes russes reprennent. Sauf que là, c'est carrément les montagnes de l'Oural: deux côtes sont infaisables à vélo et même à pied, le gars devant moi dévisse et redégringole sur 10m sous le vélo. Pfuuii... on est pas arrivés : le GPS affiche un petit 10.2 de moyenne. Ce tronçon jusqu'au ravito situé au km 37 nous fera faire plus de 700m de D+ en 17 km ! 1200m de D+ déjà au second ravito, c'est du très costaud. On est déjà moins vaillants, mais nous roulons à une allure raisonnable qui permet de ne pas trop puiser dans les réserves. Quelques avions du 100km passent avec 5km/h de mieux, respect à eux. Le soleil est maintenant franchement de la partie. Nous traversons un magnifique champ de clochettes bleues, sur un joli single, qui serait encore plus joli s'il n'était pas aussi gras. Dans l'ensemble, comparé aux randos des week-ends précédents, le terrain est correct. Mais il est quand même collant avec quelques bourbiers, et avec le D+, ça consomme de l'énergie. Mais l'habitude aidant, on passe les bourbiers plutôt facilement. Dans une côte bien raide, mon quadriceps se met à avoir quelques ratés, limite crampe. Fichtre, il reste 30 bornes, il va falloir faire attention. Je décide de vider le camel d'ici au ravito suivant pour réhydrater l'organisme. Km 46, nous voiçi au ravito spécifique au 70. Super ravito , avec fromage et saucisson. Miam ! Je bois trois gobelets , remplis le camel et fait un sort au saucisson. Voilà les accus rechargés. J'enlève le coupe vent et remonte les manches du maillot, il fait bon et les débuts de crampes sont probablement dus à une transpiration excessive. Nous repartons, le parcours devient moins difficile ( tout est relatif ... ), avec les premières portions de plat, complétement absentes jusque là. Au km 60, nous arrivons à St Remy. Tiens, erreur de parcours. Ah ben non, on tourne pour monter ... au château de la Madeleine. On emprunte un chemin que je n'ai jamais pris et qui monte raide. Bon pour une fois , on ne prendra pas les pavés. Alors qu'on aperçoit les murailles du château .. on redescend par un chemin puis des escaliers, pour prendre la route menant ... à la montée pavée. Gasp... La transmission de Benoit manifeste des signes de faiblesses et la chaine saute sur le petit plateau. Nous arrivons sur le vélo en haut ( presque tout le monde est à pied ) . Séance "huilage" pour le vélo de Benoit et petit pause bienvenue. On repart, sur un chemin bien roulant, quel plaisir de rouler enfin à une vitesse supérieure à 20km/h. Encore quelques côtes pour ne pas perdre le rythme et nous arrivons enfin à St Remy après une belle descente. Le soleil aidant, nous sommes plutôt en forme. Je décide de placer le démarrage de la mort qui tue, je tire comme un malade sur les pédales qui déclipsent toutes les deux d'un coup. Je me cogne le casque sur le guidon, manque de passer par dessus le vélo et dans un réflexe désespéré, j'arrive à me jeter en arrière. Je me retrouve à cheval sur le tube transversal, et les chaussures sur la route à 30 km/h avec les cales qui font des étincelles sous le regard stupéfait de Benoit et Michel qui se demandent ce que je fabrique. C'est juste une nouvelle figure, ne pas s'inquiéter. 300m plus loin, nous sommes arrivés. Deux sandwichs et un coca, et on remet les vélos dans la voiture, pile avant que la pluie de mette à tomber. Un pensée pour les participants du 100, bien que certains soient déjà arrivés. 185 personnes sur le 100km , mais 63 seulement auront réussi à venir à bout du parcours, qui rentre définitivement parmi les plus difficiles randos de France. Au final pour nous , 67 km à 11,1 de moyenne ( aie! ) et 2011m de D+ d'après Sporttracks, 1600m à l'altimètre du Vista HCX , 6h de roulage et 7h10 de temps total .
