dimanche 30 avril 2017

Dimanche 30/04/17 : La Jean-Racine Marathon

Première sortie de l'Arme Fatale N°6 : Dengfu M06 qui remplace le Cube dans l'écurie KHS91


Voilà une JR que je ne risque pas d'oublier. Inscrit de longue date, sur le 90 plutôt que 120 de peur de m'ennuyer un peu ( j'ai eu tord au vu du parcours ) . Benoit et Ludo sont aussi partants sur la même distance. Préparation vraiment pas idéale dans les 15 derniers jours : chopé un virus qui m'enquiquine depuis deux semaines, avec mes allergies, c'est toujours le même scénario au moindre rhume, il me faut trois semaines pour en sortir. Fatigue et mauvaises nuits au rendez-vous, déjà la semaine dernière les jambes n'étaient pas au top. Pour couronner le tout, nouveaux soucis de transmission avec le Cube, la partie arrière du cadre est abîmée et la patte de dérailleur ne tient plus bien occasionnant moult surprises. Cela fait plus d'un mois que j'ai commandé son remplaçant chez Dengfu. Un beau M06, tout suspendu avec une géométrie moderne : bases courtes de 435 mm et angle de fourche couché à 68,5° pour le technique. Le délai est lié au fait que j'ai prévu une peinture personnalisée aux couleurs du SLC VTT :-) . Mais aussi aux mêmes couleurs que mon Cannondale de route.  Finalement, le cadre expédié de Chine mardi arrive vendredi soir chez moi. Evidemment je ne peux pas résister à le monter. Aucun souci, tellement rapide que je me lance dans le truc à risque : faire passer la durite arrière dans le cadre. Fatale erreur juste pour le look . IMPOSSIBLE de purger ce fichu frein, alors qu'avec les freins Shimano, ça ne m'a jamais pris plus d'1/4h,l'huile minérale facilitant grandement les choses. 1h30 du matin, ça fait 4h que je galère, je vais me coucher énervé. Samedi 8h30, déjà levé et c'est reparti pour un tour, rien à faire. Je finis par comprendre que le kit olive/pinule que j'ai commandé pour la durite,  n'est pas le bon modèle, il y a un peu d'air qui passe. Heureusement, j'en retrouve une dans le stock à la cave. Et je change d'huile pour passer d'huile minérale carrefour à du LHM+ : bingo, cette fois ça marche ! Ouf ... A peine de le temps d'aller rouler 4 km pour dégrossir les réglages, et je mets le vélo dans la voiture. En priant les dieux du cyclisme, je vais faire un tour à St Remy pour récupérer les plaques. Avec tout ça, le lever dimanche à 5h20 pour un départ sur place à 7h est difficile. Ah j'oubliais : depuis le mercredi, je souffre d'une grosse contracture au mollet droit, contractée en dormant. Surement un manque de magnesium, mais malgré le traitement, c'est pas guéri, je marche en boitant ! Sans compter que j'ai de nouveau le nez bouché. Bon, on y croit quand même, rien de bien grave en fait. Je récupère Benoit et on retrouve Ludo sur place. Le trajet parking/départ se passe bien, le frein arrière fonctionne :-) .

