dimanche 21 juillet 2019

Dimanche 21/07/19 : Chevreuse avec Eric, Marco , Seb et Benoit : top !

Envie de profiter des bonnes sensations actuelles avec l'Origine. Je trace un parcours en Vallée de Chevreuse. Bonne surprise, Marco est rentré de congés. Bon groupe ce matin avec Eric, Marco, Benoit et Seb qui fait une escapade du coté route avec mon Synapse. Benoit est prudent ce matin, on ne le voit pas souvent en tête du groupe contrairement à Marco qui place quelques accélérations dont il a le secret pendant qu'Eric nous montre qu'il a retrouvé un coup de pédale incisif. Alors que je grignote un nougat en traversant Briis sous Forges, Marco en profite pour embrayer pied au plancher avec Eric dans sa roue. J'accélère pour passer Seb et Benoit, revient à 20m , mais je m'étouffe avec le nougat ! Obliger de tout recracher avant de m'évanouir et j'en suis quitte pour 5 km de chasse patate derrière les deux énervés devant. Seb et Benoit sont loin derrière. On recupère tout le monde, et on file vers les Vaux de Cernay. Passage toujours aussi joli, enquillé à vive allure avec Marco qui relance fort dans les petites bosses. Regroupement puis on attaque les 17 Tournants. Je prends la tête, quettant l'attaque des grimpeurs en veillant à ne pas me mettre dans le rouge. A 500m du sommet, Marco fuse, suivi par Benoit. Mais j'en ai gardé sous la pédale et je ne me laisse pas faire, tenant le Benoilator au sprint pendant que Marco passe la ligne avec 10 m d'avance et en remet une sur le plat. On attend Seb qui a pas aimé la bosse avant d'attaquer le chateau de Meridon et son final à 10% . Même résultat que précédemment, pendant que Seb nous maudit; Final classique, je pulvérise mon record dans le sprint vers la pancarte de Marcoussis. Neutralisation de la course dans l'Escargot, pour une belle sortie avec une excellente ambiance et un temps idéal.

