Première rando de l'année en vallée de Chevreuse, c'est avec plaisir que j'envisage la Cernaysienne pour ce dimanche, en version 55km. L'étude du site de l'organisation montre un parcours assez roulant dans sa partie médiane, en souvenir des grandes allées à ornières ( et boue ... ) de l'année dernière, je décide de prendre le Prophet pour pouvoir foncer sans être trop secoué. C'est le week-end du changement d'heure et Benoit a en plus une contrainte horaire. Il va falloir se lever tôt, dur dur mais je me conditionne psychologiquement ! La météo semble correcte, couvert mais pas de pluie annoncée. Je passe chercher Benoit approximativement à 7h15 ( à 10 minutes près quoi :-) ) . Nous prenons la route de Cernay où nous arrivons un peu plus tard que prévu, le GPS nous a fait traverser St Remy et Dampierre ce qui n'est pas idéal avec tous les feux. On retrouve avec plaisir Michel de retour sur les chemins. Inscription licencié à 3€, Benoit est aux anges, l'Hivernale n'a qu'à en prendre de la graine. Il n'y a pas foule, le temps a du en décourager quelques-uns. Départ identique à l'année dernière avec une descente bien grasse. Ouh là, le terrain est beaucoup plus gras qu'attendu. Il y a des flaques d'eau partout ! Il ne me semblait pas qu'il avait autant plu ces derniers jours. Le début du parcours est glissant mais sympa avec de beaux singles et des belles descentes techniques dans le sable. Je redécouvre l'intérêt de la suspension arrière, j'ai l'impression de rouler sur un fauteuil et bien que moins maniable le Prophet est aussi beaucoup plus stable en descente. A la faveur d'une belle bosse, Benoit prend le large devant et nous suivons tant bien que mal avec Michel. Les jambes ne sont pas au top ce matin et je me sens tout raide. Je me dis que cela va s'arranger au fil des kms. Après quelques zones de plat avalées à bonne vitesse, on finit la première partie du parcours sur un beau single qui bouchonne pas mal et qui glisse tout autant, je perds l'avant dans un virage mais je réussis à rattraper le vélo. Il se met à pleuvoir de plus en plus fort, on arrive au premier ravito situé au km 17 près d'un étang. Pluie, boue, mauvaises jambes, le moral n'est pas au top. Vu notre moyenne limitée par le terrain, je suggère à Benoit d'opter pour le 35km, on ne sera jamais à l'heure sinon et pour parler franchement, je ne me sens pas de passer une heure de plus à progresser dans des grandes allées boueuses, sous la pluie. On repart, et justement, le parcours devient vraiment pénible . C'est tout plat, sur un terrain apocalyptique !! Des ornières de 30 cm de profondeur pleines d'eau et de boue à engloutir un vélo entier. Ma transmission crie grace, la chaine remonte et se bloque dès que je pousse sur les pédales. Arrive ce qui devait arriver, je bloque dans une ornière et m'étale sur le coté dans une mare de boue. Pfuiiiiii ..... pas glop du tout. Je repars à la poursuite de mes camarades mais le coeur n'y est pas trop. Heureusement, ils m'attendent gentiment. On passe une dizaine de km sur ce terrain vraiment pénible avant de revenir dans la forêt de Chevreuse sur un terrain plus sympa mais toujours aussi humide. En traversant une flaque, je rejoue le film Titanic, coulant courageusement sans lâcher la barre du navire en perdition... Il y avait bien 40cm d'eau ! Les dernières bosses sont un supplice, j'ai vraiment mal partout, aux jambes et aux bras, plus de jus et je suis gelé. Heureusement, l'arrivée est en vue et on la rejoint après 37km et 2h45 de roulage. Je suis plus fatigué qu'à l'arrivée du Merrell ! Un vrai jour sans comme je ne me souviens pas en avoir connu. Je mets 10 minutes à me changer à la voiture, tellement raide que je n'arrive pas à attraper mes pieds pour changer mes chaussettes transformées en éponges suite à mes aventures nautiques. Retour à la maison, je tremble toujours, impossible de me réchauffer malgré la douche. Je grignote à peine au repas de midi emmitouflé dans un gros pull en laine et part faire une bonne sieste. Miracle, 1 heure plus tard, tout va bien, plus froid, plus mal aux jambes, plus raide. Mystère ... Une rando à oublier.
2 commentaires:
Bravo Cap'taine !
C'est la faute du rafiot pour sûr !
As tu trouvé Kate Winsley ?
On a dû se râter de pneu, j'étais au Mesnil St Denis sur la route et... sous l'eau aussi.
Voilà une belle rando de printemps qui me conforte dans mon choix de faire de la route à cette période de l'année.
A la semaine prochaine sur la TSE avec le grand retour du LAPIERRE.
Franck
Vu la météo annoncée pour la semaine, il va falloir sortir les chenillettes pour la TSE ...
Enregistrer un commentaire