 7h15, on fait un petit mass-start pour le fun. Premier constat: pas mal au mollet en pédalant, youpi. Deuxième constat : je vais mourir avant le sommet de la première bosse, c'est sûr, j'arrive pas respirer et j'ai le sentiment d'être un poisson tombé du bocal. Pfouii... et j'ai même pas pensé à faire mon testament avant le départ. Je visualise les pompiers me secourant avec un masque à oxygène. Heureusement Benoit et Ludo chauffent doucement, donc je n'ai pas à forcer.  Je dégraffe le col du maillot pour mieux respirer, vraiment l'impression d'étouffer et de peser des tonnes. Je me dis que la journée pourrait être longue, mais l'expérience aidant je crois à des jours meilleurs, souvent en chauffant ça va mieux. Le départ est inédit, on passe dans des endroits bien sympas. Dès le premier passage technique, le M06 montre qu'il est exactement conforme à mes attentes : ça tourne tout seul avec les bases courtes, mais c'est aussi super stable et précis en descente. Et la légèreté du vélo permet de le placer où je veux. Top, je me fais plaisir, même si le turbo est en panne totale, je vais devoir rouler en mode atmosphérique aujourd'hui et avec le filtre à air bouché :-) . Les copains restent sur le même rythme,  heureusement. Une jolie descente en lacets que je n'avais jamais prise confirme les capacités du vélo. Même sans la selle télescopique ( j'ai renoncé à passer le câble à l'intérieur du cadre, fallait pas tenter le diable après l'épisode de la durite ) , je suis parfaitement à l'aise. Et comme devant ça panique un peu, aucune appréhension à prendre un raccourci droit dans la pente pour doubler et rattraper Benoit et Ludo qui se faisaient la malle. Ca va un peut mieux, à la faveur d'un petit loupé d'aiguillage, je prends la tête de la troupe. Il faut dire que le balisage est light , mais heureusement, l'organisation nous a envoyé le trace GPS qui sera super utile. Une rigole en béton assez large fait stopper tout le monde. En confiance, je la saute et paf, le pneu arrière tape sur un cailloux à l’atterrissage provoquant une déchirure. Zut de zut, j'aurais du faire comme tout le monde. Je mets une belle chambre toute neuve et ça repart sur une descente assez raide qui nous a permis de voir du spectacle pendant la réparation avec quelques chutes bien senties.

J'ai gonflé le pneu à bloc pour ne pas pincer. On arrive sur une partie roulante avec une longue ligne droite le long de l'acqueduc. Rapidement, j'ai du mal à suivre Benoit et Ludo. Comprends pas , pourtant ça va un peu mieux. Ah si, voilà l'explication : je suis presque à plat : damned !!! Et les copains qui m'ont largué. Petit moment de solitude. En tentant de regonfler, je découvre que l'obus de valve ne tient pas bien. Je revisse espérant avoir trouvé la cause et retrouve Benoit et Ludo un peu plus loin. On arrive ( enfin ) au premier ravito au bout de 28km. Je veux regonfler, pshiiiit , obus encore parti. Ca permet à David, parti à l'aube sur le 120 de nous rejoindre.  Je resserre à la pince cette fois, regonfle encore une fois, merci ma nouvelle mini pompe ( perdu l'autre dimanche dernier) qui marche vraiment bien . Nous repartons, Ludo accélère un peu le rythme mais ça va. David passe à une allure de martien, au revoir David :-) . Puis le vélo zigzague bizarrement dans un virage. Devinez-quoi ... encore dégonflé. Je vois Ludo s'éloigner pendant que Benoit stoppe. Nous repartons, 3 km plus loin, encore dégonflé, j'entendais un "pshiit" bizarre à chaque appui prononcé. Cette fois, on change la chambre pendant que Benoit teste la chambre farceuse qui bien sûr ne perd pas d'air une fois démontée. Allez comprendre. Bon cette fois c'est la bonne, je n'aurai plus besoin de remettre de l'air dans ce fichu pneu.

 Nous repartons avec Benoit , qui n'est pas plus en forme que moi. Dans une ligne droite, plusieurs gars nous passent comme des balles. Très énervant, ça ne m'arrive pas souvent ce genre de scénario. Mais impossible d'appuyer plus, j'ai comme un limiteur de régime aujourd'hui. On continue donc comme ça jusqu'au ravito 2 qui est top : sandwich, salades de riz et de pommes de terre, sucré, salé, il y a le choix . Benoit se plaint d'avoir mal aux jambes, ça lui arrive parfois. Pas de trace de Ludo, il a du continuer ne nous voyant pas. On repart sur de beaux passages en single, je profite toujours autant des sensations de pilotage tout en étant bridé.