dimanche 14 juillet 2019

Samedi 13/07/19 : Classic Challenge 07 : Paris-Auxerre











Premier Classic Challenge,  cela faisait longtemps que je voulais en faire un après avoir de nombreux CR des copains et en particulier ceux de David qui est un fidèle de ces magnifiques parcours. L'arrivée de mon Origine Axxome GT mérite de le tester sur une belle épreuve et c'est donc l'occasion idéale ! Avec les grands raids VTT de ces dernières semaines, la condition est présente, donc c'est le bon moment. Et le parcours s'annonce superbe avec un Paris-Auxerre, doublé pour ceux qui veulent , d'un Auxerre-Nevers le lendemain. 
Je ne sais pas trop à quoi m'attendre, donc je  m'inscrit dans le groupe 25/27 km/h pour rouler tranquille et avoir de la marge. 
Le départ de ce groupe est fixé à 6h30, oulala , dur dur pour un gars qui n'est pas du matin . Exceptionnellement, le départ a lieu depuis le vélodrome de la Cipale à Vincennes, au lieu du "KM0" à Paris . Vraiment motivé par cette sortie, je me lève sans souci à 5h et rejoins le Bois de Vincennes à 6h10 pour y garer la voiture. 
6h20, je suis sur place, je vois passer le groupe bien fourni des "23-25" . Ceux qui font les deux jours se repèrent facilement aux sacoches ajoutées sur le vélo. J'ai juste monté une grosse sacoche de selle pour y mettre un maillot de rechange en prévision du retour en train. 
 6h30 après le briefing de l'organisation ( ah mince, j'ai oublié la crème solaire ! ) , nous nous élançons dans les rues quasi désertes de Paris. Je vois rapidement un groupe se détacher à l'avant, je fais l'effort pour recoller, je ne veux pas arriver trop tard à Auxerre. J'ai réservé le billet de retour à 17h42 ce qui semble sans souci si on arrive à tenir le 25 de moyenne. 
Me voilà donc dans le groupe de tête composé d'une trentaine de concurrents donc 2 ou 3 féminines. Le rythme est bon, malgré les obstacles de la ville, on roule à 29/30. Le parcours est vraiment bien tracé, car nous ne sommes jamais dans la circulation. On sort de Paris en longeant la Seine. Dès que nous arrivons dans la campagne, le rythme augmente. Ca roule tout le temps au delà de 35 km/h. Rapide ce groupe 25/27. L'Origine file sans effort, aucun stress, je suis dans un groupe supposé facile. Le GPS indique rapidement une moyenne en hause rapide : 30, 31, 32 km/h . Ah oui , quand même . Les km défilent et on reprend les groupes qui étaient partis avant nous. 
Quelques bosses parsèment le parcours. La fonctionnalité de mon Edge 530 qui affiche automatiquement le profil et la position dans la montée est vraiment top sur un tracé inconnu. Ca permet de doser l'effort et de se motiver pour forcer un peu quand on sait qu'il ne reste que quelques mètres d'ascension. 
Le parcours et les paysages sont magnifique, l'ambiance conviviale, je suis vraiment bien là . Tiens on roule à plus de 40 maintenant . De plus en plus rapides ces gars du 25/27, d'ailleurs , les pelotons rapides censés partir après sont portés disparus, personne ne revient sur nous. On frise les 33 de moyenne ! 
Du coup, on passe les 100 km en à peine plus de 3h. Bigre, à ce train là , je vais avoir du temps pour visiter Auxerre :-) . Bien sur , je me doute qu'on va ralentir, on est dans le groupe 25/27 je vous rappelle. 
On atteind le Morvan, les bosses sont plus longues mais roulantes, je ne passerai jamais le petit plateau. Je suis étonné du rythme dans les bosses, ça envoie fort, d'ailleurs, je vais accumler pas mal de top 10 dans Strava. 
Bon c'est pas tout, mais on s'arrête quand ? Je ferais bien une escale technique moi :-) . Et je m'inquiète un peu pour l'eau, il me reste une demi-gourde. 
Un cimetière . Une pensée pour David et ses récits :-) . On refait le plein, escale technique, je grignote des barres. Alors qu'on repart, on voit enfin le groupe rapide. Mais il ne nous rattrapera jamais une fois sur la route ! Lorsque mes camarades du groupe ( qui s'est bien réduit, on n'est plus que 15 ) discutent avec ceux du peloton rapide pour expliquer qu'ils ont préféré partir tôt vu la distance, je réalise la méprise. Je suis pas dans le groupe 25/27 !!! Mais dans le peloton des cadors du CC et on est donc les premiers à ouvrir la route. Oulala ! Va falloir s'accrocher ! 
Je discute souvent avec un gars qui exactement le même vélo que moi , couleurs comprise. On est tous les deux enchantés par notre machine. 
Bon, on est donc repartis et maintenant je comprends pourquoi ça roule aussi vite. Mais pas d'alerte jambes, alors on va voir ce que ça donne. 
Au kml 160, arrêt boulangerie. Une grande tradition "longue distance" . On dévalise la boutique, j'opte pour coca et viennoiseries et encore une pensée pour David. 
Allez cette fois , c'est la dernière ligne droite, plus que 70km . Le groupe perd des unités à chaque bosse. Je serre les dents pour rester dans le groupe, car ça monte fort, mais ça passe, sauf dans une bosse plus longue et raide où je perds 100m . 50x11 et mains en bas du guidon pour chasser le groupe. Je chasse, je chasse. Je reprends des lâchés, mais j'ai toujours 500m de retard. Au moment où je commence à ne plus y croire, une petite bosse montée en danseuse me permet de recoller. Ouf ! 
On admire les paysages du Morvan, jolis. On n'est plus que cinq maintenant, et ça tient toujours, même si je sens la fatigue. 
Encore une bosse, putain sont infatigables devant, ça monte toujours aussi fort. Aie, je craque, ils s'envolent . Et là, je vois sur le GPS : montée 9/9. La dernière ! Allez JP, tu peux le faire ! Je tombe 3 dents, passe en danseuse. Et le miracle Axxome se renouvèle. Ce vélo relance comme aucun des vélos que j'ai possédé. En danseuse, c'est une bombe. Instantanément , ça accélère vraiment. Un frisson me parcoure l'échine, l'adrénaline vient à la rescousse, je reviens comme un missile. Ca fait mal, vraiment, ça tire dans les jambes et le cardio, mais ça tient,  je m'épate là, je crois que j'ai compris un truc. 
L'arrivée sur Auxerre est jolie mais compliquée. D'abord un chemin blanc typé gravel, puis une route le long de l'Yonne dans un état desatreux. Des centaines de nids de poules, on perd un collègue qui désaxe sa roue arrière tellement ça tabasse. Mode gravel on. Enfin on fait le tour de vieille ville et malgré le GPS on est tous paumés. On se croise et recroise, jamais dans le bon sens. Bon finalement, je m'en sors. 2 km/h de moyenne laissés dans les derniers kms. 

