dimanche 27 juin 2010
Dimanche 26/06/10 : Saulx
Benoit pas disponible pour cause de bricolage intensif à la maison, j'opte pour une petite sortie tranquille à Saulx. La fatigue du voyage aux US m'a rattrapé depuis 2 jours et je profite du week-end pour faire quelques bonnes nuits de sommeil. Je monte sur le vélo vers 10h pour une sortie sur mon terrain préféré. Temps absolument magnifique, la forêt est superbe avec ce beau soleil. J'y vais vraiment tranquille, juste pour le plaisir. Quelques accélérations au hasard de quelques vététistes rattrapés sur le parcours histoire de travailler quand même un peu l'entrainement. Retour après 30km et 1h45 de roulage bien agréable.
Mercredi 23/06/10 : petit tour à St Germain
Après une semaine chargée passée en voyage d'affaires aux US avec un régime 6h-23h en réunions, reprise du VTT pour une petite sortie en forêt de Saint Germain avec des collègues. Le temps est idéal, grand soleil, terrain bien sec. C'est avec plaisir que je retrouve Pierre, Thierry, Pascal et Henri. Je n'ai pas encore eu l'occasion de rouler avec eux cette année, emploi du temps trop chargé. La forêt de Saint Germain est un terrain un peu inhabituel pour moi : jolis single mais pas le moindre dénivelé hormis quelques faux plats. Le rythme est donc élevé et il faut bien enchainer les virages sous peine de finir dans les buissons, ça tourne vraiment dans tous les sens. Pascal tient une pêche du tonnerre, pas évident de le suivre, je me contente de rester dans les roues, pas suffisamment en forme pour jouer aux incendiaires. Au final 27km à plus de 21km/h de moyenne, ça décrasse bien et cette sortie me permettra de bien dormir malgré le décalage encore présent.
dimanche 6 juin 2010
Dimanche 06/06/10 : la Bedouine
Pour ce dimanche, j'ai prévu le 70km de la Bédouine, une rando dont je garde un très bon souvenir les années précédentes. Rendez-vous pris avec Benoit à 7h15, le réveil est un peu difficile et je passe le chercher à 7h30. Nous arrivons sur place peu après 8h et nous retrouvons Philippe L. ainsi que Stéphane accompagné d'un copain. La petite troupe s'ébranle vers 8h20. Le début du parcours est agréable, avec des sentiers ludiques et de belles montées et descentes. De gros nuages noirs au loin ne m'inspirent pas une grande confiance, et malheureusement, comme c'était prévisible une grosse averse nous tombe dessus après 10km. On s'arrête avec Benoit pour mettre les Kway, en quelques minutes, le terrain passe de sec à détrempé avec de grosses flaques. Et la terre glaise locale rend vite l'adhérence aléatoire, d'autant que j'ai toujours mes pneus pour terrain sec. Le vélo chasse de tous les côtés, j'y vais prudemment dans les descentes. A peine le temps de sécher que l'on se reprend une nouvelle averse. Déjà 25km, où diable est le ravito. Benoit fait une petite pause, on repart, le ravito était 500m plus loin ! :-) . Ravito boueux mais sympa avec du Coca et du gruyère, miam. Après s'être restaurés, nous reprenons le parcours. Le terrain devient de plus en plus mou et juste après un virage, une vision d'apocalypse. Les concurrents devant nous partent dans tous les sens et le plus souvent sous leur vélo dans un chemin dont l'Essonne a le secret : boue gluante et progression impossible. Je tente la seule technique connue: au bord du chemin dans l'herbe en essayant de garder de la vitesse mais en quelques secondes le vélo pèse 30kg et je finis par mettre pied à terre. On essaie de se hisser sur le coté dans le champ, pas facile, ça glisse. Benoit repart courageusement sur le vélo, je me demande comment il fait. Et je le vois finalement mettre pied à terre. Je le rattrape au bout de chemin et là je découvre le désastre : patte de dérailleur explosée pour Benoit, cable arraché, aie, c'est mal barré. Heureusement, on n'arrête pas si facilement St Michel : la patte de dérailleur fait partie de notre kit de dépannage de base. Sauf que vu l'état du chemin et du vélo recouvert de 5cm de boue, la réparation n'est pas facile. Après avoir lutté une bonne heure, tout est ok, on peut reprendre notre route mais bien entendu, les 70km ne sont plus au programme, on opte pour un retour par le plus court chemin, on suivra le 30km. Quelques centaines de mètres plus loin, on arrive enfin sur une route. Benoit accélère et ... stoppe immédiatement : chaine cassée. Si si ! Il y a des jours comme ça. Le maillon rapide a explosé. Re-réparation, on finit tranquillement le parcours 30km , pour un retour à 12h30 à Itteville après 41km mouvementés. Pas de chance, car il a suffit d'une averse pour transformer un beau parcours en galère. Ceci dit, on ne s'en est pas mal sortis en évitant le retour à pied dans la boue!
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