Au km 60, j'ai un coup au moral : je me sens fatigué comme si j'étais dans les derniers kms d'une Granit. Je commence à me demander si je tiendrai comme ça jusqu'à l'arrivée, même si on tient un rythme honorable. Le parcours est de plus en plus sympa, de la Vallée de Chevreuse type, petits sentiers en montagnes russes, du technico-ludique, c'est top mais agaçant de voir des gars passer faciles alors qu'on est à la peine. Benoit est un peu derrière, je me fais doubler dans une bosse encore, reviens quand même dans la descente grâce à mon tapis volant chinois magique et arrive un énorme pétard super raide. Aie , aie aie. Mode piano en bas, 32x45 enclenché. Tiens curieux, les gars rapides ne s'envolent pas. Ca devient de plus en plus raide me voilà dans leurs roues. Et là, allez comprendre. D'un coup sans prévenir, un frisson dans l'échine, les forces reviennent, je n'ai plus de difficulté à respirer. Assez incompréhensible. J'appuie un peu plus , ça tient, je passe, re-frisson dans l'échine, l'adrénaline coule soudain à flot dans mes veines. Raaahhh, Banzai, la pression du turbo décolle du zéro et revient à la normale. Sensations de retour, et zoup , les gars rapides ne le sont plus tant que ça, plus aucune difficulté à les suivre et je peux de nouveau accélérer sur le plat  ! Le plaisir grimpe , le vélo virevolte sur les singles, je me fais plaisir :-) .

 On rejoint le ravito 3 toujours aussi top. Pas de Benoit en vue. Il finit par arriver tout blanc et me dit de continuer, il va couper vers l'arrivée, c'est un jour sans. Je repars le couteau entre les dents pour pas le faire trop attendre. Je suis toujours avec le même groupe, enfin plus personne ne me double, KHS91 de retour aux affaires. Heureusement que les jambes sont revenues car il reste quelques sacrés pétards jusqu'à l'arrivée, dont le dernier n'était pas le moindre. Celui-là, je l'ai passé au mental.

Dernière descente, où je coupe sans trop le vouloir, trompé par un énorme panneau jaune "VTT" . Ouaip, ben ça devait être le parcours test enduro :-) . Pas le temps de réfléchir, le M06 survole une descente hyper raide truffée de pierres mais ça passe sans problème. Retour sur la bonne trace grâce au GPS et arrivée juste avec les premières gouttes après 5h40 de roulage, 1800 m de D+ et 87km parcourus. Benoit et Ludo sont là . Une belle JR super bien organisée, et une sortie dont je me souviendrai, très contrastée dans les sensations. Et à la descente de vélo, la contracture au mollet avait disparu. Bref, le vélo, ça guérit tout en fait.