Arrivée à 14h20 devant la gare, il me reste 3h30 avant mon train ! 
On se salue, tout le monde prend le train. Comme j'ai le temps, je retourne au centre, le long de l'Yonne et me trouve un petit resto qui sert toute la journée. Bière , salade, glace, ça fait du bien et Auxerre est très joli, je ne connaissais pas. Il me reste à regarder les exploits de Julian et Thibaut sur le Tour de France avant un retour tranquille en train sur Paris. 


Super journée, super vélo, super sensations ! 
 

dimanche 7 juillet 2019

Dimanche 07/07/19 : Belle sortie au soleil avec Charles, Yann, Eric et Benoit

Arme Fatale Route N°2 : Origine Axxome GT , monté et décoré à la carte, merci Origine 



Après 6 semaines d'attente, l'AFR02 est arrivée depuis jeudi à la maison . Pas d'autre alernative qu'une sortie route après un roulage d'essai concluant hier . 

Pour l'occasion, je monte les roues carbones Wheelsfar de l'AFR01 à la place des Zonda d'origine. Très envie de rouler ce dimanche, le vélo est super réactif. Les copains d'AOOC ont prévus une sortie avec Charles et le club route de Savigny. Rendez-vcous à la mairie.

Benoit est rassuré de voir qu'il y a du monde . Moins quand il réalise qu'un premier peloton part sans nous et qu'il ne reste que Yann, Eric et Charles. La sortie, même si elle sera entrecoupée de moments cools où ça bavarde, sera tonique dans l'ensemble. On se fait quelques enfilades en relai à 40 km/h. D'habitude, Benoit n'aime pas trop ce rythme mais il est en forme aujourd'hui et fini même par jouer le jeu des relais sous les encouragement d'Eric. 

Eric est victime d'un mystérieux crouic-crouic au pédalage. En le suivant, j'ai l'impression que sa roue arrière est un peu désaxée de frotte à gauche. Arrêt pour recaler la roue , plus de crouic-crouic 

Yann appuie certains relais et Charles met du rythme dans les bosses. Il faut s'employer pour suivre mais le groupe est homogène et on reste groupés. Ca fait bizarre de repasser du VTT à la route, le coup de pédale est vraiment différent mais il faut préparer le CC07 Paris-Auxerre de samedi prochain.

Bonnes sensations ce matin. Joli parcours tracé par Charles avec un temps magnifique et pas trop chaud. Une belle matinée de vélo, merci Charles :-)

103 km en 3h40 , ça change des 83 km en 12h20 de la Granit :-) 

lundi 1 juillet 2019

Dimanche 30/06/19 : le Raid des Pénitents ( Belgique )



















Lors de l'assemblée générale du club l'année dernière, j'avais proposé l'option Belgiqe pour le week-end club.  Les deux belles cyclos faites en 2018 avec les amis d'AAOC m'avaient permis de découvrir la magnifique région des Ardennes et donner l'envie d'y retourner. C'est un super terrain de jeu pour la route comme pour le VTT , à peine à trois heures de Paris.  Toute une série de belles épreuves à découvrir pour profiter de la convivialité locale. En Belgique, on aime le vélo !

Comme il s'agissait d'un week-end club, il fallait trouver une épreuve proposant des parcours pour tout le monde. Exit donc les raids marathon trop exclusifs. On opte donc pour le Raid des Pénitents, à l'excellente réputation et proposant des distances de 30 à 85 km.  Au passage, on n'avait pas vu l'option "raid en ligne" ( un bus vous emène au départ ) de 100 ou 130 km , bien tentante pour une prochaine fois.

Outre le SLC, Seb et Benoit sont partants pour nous accompagner. Seb en fait son objectif de l'année et entame une préparation minutieuse, pendant que Benoit opte plutôt pour le régime Benoit ( entraînement light et repas copieux ) , au grand désespoir de son coach , qui est toutefois bien habitué maintenant. Chers lecteurs , ne vous meprenez pas en imaginant un Benoilator en excès de poids . Cet homme peut dévorer autant de sangliers qu'Obelix sans prendre un gramme . C'est injuste, mais c'est ainsi.

Pour ma part, j'opte pour le stage Gravel annuel avec l'équipe SLC, et pris d'un doute, je m'inscris in extremis sur la Granit Montana, histoire d'assurer la préparation technique :-) .

Quelques éclaireurs dont notre président partent le vendredi soir, pendant que j'emmène Seb et Benoit avec un départ le samedi en début d'après-midi . J'ai opté pour le M06, l'expérience SR de la Granit ayant laissé une belle contracture au dos après le choc avec un rocher, option confort obligatoire. J'espère ne pas regretter le plateau de 42 si le Benoilator se lance dans un sprint. Mais le risque semble maîtrisé.  Un début de psychose s'est en effet installé dans l'équipe, et arrivé sur place, c'est un concours à celui qui trouvera une bonne raison de ne pas faire le 85. Même Benoit s'y met !!

