Lever matinal pour ce dimanche afin d'aller conduire Hervé et sa famille à Orly. Du coup, pour une fois je suis largement en avance. Pas beaucoup de volontaires pour m'accompagner à Milly ce matin, mais heureusement, Stéphane se manifeste samedi soir et nous nous donnons RDV sur le parking à 8h45. Au programme, un de mes parcours favoris avec une belle boucle sur les chemins de la Nez de Beuf. Il y a pas mal de vélos sur le parking, nous sommes en bonne compagnie. Départ peu avant 9h, pour une première boucle tranquille dans la forêt de Milly. Le temps est correct bien que menaçant. Stéphane fait une des dernières sorties avec son Commencal Super 4, qui sera bientôt remplacé par un KTM Score. Incorrigible Stéphane. La descente dans le sable par le chemin des Grands Longs nous ramène à Milly et nous prenons cette fois la direction du Bois de Malabri. On monte la belle grimpette qui caractérise le début de parcours, ça chauffe sous les couches de vêtements mais nous parvenons au sommet sans coup férir. Beaucoup de chasseurs dans le coin, ça canarde ferme de tous les cotés, ce n'est pas le moment d'imiter le cri du sanglier ! Le coin est sympa avec de beaux singles et une belle descente. Je reconnais le chemin où j'avais chuté dans une ornière pour ma première sortie avec Benoit. On croise toujours des chasseurs, apparemment bredouilles, on vérifie quand même qu'aucun casque ne dépasse de leur musette :-). J'emmène Stéphane voir un magnifique point de vue au dessus de la forêt du Bois du Chenet, on en profite pour faire une petite pause casse croute et discuter ... vélo. J'aurais bien essayé le Commencal, mais les pédales Time posent problème, je suis équipé Shimano. Tant pis. On repart pour la descente bien chaude dans le sable, et nous enchainons alors sur la partie la plus agréable du parcours. Ca monte, ça descend, ça virevolte de tous les cotés. Je reconnais quelques endroits historiques, dont celui où j'avais explosé un pneu. Aujourd'hui, tout va bien, pas le moindre souci mécanique. Le sol est correct, à majorité sablonneuse. Paysage magnifique mais on voit pas mal de traces de l'incendie qui a fait rage pendant l'été. Nous arrivons finalement à Boutigny, les montagnes russes ont un peu fatigué les mollets de Stéphane, qui suit néanmoins le rythme sans vraiment faiblir. On remonte par la bosse bien raide où Franck nous avait montré son enthousiasme il y a un peu plus d'un an. Je le poursuis virtuellement, les jambes vont bien ce matin, nul doute qu'il ne serait pas envolé si facilement. On enquille le single du sommet, qui nous amène sur la tripe bosse qui devait être la dernière difficulté du parcours. Elle est bien costaud celle là : un bon raidard qui s'enchaine sur un second encore plus raide et lorsqu'on croit qu'on est sauvé et bien, c'est le plat de résistance avec 10m à 30%. Mais le pire est venir : le chemin du sommet est grassouillet. Ca glisse un peu, rendement désastreux. Et soudain, 300m avec la fin du champ, c'est l'horreur. Verdun en pire, l'apocalypse, l'enfer, la fin du monde. En 20m, le vélo prend 30kg de boue, à ne plus pouvoir le porter. Les roues cessent de tourner. Même à pied, la progression est infernale. Seul l'instinct de survie nous permet de progresser, centimètre par centimètre jusqu'à la lisière du champ. On se saisit d'une tige en plastique qui marque le territoire du propriétaire pour essayer d'enlever un peu de toute cette boue collante. Ca marche, sauf que le propriétaire apparait en tracteur et n'a pas l'air content. Oups, on dégage , fonçant à 1km/h à pieds après avoir tout remis en place. En 10m, les roues sont à nouveau bloquées... Encore 100m et on rejoint la terre ferme, les vélos reprennent de la vitesse, lestés de tonnes de bonne terre glaise. La descente qui suit est périlleuse, adhérence aléatoire et freins neutralisés par la boue. Nous parvenons enfin à Milly et on regagne les voitures par la route. Dommage, le parcours faisait 1km de trop dans le champ ... Mais une belle matinée de vélo quand même, avec 38km et 2h55 de roulage pour 700m de D+, et 1h de nettoyage à l'arrivée !
dimanche 27 décembre 2009
dimanche 20 décembre 2009
Dimanche 20/12/2009 : Igny, Magnifique !