dimanche 23 avril 2017

Dimanche 23/04/17 : Entre Juine et Renarde

Pat'Askill is back 


Roland himself :-) 
Et une petite coupe pour le SLC
La rando de Morigny découverte il y a quelques années est méconnue mais avec un parcours très agréable. Benoit n'est pas là ce week-end, mais Pat est de retour aux affaires. Ludo et OliPa sont de la partie aussi. Le lever est difficile, malade depuis quelques jours, j'ai du mal à respirer et les jambes sont lourdes. Je ne suis pas donc pas spécialement rassuré par le parcours, certes relativement roulant mais malgré tout exigeant avec pas mal de D+.. Avec le beau soleil ce dimanche, il y a un monde fou, tous les parkings débordent et il y a des voitures partout en arrivant dans le village. Reste à espérer que l'organisation a prévu assez à manger pour les ravitos. Pour nous motiver, un stand à crêpes nous attend pour le retour. Il fait beau mais frais, on s'élance donc à quatre en guettant la première difficulté pour monter en température. Les sensations sont étranges pour moi, j'ai un peu les jambes en cotons mais j'arrive à avancer correctement. Départ dans le sens inverse des autres années. Moins sympa le début dans ce sens, on a l'impression de rouler en ville. Et puis sans qu'on voit venir le truc, on rentre dans un petit chemin qui se transforme de suite en magnifique single, tournicotant en montée au milieu des campanules dans le Bois de la Barre. Surprenant. Je crache mes poumons dans la montée, mais heureusement mes petits camarades ne lancent pas les hostilités, ça tombe bien que le Benoilator soit en vacances aujourd'hui :-) J'ai donc le temps de chauffer pendant qu'on dépasse pas mal de concurrents des petits parcours à l'agonie dans cette difficulté soudaine. Encore un petit passage urbain et on débouche sur une des merveilles du parcours : le long single en balcons d'Etrechy. On devrait le faire plus souvent celui-là. Encore plein de campanules et un beau chemin super fluide qui permet de filer bon train avec de belles sensations de pilotage. Vraiment top. En chauffant, mes poumons se dégagent un peu et j'arrive à pousser un peu plus, d'autant qu'Olipa et Ludo ont enclenché le turbo et que Pat teste ses sensations en accélérant à son tour. Je doute de pouvoir tenir ce rythme , mais bon, je continue tant que ça tient. Quelques passages pleine balle dans des champs avec le vent dans le dos avant un nouveau single tip top sur les hauteurs de Villeconin. Le parcours est varié, et les forêts vraiment magnifiques à cette époque de l'année. Au premier ravito au bout de 20 km , on retrouve Roland et Jacques qui sont partis sur le 50 et Mathieu également qui a fait pareil et va ensuite rouler avec nous un bon bout de chemin. Seconde partie un peu plus roulante, avec des beaux passages dans le Bois de Baville et du côté de Chamarande avec le second ravito au km 37 après qu'on ait shunté une boucle, présente sur le parcours GPS mais pas fléchée ni balisée, il y avait quelques différences entre la trace communiquée et le balisage, ce qui nous a un peu troublés. Dernière étape, Pat commence à piocher un peu dans les bosses, pendant que Ludo n'arrête pas d'envoyer et qu'Olipa montre qu'il a les ressources pour mettre tout le monde d'accord. En forme notre Olivier ! A ma grande surprise, ça tient toujours, et je reste avec Ludo et Oliv pendant que Pat décroche un peu à la faveur d'une série de longues montées. Ludo finit par payer un peu ses efforts aussi et lève le pied dans les dernières bosses. Je reste donc avec Olivier qui imprime le rythme et que je parviens tout juste à suivre. Fin de parcours sympa avec beaucoup de singles jusqu'à l'arrivée que nous rejoignons au bout d'à peine 3h15 de roulage pour 60 km et 1000m de D+. Une crêpe, un sandwich et une bière nous attendent. Traitement royal :-) . Et surprise, nous héritons de la coupe du 3ème club le mieux représenté.  Quand on vous dit que cette rando vaut le détour ! Merci aux organisateurs, tout était parfait .

dimanche 16 avril 2017

Dimanche 16/04/17 : Remake NDB avec Benoit et Ludo

Pas de randos ce week-end, je propose donc un remake de la Nez de Boeuf sur le parcours que nous avions fait l'année dernière avec Mary, JM et Seb. Tiens au fait, Seb, si tu lis ce CR, il est temps de te remettre au vélo, tu nous manques ! Beau temps annoncé. Peu de monde sur la fréquence, mais Ludo sera des nôtres. Benoit n'a pas le choix, faut suivre le coach :-) . Nous nous retrouvons vers 8h30 à Courances, spot de départ le plus proche de chez nous pour ce tracé. Il fait un peu frisquet, j'ai ressorti les jambières et même le maillot manches longues. On est vite réchauffés avec la montée de Bellevue à Moigny sur Ecole. Montée plus facile cette année, le chemin a été refait et n'est plus raviné. Benoit appuie sur les pédales dans la bosse, comme d'hab. Je suis tranquillement avec Ludo, semaine fatigante avec trois jours en Allemagne, je manque d'énergie ce matin. Je commence à avoir chaud, je me dis que j'aurais du mettre une veste avec les manches amovibles, mais heureusement la températures, sauf dans les bosses, ne montera pas trop, m'évitant d'avoir trop chaud.

On retrouve avec plaisir les beaux chemins et singles de la NDB, ça change de la rando de la semaine dernière. Le terrain est sec, ultra sec, presque parfait donc. Presque, parce-que du coup, les zones sablonneuses sont pénibles, sable profond et léger, énergivore.