Heureusement, après une halte dans un magasin de boissons pour s'équiper en bières locales ( excellentes ) , et un bon repas, la raison semble revenir . En parlant de raison, il faut insister pour que notre OliVTTiste se décide à retirer son monoplateau de 38 sur son semi-rigide, plateau qu'il avait monté pour le voyage Gravel. Sauf que là on parle d'un raid VTT dans une région vallonnée avec 2200 D+ et des pentes raides. Il consent à remettre un 34 ( déjà gros ) , et décide d'emmener le 38 au cas où il changerait d'avis en route :-)

Après un super repas convivial, tous ensembles, nous allons tous nous coucher pour être fin prêts le lendemain matin. Les organisateurs m'ont gentiment envoyé la trace GPX et conseillé un départ entre 7h et 7h30 .

7h15 nous sommes sur place, après un trajet de 10 minutes depuis l'hôtel ( ou le gite puisque nous étions répartis entre deux sites pour la nuit ) .

Finalement, à part Pascal qui opte pour le 50, et Mathieu sur le 65, tout le monde opte pour le 85 . OliPa quant à lui , venu en famille, accompagne Titouan et Cômes sur le 35, qui était déjà un beau et vrai parcours, avec la fameuse descente en épingles dont je vous parle plus loin.

Le départ a lieu à Straimont, petite bourgade nichée au creux de la forêt à quelques minutes de NeufChâteau ( version belge ) . En quelques centaines de mètres , nous sommes sur le premier single du jour, où Ludo trouve le moyen de chuter sur une petite ornière, pas de gros bobo mais un bon coup de guidon sur la cuisse.

Le début est plutôt roulant, croyant Seb et Benoit derrière je me laisse décrocher avant d'allumer le turbo pour les retrouver ... devant . Regroupement général, on croise un premier ravito au bout de 6 km , en fait , c'était le dernier pour le retour. Je ne m'arrête pas , mais certains prennent le temps de boire un petit verre, on n'est jamais trop prudent :-) . Nous voilà lancés pour de bon, le parcours et les forêts locales sont magnifiques, on se régale.

Dans une descente sans difficulté, OliVTTiste file comme le vent avant de s'applatir comme une crêpe après avoir ripé sur une ornière ( décidemment !) ./ Chute assez spectaculaire du fait de la vitesse, on s'arrête pour l'aider à remettre le vélo en ordre, tout a bougé, sauf le plateau de 34 . Pas de gros bobo heureusement.

Nous repartons pour découvrir la première vraie descente. Une jolie descente "granitesque" , avec de la pente sur des dalles d'ardoises. Ca parait simple après la Granit mais c'est très joli et ludique à descendre, je me régale et au passage me demande qu'elle idée j'ai eu de prendre le SR à la Granit. Le M06 est une arme sans aucune comparaison dans les passages techniques. Benoit se félicite d'avoir changé ses freins, bien utile sur ce parcours.

Nous arrivons au premier ravito au bout de 20 km et 1h15 , première partie rapide . Regroupement général.

Nous voilà repartis , le 2ème tronçon est superbe. Nous voilà quasiment tout le temps sur des singles, dont certains clairement ouverts pour l'occasion. Ca serpente, en montée , en descente, il fait beau, la forêt est magnifique, avec parfois des points de vue plongeants sur le Semois, le fleuve qui serpente entre les petites montagnes locales. Les copains sont partis avant moi du ravito, je reglais un petit souci "technique" . Je remonte les positions une à une, je me sens très bien aujourd'hui et j'adore le parcours. Grosse banane, quel pied le VTT dans cette région.

Il ne reste plus que Ludo devant, je me lance à sa poursuite. Nous arrivons en surplomb d'un ruisseau, un petit pont le traverse. Pour le rejoindre, descente droit dans la pente avec 2 épingles puis un toboggan où il faut bien visier le pont de 50 cm de large. La tête de mort et les concurrents perplexes au sommet créent un début de tension sur le parcours :-).  "Vous êtes sur de vouloir descendre me demande le vététiste qui me voit me diriger droit vers l'obstacle ? " "Ben oui" et le M06 glisse tout en fluiditié pour rejoindre le toboggan où un jeune me dit "allez-y , moi je suis là pour un bout de temps". Je vise le pont , ça passe sans frayeur , le plus dur étant de remonter le talus vertical derrière, mode pédibus obligatoire.