Après une tentative ratée jeudi pour cause d'embouteillages, j'attendais avec une certaine impatience ce dimanche pour rouler dans la neige. Les quelques jours enneigés en début d'année nous avaient laissés un souvenir impérissable et c'est donc avec plaisir que nous retrouvons ce beau tapis blanc. Je récupère Benoit avec quelques émotions ( j'avais perdu mon téléphone, tombé dans le garage.. ) et nous rejoignons Igny pour retrouver la troupe de 15 vététistes annoncée par Franck. Ce doit être le coté sudiste de Franck, il a un peu exagéré. Nous découvrons un escadron finalement plus modeste avec Marco , 2 exemplaires de Bruno et un autre Jean-Pierre et enfin Eric. Mais la qualité prime la quantité ! Il fait bien frisquet lorsque nous prenons la direction de la forêt de Verrières. Première descente après la gare, je lâche les freins et arrivé au petit pont en bas, plus personne ! Pour une fois que je fais le trou en descente ... Rien de tel que la neige, j'ai l'impression d'être au ski et je me régale. Finalement, tout le monde arrive et nous reprenons le parcours en direction de la redoutable montée droit dans la pente au début de la forêt. Les premiers mètres en devers font du dégat, tout le monde se trouve forcé de mettre pied à terre, ça gliiiisssse surtout latéralement. La partie la plus raide pose finalement moins de problème, les crampons mordent bien dans la neige bien froide et le paysage est magnifique. Un petit tour sur le plateau et nous redescendons vers le single le long de la N118. Les montagnes russes s'enchainent et tout le monde se fait plaisir. Superbe vue, on se croirait à la montagne. Nous voiçi à Bièvres, pour monter vers le haut du Bois du Loup Pendu. La pente est raide et les cailloux sous la neige sont des pièges redoutables. Benoit trace la route devant insensible à tous les obstacles. Marco tente une contre-attaque et fait un retour spectaculaire avant qu'une ornière n'ait raison de son courage. Je le repasse et je m'applique pour monter sans poser pied à terre. Et voilà le sommet ! Damned , la roue patine, je m'accroche et paf par terre. Pas de bobo, mais je découvre avec horreur que l'os du frein arrière est sorti de son logement. On passera 5 minutes à trois à essayer de le remettre en place, pas facile avec les doigts gelés mais finalement, on y arrive . Direction de Bois de l'Homme Mort avec ses beaux singles en balcon. La vue est magnifique sur Bièvres. Il commence à tomber quelques flocons pendant qu'on file sur le sentier avec juste le bruit des pneus qui frottent sur la neige. Génial, le pied ! Les trajectoires sont parfos un peu aléatoires mais dans l'ensemble, cela passe très bien. Benoit nous montre que les Ignitor sont d'excellents pneus neige mais mes Mountain King ne se défendent pas si mal. On rejoint les bois de Jouy on nous serpentons sous une neige qui tombe de plus en plus fort. Ca colle sur les lunettes, je ne vois plus rien sur le GPS et mon contente de suivre la troupe. Une petite pause nous permet de rencontrer quelques ... skieurs qui nous prennent en photo. Enorme ! Une belle descente full speed nous attend. Je lâche les freins, un peu trop, en virant à droite, je vois le vélo continuer sans moi ! Puis on remonte vers l'A86 pour découvrir avec perplexité que la passerelle qui permet de traverser vers Vélizy a disparu avec les travaux pour le tunnel. Scrongneugneu ! Bruno qui connait le coin nous guide à travers le domaine de la cours Rolland pour retourner vers Bièvres. Franck et Marco poussent régulièrement des pointes de vitesse dans le seul objectif de nous bombarder de boules de neige. Ah les jeunes ... Heureusement, les tireurs manquent d'entrainement et un peu de godille suffit à éviter les projectiles. La descente vers Bièvres est bien plus ludique que la montée ! Quel pied ! Arrivé au pied de la bosse des phoques, la troupe se sépare pour cause de contraintes horaires. Je continue avec Benoit pour rejoindre le single en haut de Verrières que je ne veux rater à aucun prix pendant que nos amis prennent au plus court en direction d'Igny. Le single est génial : tout en virages, on se régale bien que la neige soit de plus en plus épaisse ce qui nuit quand même sérieusement au rendement ! Les arbres sont plein de neige, le spectacle est exceptionnel, quelle chance d'être là! Une ornière traitre a raison de mon équilibre et je m'étale à coté du vélo. A la sortie du single, on coupe par les grandes allées, pour tenir l'horaire. Difficile d'atteindre des vitesses élévées, la poudreuse nous freine. Et à notre grande surprise, on retrouve le reste du groupe en haut de la descente vers Bièvres ! Comme quoi le chemin le plus court n'est pas toujours le plus rapide. Descente délicate avec de belles marches, c'est chaud malgré le froid ambiant :-) . Nous voici de retour peu après 12H30 aux voitures après 3h07 de roulage, 37km,750m de D+ et de magnifiques souvenirs. Voilà une sortie que nous ne sommes pas près d'oublier.