 Bois de Malabri, Bois de Milly, Bois de St Eloy, les endroits connus - et appréciés - défilent à bon rythme. Ludo en plein reprise est comme d'habitude bluffant, il nous suit sans problème. Petite pause au bord de l'Essonne à Gironville avant de rejoindre Maisse et la montée bien connue du départ. Les jambes sont bien meilleures qu'au début, j'accélère sur le final tentant de semer le Benoilator qui n'apprécie pas cette attaque et se dresse à son tour sur les pédales franchissant la ligne en tête ( de peu ) et embrayant dans la foulée pendant que Ludo me signale que j'ai joué avec le feu en asticotant notre grimpeur.

Les sensations étant maintenant très bonnes, je décide de retenter le coup à la prochaine occasion. On s'amuse dans les passages toujours aussi ludiques autour de Maisse. Soudain, la chaîne se coince derrière le dernier pignon. Je la remets en place, mais ... il y a truc qui ne va pas , le dérailleur étant collé le long de la base, pas à sa place. Arrêt mécanique, la patte n'est pas cassée, que se passe-t-il ? En regardant bien, le dérailleur est passé derrière l'ergot de butée de la patte. Comment? Mystère ? Un coup de multi-outil et tout revient à la normale. Direction le Rocher de Chatillon pour une bonne série de montées/descentes. Ludo qui avait prévu de couper se sent bien et décide de rester avec nous jusqu'au bout. On passe le Pressoir et voilà la fameuse montée du Débat. Je me contente de suivre le Benoilator à distance sur les premières hectomètres, sachant que ça devient de plus en plus dur. Je recolle peu avant le final et donne tout dans la partie raide. Et le miracle arrive : je passe le Benoilator ! Lequel ne lâche rien et repasse sur le faux plat suivant où je dois m'accrocher avant le single ludique et full speed qui suit et qu'on avale à fond les manettes.

Je manque d'ailleurs de partir dans les buissons dans un virage pris un peu vite. On dévale la grande descente qui suit avant d'attendre Ludo qui prudemment ne s'est pas mêlé à notre petite arsouille. Encore quelques bonnes bosses à passer sur un final plus roulant avant d'enquiller pleine balle la montée du Château sur la route où je bats mon record ... en vélo de route :-) . 60km en 4h08 de roulage pour 1200m de D+ , une sortie bien sympa, dynamique et ludique.

mardi 11 avril 2017

Mardi 11/04/17 : la Boucle de l'Escargot





Test de la boucle de l'Escargot tracée par Max. Belle trace bien physique mais aussi des passages techniques en descente. Une vraie boucle XC de 2,2km, bravo Max. Un tour pour repérer la trace pas évidente à trouver et une boucle rapide malheureusement freinée par une file de voitures à la traversée de la route. J'ai bien aimé, donc je reviendrai histoire de venir à bout du KOM de Ric loupé pour .... 7s . On doit pouvoir descendre sous les 10 min en mémorisant bien le circuit et en forçant plus dans l'Escargot mais surtout en descendant plus vite avec un terrain un peu moins glissant qu'aujourd'hui, terre ultra sèche pas trop de grip. Temps superbe et montée de l'Escargot magnifique avec plein de campanules. Jambes pas au top, les efforts de dimanche se font encore sentir. 
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dimanche 9 avril 2017

