dimanche 20 septembre 2020

Samedi 19/09/20 : CC04 Paris Noyon avec Ludo

 




Très beau parcours exigeant montées descentes en permanence et vent de face sur les lignes droites .

La journée a été un peu mouvementée. Pour commencer, impossible d'ouvrir la porte du parking que j'avais réservé via Zenpark près du départ. Première fois que cela m'arrive. Pas le temps d'appeler la hotline, on remonte dans la voiture et on file le plus proche possible du magasin Km0. Le temps de se garer, on arrive 3 minutes trop tard 😨

Pas d'autre alternative que de foncer en espérant rattraper le peloton. Vu le niveau des CC , c'est pas gagné mais on appuie comme des forcenés. La chance est avec nous, ils ont fait une erreur d'aiguillage à case de travaux et on le les retrouve à une intersection. Sauvés. S'en suivent une trentaine de km où on serpente sur les quais et dans les petites rues pour sortir de la zone urbaine dans un gros peloton et une ambiance sympa comme toujours sur les CC. 

J'ai en tête une longue bosse près de Montmorency, mais je ne la voyais pas partir de la ville. Erreur . Du coup quand la tête de peloton accèlère fortement dans la montée, j'imagine une montée courte et je les suis. Mais ça dure , ça dure . Ludovic tient le coup sans problème, pour ma part , j'explose en vol et finit des 500 derniers mètres à l'agonie. Heureusement le peloton s'est arrété en haut pour une pause pipi. Il faut aussi que j'évacue le café matinal. Le temps de m'arréter , ils sont repartis. Je crains de ne pas revoir Ludo mais il m'attend, merci à lui . On ne reverra pas la tête de course avant une pause boulangerie au km 72.

 On accroche un petit groupe et ça roule bien vite quand même sur un terrain qui ne cesse de monter et descendre. Je suis bien haut dans les tours pour suivre, les routes très jolies ne rendent pas beaucoup et il faut s'employer pour avancer. On retrouve le peloton de tête arrété devant une boulangerie. Je pense qu'on va pouvoir repartir avec le groupe avec la pause croissants. Mais il y a une queue importante, et le temps que Ludo se restaure ils sont repartis. Zut . Pour ma part j'ai emmené assez de ravito pour fonctionner en autonomie jusqu'au bout. 

On repart avec un petit groupe, mais on les lâche sans trop le vouloir et on se retrouve à deux. On double quelques petits pasquets et finalement, quelques uns  prenneont nos roues dont Cyrille qui va faire la fin du parcours avec nous et qui prend de sacré relais par moment. 

Ca continue de monter et de descendre et quand c'est plat, on a un gros vent de face alors que la météo annoncait du vent de sud . Zut ! On se relaie et Cyrille n'est pas en reste . On continue d'avaler des petits groupes clairsemés à nous trois, parfois , certains s'accrochent puis disparaissent. Les lignes droites vent de face me mettent un gros coup sur la cafetière. Entre le km 110 et 130 j'ai un coup de moins bien et je dois vraiment me faire violence pour ne pas lâcher, je n'arrive plus à prendre de relais et reste planqué derrière Cyrille et Ludo. 

Je redoute les 30 derniers kms ! Une longue montée de presque 5 km se profile. Ludo accélère pendant que Cyrille marque le pas mais je suis incapable de faire mieux et je reste avec lui . Je vois Ludo se rapprocher de deux gars devant nous. Je me dis que je ne le reverrai pas. Et puis , d'un coup , je me sens mieux . Etonnant . Les jambes se mettent soudain à tourner facilement. Je double Cyrille et revient rapidement sur Ludo. Je passe, Ludo emboite le pas, du coup on se retrouve à deux pour finir les 20 derniers km. Ils sont enfin plus faciles. Une longue descente puis du plat sans trop de vent de face . On arrive à 14h24 en face de la gare. On peut choper le train de 14h29. Il fait beau, on a bien poussé, je dis à Ludo : ça serait sympa de déjeuner ici .

Le train arrive et part sans nous . Cyrille nous rejoint. On file au resto recommandé par l'organisation qui nous annonce qu'il ferme ! Ben ça servait à rien de le recommander celui là ! On en trouve un autre, mais ils n'ont rien à manger. Heureusement on peut se boire une mousse, ça fait un bien fou. On trouvera un fast food encore ouvert , pour manger un hamburger franchement pas très digeste mais qui restaure les niveaux d'énergie. Le temps ayant passé, il est temps d'aller  prendre le train de 17h19 .

On arrive en avance pour être sur d'avoir de la place vu le nombre de vélos qui risquent de le prendre. On patiente en regardant le Tour de France . Le train arrive, on monte et c'est le gag  . Le contrôleur est du genre excité. Il insulte tout le monde, nous menace d'amendes de 150€ et veut faire descendre les cyclistes, trop de vélos dans le train ... à moitié vide. Il faudra de longues discussions et le calme légendaire de Ludo pour le convaincre que mettre tous les vélos dans le wagon de queue et possible et résoud le pb.

Le train finit par partir avec 3/4h de retard . La galère .. On arrive à la Gare de Nord bien tard, sous le déluge ( je n'ai pas pris mon Kway ... ) . On attend, ça se calme . Direction la voiture , il n'y a que 5km . Au bout de 3km je crève !! Je finis sur la jante , pas rassuré sur les pavés mouillés. Nous voilà enfin au parking. Mais dans la précipation matinal j'ai ... perdu le ticket . Négo avec le gardien, heuresement le système de photo de plaques accrédite ma bonne foi. On peut enfin sortir dans les embouiteillages du samedi soir. Arrivée à la maison bien tardive, mais reste le souvenir d'une belle journée de vélo, à refaire :-) l'ambiance sur ces CC est vraiment top . 

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