Le point marquant de la sortie, hormis le terrain humide, c'est le nombre incroyable de branches de pins qui sont en travers des chemins. On arrêtera vite de les compter. Manifestement, elles n'ont pas supporté le poids de la neige, à moins qu'il y ait eu une mini-tornade dans le coin. Mais on retient la première idée car il n'y a qu'un seul type d'arbre affecté : les pins . Il faut donc souvent mettre pied à terre pour passer ces obstacles imprévus.
Petite pause ravito en haut des Sablons, la dalle étant sèche je me lance sous l'oeil de Benoit qui surveille depuis le bas. Une première avec le M06 qui passe sans souci. Le plus compliqué ce sont les branches partout dans le bas de la descente.
On se dirige ensuite vers le Rocher de la Reine, qui sera un sacré moment : c'est bien inondé, plus que je n'imaginais. Une ou deux zones sont vraiment difficiles à passer. Je laisse prudemment Benoit devant, surveillance l'enfoncement des roues dans l'eau. On avance doucement tout en dépensant une énergie considérable.
On revient ensuite dans les Trois Pignons, on zappe le Laris qui Parle supposant qu'il sera trop inondé pour descendre la Canche aux Merciers avant de prendre le chemin du retour. Benoit n'a pas trop montré de signes de son manque d'entraînement. Je suis donc très inquiet quand il accélère en bas de la Montée du Nid d'Aigle. Mais finalement, il n'insiste pas, les jambes étant quand même un peu rouillées.
Belle sortie avec le soleil pour terminer et un bon entrainement avec le terrain qui ne rendait pas et qui nous a donc bien fait travailler.
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