dimanche 6 décembre 2009
Dimanche 06/12/09 : Fontainebleau
Petit coup de fatigue et météo défavorable m'avaient incité à faire une pause vélo la semaine dernière. C'est donc avec un peu d'inquiétude que je scrutais les prévisions pour ce week-end. Inquiétude d'autant plus forte que cela se présentait mal. Vu la pluie de ces derniers temps, la Polaire à Dourdan était exclue, trop de boue. Je prévois donc un parcours du coté de Fontainebleau et pourquoi pas la boucle Milly-Maisse? Echange de mails avec Franck qui craint un traversée de champ, il préfère refaire le parcours de la dernière sortie club de St Michel. Je revois le parcours pour le réduire à 40km et supprimer quelques passages de portages dans les rochers, histoire de ne pas m'attirer les foudres de Patrick mais surtout de réduire le temps de parcours. Et Benoit dans cette affaire ? Benoit n'est pas amateur de pluie et m'oppose des prévisions météo pluvieuses. Je m'emploie à le convaincre que ce ne sera que quelques gouttes anodines et finalement, il se décide, 30 minutes avant le départ ! Nous nous retrouvons donc sur le parking de la N7 avec Benoit, Franck, Patrick, Christophe et Jean-Christophe. Une belle équipe ! Première surprise : la N7 est en travaux et il faut ruser pour se garer. Il tombe quelques gouttes qui refroidissent un peu l'enthousiasme mais cela ne dure pas. Et nous voilà partis. Première bosse, Franck se met à mes cotés, guettant l'attaque traditionnelle. Mais le manque d'entrainement de ces dernières semaines m'incite à la prudence, on se contente de monter en rythme. Première descente toujours aussi ludique avec ses petites bosses qui permettent de décoller. Evidemment, derrière ça remonte ! On évite le portage dans les rochers pour aujourd'hui et se profile la belle bosse bien raide de début de parcours. Franck attaque en tête et triomphe de l'obstacle, ce qui m'oblige à faire de même. Christophe est trahi in extremis par la mécanique pendant que le reste de la troupe finit par poser pied à terre. Nous reprenons notre chemin en direction des superbes singles qui composent cette partie du parcours et c'est parti pour plus de 15km de virages et de relances jusqu'à la tour Dénecourt avec quelques passages techniques bien sympa. Nous entamons la seconde partie, quelques singles en balcons avec racines et cailloux emaillent le parcours. La roue de Franck tente de se suicider en se jetant dans le vide, heureusement, son propriétaire récupére le coup in extremis. Le temps est toujours avec nous, quelques gouttes parfois mais cela ne dure pas. Le terrain humide favorise certains passages et nous faisons un sans faute dans l'ascension vers le long single qui nous mène aux platières des gorges du Houx. Par contre, pour la montée vers les platières, ce sera 100% d'échec. Dommage, pour ce qui me concerne, le plus dur était fait mais une erreur de trajectoire m'a fait perdre le contrôle de la roue avant. Nous rentrons ensuite par une succession de chemins plus roulants, le team ADP mène grand train et je ferme la marche en queue de peloton en m'accrochant de mon mieux pour ne pas voir le groupe s'éloigner. Nous arrivons finalement pile à l'heure aux voitures, mission accomplie et une bien belle matinée VTT au final pour 39 km en 2h46 de roulage et 700m de D+.
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