Le Toboggan Meudonnais : la rando route qui bat tous les records prestations/prix : un beau parcours , une bonne ambiance, et huîtres, foie gras , saumon et muscadet aux ravitos . Depuis que j'ai découvert la route, je n'ai pas manqué une édition :-)
Benoit est partant et Seb est une nouvelle fois prêt à faire une escapade sur la route. Richard annonce aussi sa participation, tout comme Marco, Michel et quelques-uns de leur collègue d'AAOC dont la délégation est malgré tout inhabituellement réduite. Benoit est tout triste de ne pas voir Franck nous rejoindre.
Je n'en mène pas large vendredi soir . Alors que le virus semblait presque parti en début de semaine, plusieurs déplacements à l'étranger et la fatigue associée on entraîné une rechute. J'arrive tout juste à tenir débout vendredi soir et samedi matin, j'ai des cloches qui sonnent dans le crâne. Je me dis que ça va être dur le lendemain. Je me repose autant que possible et miracle, vers 18h, l'énergie commence à revenir. J'en profite pour aller faire un petit tour au soleil. Les jambes ne tournent pas si mal même si je manque de punch et que la respiration est un peu difficile.
Une bonne nuit plus tard, je quitte la maison à 7h15 pour aller chercher Benoit avec dans la voiture, le Synapse pour Seb et l'AFR01 pour moi. Il fait un froid de canard, et je ne regrette pas d'avoir pris le coupe vent en plus du maillot manche longue. Nous arrivons pile poil à 8h au centre sportif Marcel Bec, Seb est garé quelques voitures plus loin . On sort les vélos, et direction les inscriptions où nous retrouvons Marco, Michel, entre autres participants AAOC. Mais pas de Richard qui s'est perdu dans Velizy. A sa décharge, depuis la mise en place des nouveaux sens de circulation avec le Tramway, rejoindre la route forestière depuis la sortie de la N118 est un vrai jeu de piste pas évident.
Je préviens Richard par SMS à 8h24 que nous nous mettons en route. Avec AAOC , cela fait un bon petit groupe de 7/8 cyclistes, après quelques kms tranquilles, Marco allume la machine après la bosse du Val d'Albian et on file sur le plateau de Saclay à plus de 25 km/h . Notre Seb suit facilement, il me fait peur celui-là avec une vitesse d'adaptation fulgurante au vélo de route . Et je ne vous parle pas des descentes avalées le nez sur la roue avant !
A propose de descentes, l'AFR01 remplit sa mission : en confiance avec les disques et la position, je vais battre tous mes PR en descente sur le parcours. En bosse, c'est une autre affaire aujourd'hui je ne peux pas trop forcer sous peine d'être asphyxié mais je peux monter suffisamment vite pour garder ma place dans le groupe.
Premier ravito, foie gras et saumon à volonté, les 900 huîtres nous attendent au ravito 2. En dégustant mon foie gras, je vois ... Rcihard à côté de moi . Ben ça alors : il s'est perdu aussi sur le parcours et a fini par rejoindre le ravito en même temps que nous ! Sympa , on va pouvoir rouler ensembles.
Pas mal de bosses comme toujours sur ce tronçon , petit à petit, les sensations s'améliorent. Comme quoi, le vélo est une bonne thérapie ! Seb attaque le pied des bosses tambour battant mais a encore du mal à tenir la longueur.
Nous roulons de concert avec un gars sur un vélo couché qui avance avec une facilité incroyable dès que le terrain est plat. C'est vraiment impressionnant, la position à l'air aérodynamique car il ne semble pas forcer.
Ravito 2 , des centaines d'huîtres nous attendent et la température se réchauffe enfin. Je peux enlever le coupe vent . On se régale , tellement qu'on ne voit pas Marco et sa bande repartir.
Nous voici donc à quatre. Richard envoie dans les lignes droites avec un vent légérement favorable; Le GPS affiche 37§/38 km/h . Je me sens de mieux en mieux, l'énergie revient petit à petit. Du coup, je passe devant et ajoute 5 km/h de plus au train. Ca étire pas mal le peloton :-) .
On file à bonne vitesse , Benoit a décroché , il n'aime pas rouler à plus de 40 km/h . Mais Seb ne lâche rien ! Il fait parfois un peu l'élastique mais recolle toujours à l'énergie dès qu'il y a un ralentissement .
Nous rattrapons finalement nos amis d'AAOC , juste avant de monter la nouveauté de l'année sur le parcours. Au lieu de prendre la route forestière, on y va droit dans la pente dans la fameuse côte du Pavé des Gardes. Souvenirs ... j'habitais là il y a 30 ans :-) . La pente est toujours la même , et ça fait mal aux jambes sur le final. Une fois en haut, il ne reste qu'1 km pour rejoindre l'arrivée et discuter du parcours avec une bière et un bon sandwich.
Encore une superbe édition, rendez-vous l'année prochaine .
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