samedi 14 juin 2008
Dimanche 15/06/08 : La Jovacienne
Lever difficile ce matin après une soirée d'anniversaire chez des amis . Le réveil sonne à 6h25, j'ai l'impression que je viens juste de me coucher. Un café plus tard, cela va un peu mieux. Départ de la maison à 7h15 pour une arrivée à 7h30 à Jouy-en-Josas sur le parking habituel. J'y retrouve Benoit et Gilles P. qui font le 45km et Michel H. pour le 65. Je récupère ma plaque N°94. Benoit et Gilles partent devant, nous partons quelques instants plus tard avec Michel. A peine 1km de roulage et on entame une bonne grimpette qui nous ramène sur nos eclaireurs. Jambes un peu raides ce matin avec le manque de sommeil. Quelques km plus loin, Gilles crève. Benoit s'arrête, nous continuons avec Michel sur le 65. Cette première partie de parcours est assez roulante malgré quelques grimpettes, pour un parcours différent de celui de l'année dernière. On arrive au bout de 22km au premier ravito bien garni. Au moment de repartir, Michel me dit qu'il est un peu surgonflé et appuie sur son pneu avant pour en faire la preuve. Et là , oh surprise ( mauvaise) , le pneu est quasi à plat. Michel regonfle sans grand espoir et on repart. Vers le km 28, il faut se rendre à l'évidence : crevaison. Arrêt pour mise en place d'une chambre dans le tubeless, opération rapidement effectuée et on repart. Parcours sympa sur ce tronçon avec de belles grimpettes bien raides et un long single technique juste avant le 2ème ravito , avec devers, racines etc ... , soigneusement enregistré sur le GPS. On sort du single pour prendre un chemin roulant à 500m du 2ème ravito situé au km 44, petite pointe à 35km/h, lorsque soudain, la roue arrière heurte quelque chose ( racine ? ) et dérape violemment. Le vélo se met à l'équerre et avant que j'ai pu réagir, les deux roues tapent latéralement dans une grosse racine. Le vélo s'envole à 50cm de haut, et je fais un tonneau latéral ( 3/4 de tour ) . Atterrissage à pleine vitesse sur le côté, mon épaule gauche se déboite ( souvenir d'un accident de ski il y a 20 ans ) , mais heureusement se remet en place dans la foulée et je m'arrête , pédales toujours clipsées et bien sonné sur le coup. L'assistance est médusée par ma figure ( note de style 10/10 , lateral flip , figure peu commune ! ) et s'apprête à appeler les secours, mais je leur dis que tout va bien . Genou et coudes rapés, rien de bien méchant, le vélo quant à lui n'ayant rien à part un léger voile à l'arrière suite au choc. Michel arrivé au ravito se demande où j'ai pu disparaître. Je repars finalement au bout de 2 minutes et j'arrive encore chancelant au ravito. Un petit coup de bombe désinfectante ( retour d'expérience de chutes précédentes: ça peut servir ) quelques abricots secs et un peu de sirop à la menthe et on repart. Les jambes tournent correctement mais sans plus, le temps que les effets de la chute se dissipent. Parcours bien vallonné pour cette dernière partie. On entame le retour sur Jouy avec un beau passage dans les bois sur des chemins en montagnes russes qui zigzaguent de gauche à droite. Deux vététistes pressés nous dépassent en danseuse juste après un raidillon bien costaud mais qui passait sur vélo. Je tente un allumage du turbo, me met en danseuse à mon tour et les redépasse. Je ne suis pas spécialement dans le rouge, donc je continue et on termine la rando en mode TGV avec un des deux vététistes équipés d'un Jekyll bleu. Au point d'ailleurs de louper le balisage et de faire demi-tour sur un bon km. Arrivée à midi à Jouy après 66km et 1130m de D+ effectués en 3h27 de roulage. Pesage du vélo par l'organisation, 12,5 kg pour le Prophet dans sa configuration du jour. On retrouve Michel G. qui a fait le 45 avec Jacques, Roland, Gilles L et Ph. Larose. Mais la malédiction du pneumatique a encore frappé Roland , trois crevaisons , pneu déchiré ! Roland, il faut jeter ces pneus maudits. On récupère le sandwich et une charmante infirmière blonde me propose de soigner mes plaies, ce que j'accepte bien volontiers. On attend jusqu'à 12h45 pour le tirage au sort ( VTT et trotinnette electrique à gagner ) : sans succès .
Arrivé à la maison, je constate que je suis aussi bien rapé sur une cuisse et dans le dos. Solides les maillots SLC VTT car pas de déchirure visible.
Pas de profil de parcours pour cette fois, changement de pression notable durant la rando, l'altimètre a donc eu un petit souci de recalibrage.
Cliquer sur la photo pour voir l'album de la rando .
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