Dimanche 09/04/17 : Grand prix de F1 de la Tour de Monthlery

Le Rallye de la Tour est un des grands classiques de l'Essone. On ne ratait pas une édition "quand on étais jeunes" avec Benoit et notre club de St Michel. Depuis qu'on a commencé à faire la JR , cet rando tombe en général en même temps , donc à part en 2015, j'ai rarement l'occasion d'y participer. Cette année, la JR ayant lieu beaucoup plus tard que d'habitude, rendez-vous est pris avec les copains du SLC et Benoit à 8h aux inscriptions. Le temps magnifique donne envie, et nous rassure pour les passages du coté de Turpin qui deviennent rapidement impraticables à la moindre trace d'humidité. Beaucoup de monde sur place en arrivant et malgré l'horaire matinal, les parkings sont pleins. Heureusement on trouve de la place dans une rue adjacente. Aux inscriptions, j'entends une voix caractéristique qui m'interpelle. C'est notre ami Roland qui est maintenant au club de Linas. Un vrai plaisir de le retrouver, son éternelle bonne humeur nous manque pour animer nos sorties. Notre Jacquot , inséparable compagnon ( sur le vélo :-) ) de Roland s'est fait mal au genou en ... balisant,  dommage de ne pas avoir pu lui dire bonjour. Nous partons à cinq sur le 70km avec OliPic et Olipa, Benoit et Stéphane. Stephane part avec nous mais avec l'idée de couper sur le 60, reprenant tout juste les sorties.  Rythme tranquille le temps de chauffer dans la fraîcheur matinale. Montée de la Tour derrière l'équipe B de Ballancourt, il faut un peu slalomer entre les maillots rouges. Passé la Tour, le tracé est un peu monotone, route et grands chemins, la moyenne s'envole rapidement dès que Benoit et OliPic se mettent à rouler. On suit derrière avec OliPa, je me dis qu'il y a quand même 70km et d'habitude, le parcours est plutôt sympa. OliPic nous refait le coup du départ canon et accélère de plus en plus. Stéphane décroche et on dépasse les 20 de moyenne depuis de départ en arrivant au ravito 1. Ca continue derrière, la moyenne monte encore, et on déboule à quatre dans un nuage de poussière rattrapant tout ce qui roule, les uns et les autres prenant la tête au hasard des aléas du parcours et de débuts d'"erreurs de parcours heureusement vite corrigées grâce au parcours rentré sur les GPS . Heureusement d'ailleurs car le balisage est light et la couleur bleue des flèches pas très judicieuse car très difficile à voir. Ravito 2 atteint en moins de 2h à 21 de moyenne, c'est plus une rando mais une course de F1 ! Et ça repart de plus belle, dans des paysages jolis avec le soleil et les campanules, mais sans difficulté significative et encore moins de passages techniques. Mais on ne s'ennuie pas, vu que le Benoilator semble avoir été piqué par je ne sais quelle potion magique et n'arrête pas de relancer, affolant le cardio sur l'écran de mon Polar. Petite pause regonflage pour le pneu arrière d'OliPa , et la course derrière Benoit reprend de plus belle. Il accélère encore, provoquant une cassure. Je m’accroche, tente de faire l'effort pour recoller dans une bosse, et ... explose derrière, j'attends OliPa qui tient aussi la forme et nous faisons cause commune pour tenter de rejoindre le fuyard que seul le dernier ravito arrêtera. Un peu de sucré et de salé me font du bien, je retrouve plus de forces pour le final et coller la roue de Benoit décidément indépassable aujourd'hui. Turpin est roulable, mais tout juste et je me prends une belle flaque de boue en dépassant un concurrent qui me ralentissait un peu sur le GR après l'autodrome. En relançant comme un dératé pour rejoindre Benoit, je comprime trop les suspensions et ma pédale tape une branche dans une zone bien ravagées par les coupes. Ca bloque net le vélo qui fait un 90° à droite pendant que j'ai le nez sur la roue avant projeté par le choc. Mais miraculeusement, je récupère le contrôle et parvient à rejoindre ma cible. Ouf ! Je ne lâche plus sa roue jusqu'à l'arrivée atteinte après 3h34 de roulage pour 72km, un record dans le genre :-) . Parcours vraiment très moyen cette année avec beaucoup de passages roulants et de route, mais une belle partie de manivelles au soleil et un super entraînement vue l'énergie dépensée. Une bonne bière, un sandwich et un petit papotage avec Roland, tout est bien qui finit bien.

