dimanche 20 mars 2016
Dimanche 20/03/13 : la Grangeoise
Grosse semaine avec un déplacement de trois jours dont je reviens très fatigué samedi en fin de matinée. Je me dis que ça va être dur le lendemain , d'autant qu'inquiet de la forme de Patrick, Benoit a décidé de se construire une arme de dissuasion massive. Pat est forfait, victime d'une chute de carton dans son garage. Heureusement, Richard et Ludovic annoncent leur présence, les renforts ne seront pas de trop pour maîtriser le féroce Benoilator convalescent. Nous arrivons vers 8h15 aux Granges le Roi, les parkings sont déjà pleins. Nous nous garons dans un chemin, un vent glacial nous saisit à la sortie de la voiture, sous un ciel bien gris, la météo s'annonce hivernale. Inscriptions rapides, pas grand monde , curieux, où sont donc passé tous les propriétaires des voitures qui remplissent les parkings ? Pas de Ludo ni de Richard en vue. Richard me confirme par SMS que finalement il ne peut pas venir. Nous partons à 8h30, on prend un bon rythme pour se réchauffer. Je vais donc devoir affronter tout seul la nouvelle arme de Benoit. Pfuii... . Les jambes vont pas trop mal, mais je me sens fatigué et le cardio ne grimpe pas bien haut sur les premiers kms heureusement abordés à allure raisonnable. Il y a encore plein de VAE, décidément on en voit de plus en plus sur les randos. Curieusement, celui qui nous double dans la première bosse ne parvient pas vraiment à nous distancer et on revient sur le plat. Ah le plat ! Désormais équipé d'un plateau de 44 (!!) , notre Benoilator envoie du lourd. Je reste prudemment dans la roue sans en rajouter, je vais user sérieusement le 11 dents de la cassette aujourd'hui. Le parcours est roulant bien que vallonné, mais avec des bosses assez courtes qui me conviennent bien car je peux les passer en danseuse et tenir sans trop de soucis le rythme. Quelques accélérations de Benoit m'obligent à faire des efforts et ça débloque mon organisme. Je me sens de mieux en mieux au fil des kms. Premier ravito rapidement atteint au bout de 15km. Pas grand monde ici non plus, d'ailleurs on fera la majorité du parcours sans croiser beaucoup de concurrents, où étaient les 360 participants ? Seconde partie avec un terrain qui rend bien, sauf quelques passages mystérieusement détrempés dont une bosse absolument impossible à grimper avec 20cm de boue localisés dans la partie finale, sans doute un zone de ruissellement. La moyenne monte, je n'ai pas de mal à suivre Benoit tant qu'on n'est pas en faux plat descendant, où mon 32x11 trouve ses limites face à son développement "de route" . Peu de singles à se mettre sous la dent, quelques beaux passages, le single de l'autoroute bien connu, mais ça s'arrête là . Pas grave, j'ai envie de faire du rythme et ... j'en fait en tentant de suivre mon lièvre . Ca nous rappelle nos affrontements "quand on était jeunes", sauf .. qu'on roulait moins vite à l'époque ! Donc on s'amuse. Je prépare ma tactique bien connue : tout donner dans les derniers kms. Ravito 3 au km 47, un des participants nous annonce qu'on est au bord .... de la Seine, en voilà un qui ne devait pas être assidu dans les cours de géographie. Il nous reste 20km à faire, on se vote une heure pour rejoindre l'arrivée. Ca va envoyer du lourd tout du long, quelques passages où on souffre avec une longue montée par raide mais au terrain très mou qui fait mal aux jambes. Je me sens maintenant parfaitement bien, on va voir si l'arme de dissuasion massive est possible à battre. Sur les 10 derniers kms, je relance à chaque virage et chaque bosse, réussissant parfois à prendre quelques mètres d'avance, mais la machine qui me poursuit n'a aucun sentiment et revient toujours dans la roue, sans toutefois attaquer, ça m'encourage, il doit souffrir aussi. Nous dépassons Mathieu qui était parti sur le 50 à quelques kms de l'arrivée. On retrouve le dernier single qui est le plus joli, en balcon, étroit et en montagnes russes. Cardio au taquet avec Benoit qui est toujours là. Je sais que la dernière montée est terrible, une première bosse, un virage à droite, je suis déjà à moitié mort, et ... Benoit passe. Aaahhhh , dur pour le moral, je me dis que c'est mort vu que je suis au taquet, mais je donne tout et je m'accroche à la roue, on avale littéralement tout ce qui roule devant et à mi pente soudain Benoit ralenti en me disant "vas-y JP". Fourche bloquée , je donne tout ce me reste et maintient le rythme jusqu'en haut, sous les acclamations de nombreuses poms poms grils en folie ( j'ai essayé un nouveau produit pour la boisson :-) ) . Reste 300m à faire pour rejoindre l'arrivée et un hot dog bien mérité. On discute 5 minutes avec Mathieu, puis lavage des vélos , plus sales que prévu et retour à la voiture après 67,6km, 3h30 de roulage à 19,1 km/h de moyenne et 1100 m de D+. Je repartirais bien pour un tour, la fatigue ( sans doute plus mentale que physique) s'est envolée. On se dit avec Benoit que c'est bon signe d'avoir bouclé le parcours à un bon rythme malgré notre petite forme. Vivement la semaine prochaine !
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2 commentaires:
Arrrgh sacré Benoit en plus de nous la faire "convalescent" sur le coup il va falloir qu'il change de registre, voila maintenant qu'il nous la joue à la JP en nous sortant des armes fatales en veux-tu en voila, la saison 2016 nous promet de belles parties de manivelles ..... messieurs affûtez vos mollets
Faudra qu'on m'explique l'intérêt d'amener un vae sur ce genre de rando �� ???
Ric
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