Cliquer sur la photo en haut à gauche pour voir l'album de la rando
samedi 5 avril 2008
Dimanche 06/04/08 : Trans Sud Essonne
Départ de la maison à 7h30 pour une arrivée à Boutigny vers 8h15. Malgré la météo très moyenne ( il a manifestement beaucoup plus cette nuit) , il y a du monde et on perd pas mal de temps pour trouver une place. Arrivée à 8h30 au gymnase, on retrouve Ludovic et Philippe E. aux inscriptions. Départ à 8h40, on rentre tout se suite dans le vif du sujet : le premier single est bien boueux et glissant. Première partie de rando sympa au niveau du parcours bien vallonné, mais la pluie de la nuit a (re)transformé le terrain en bourbier, c'est donc reparti pour une troisième rando consécutive dans la boue. Le Hutchinson Toro 1,85 monté pour l'occasion s'en sort bien, sans doute un peu trop gonflé car il finira quand même par patiner dans une côte bien glaiseuse et pourtant pas trop raide. Deuxième rando pour le Segment, les réglages sont meilleurs et le confort s'avère royal avec les 140mm de débattement, tout comme la maniabilité du vélo. Malheureusement, le terrain ne se prête pas trop aux excentricités. Ludovic qui s'entraine pour un raid de 300km le week-end prochain tient une forme olympique et imprime un bon rythme que seul Benoit parvient à suivre sans difficulté. Dans une descente technique et amusante, je me rend compte en bas que j'ai perdu mon compteur qui s'est décroché avec les vibrations du vélo. Comme le GPS est resté dans le camel, plus de kilométrage. Du coup, le temps me parait un peu long jusqu'au premier ravito situé à 24km du départ. Benoit et Ludo sont déjà arrivés et Philippe nous rejoint peu après. On grignote un peu et on repart pour la 2ème partie qui s'avère moins difficile en terme de D+ , mais toujours aussi boueuse. On arrive assez rapidement au 2ème ravito situé au km 35. C'est reparti , option 45km et non 55 km , le terrain n'est pas trop proprice à l'amusement et la moyenne n'est pas au top, donc autant raccourcir un peu le parcours. Ludovic appuie bien sur les pédales ( il faut prendre un peu d'élan pour passer dans les bourbiers en Python) , et nous le perdons assez rapidement de vue . Après une traversée de champ bien collante, on hésite quelques secondes devant une bifurcation du parcours : est-ce bien une boucle du 45km alors que le GPS indique déjà ... 45km ? Allez zoup , on prend la boucle qui est constituée d'un super raidillon super glissant , super impossible à monter . On essaie quand même avec Benoit , mais rien à faire, le vélo glisse de trop et ce n'est pas beaucoup mieux à pied vu que j'ai mis les sur-chaussures qui empèchent les crampons de la semelle de jouer leur rôle . Nous verrons malgré tout passer un concurrent sur le vélo, surement en tubeless, ce qui confirme que j'avais du trop gonfler l'arrière vu l'état du terrain ( 2,3 bars ) . Cette boucle me fait bien mal aux jambes à force d'essayer de passer les raidillons sur le vélo en patinant. On redescend pour aborder un single archi collant où la progression est vraiment difficile, avant de prendre une descente sur route et d'enquiller la célèbre montée finale de la rando de Boutigny. On se fait doubler en bas de la côte au grand damn de Benoit, mais notre audacieux ne fera pas long feu et on le reprend rapidement dans la montée . Je tente de monter en danseuse pour décrisper un peu les jambes mais je me rend vite compte que les crampes ne sont pas loin si je force , donc on finit tranquille tout à gauche pour arriver au gymnase. Vu l'état des vélos, l'option nettoyage est indispensable, mais il n'y a malheureusement qu'un seul jet d'eau, monopolisé par ailleurs par un quidam qui nettoie son vélo ... au pinceau ! Après 45 minutes d'attente, on lave les vélos avant de rentrer gelés dans le gymnase pour avaler un sandwich de 3 cm de long . Pas glop . Pour la peine, on repassera deux fois au sandwich ...
Au final , 47,8 km à 14,6 km/h de moyenne pour 880m de D+ .
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