dimanche 2 avril 2017

Dimanche 02/04/17 : Igny au soleil avec Benoit

Benoit n'ayant pas beaucoup roulé depuis 15 jours suite à une semaine au ski, je décide de concocter un parcours d'entraînement bien dense. En tant que coach, je me dois de préparer mon poulain pour la JR à la fin du mois :-) . Benoit appréciant la forêt de Verrières, je trace un parcours au départ d'Igny avec au menu Verrières, Clamart, Meudon, Velizy, et retour par Bièvres avec le final traditionnel et exigeant le long de la N118 avec quelques grimpettes bien raides pour finir. J'ai un peu de mal à rejoindre le domicile de Benoit, c'est le jour de la brocante et plein de rues sont barrées. Arrivés sur place, j'entends Benoit qui sort les vélos me dire " je crois que tu vas avoir du mal à suivre". Mon pneu arrière est à plat, j'ai pourtant préparé le vélo hier après-midi et tout bien gonflé. La valve semble mal serrée et on s'y reprend à deux fois pour regonfler le pneu, heureusement pas déclipsé. Départ traditionnel tout de suite dans le vif du sujet, ça grimpe fort même si j'ai évité aujourd'hui le mur traditionnel que déteste Pat. Le terrain est au top, les vélos filent sur les singles avec la forêt autour plein de campanules et autres fleurs printanières. Un vrai bonheur, c'est un régal de rouler aujourd'hui. J'ai rarement vu le terrain aussi bon ici. Les jambes tournent bien aujourd'hui, mais en prévision du D+ copieux de la matinée avec des pentes bien raides, j'évite de forcer la cadence. Benoit, prudemment, reste dans ma roue sans chercher à accélérer dans les bosses. Le single de l'A86 est à peine humide, les vélos restent propre à la sortie, c'est rare. Direction Clamart avec notre boucle habituelle que je pousse pour l'occasion jusqu'au bout de la forêt, ça nous fait une bosse en plus et la descente le long de la route est sympa, cela faisait longtemps qu'on ne l'avait pas prise. Direction le Bois de Meudon puis Chaville où nous passons à quelques mètres de mon premier domicile en RP il y a 30 ans ( gloups ! ) . Point positif, il y a 30 ans, j'aurais été absolument incapable de suivre la version actuelle du Khs91 :-) . On remonte vers la Tour Telecom avec au programme la mythique montée droit dans la pente. N'écoutant que mon courage, j'attaque dès le bas en danseuse sur un gros braquet, mais le Benoilator s'accroche, et passe dans les 50 derniers mètres où je dois serrer les dents pour ne pas me faire décrocher mais sans le moindre espoir de contre-attaquer, mes cuisses étant en feu. Pire, ça réveille les instincts du Benoilator qui va désormais imprimer la cadence dans les bosses, pendant que je m'accrocherai derrière. Mais comment fait-il après 15 jours sans rouler ? ( Pat, ne pas lire ce CR , mauvais pour le moral :-) ) . En passant dans la forêt de Velizy, on tombe sur un trail géant avec manifestement plusieurs centaines de concurrents. Nous devons à plusieurs reprises prendre des itinéraires bis ou prendre notre mal en patience. Croisé un troupeau de coureurs plus ou moins lucides sur des singles n'est pas une partie de plaisir et nous devons stopper plusieurs fois pour laisser passer le troupeau. Ils vont nous poursuivre un bon bout de temps, notre trace coupant à de nombreuses reprises le parcours et comportant pas mal de bouts communs. Après avoir profité prudemment du single en balcon de Bièvres, toujours pour cause de trail, nous rejoignons Verrières à nouveau pour le final. Benoit s'enflamme et enquille les montagnes russes à pleine vitesse, ce qui demande un gros effort pour suivre avec les remontées raides qui demandent de tout donner pour passer le sommet et garder la vitesse. Je suis inquiet car derrière, il reste deux murs à grimper et à ce régime, je vais avoir du mal. Heureusement, Benoit se calme dans le premier mur, le tempo permet de récupérer un peu pour passer le coup de cul à 30% qui suit juste derrière. Puis retour à la voiture avec 58km , 4h15 de roulage et 1300m de D+. Une belle sortie, tonique et ludique et un bon entraînement pour les prochaines échéances.