C'est l'endroit où Mathieu voulant eviter un autre concurrent touchera une souche avec la pédale et y laissera sa monture de lunette et son GPS, pas de chance. Mais après avoir songé à abandonner, il continuera et finira avec 68 km au compteur.

Nouveau regroupement au ravito. On s'inquiète pour Mathieu dont l'incident nous est signalé, puis nous repartons. Je suis avec Ludo qui file toujours grand train et Benoit. A une intersection quelques centaines de mètres plus loin, il y a deux flèches : tout droit ou à gauche. Avec Ludo on voit la pancarte "85" tout droit, nous allons louper une boucle que Benoit qui a pourtant essayé de nous appeler prendra avec OliVTTiste, dommage pour nous.

Le parcours est de plus en plus beau. Les sentiers en balcon, singles, descentes en épingles ( plein d'épingles, 10 fois plus qu'à la Granit ) , descentes ludiques virvoltant d'un talus à un autre, montées en single, montées plus raides dans les cailloux, ruisseaux à franchir , il y a de tout, c'est physique mais on sait que chaque effort nous offre une belle récompense en descente. Merveilleux tracé .

En parlant de gué, on finit par traverser le Semois. Alors là , fini de rire, on parle pas d'un ruisseau les amis ! 50 m de large . Premier tronçon, Ludo se lance, ça passe jusqu'à un banc de sable . Je fais pareil. Mis en confiance, on se lance pour la seconde partie de la traversée sous l'oeil d'un organisateur qui filme ( je me doute qu'il y a une raison ) .

Alors, je vous explique . Vous aimez la bande son du Titanic ? Si vous avez oublié , cliquez là :

https://www.youtube.com/watch?v=ghBf1Trsai0

Et donc je m'élance. Le soleil brille, les oiseaux chantent, c'est le bonheur. Je progresse, rendez-vous compte, je pourrai dire à mes petits enfants : j'ai traversé un fleuve à vélo !! Quel exploit . Et là, l'impensable, l'improbable se produit . Le fond descend, le M06 s'enfonce, s'enfonce . Ah là là les amis, c'est la fin, le drame, je coule, c'est le remake du Titanic. Je lutte , livrant toutes mes forces dans la bataille, mais des algues traitres viennent à ma rencontre, m'entournent , me ligotent, je suis coincé, c'est la fin, rien à faire, inutile de lutter, je pose le pied à terre. Euh non, je pose le pied au fond de l'eau . Vélo vert noyé dans les algues vertes. L'organisateur me dit " ah mais tu es le premier qui cale !!" . Ben voyons . Periscope sorti, je marche avec 60 cm d'eau en direction de la rive. L'eau est bonne, c'est un plaisir en fait . Et vélo tout propre à l'arrivée :-)

Ludo m'emboite le pas, avec bien évidemment un résultat équivalent, les algues sont un obstacle infranchissable.

Ravito à la sortie puis nous partons pour une séquence bien chargée en D+ et longues montées. Nous grimpons de concert avec Ludo, avec en récompense un nouveau gavage de singles/points de vues et super descentes ludiques . Quel pied ce raid ! On croise Mathieu, puis on monte voir un château en haut d'une montée bien costaud, juste pour faire le tour et redescendre après avoir profité de la vue. Excellent !

Ravito 4,  nous voilà à 13km de l'arrivée déjà ! On voudrait que cela dure à l'infini ( oui , ok , on a loupé un petit bout ... ) . Et le final, et bien c'est le top ! Du single partout, tracé rien que pour nous, des montagnes russes et avec une descente mémorable avec une dizaine d'épingles enchaînées, tracées que pour nous, donc sur un terrain pas tassé, c'est sauvage, c'est fluide, c'est génial .  Peu avant l'arrivée, il y a deux options "hard" ou "soft" . On prend le hard, et bien , c'est hard . Une montée dans l'herbe droit dans la pente, puis nouvelle descente plein d'épingles. On atterri sans s'en rendre compte en plein centre de Straimont en débouchant de la fôrêt. Nous voilà arrivés. 80km et 1900m de D+ pour nous, il nous manque 7km et 300m , dommage mais pas grave, le plaisir était énorme, et ça fait une bonne raison de revenir pour découvrir le tunnel que nous avons loupé.

Oyé bonnes gens, pas de pénitence pour les heureux concurrents des Pénitents. Une épreuve peu connue mais superbe avec un accueil super convivial.

Il ne nous reste qu'à rejoindre le gîte pour profiter d'une bonne douche et saluer les copains, puis retour à Paris après une belle journée de VTT. A refaire, absolument, c'était top !