lundi 27 juin 2011

Dimanche 26/06/11 : Mennecy

Nous avions envisagé la Troglodyte à Rouen pour ce dimanche. Mais une semaine chargée nous a finalement amenés avec Benoit à opter pour la 8ème ronde de Mennecy. Nous n'avions d'ailleurs jamais participé à cette épreuve passée mystérieusement inaperçue dans nos agendas ces dernières années. Sans doute pour cause de concurrence de dates avec les Cadoles et le XXX'TREME de Remiremont. Nous partons à 7h50 non sans avoir salué Patrick et Christophe d'ADP qui partaient pour Fontainebleau afin de fuir la boue (??) . Le trajet est rapide jusqu'à Mennecy, nous avons toutefois un peu de mal à localiser le stade JJ Robert. Inscription fulgurante, surtout que j'avais pré-imprimé le bulletin. Nous avions même la trace GPS mise à dispo par les organisateurs. Enfin Benoit l'avait, j'avais omis de vérifier le bon transfert sur mon GPS, trace introuvable. Pas grave, mon sens légendaire de l'orientation compensera largement. Nous partons, petite inquiétude, les premières flèches sont à moitié cachées dans l'herbe. Heureusement ensuite le balisage sera irréprochable. Première partie assez roulante, puis quelques beaux passages dans le massif des Grands Avaux avec un contraste saisissant, la transition roulant/technique étant brutale. Au passage, petite erreur de parcours, on aurait mieux fait de suivre les flèches, la trace GPS nous ayant mené dans un cul de sac. Nous arrivons au premier ravito en menant un bon train avec deux autres concurrents. Nous voilà reparti pour un 2ème tronçon beaucoup plus physique. On alterne montées raides et descentes rapides du coté de Videlles, ça fait mal aux jambes. C'est à ce moment que Michel, un concurrent nous rejoint. Michel a ... 67 ans. Mais une caisse d'enfer, c'est un ancien champion de course à pied. Je signe tout de suite pour être capable de faire la même chose dans vingt ans. Nous roulons de concert sur cette partie du parcours vraiment superbe. Michel nous annonce une montée impossible et suggère à Benoit de passer devant pour "voir jusqu'où il monte". Benoit s'éxecute pendant que je lève le pied pour accumuler de l'énergie. Benoit cale aux trois quarts de la pente. Je m'élance à mon tour, mauvaise trajectoire dans le mur perdu. Mais je sens que c'est possible, alors je redescends jusqu'à une partie moins raide et je repars en visant cette fois la trajectoire optimale. L'effort est violent mais CA PASSE ! Je suis super content. J'y ai cependant laissé beaucoup de forces. Nous arrivons peu après au ravito. Petite pause, Benoit est attendu, il ne faut pas traîner, c'est reparti. Au bout de quelques kms, j'ai un point de coté, reste de l'effort précédent. Je laisse filer mes deux compères lancés dans un combat sans merci. Ils arriveront de concert.Avec Benoit, nous constatons que nous avons finalement encore une belle marge de progression ! Après un passage à vide, les jambes reviennent pour les derniers kms qui me semblent toutefois assez long avec beaucoup de lignes droites le vent dans le nez. Au final, une belle matinée sous la canicule, et belle surprise, je gagne un magnum de Medoc 2001 à l'arrivée ! Sympa ! Une randonnée très bien organisée avec un parcours de 60km tout à fait agréable à recommander.





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